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Anatomie du 19 novembre 2003.
Myologie du membre inférieur :
Quand on décrit les muscles, il y a parfois plusieurs portions (des ventres) et on décrit
plusieurs faisceaux. Pour chaque faisceaux on parle de l’insertion proximal et distal, du trajet,
de son innervation.
L’ilio psoas : c’est l’iliaque et le psoas qui finissent en un seul tendon, deux muscles en
un.
-Muscle psoas : Il y a 2 portions, 2 faisceaux. Un faisceau est superficiel et l’autre profond.
Le faisceau profond s’insère sur les processus costiformes de L1, L2, L3, L4 et L5 et ces
insertions convergent en un ventre qui rejoint le suivant. Sur la coupe qui représente une demi
vertèbre, on voit cette portion profonde du muscle qui s’accroche sur le processus costiforme
lombaire. Le faisceau superficiel s’insère sur les disques T12-L1, L1-L2, L2-L3, L3-L4 et L4-
L5 et sur les bords antérieurs des plateaux adjacents c’est à dire que l’insertion déborde un
peu sur le plateau T12, L5 par exemple. Ces fibres d’insertions vont faire des arcades
fibreuses au niveau de chaque corps vertébraux sous lesquelles vont passer des nerfs
sympathiques, des veines et des artères lombaires. Sur la partie moyenne du corps vertébral,
ce muscle ne s’insère donc pas. Ensuite ces fibres vont converger vers le bas et le dehors pour
donner le ventre du psoas en se réunissant avec le faisceau profond. Le faisceau superficiel est
en avant du profond et entre les deux il y a un espace dans lequel va sortir les racines du
plexus lombaire, les nerfs spinaux. Sur le coupe on voit le canal vertébral avec la racine qui
sort sous le pédicule et elle va traversé entre les deux faisceaux et là le nerf donne le plexus
lombaire à chaque étage. Une fois les deux faisceaux réunit il passe toujours vers le bas et le
dehors, passe en avant de l’articulation sacro-iliaque, contourne la ligne innominée et va
passer sous le ligament inguinal dans la lacune musculaire et va se placer le plus médial. Son
trajet continue et passe en avant de la tête fémorale et plonge en arrière pour aller s’accrocher
sur le petit trochanter. C’est un muscle assez long qui va capter son innervation tout au long
de son trajet c’est à dire que la partie la plus haute sera innervée par des branches directes du
plexus lombaires (branche de L1, L2 et L3) et dans la partie basse son innervation vient du
nerf fémoral.
-Muscle iliaque : Il s’insère sur l’aile iliaque sur la lèvre médiale de la crête iliaque et ses
fibres se dirigent en éventail vers le bas pour franchir rapidement la lacune musculaire en se
plaçant en dehors dans cette lacune. C’est donc un muscle plus court, un ventre plat en
éventail qui s’insère sur le petit trochanter en se plaçant en arrière et en dehors du muscle
psoas.
Entre iliaque et psoas il y a un espace dans lequel on trouve le nerf fémoral. Donc entre les
deux faisceaux du psoas on trouve les branches du plexus lombaire et entre iliaque et psoas on
trouve le nerf fémoral. Son innervation est le nerf fémoral avec racine venant de L2, L3 et
L4). La fonction de ce muscle est variable suivant si le tronc est fixe ou si c’est le membre qui
est fixe. Si on est couché, le tronc est fixe : le muscle ilio psoas fait fléchir la cuisse sur le
tronc donc fléchisseur de hanche. Comme il se trouve inséré en arrière et en dedans sur le
fémur, quand les fibres se raccourcissent le petit trochanter vient vers l’avant donc rotation
externe du fémur sous le bassin. Quand ils se contractent les deux en même temps, ça peut
faire fléchir le tronc mais si on le contracte de manière unilatéral, le tronc va s’incliner
unilatéralement. Un autre rôle c’est lorsque l’on est debout, 2 jambes bien calées, quand on
contracte le muscle psoas par son insertion sur la colonne il tire en avant la colonne donc
participe au mécanisme de mise en lordose de la colonne lombaire donc au mécanisme de la
cambrure. Donc c’est un muscle essentiel pour se tenir debout. C’est un muscle renseignant
sur ce qu’il se passe au niveau de la colonne. Les deux muscles sont recouvert par un fascia
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iliaca qui est une lame fibreuse qui descend depuis le haut et qui va jusqu’au ligament
inguinal. Ce fascia cré une membrane étanche très résistante qui isole les muscles vis à vis du
contenue pelvien si bien que lorsqu’on a une lésion au niveau de la colonne, par exemple une
infection qui fais du pus, celui ci dégouline le long du fascia en restant en arrière et finit par se
fistuliser au niveau de l’aine (diagnostique de tuberculose).
La fesse : la région glutéale.
Car les muscles fessiers sont les muscles glutéus. Ce sont des éléments musculaires très
volumineux chez l’homme car ils vont produire la propulsion à la marche, participent donc à
la bipédie, agissent sur la hanche et sur le genoux pour certains. Et c’est organisé en plusieurs
plans.
- Le plan superficiel : On trouve 3 structures : le fascia glutéal, le grand fessier et le muscle
tenseur du fascia lata donc là c’est une vue exopelvienne du bassin.
Au centre du dessin il y a un fascia qui est du tissu fibreux qui s’accroche sur l’os sur les 4/5
antérieurs de la lèvre latérale de la crête iliaque. Ses fibres vont descendre en éventail pour
converger vers le grand trochanter mais elles ne s’insèrent pas sur le grand trochanter mais
vont simplement faire relais, posés sur le grand trochanter et entre le fascia et le grand
trochanter il y a une bourse de glissement : zone qui fait un matelas permettant le glissement
de ce fascia glutéal. Ensuite il se ré élargit et descend à la face latérale de la cuisse et ici il
change de nom et devient le fascia lata car à la face latérale de cuisse. Il y a donc des
continuités fibreuses entre la cuisse et la crête, convergence au niveau du grand trochanter.
C’est une structure fibreuse donc ne se suffit pas à elle même il faut donc des muscles pour la
mettre en tension :
-Le muscle grand fessier : En arrière dont l’insertion se fait au niveau du 1/5 postérieur de la
crête iliaque, sur la crête latérale du sacrum, sur une portion du coccyx et sur les ligaments
sacro tubéreux en bas. A partir de ces insertions, il y a 2 faisceaux : le premier est superficiel
et va vers le bas et l’avant pour rejoindre le fascia glutéal puis le fascia lata. Le deuxième est
un faisceau de fibres profondes qui vont plonger en profondeur pour s’insérer sur le fémur au
niveau du bord postérieur du fémur et du grand trochanter et de la ligne âpre. C’est un muscle
innervé par un petit nerf : le nerf glutéal inférieur qui est une branche du plexus sacré. Sa
fonction est double car 2 faisceaux : il tire en arrière la cuisse donc extenseur de hanche et il
tire vers le dedans le grand trochanter donc met la hanche en rotation externe. Le faisceau
profond plonge vers le fémur donc tire le fémur en dedans donc adducteur : rapprochement du
fémur de l’axe du corps.
-Le tenseur du fascia latta s’insère sur l’épine iliaque antéro supérieur et ses fibres vont
rejoindre par un trajet court oblique vers l’arrière le fascia latta. Ici ce n’est qu’un seul plan.
Ce muscle tire vers l’avant le fascia lata, fascia glutéal donc il est fléchisseur de hanche ; il est
en avant, il tire le grand trochanter vers le dedans donc il est rotateur interne. Il est innervé par
le nerf glutéal supérieur.
On se rends compte que si la contraction du tenseur du fascia lata se fait en même temps que
celle du grand fessier il y a un mouvement d’abduction de la hanche parce que ces fibres vont
relais sur le grand trochanter comme une poulie, il y a une force qui tire vers le haut et le
fascia est accroché en bas sur le genoux donc la tension des structures en haut du grand
trochanter va écarter l’ensemble du membre inférieur du cœur donc il est abducteur de
l’articulation coxo fémorale. Ils permettent surtout une stabilité de l’articulation en appuis
monopodal, la tension des fibres fait qu’on a une corde qui se tends latéralement sur la cuisse
pour garder une stabilité de la hanche (on va revoir ce phénomène avec le plan moyen).
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Le plan moyen : Il n’est pas palpable parce que recouvert par le premier plan. On trouve
deux muscles travaillant ensemble : le moyen fessier qui correspond vers le bas au muscle
vaste externe.
-Le moyen fessier : Sur la face exopelvienne de bassin. Il s’insère dans la zone situé entre la
ligne semi circulaire antérieur et postérieur donc sur la lèvre latérale de la crête iliaque un peu
plus profond que le fascia glutéal et ses fibres se dirigent en éventail et s’insèrent sur le grand
trochanter. C’est un muscle court et très puissant. Sur ce grand trochanter s’insère aussi un
muscle descendant jusqu’au genoux : le vaste externe qui s’insère à la rotule et à la tubérosité
tibial antérieur. Les deux muscles vont travailler ensemble et c’est eux qui vont permettre
cette stabilité de la hanche lors de l’appuis monopodal. En effet quand on appuis sur une seul
jambe le bassin a tendance à tomber (le point de rotation est l’articulation coxo fémoral) et la
seul chose qui va s’opposer à ce mouvement est la contraction du moyen fessier et du vaste
externe qui retient l’insertion du moyen fessier. Donc si on n’a pas ce moyen fessier au
moment de la marche quand on lève le pieds le bassin bascule c’est la démarche de
Trendelenbourg qui est une boiterie paradoxale car habituellement on boite en levant le pieds
du côté où on a mal mais là au contraire c’est en levant le pieds du côté controlatéral de
l’autre coté de la lésion que ça bascule. Cette lésion arrive dans plusieurs traumatismes, quand
on reste longtemps couché parce que le muscle s’atrophie et lorsque le nerf glutéal supérieur
est abîmé, même nerf que pour le tenseur du fascia latta. Donc dans les fractures du bassin le
nerf glutéal supérieur peut être abîmer : tant que les gens sont couchés on a l’impression que
tout va bien mais quand ils marchent ils se mettent à boiter. La fonction essentielle du moyen
fessier est d’être stabilisatrice du bassin lors de l’appuis monopodal. Il écarte le fémur de
l’axe médian du corps donc il est abducteur de hanche. Il se trouve parfaitement dans l’axe du
membre inférieur si bien que lorsque les fibres antérieurs seront les seules à se contracter il va
y avoir une rotation interne ou lorsque les fibres postérieurs sont les seules à se contracter il y
a une rotation externe.
Sur cette vue on peut placer :
-le petit fessier qui est un des muscles du plan profond. Dans le plan profond on va voir les
muscles pelvi trochantériens car tous insérés sur le grand trochanter. On va les décrire de haut
en bas avec sur cette vue exo pelvienne le muscle petit fessier qui s’insère en dessous de la
ligne semi circulaire antérieur et qui vient s’accrocher en avant sur le grand trochanter. Ce
sont tous des petits muscles courts en éventail et comme il est très en avant proche du moyen
fessier il est aussi innervé par le nerf glutéal supérieur.
En vue postérieur du bassin : On le retrouve sous la ligne semi circulaire antérieur. Il
s’insère très au sommet du grand trochanter. Il se trouve au dessus de la tête fémorale donc il
est abducteur de la hanche. Il est très en avant donc produit une rotation interne (comme les
fibres antérieurs du moyen fessier). En bas on trouve :
-le muscle piriforme ou pyramidal : muscle dont on ne voit pas l’insertion sur le sacrum car
se fait en avant du sacrum autour des 2èmes et 3èmes trous sacrés et un peu le 1er, un peu le
4ème. Les fibres s’étalent donc à la face antérieur du sacrum, descendent très latéralement pour
sortir du bassin par la grande ouverture ischiatique au dessus du ligament sacro épineux donc
on le voit sortir, il passe en arrière du cotyle : de l’articulation de la hanche et il va s’inséré sur
la ligne intertrochantérienne postérieur juste en dessous du moyen fessier.
-le muscle obturateur interne : Il s’insère aussi à l’intérieur du bassin sur la face
endopelvienne, sur la membrane obturatrice d’où son nom tout au pourtour du trou obturé.
Ses fibres vont se dirigés vers l’arrière puis elles vont changer de direction à 90° en passant
au dessus de la tubérosité ischiatique pour aller vers le dehors, rejoindre l’insertion des pelvi
trochantériens c’est à dire la ligne intertrochantérienne postérieur. Un espace est donc créé
entre le muscle piriforme et l’obturateur interne : cet espace est le canal sous piriformis, sous
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le piriforme et c’est là qu’on trouve le nerf ischiatique qui sort du pelvis à cet endroit. On voit
que la grande ouverture ischiatique est complété par des muscles qui sortent du pelvis, un
rideau musculaire et dans l’entrebâillement de ce rideau sort le nerf ischiatique.
-Les muscles jumeaux supérieur et inférieur : Qui sont satellites de l’obturateur interne. Ce
sont des fibres d’obturateurs qui ne font que démarrer à partir de l’ischion donc fibres qui ne
viennent pas depuis la membrane obturatrice mais fibres qui s’accrochent au moment où le
muscle fait 90° de direction.
Fonction : Le muscle piriforme est en arrière de la tête fémorale, il va avoir une action de
rotateur externe. Le muscle obturateur interne est également rotateur externe, il est un peu en
dessous de la tête fémorale donc faiblement adducteur. Les deux sont innervés par des nerfs
qui portent leurs noms : nerf du piriforme, nerf de l’obturateur interne qui sont des branches
du plexus sacré.
-Le muscle carré fémoral : a un trajet simple avec des fibres tendues de la tubérosité
ischiatique à la partie basse de la ligne intertrochantérienne. C’est un muscle plat qui produit
une rotation externe et une adduction du fémur. Il a un nerf propre : le nerf du carré fémoral
qui vient du plexus sacré.
L’obturateur interne s’insère sur la membrane obturatrice. Ici c’est une vue avec en
avant le sacrum avec les 4 trous sacrés avec l’insertion autour des trous du muscle piriforme.
Il y a le foramen obturé qui est sectionné avec la branche pubienne, la branche ischiatique
donc sur la face médial de la membrane qui est tendu pour obturer le trou il y a ce muscle
obturateur interne avec cette insertion sur la membrane et de part et d’autre du trou, des fibres
qui vont vers l’arrière puis qui changent de direction à 90° pour venir s’insérer près du
piriforme donc 2 directions dans son trajet. A la face latéral de ce trou obturé, il y a un muscle
obturateur externe car latérale avec des fibres qui partent latéralement et vers le bas et qui
vont passer sous la tête faisant un hamac sous la tête fémorale pour remonter derrière dans la
fossette digitale qui lui est destinée et s’inséré en haut de la fossette digitale. Comme les
autres muscles il s’insère en arrière du grand trochanter donc rotation externe et il passe sous
la tête donc il est adducteur de l’articulation coxo fémoral. Il est innervé par le nerf obturateur
qui n’est pas une branche comme les autres du plexus sacré mais une branche du plexus
lombaire.
En résumé, les pelvi trochantériens sont tous rotateurs externes sauf le petit fessier très en
avant qui va donc faire tourner le grand trochanter vers l’avant donc rotateur interne. Ils sont
tous adducteurs sauf les deux du dessus c’est à dire le petit fessier et le piriforme : ce sont des
muscles courts qui ne produisent pas un mouvement mais stabilisent l’articulation en luttant
contre la rotation interne puissante des adducteurs.
Les muscles adducteurs : L’adduction est la même chose que le varus c’est à dire amener
l’axe du segment distal vers le dedans donc dans le plan frontal. Il faut pointé le point de
rotation qui est la coxo fémoral et il faut décrire le déplacement du segment distal c’est à dire
le fémur ici donc adduction c’est amener le fémur en dedans.
C’est le groupe médial de la cuisse. Ils sont tous innervés par le nerf obturateur mais il y a des
exceptions c’est à dire que le muscle pectiné est innervé en plus par le nerf fémoral et les
dernières fibres du grand adducteur sont innervés en plus par le nerf tibial. Ce sont des masses
musculaires volumineuses en 3 plans.
-Le premier plan : le muscle pectiné qui est dans le plan superficiel mais assez profond
puisque recouvert par l’artère et la veine fémorale, par le sartorius. Ce sont donc des muscles
non palpables. Il s’insère en haut sur l’éminence ilio pectiné et la branche horizontale du
pubis. Ses fibres ont un trajet oblique vers le bas et le dehors, elles vont s’insérer sur la partie
la plus haute de la ligne âpre (ligne pectinée). Il est innervé par le nerf obturateur comme tous
mais aussi par le nerf fémoral car il est très proche. Sa fonction est d’être adducteur, passe en
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avant de la hanche donc fléchisseur et il va amener la ligne âpre vers l’avant en passant par le
dedans donc il va mettre en rotation externe le fémur sous le bassin.
-Le muscle long adducteur : il est parallèle au premier. Il est distingué car son insertion est
sur la branche verticale du pubis. Il ne se distingue pas du pectiné par autre chose que son
insertion proximale et son innervation qui est cette fois ci exclusive par le nerf obturateur. Il
est adducteur, fléchisseur et rotateur externe.
-Le muscle Gracile ou Gracilis : s’insère sur la partie basse du pubis et son trajet se fait
verticalement, c’est un long bandeau. Il va contourné l’articulation du genoux par en dedans
et va s’insérer sur le tibia, c’est un muscle des tendons de la patte d’oie. C’est un muscle
qu’on peut voir chez certains sujet maigres, il est palpable. (On l’appel parfois le droit
interne). Il est adducteur de hanche plus ou moins fléchisseur (non principal) et au niveau du
genoux il est adducteur, fléchisseur lorsque le genoux est déjà un peu fléchis (quand le
genoux est tendu il est simplement coapteur) et quand le genoux est un peu fléchis comme
tous les muscles de la patte d’oie il est un peu rotateur interne du genoux. Donc sur le
genoux : adducteur, fléchisseur, rotateur interne. Il est innervé par le nerf obturateur.
Dans le plan moyen : un seul muscle.
-le muscle court adducteur : s’insère sur la branche descendante du pubis et ses fibres vont
s’enroulés pour avoir un trajet en éventail vers la ligne âpre. Au niveau de son insertion vers
la ligne âpre il est perforé par des arcades qui vont permettre des anastomoses, des
communications entre le réseau artériel de la cuisse en avant et en arrière, des artères
perforantes. Il est innervé par le nerf obturateur et sa fonction est adducteur, fléchisseur et
rotateur externe de hanche.
Grand adducteur : c’est une nappe tendue depuis la tubérosité ischiatique jusqu’à la ligne
âpre et la partie basse de celle ci où il y a un petit tubercule : le petit tubercule du grand
adducteur. Les fibres les plus antérieurs du grand adducteur flirtent avec le pubis c’est à dire
qu’elles vont jusqu’à cette branche. Ce qu’il y a de particulier c’est que ces fibres s’enroulent
sur elles même c’est à dire que les fibres les plus médiales sur la tubérosité ischiatique sont
aussi les plus hautes. C’est le plan le plus profond car fibres partent de très haut et qu’elles
s’insèrent sur la ligne âpre en arrière de l’insertion des autres adducteurs. Les fibres moyennes
vont s’insérer à la partie moyenne de la ligne âpre et les fibres les plus postérieures vont
s’insérer à la partie la plus basse si bien qu’il y a un effet d’enroulement en hélice de ces
fibres qui vont produire un mouvement complexe d’adduction mais aussi qui vont aller
jusqu’à l’extension de la hanche c’est à dire qu’étant placer très profond, très en arrière sur la
tubérosité ischiatique le muscle va plutôt tirer en arrière le fémur donc il est extenseur. Ces
fibres vont donner une expansion aponévrotique c’est à dire une nappe fibreuse qui va venir
envelopper par en dedans la cuisse c’est à dire qu’une nappe part de l’arrière et va venir par
en avant et en dedans recouvrir le reste de la cuisse et former un canal : le canal des
adducteurs ou canal d’Hunter. Dans la partie la plus inférieur il s’insère sur le tubercule du
grand adducteur, il laisse une arcade fibreuse (comme le court adducteur) au niveau de son
insertion qui va être perforé par l’artère fémorale qui va plonger en arrière du fémur et qui
changera de nom à cet endroit pour devenir l’artère poplitée. On appel ça le hiatus tendineux
de l’adducteur (hiatus = passage entre deux structures). Il est innervé par le nerf obturateur
mais la partie la plus basse est proche du nerf tibial qui va donner quelques fibres donc aussi
innervé par le nerf tibial.
Groupe musculaire antérieur de la cuisse.
Il donne le galbe à la cuisse. Ce sont des muscles destinés à étendre le genoux donc vont
presque tous converger vers la rotule pour la faire monter le long de la trochlée et par son
intermédiaire tirer sur le ligament rotulien donc amener la tubérosité tibiale antérieur vers le
haut.
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