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Canet, le 24 mars 2014- Le tableau de l’angoisse ( suite).
M. B. : Nous sommes le lundi 24 mars 2014.
Je reprends le tableau de lundi dernier.
Embarras
Type
Empêchement
Symbole
Inhibition
Argument
Tiercéité
Passage à l’acte
Trace
Symptôme
Indice
Emotion
Dicisigne (proposition)
Secondéité
Angoisse
Ton
Acting out
Icône
Emoi
Rhème (verbe)
Priméité
Fonction scribe
Univers du
discours
Interprétantation
J’insiste sur l’intérêt de ce tableau qui n’est pas cette fois-ci le parcours repris plusieurs fois
sur l’empêchement, l’embarras, et tous ces machins-là, mais le rapport entre la sémiotique et
le tableau. Je vous rappelle que c’est un tableau marqué par la gativité, ce que vous voyez
apparaître en sémiotique n’est pas du fait de la présence de l’élément en question. Prenons la
question de l’indice, une question que j’ai souvent abordée mais de façon un peu rapide, parce
que je trouve que c’est la plus difficile en sémiotique, je vais donc commencer par là…
C’est l’indice qui crée le monde, ce qui est difficile à penser, ce n’est pas du tout le monde
auquel on se réfère indiciairement qui est la pensée habituelle, dualiste que nous avons. Il y a
le monde et des signes qui viennent se débrouiller avec le monde, cette conception est à
remettre en question, je ne dis pas « éradiquer » parce qu’on ne peut pas s’empêcher de penser
ainsi, moi compris, mais il n’empêche qu’il y a un travail à faire pour éviter ça, pour essayer
de comprendre que c’est grâce aux indices à notre disposition qu’on peut fabriquer le
monde…
Prenons l’exemple de Robinson Crusoe, il voit une trace de pas, il se trouve dans état de
désêtre absolu très bien décrit par Tournier dans son livre Robinson ou les limbes du
pacifique L’exemple que je prends est un peu vicié parce qu’il a déjà fréquenté des êtres, ce
n’était pas un enfant sauvage mais il n’empêche que dans ce moment-là, quand il voit cette
trace de pas, il ne se dit pas que c’est Vendredi mais le diable, c’est extraordinaire… Dans son
monde si fermé, il est incapable de penser à l’homme, et l’idée que l’indice est l’indice d’un
homme est une idée fausse, qui n’est pas du tout présente dans le bouquin, c’est d’ailleurs très
astucieux de la part de Daniel Defoe Il n’arrive pas à ce moment-là à créer l’homme, il va
lui falloir attendre un certain temps pour pouvoir arriver à en fabriquer un.
Le monde tient parce que nous avons des indices, sans indices, il ne tiendrait pas. Ce sont des
réflexions qu’on peut avoir particulièrement avec le délire, il n’y a pas d’indices, le monde
échappe totalement, un peu comme Robinson Crusoe, qui n’est pas dans la disposition de
pouvoir référer à quelque monde que ce soit. Il est avec ce pas, comme dit Lacan, comme un
poisson devant une pomme, il y a le diable, qui signifie ce qui est jeté en travers, le
diabolon
Georges Perez : Et ça s’oppose au symbole par exemple, l’indice, il résiste…
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M. B. : Nous en sommes encore loin, pour le moment je suis simplement à l’indice. C’est
quelque chose que les mathématiciens savent bien, dans leur jargon, il y a un truc qui
s’appelle il existe, E à l’envers, il existe X est une manière de créer X par l’indice, on fabrique
quelque chose qui va être porté par l’indice, ce n’est pas le X qui a une existence particulière
et qu’on découvre, non, c’est une affirmation d’existence. Celle-ci dépend des indices, le
délire est un moment où justement ce travail indiciaire ne marche pas, rien ne vient répondre à
l’indice, il n’y a rien qui puisse venir tenir lieu de quelque chose qui vient supporter l’indice.
A propos du délire, Lacan dit que le délirant est d’une certaine façon obligé de créer quelque
chose pour venir suppléer au réel supporté par nul indice. C’est quelque chose qui est créé
lorsqu’il y a un indice pour le porter, sur ce bureau, il y a des traces de cendres, vous allez dire
il y a du tabac quelque part dans le coin, c’est dans ce registre-que ça se passe, mais d’une
certaine façon l’indice en lui-même, certes vous vous allez le voir comme référant au tabac
parce que vous avez pris l’habitude de faire ça, mais dans sa première arrivée l’indice
lorsqu’il sert réellement d’indice il fabrique le monde.
L’enfant fabrique le monde maternel avec le sein qu’il tient dans sa bouche, c’est une très
belle image de ce que peut être l’indice dans la constitution du corps maternel, il constitue le
corps maternel à travers cet indice. C’est la chose la plus difficile à comprendre, à mon sens,
sémiotique, contrairement à ce qu’on raconte, parce que ça a l’air banal. En plus, en anglais
indice se dit index, aussi les grands traducteurs de Peirce on parlé d’index, le doigt, comme si
ce doigt allait toujours être l’indice… Déjà quand on montre du doigt, on créé le monde, les
choses sont bien dessinées comme objets. On peut dire que là, dans la fabrique réellement de
l’objet, l’indice crée l’objet. Est-ce que pour autant, cet objet n’avait pas quelque être avant ?
oui, sans doute, mais pas comme objet, c’était il y a quelque chose, de très vague…
Schotte, Oury, Maldiney et consorts, en référence à Heidegger, parlent du es gibt, il y a, le es
qui est le fameux Ça de Freud. Quand Freud dit Ça, qu’est-ce qu’il crée ? Il crée l’inconscient
Cela ne veut pas dire que l’inconscient c’est chaque fois qu’on dit ça, le ça peut être dit dans
tout un tas de circonstances, mais pour pouvoir créer l’inconscient il va dire le Ça. Il crée
finalement une forme d’objet, un objet de pensée, certes, qui sera l’inconscient, et dont le Ça
sera un indice. Ce n’est pas un symbole, Ça est un type.
C’est un type et non un symbole parce qu’il va dépendre des circonstances de l’énonciation,
ça ne signifiera pas la même chose suivant les circonstances de l’énonciation Le propre du
symbole est une certaine fixité d’interprétation ; chaque fois que l’interprète doit faire
référence aux conditions de l’énonciation c’est qu’il y a quelque indice présent -dedans. On
pourrait se demander ce qu’est un symptôme, eh bien, un symptôme c’est un manque
d’indice. Certes, à un moment donné on va essayer de permettre au symptôme de fabriquer
quelque chose qui peut être un indice. Le symptôme lui-même n’est pas quelque chose qui est
à proprement parler un indice sinon on pourrait dire que l’objet serait révélé, or, justement, il
ne l’est pas. Il faut maintenant arriver à trouver un chemin qui nous permette d’accéder à
l’objet.
Laurence Fanjoux-Cohen : C’est vrai que c’est un peu traître parce qu’on pourrait penser que
c’est un indice…
M. B. : Oui, le symptôme est classé habituellement du côté des indices ou des symboles, ça
dépend… Gérard Deledalle disait fréquemment que le symptôme, pour le médecin, est un
symbole, par contre pour le patient, c’est un indice… On voit qu’il ne devait pas être trop
hypocondriaque, parce quand qu’un hypocondriaque a une douleur, ça y est, ça arrive, la
maladie arrive…
Ce qu’on peut retenir, c’est dire que précisément le symptôme apparaît il y a une
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absence d’indice, quand vous avez quelqu’un qui est un peu hypocondriaque… Mais, moi, ce
que je rencontre le plus, ce sont des nosophobiques, d’emblée ils vont à la recherche
d’indices, ils vont voir, ils demandent des examens, des prises de sang, pour s’assurer de la
non présence de la maladie, mais, ça, c’est une autre paire de manches… C’est bien la course
après les indices, et la course du côté de l’absence d’indice, c’est très curieux ça, il va
chercher l’absence d’indice, mais pour ça il va d’abord forger des indices qui puissent dire si
c’est présent… On le voit très bien avec les nosophobiques qui sont capables de résister à un
examen tout est parfait, mais où, à un certain niveau, un dosage est légèrement inférieur à
la moyenne admise, il y a quand même quelque chose...
Le symptôme repose sur une absence d’indices et peut mener sa propre vie pseudo indiciaire.
Les nosophobiques en sont le plus bel exemple parce qu’ils attendent la maladie, ils attendent
la jouissance du moment on leur apprend qu’ils ne l’ont pas, qui est un moment de grande
libération…
Louise Jacob : Je voulais demander, quand il n’y a pas de signes autres que la douleur, est-
ce que celle-ci est un symptôme en soi ?
M. B. : Non, la douleur est un phénomène uniquement psychique. Cela fait partie des débats
avec Roger Fleuret, ça ne règle rien du tout pour les personnes concernées, mais en revanche
nous, on peut le penser comme ça. Par exemple, les gens qui s’occupent de soins palliatifs
sont appelés par une équipe, ou par une famille, au chevet d’un patient supposé mourant, il se
plaint de douleurs terribles qui pour la famille, sont annonciatrices de la mort qui tarde à
arriver, pour l’équipe, c’est un devoir d’éradiquer la douleur, c’est écrit dans tous les textes, le
bonhomme reste lui comme un con avec sa problématique, en voyant passer autour de lui soit
des gens qui lui veulent du mal comme peut être l’environnement immédiat, soit des gens qui
viennent comme des docteurs Diafoirus exprimer leur savoir médical ; autre position, cette
même équipe cette fois-ci réagissant intelligemment, qu’est-ce qui se passe ? il y a quelque
chose qui a bougé dans sa vie ? Peut-être une absence de présence, simplement, une douleur
d’être, ou une douleur de mourir, je ne sais pas, il y a des tas d’occasions d’avoir des douleurs
comme celle-là… Ils ne se jettent pas sur les médicaments, ne donnent pas immédiatement
des pilules pour éradiquer une douleur inéradicable. La problématique de la douleur, tout à
fait spécifique, est à mon sens à distinguer de la souffrance, à qui on peut donner quelque
chose de matériel. On peut parler de la souffrance des tissus, par exemple le marin pourra
faire souffrir un cordage, il est trop tendu, on voit bien que la souffrance s’exerce réellement
dyadiquement sur un corps. Pour la douleur, c’est autre chose, c’est un environnement d’être
avec la perception de cette chose qui ne va pas. C’est, à ce titre, pleinement un symptôme au
sens de la sémiologie médicale, mais de quoi ? ça montre bien que le symptôme en lui-même
est basé sur le fait qu’il y a un indice manquant.
A partir du symptôme, on va courir vers l’indice manquant. Ce en quoi le symptôme médical
n’est pas véritablement un indice, il est un proto-indice ou pré-indice ou post-indice, à classer
dans le monde indiciaire.
Il faudrait faire une distinction dans les indices, on peut distinguer la trace indiciaire, le pas
sur le sable dans Robinson et le type indiciaire, qui lui, du fait d’être un type apporte quelque
chose de beaucoup plus vaste et oblige à une recherche. Le symptôme est clairement un type
indiciaire et nous n’avons pas intérêt, nous, à croire que c’est une trace indiciaire, à croire
qu’on a un accès direct à la chose…Une éruption de boutons, bien sûr, c’est matériel, mais il
n’empêche que c’est un type, qu’on appelle bouton, c’est déjà quelque chose qui est enregistré
dans le grand manuel de la vie…
Geneviève Faixas : Ce n’est pas des allergies…
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M. B. : On se précipite tout de suite sur la solution, non, le passage du symptôme à l’indice est
un travail qui va pouvoir lui permettre de se repérer dans le monde. C’est un long travail, ce
n’est pas quelque chose qui se fait avec une si grande simplicité.
Au cœur de l’histoire il y a la question du symptôme qui me paraît très importante parce
qu’elle met en lumière, de la manière la plus crue, le fait de l’absence d’indice On a un
symptôme quand on a l’absence d’indice, c’est dans ce sens-là que la douleur peut être un
symptôme, parce qu’on n’a pas d’indice, quand vous avez un type qui le, qui est souffrant,
dans une situation de haute précarité juste avant la mort, eh bien, la douleur est mais on
peut dire que, certes, c’est un symptôme, mais il reste encore à découvrir l’indice. Parfois le
type avisé des soins palliatifs va se dire qu’il y a quelque chose d’une souffrance tissulaire qui
pourrait être traitée, ça se fait, n’est pas la question. Mais sur le plan je me situe, le
symptôme doit pouvoir être couplé sémiotiquement avec une absence d’indice, à la recherche
de l’indice perdu. Il me semble qu’on pourrait le dire pour chacune des cases du tableau que
nous avons à explorer.
c’est le plus clair parce largement parcouru par Kaufmann, Oury et consorts, c’est la
case de l’embarras, c’est le fait de ne pas avoir de type à sa disposition. On est embarrassé
parce qu’on n’arrive pas à entamer une conceptualisation de la question, c’est ça l’embarras,
Cela ne veut pas dire que la personne hésite sur la conduite à suivre mais elle ne sait pas ce
qui lui permettrait d’entamer une véritable recherche. Oury dit que l’embarras doit conduire à
la production. S’il s’agissait pour le symptôme de produire un indice, là, pour l’embarras, il
s’agit de produire un type.
Ce petit travail on peut le continuer sur le reste, puisqu’on est sur cette diagonale de
l’embarras et du symptôme, on arrive à l’émoi comme absence de rhème, ça, c’est compliqué.
Le rhème a priori c’est le verbe, une sorte de verbe qui roderait sans avoir de point de fixation
particulier sur quelque chose. Si vous vous livrez à une analyse intérieure de l’émoi, des
moments vous avez eu de l’émoi, c’est à mettre du côté de la crainte, la peur, elle, a un
objet déjà connu, voire identifié. La crainte n’a pas d’objet, certes, mais elle est liée à la
présence d’un objet, pas n’importe lequel. C’est une crainte mais ça ne peut se réduire à ça, il
y a dans l’émoi quelque chose qui est à la fois du registre de l’envie d’être là tout en craignant
être là, ce qui manque c’est une représentation verbale. Quand je vous raconte l’émoi d’une
jeune fille dans les jardins de Versailles qui frôle son amoureux, je vous dis toujours qu’après
elle va l’écrire sur son petit journal, elle va essayer de trouver les verbes qui lui permettent de
saisir ce qu’elle vient de vivre. Cet émoi vécu va donner lieu à une production, une
efflorescence verbale, et sinon, on peut par exemple être dans l’émoi et être poursuivi par
l’émoi mais justement tant qu’on n’a pas trouvé les mots pour le dire, pour parler comme…
G. F. : Marie Cardinal.
M. B. : Oui. La question étant de pouvoir plutôt verbifier, si je puis dire, quelque chose, parce
que verbaliser déjà on est dans le discours. Verbifier, faire du verbe là où il s’est avéré absent.
Nous, on n’est jamais à court de verbes, bon, on peut toujours tomber sur de mauvais verbes,
se tromper de verbe, mais il n’empêche qu’on n’est jamais à court de verbes, or, dans l’émoi,
c’est le verbe qui est en question. Et j’insiste beaucoup -dessus parce que ça c’est assez
subtil.
Vous me demandiez la différence entre émoi et émotion.
Dans l’émotion, ce n’est pas le verbe qui manque mais le dire quelque chose, ce n’est pas
pareil, le verbe ne peut pas être dit comme tel, vous n’allez pas comme ça dire un verbe,
sauter comme un cabri en disant un verbe, ça ne marche pas comme ça. Ce qui se passe dans
l’émotion, c’est l’impossibilité d’un dire, il y a une proposition qu’on ne peut pas formuler.
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La seule chose qu’on pourrait dire c’est : « Je suis ému », un constat qui déjà vous mettrait
hors de l’émotion.
Chez moi, il y avait une histoire très célèbre là-dessus, c’était un bonhomme qui se présentait
à une élection, il s’installe donc à la tribune pour un discours, et ma foi comme il avait sans
doute écouté les conseils d’Horace Torrubia, il savait qu’il fallait qu’il dise tout de suite l’état
dans lequel il était, ce qui permettait de le libérer de la parole. Il était à Arboussols, à l’époque
où c’était un petit village suffisamment florissant, il y avait là du monde et lui, de sa tribune, il
dit : « Je suis ému », et la foule de s’écrier : « Vive Zému !!! »
Ceci pour dire à quel point le je suis ému à quelque ambiguïté, c’est difficile de le dire comme
ça. Dans l’émotion, par contre, on ne peut pas parler, la gorge est serrée, les mots ne viennent
pas. Vous regardez un film à la télévision qui vous fait pleurer, vous êtes dans l’émotion, vous
pouvez déborder mais là, on vous la coupe, vous êtes au cinéma, vous n’allez pas vous mettre
à crier, à hurler je suis ému, parce qu’on ne dirait pas vive Zému !!! mais plutôt : « Tais toi,
pauv’con ! »…
Vous voyez ici la différence entre une proposition et un verbe, une proposition nécessite
quelque lien avec l’existant. Pour qu’il y ait une proposition, il faut un lien avec un indice,
l’émotion est finalement une rupture du lien, il n’y a pas de possibilité d’établir de lien entre
le verbe et l’indice.
C’est curieux, on voit bien qu’il y a un petit triangle les choses se tiennent ensemble, le
triangle symbole-émotion-émoi, un symbole qui se tient bien, tout est mis ensemble,
l’émotion qui est l’absence de proposition, qui repose, sans doute, sur quelque chose qui est
du niveau du symptôme. D’où son succès dans la psychologie de bazar, oui, il faut travailler
les émotions, je vous renvoie à la lecture du Fémina du dimanche matin…
G. F. : Tisseron en parle du partage des émotions…
M. B. : Mais oui, bien sûr, les émotions, ça se partage, je ne suis pas en train de vous dire
d’éradiquer les émotions, il y a des moments d’émotion, je me souviens des fins d’analyse
au moment de se saluer, tout le monde est ému… Je ne suis pas en train de faire la critique des
émotions, je dis que la proximité de l’émotion avec le symptôme fait penser à beaucoup que
l’émotion est un symptôme. Travailler ses émotions, ce n’est pas travailler le symptôme…A
la limite, s’il fallait travailler ses émotions, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs, eh bien, il
faudrait faire un lien entre l’émoi et le symptôme, on pourrait peut être toucher là, quelque
chose du niveau de l’émotion, entre le verbe et l’indice. L’émotion, sous cet angle-là, c’est
peut-être la rupture d’un chemin entre le symptôme et l’émoi…
Julien Allemand : … par l’acting out, parce que dans le tableau… c’est un autre chemin…
M. B. : Dans ce triangle, il n’y a pas l’acting out…
J. A. : Non mais quand on regarde le tableau on a l’acting out qui n’est pas loin…
M. B. : Il y a (es gibt !) d’autres choses qui ne sont pas loin, ce que je veux dire par c’est
que ça ne suffit pas… Ce qui est intéressant c’est que ça forme un premier réseau, l’émotion
nous permet de faire le lien puisque celle-ci est l’absence d’une proposition. La proposition
étant, elle même, quelque chose qui est un verbe associé à un indice, dans ce triangle, il y a
peut-être quelque chose à voir sur les trois, qui pourrait donner lieu à des distinctions entre les
différents types d’émotion, l’émotion dans laquelle l’émoi est dominant, on ne peut pas parler
parce qu’il n’y a pas de verbe, le passage de l’émoi à l’émotion une fois la crainte levée. Peut-
être que la jeune fille qui écrit dans son journal, après avoir eu son émoi, était émue de ce
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