Direction de la Politique Economique Générale
II
• Contribution faible du secteur des industries de transformation à la croissance économique
réelle durant la période 1980-2001 (0,6%) malgré l’importance de son poids dans le PIB réel
(17,6%). Ceci est dû à son rythme de croissance peu élevé, enregistré durant la même période
(3,5%).
• Baisse de la part de la valeur ajoutée de l’industrie agro-alimentaire dans le PIB réel de 4,7%
en 1981 à 3,7% en 1999, alors que celle de l’industrie chimique et parachimique a augmenté
de 1,7 point entre 1980 et 1999 (passant de 5,1% à 6,8% respectivement).
• Stagnation des parts de l’industrie du textile/cuir, de l’industrie mécanique/métallurgique, et
de l’industrie électrique/électronique dans la constitution du PIB réel respectivement autour
de 4,4%, 2,4% et 0,6% durant la période 1980-1999.
• Baisse des parts dans le PIB réel des secteurs des mines et du BTP respectivement de 4,6% et
6,3% en 1980 à 2,8% et 4,6% en 2001. Ceci est dû essentiellement à leurs faibles rythmes de
croissance (0,7% pour le secteur des mines et 1,7% pour le secteur du BTP). Toutefois, il faut
signaler la reprise de l’activité du secteur du BTP depuis 1996 (sa contribution à la croissance
du PIB réel est de 0,3% en 2001).
• Stagnation des parts dans le PIB réel des secteurs du commerce (y compris DTI) et de
l’hébergement/restauration durant la période 1980-2001 autour de 20,4% et 1,4%
respectivement.
• Amélioration nette de la part du secteur des transports et communications dans le PIB réel :
7,2% en 2001 contre 5,1% en 1991. Ce secteur demeure parmi les plus prometteurs, surtout
la branche des nouvelles technologies de l’information qui est en pleine expansion.
• Augmentation de la part de la valeur ajoutée de l’administration publique dans le PIB réel de
près de 5,1 points entre 1980 et 2001 (11,9% à 17%). Le rythme de croissance de la valeur
ajoutée de l’administration publique s’est établi à 4,7% durant la période 1980-2001.
1.2. Contribution des éléments de la demande finale à la croissance économique
• Diminution de la contribution de la consommation privée à la croissance économique
nominale de 7,3% durant la période 1983-1992 à 3,3% durant la période 1993-2001. Malgré
cette diminution, la croissance économique reste essentiellement tirée par la consommation
des ménages.
• Stagnation des parts de la consommation privée et des importations de biens et services dans
le PIB nominal respectivement à 69% et 30% durant la période 1980-2001.
• Progression de la part moyenne de la consommation publique dans le PIB nominal : 18,2%
durant la période 1993-2001 contre 15,8% durant la période 1983-1992.
• Reprise de la croissance du taux d’investissement brut2 (19,6% 1996 à 22,8% en 2001), suite à
l’amélioration de l’environnement juridique et réglementaire des affaires et à la consolidation
de l’effort d’investissement de l’Etat.
2 C’est la formation brute du capital fixe (FBCF) augmentée de la variation du stock rapportée au PIB nominal.