Rq : Dans le cas du sida en fin de phase asymptomatique, les LT4 disparaissent brutalement ce
qui empêche la différentiation de LB en plasmocytes et LTpréc en LTc d’où l’apparition de
maladies opportunistes.
II Vaccination et mémoire immunitaire
Un 1er contact avec l’antigène entraîne une sécrétion lente et peu abondante d'Anticorps : Réponse
Primaire.
Par contre, un 2eme contact avec le même Antigène, entraîne une sécrétion rapide et abondante
d'Anticorps : réponse secondaire ; cette réponse atteste l'existence d'une mémoire immunitaire.
Explication : après un 1er contact avec Antigène, il y a formation de LT4 et LB mémoires. Ces
cellules sont plus nombreuses et ont une durée de vie + longue que les LB et LT4 de même
spécificité avant contact : elles réagiront donc + vite lors d'un 2eme contact transformation
rapide en plasmocyte et LT4 sécréteurs.
La vaccination repose sur cette mémoire immunitaire et consiste en l'injection d'Ag atténué
(=immunogène non pathogène) pour déclencher une réponse Immu. Ces réponses Immu sont
renforcées par des rappels qui entraînent une réaction Immu plus rapide et plus intense donc une
protection plus durable et plus efficace.
Rq : Dans le cas du SIDA, le pb est de trouver un vaccin qui soit inoffensif et immunogène ; mais le
virus mute constamment notamment au niveau des protéines de surface. Il faudrait mettre au point
un vaccin contre une protéine invariable et accessible en surface.
III Part du génotype et de l'environnement ds l'expression du phénotype immunitaire
2 types de phénotype immunitaire :
- le phénotype I moléculaire représenté par la diversité des récepteurs mb des Lym
- le phénotype I cellulaire représenté par l'ensemble des plasmocytes et LT
Ces phénotypes peuvent être modifiés de façon naturelle (infection) ou artificielle
(vaccin).
Il existe un paradoxe génétique :
-les organes lymphoïdes centraux (thymus et Moelle osseuse) produisent
des LB et LT qui possèdent 1 gde diversité de récepteurs (T ou Ac) : des milliards.
Ces récepteurs sont des protéines, or il n'existe pas des milliards de gènes.
-il existe des mécanismes génétiques originaux et complexes permettant la synthèse
de ces récepteurs très variés à partir d'un nbre restreint de gènes.
Parmi les clones de lym produits, certains peuvent déclencher des R.I contre
l'organisme (= clone autoréactifs). Ces clones sont éliminés. Seuls les clones capables de
détecter un AG sont gardés (= clones actifs).
Le phénotype immunitaire résulte donc d'une interaction permanente entre génotype et
environnement. Il change sans cesse en s'adaptant à l'environnement.
Conclusion : La variabilité du système immunitaire est donc une caractéristique essentielle qui lui
permet de maintenir l'intégrité et dons la stabilité de l'organisme qu'il défend.
Cf. schéma bilan