Les scientifiques ont identifié environ 1 400 000 espèces végétales et animales ; cependant
l’Homme assure 90% de ses besoins alimentaires à partir de seulement 14 espèces animales, par
ailleurs il tire la moitié de ses besoins énergétiques de seulement quatre espèces végétales.
C’est dire que la biodiversité constitue un potentiel énorme mais très faiblement exploité qu’il
convient d’évaluer et de valoriser au bénéfice de l’Homme et des autres composantes des
écosystèmes.
La question du rapport entre évaluation économique et environnement se pose en termes
cruciaux.
Dans un premier temps la question des coûts apparaissait surtout sous la forme des dépenses
directes que représentait la protection de l’environnement par rapport au laisser-aller. Les dégâts
faits aux milieux étaient en général suffisamment visibles pour que leur réduction s’impose.
Aujourd’hui, les coûts qui nous interpellent sont ceux induits par l’absence de protection de
l’environnement. Ils ne sont pas aussi apparents que les dépenses directes, par contre ils résultent
souvent d’impacts décalés dans le temps par rapport à leurs causes.
3 DÉROULEMENT DE L’ATELIER
Cette session de formation a réuni quarante participants relevant des organismes publics,
parapublics et privés, associations et Ong provenant des pays suivants : Burundi (2), Cameroun
(4), Centrafrique (1), Congo (4), Gabon (4), Guinée équatoriale (2), et République démocratique
du Congo (20).
Il a permis de faire le point sur les méthodes utilisées (caractéristiques, champ d’application,
avantages, limites), leur pertinence par rapport aux évolutions méthodologiques et théoriques et
leur adéquation vis à vis des attentes des décideurs.
Le cours a ainsi consisté en :
d’une part, des présentations magistrales et des communications introductives sur les
cinq préoccupations suivantes:
- les liens entre les diverses méthodes d’évaluation,
- les approches économiques traditionnelles,
- les outils de gestion de la biodiversité,
- la valorisation économique de la biodiversité,
- la biodiversité au niveau macro-économique.
d’autre part, une session spéciale de restitution auprès du grand public et une visite de
sites relatifs à des axes de valorisation de la biodiversité.
La Session Grand Public
La tenue d’une session spéciale grand public visait à informer et sensibiliser toutes les parties
concernées par l’évaluation des ressources de l’environnement : les départements techniques
sectoriels, les opérateurs privés, les associations et ONG, les média et la communauté
scientifique. Elle a été réalisée sous forme d’un panel de trois présentations sur : la biodiversité et