2. L’impératrice Joséphine
3. La mère de napoléon, représentée par David alors qu’elle avait refusé de
participer à la cérémonie (elle n’aimait pas Joséphine !!)
4. Le Pape Pie VII entouré des membres du clergé
5. Les dignitaires de l’Empire portant les
Regalias
(main de justice, le globe
impérial, le sceptre). Parmi eux se trouvent Murat, Lebrun et Cambacérès.
6. Hauts dignitaires
7. Membres du clergé
8. Les frères et sœurs de Napoléon
9. Le peuple parmi lequel David s’est représenté en train de peindre.
Le décor : c’est par un tapis bleu-vert que David invite le spectateur à pénétrer dans cette
scène. Le décor est théâtral, il rappelle l’antiquité et l’empire romain, tout comme la couronne
de lauriers de Napoléon. Le chœur de la cathédrale (que l’on ne reconnait
pas tant elle est idéalisée, agrandie et transformée) accueille pour cette occasion
des centaines de spectateurs.
Expliquer le sens de l’œuvre
Longuement préparée, la cérémonie de sacre doit légitimer un pouvoir issu d’un coup d’État.
C’est un tableau de propagande destiné à glorifier l’empereur et à montrer l’union des
Français autour de Napoléon. Le sujet du tableau a basculé du sacre de l’empereur vers le
couronnement de Joséphine pour gommer l’aspect autoritaire de l’auto-couronnement.
Si on regarde l’œuvre dans le détail……..
La plupart des regards convergent vers la couronne, tout comme le rayon de lumière
qui vient du haut, à gauche de la scène.
Le pape Pie VII tend la main en signe de bénédiction mais sa présence est une
contrainte, il n’a qu’un rôle de second plan alors qu’il aurait voulu lui-même procéder à
la bénédiction. D’ailleurs Napoléon lui tourne le dos !
Le tableau ne reflète pas un sentiment religieux mais plutôt sacré, dans le sens du
respect absolu envers l’empereur.
Le tableau est conçu comme la rencontre de deux mondes, l’un sacré (divin), à droite,
descendant vers un monde laïc à gauche. Napoléon fait le lien entre la divinité
symbolisée par Pie VII et l’univers républicain duquel il est issu. Seule la haute croix
que tient le cardinal au centre marque le point de rencontre entre les deux mondes.
Trois hauts dignitaires tiennent les symboles ou insignes du pouvoir : le sceptre sommé
d’un aigle, la main de justice et le globe impérial. La préoccupation principale de David
semble être le réalisme des accessoires et des portraits, le peintre avait d’ailleurs une
grande mémoire visuelle. Il est donc possible d’identifier les personnes de cette cour
que l’empereur avait voulue autour de lui, une cour aussi brillante que celle des rois.
Cette cérémonie avait été longuement préparée et répétée: