- La survenue de cicatrices anormales hypertrophiques voire chéloïdes qui
peuvent compromettre le résultat esthétique.
Les risques spécifiques aux implants mammaires
- Formation de plis ou de "vagues" visibles sous la peau , en rapport avec une
épaisseur de peau et de muscle très fine.
- Contracture capsulaire ou « coque péri-prothétique ».
C’est une réaction normale de l’organisme qui forme une membrane fibreuse
autour du corps étranger. En tant normal, cette membrane est fine et non
perceptible de l’extérieur.
Dans un petit pourcentage de cas (1 et 5%), cette capsule s’épaissit et se
rétracte autour de l’implant, c’est ce qu’on appelle la « coque ». Il existe
différents stades de fermeté qui vont de l’aspect normal, indétectable, aux
formes sévères de coques avec sein dur, rond, fixé et parfois douloureux.
- Rupture de l’implant
Elle reste exceptionnelle, elle peut survenir après un traumatisme violent
mais le plus souvent, elle est due à l’usure de la membrane en silicone,
après de nombreuses années. Une réintervention est bien entendu
nécessaire.
- Le dégonflement des implants remplis de sérum
Il est inévitable, à différents degrés, ce qui fait préconiser, à l’heure actuelle
les implants en gel de silicones
Les questions que l’on se pose
Est-il possible d'allaiter?
Oui ; cependant, si une lymphangite ou une creuvasse du mamelon survient,
au cours de l’allaitement, cela peut mettre en péril les implants.
Les prothèses mammaires favorisent-elles l'apparition du
cancer du sein?
Non, cela n’augmente pas le risque de survenue d’un cancer du sein.
Les mastectomies sont d’ailleurs reconstruites à l’aide d’implants, le plus
souvent.
La surveillance du sein est-elle possible?
Oui, par l’examen clinique et la radiologie adaptée (échographie,
mammographie numérisée).
Une surveillance régulière est recommandée tous les deux ans. L’examen
permet d’évaluer la bonne tolérance de l’implant avec le temps. En cas de