Spé y 2008-2009 page 3/7 Devoir n°4
Cu(NH3)2+ + e– = Cu(S) + 2 NH3
E E c
F
3 F
3 F
Cu(NH
NH
1 4
2 1
1
2
0 06= °+ °
H
G
K
J
+
, .log [ ) ]
[ ] car a(Cu(S)) = 1. Comme [Cu(NH3)2+]F1 = 1 mol.L–1
par hypothèse, il reste E E
F 3
NH
1 4 0 12= °- , .log [ ]
soit EF1 = E4° + 0,12pNH3.
Ÿ Frontière (2) : couple Cu(NH3)42+ / Cu(NH3)2+
Cu(NH3)42+ + e– = Cu(NH3)2+ + 2 NH3
E E c
F
3 F
3 F 3
Cu(NH
Cu(NH NH
2 5
4
2
2
2
2 2
2
0 06= °+ °
H
G
K
J
+
+
, .log [ ) ]
[ ) ] [ ] . Comme [Cu(NH3)2+]F2 = [Cu(NH3)42+]F2, il
reste E E
F 3
NH
2 5 0 12= °- , .log [ ]
soit EF2 = E5° + 0,12pNH3.
Ÿ Frontière (3) : couple Cu2+ / Cu(NH3)2+
Cu2+ + e– + 2NH3 = Cu(NH3)2+
E E c
F
F 3
3 F
Cu NH
Cu(NH
3 6
2
2
2
2 2
2
0 06= °+ °
H
G
K
J
+
+
, .log [ ] [ ]
[ ) ] . Comme [Cu(NH3)2+]F3 = [Cu2+]F3, il reste
E E
F 3
NH
3 6 0 12= °+ , .log [ ]
soit EF3 = E6° – 0,12pNH3.
12) Le dioxygène est oxydant dans le couple O2(G)/H2O. La demi équation est
O2(G) + 4 H+ + 4 e– = 2 H2O
et le potentiel redox E E p
p c
= ° + ° °
H
G
K
J
+
( / ) ,log ( )[ ]
.
O H O O H
2 2
2
4
4
0 06
4. Comme p(O2) = p°, il
vient E E c
= ° - °
H
G
K
J
+
( / ) , log [ ]
O H O H
2 2 0 06 = E°(O2/H2O) – 0,06pH.
À pH = 11, on obtient E = 1,23 – (0,06)(11) = 0,57 V.
La lixiviation correspond à l’oxydation du cuivre (0) pour le faire
passer en solution sous forme de cuivre (II). Si pNH3 = 0 (et pH = 11), la
situation des potentiels est la suivante :
La lixiviation du cuivre par le dioxygène en milieu ammoniacal est
donc tout à fait envisageable.
13) La pyrométallurgie du cuivre correspond au bilan
Cu2O(S) + FeS(S) = Cu2S(S) + FeO(S)
Le système évolue dans le sens direct du bilan si DG > 0. Or le bilan envisagé ne met en jeu
que des solides non miscibles, donc DrG = DrG°.
On calcule DrG° = DrH° – TDrS° avec :
Ÿ DrH° = DfH°(Cu2S(S)) + DfH°(FeO(S)) – [DfH°(Cu2O(S)) + DfH°(FeS(S)) ]
A.N. DrH° = (–80) + (–164) – [(–169) + (–100)] = 25 kJ.mol–1 ;
Ÿ DrS° = Sm°(Cu2S(S)) + Sm°(FeO(S)) – [Sm°(Cu2O(S)) + Sm°(FeS(S)) ]
A.N. DrS° = (121) + (59) – [(93) + (60)] = 27 J.K–1.mol–1 ;
On obtient donc, en kJ.mol–1, DrG°(T) = 25 – 27´10–3.T.
Le système évolue dans le sens direct si DrG°(T) < 0 soit si T > 926 K. À 10% près, on peut
écrire T > 1000 K.
Si on mélange les quatre solides à une température T > 926 K, au moins un des deux réactifs
va disparaître (c’est le réactif limitant). Dans l’état final, on a les deux solides produits (Cu2S et
FeO) et au plus un seul des deux réactifs.
14) Le bilan d’oxydation du sulfure de cuivre est Cu2S(S) + O2(G) = 2Cu(S) + SO2(G).
Le dioxyde de soufre gazeux SO2 coproduit de la réaction peut servir pour la préparation in-
dustrielle de l’acide sulfurique.
E°
0,57 V
–0,15 V
O2(G)
Cu(S)
H2O
Cu(NH3)4
Cu(NH3)2
0,06 V
Cu(NH3)2