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Commentaire voix-off: « Entre Toulouse et Castre en pays de Cathare. Un
monastère vient juste d’ouvrir ses portes. C’est la première fois que le
Bouddhisme tibétain s’implante chez nous de cette façon. Dix hommes de
plusieurs nationalités essaient d’observer les préceptes et les vœux comme le font
au Tibet ou en Inde les moines tibétains. C’est le nouveau point de départ de
l’expérience religieuse que ces hommes n’ont pas de peine à expliquer. »
Le mot cathare signifie secte manichéenne (entre XIe et XIIIe siècle du Sud-Ouest)
.
Et le sujet dans la phrase suivante doit avoir le sens plus ou moins religieux, le mot
« monastère » a été alors emprunté. Dans la logique pour attirer l’attention des
téléspectateurs, ce reportage utilise la formule superlative « c’est la première fois» et
la dualité, « Bouddhisme tibétain » signifiant « ailleurs » et chez nous « ici ».
La suite de reportage est d’une interview d’un moine expliquant la qualité de cette
religion.
« Je dirais que le Bouddhisme est adapté à chaque
type de personnalité et de nationalité. Ce n’est pas
une recette cultuelle mais c’est de quelques choses
très pratiques qui permettent de mieux vivre. »
La suite de reportage est un commentaire en voix-off présentant l’importance de
cette institution (De nombreux fidèles viennent chercher auprès des moines) et une
introduction à un autre témoin (le forestier) et son profil (50 ans) :
« par paradoxe, je suis un fond chrétien, par
paradoxe ça m’a donné une grande ouverture,
même sur ma propre religion ou sur la religion des
autres. »
Ainsi, le discours de l’ouverture de l’esprit, grâce au Bouddhisme, vis-à-vis de sa
propre religion nous rappelle à plusieurs témoignages dans d’autres JT. La suite du
reportage est une séquence décrivant la pratique quotidienne (méditation,
cérémonies et enseignements en langue tibétaine). Le commentaire en voix-off
accompagne cette séquence dont plusieurs plans ont été employé, de l’ensemble
montrant une pratique en collectivité à celui de zoom sur les mains superposées,
placées dans le giron, les paumes vers le haut et les pouces réunis. Ce plan
représente ainsi le geste iconographique particulier désignant la méditation.
Le Robert quotidien, Dictionnaire pratique de la langue française, p. 283