Luc FERRY, Kant, Une lecture des trois « Critiques », Grasset, 2006, 375 pages
TABLE
Introduction : Les trois « Critiques » et la tâche de la philosophie, 7
PREMIÈRE PARTIE
Introduction à la lecture des trois « Critiques »
I. CRITIQUE DE LA RAISON PURE, 21
Un renversement théologique sans précédent: la primauté de la finitude humaine
et la relativisation de l'Absolu (de Dieu), 26 - Signification profonde du plan de la
Critique de la raison pure, 30 L'émancipation de la sensibilité: la découverte du
corps, 39 - La théorie de l'objectivité, le problème de la représentation et la
fameuse question des « jugements synthétiques a priori », 46 - De l'activité
intellectuelle comme «travail» de la pensée et non plus comme « vision des
idées» : la théorie du schématisme, 54 - La critique kantienne de la
métaphysique ou les illusions de la raison pure, 60 L'infrastructure logique de la
métaphysique : première théorie du fétichisme et première déconstruction du
mécanisme de production des illusions métaphysiques, 65 - Le statut des Idées
métaphysiques après leur critique: la raison comme exigence de sens, 75 -
Ontologie ou théorie de la connaissance scientifique (épistémologie)? Le débat
Heidegger/Cassirer sur l'interprétation du kantisme, 78.
II. CRITIQUE DE LA RAISON PRATIQUE, 83
1. La fin du cosmologico-éthique, 84 - 2. La fin du théologico-éthique, 89 - 3. La
critique de l'utilitarisme, 96 - La naissance de l'humanisme moderne:
l'anthropologie de Rousseau, 102 - Les deux traits fondamentaux de la morale
kantienne: la vertu désintéressée et le souci de l'universel, 111 - L'objectivité
pratique (l'ontologie morale), la doctrine des impératifs et la question de la
liberté, 119 La « troisième antinomie » : l'hypothèse de la liberté est-elle
compatible avec le déterminisme?, 122 - De la troisième antinomie à l'antinomie
du jugement téléologique, 127 - De la finalité comme signe de la liberté et du
corps humain comme symbole de l'individualité, 137Par-delà la fin du théologico-
politique : la morale kantienne comme sécularisation d'un héritage chrétien, 143.
III. CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER, 147
La double révolution de l'esthétique: le génie et le goût, 148 Peut-on discuter du
beau? La question des critères du goût, 153 Classicisme et sentiment au XVIIIe
siècle: l'indiscutabilité du goût, 159 - L'antinomie du goût: le dépassement du
classicisme et du sentimentalisme, 163 - Détermination et réflexion: pourquoi le
beau incarne l'idéal d'une communication sans concept, 169 - Science et beauté:
la fin de l'idéal classique d'une objectivité du goût, 175 - Une pensée inédite du
sujet : comment la réflexion et le sens commun nous conduisent naturellement
vers la notion de « pensée élargie », 180 - La pensée élargie et la question du
sens ou de la finalité de l'existence humaine, 183.