I. L’idélologie nazie : le Juif
Hitler pensait qu’il y avait forcément un responsable à tous les malheurs du
monde, ce responsable était pour lui, la « juiverie internationale ».
Sa haine envers les juifs est présentée dans son livre écrit en prison, « Mein Kampf ».
La théorie de « Mein Kampf » va vite être appliquée avec les lois de Nuremberg qui
furent proclamées le 15 septembre 1935.
Ces lois eurent lieu 2 ans après l'arrivée au pouvoir des nazis. C'est d'ailleurs
en 1933 qu’a lieu le premier boycott important des commerçants juifs. La même
année des lois furent votées pour interdire aux Juifs l'accès à certaines professions. Ils
n'avaient plus le droit d'exercer dans l'administration, la magistrature,
l'enseignement, la médecine, les métiers de la presse, du théâtre, de la radio et du
cinéma.
En 1938 débutèrent les premières attaques violentes contre les Juifs (la « nuit
de cristal »)
Par la suite, des suppléments aux lois de Nuremberg furent rajoutés. Ces
suppléments obligeaient les Juifs à prendre des noms clairement "sémites", des
timbres spéciaux devaient figurer sur les passeports Juifs, les Juifs étaient obligés de
porter l'étoile jaune de David et les biens des familles juives furent confisqués.
Au début de 1942, les tueurs des Einsatzgruppen (unités mobiles d’extermination)
avaient éliminé à la mitrailleuse un million et demi de Juifs. Cela n'était pas un
moyen suffisament efficace pour tuer un maximum de Juifs en un temps limité. En
effet, ce moyen était trop désordonné, trop lent, et d'un coût trop élevé en munitions.
C'est pourquoi les nazis ont mis en place une politique appelée la " Solution finale ",
qui a été décidée au cours d'une conférence tenue à Wannsee, près de Berlin, le 20
janvier 1942.