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façon saisonnière entre le courant des Canaries et la Courant de Guinée. Les espèces répondent aux
changements environnementaux saisonniers en déplaçant leur distribution en latitude ou en
augmentant leur gamme de profondeur.
Niche écologique de l'espèce est la gamme des valeurs environnementales dans lesquelles
l'espèce est capable de survivre. Ces valeurs ont été obtenues en extrayant les valeurs
environnementales dans l'endroit où l'espèce a été observée au moment de l'observation. Ce processus
a été effectué en utilisant le script écrit en langage de programmation Python. Le script a été exécuté
dans un environnement ArcGIS. Cette approche nous a permis d'utiliser la quasi-totalité des données
d'occurrence disponibles à l'échelle mondiale et de minimiser la question du petit échantillon des
données des occurrences. Nous avons sélectionné trois espèces vivant dans un environnement différent
pour valider l'efficacité de cette approche: Pomatomus saltatrix (pélagiques), Baliste capriscus
(benthopélagique), et Solea senegalensis (démersales). Nous avons comparé les résultats de notre
étude avec des résultats des autres études expérimentaux ou des observations directs. La méthode
donne des résultats cohérents pour toutes les espèces observées. En utilisant P. saltatrix comme titre
d'exemple, la température de surface maximale mesurée dans cette étude pour cet espèce est d'environ
30 à 33 °C de jour et à 29 30 °C pour la nuit, selon l'instrument utilisé. Les valeurs sont proches de la
température maximale déterminée dans AquaMaps (31,78 °C), ainsi que dans des études
expérimentales ou d'observation, allant de 30 à 34 °C. Le SST minimum de l'espèce est d'environ 5,59
à 6,35 °C, ce qui diffère de la valeur déterminée par AquaMaps (0,67 °C), mais correspond aux valeurs
des études expérimentales et d'observation qui allaient du 6 au 13 °C.
Nous avons modélisé la distribution du potentiel de toutes les espèces étudiées à l'aide de modèle
SIG. Nous avons utilisé la stratégie commune de la modélisation en identifiant les domaines qui sont
appropriés pour des espèces sur la base des niches écologiques des espèces. Huit espèces de poissons
vivant dans des milieux différents ont été sélectionnés afin de démontrer ce travail: Baliste capriscus,
Umbrina canariensis, Anthias Anthias, Arnoglossus thori, Arnoglossus laterna, Arius parkii, Solea
senegalensis, et Diplodus vulgaris. Nous avons utilisé quatre classes de préférences où l'espèce est
susceptible de se produire: à partir de la classe 1 (la zone la plus préférée ou de la zone la plus
probable d'une espèce à se produire) à la classe 4 (la zone moins préféré ou de la zone trouvé dans
l'extrême limite de niche des espèces où une espèce est à peine à se produire). Les superficies et les
positions de chaque zone varient selon les saisons. Le modèle est capable de représenter la distribution
potentielle des espèces suite au changement de l'environnement saisonnier, et les résultats ont montré
son efficacité dans le domaine de la distribution de toutes les espèces observées en particulier pour des
espèces pauvrement connues et dans les zones sans données d'observation.
La flexibilité du modèle SIG nous a permis de suivre l'évolution saisonnière de chaque
distribution des espèces au fil du temps, depuis 1982 jusqu'à 2013, présentant l'effet du changement
climatique dans la distribution de poissons marins. Nous avons sélectionné quatre espèces avec une
affinité différente pour démontrer ces évolutions: Myctophum punctatum, Pomatomus saltatrix,
Ammodytes tobianus et Lepidorhombus whiffiagonis. Généralement, la plupart des espèces montrent
une tendance vers le nord dans leur distribution. Ces tendances sont plus évidentes pour la limite sud
de répartition de l'espèce (espèces ayant une affinité nord) dans la région centrale. Ces tendances ont
également été observées de façon significative sur la période de l'hiver, le printemps et l'été. Cela
confirme une preuve claire de l'effet de réchauffement de l'océan dans le déplacement de distribution
des poissons marins. Superposition du modèle de répartition saisonnière de toutes les espèces, nous
avons calculé nombre potentiel d'espèces trouvées dans une zone à un moment donné pour modéliser
la distribution de la richesse des espèces saisonnières. La méthode simplement calculé le nombre de
zones appropriées des espèces qui se chevauchent. Cette approche donnes une technique alternative sur
le manque de données d'occurrences dans de nombreuses parties de la zone d'étude, en particulier
lorsque l'on considère la période saisonnière. Les résultats présentent la prédiction de la richesse des
espèces à des variations spatiales et temporelles. Nous avons constaté qu’en hiver, les zones les plus
occupées par les espèces envahissantes ont été trouvés le long de la cote du Maroc et de la Mauritanie.
Les conditions environnementales dans ces zones au cours de cette période ont été appropriée pour
environ 51 à 59 espèces. En général, les eaux ouest-africaines ont beaucoup d'espèces (plus de 41
espèces) que dans les eaux européennes au cours de cette période. Les eaux européennes ont
commencé à avoir plus d'espèces lorsque la température de la mer chaude au printemps. En été,