Anatomie du 19 novembre 2003. Myologie du membre inférieur : Quand on décrit les muscles, il y a parfois plusieurs portions (des ventres) et on décrit plusieurs faisceaux. Pour chaque faisceaux on parle de l’insertion proximal et distal, du trajet, de son innervation. L’ilio psoas : c’est l’iliaque et le psoas qui finissent en un seul tendon, deux muscles en un. -Muscle psoas : Il y a 2 portions, 2 faisceaux. Un faisceau est superficiel et l’autre profond. Le faisceau profond s’insère sur les processus costiformes de L1, L2, L3, L4 et L5 et ces insertions convergent en un ventre qui rejoint le suivant. Sur la coupe qui représente une demi vertèbre, on voit cette portion profonde du muscle qui s’accroche sur le processus costiforme lombaire. Le faisceau superficiel s’insère sur les disques T12-L1, L1-L2, L2-L3, L3-L4 et L4L5 et sur les bords antérieurs des plateaux adjacents c’est à dire que l’insertion déborde un peu sur le plateau T12, L5 par exemple. Ces fibres d’insertions vont faire des arcades fibreuses au niveau de chaque corps vertébraux sous lesquelles vont passer des nerfs sympathiques, des veines et des artères lombaires. Sur la partie moyenne du corps vertébral, ce muscle ne s’insère donc pas. Ensuite ces fibres vont converger vers le bas et le dehors pour donner le ventre du psoas en se réunissant avec le faisceau profond. Le faisceau superficiel est en avant du profond et entre les deux il y a un espace dans lequel va sortir les racines du plexus lombaire, les nerfs spinaux. Sur le coupe on voit le canal vertébral avec la racine qui sort sous le pédicule et elle va traversé entre les deux faisceaux et là le nerf donne le plexus lombaire à chaque étage. Une fois les deux faisceaux réunit il passe toujours vers le bas et le dehors, passe en avant de l’articulation sacro-iliaque, contourne la ligne innominée et va passer sous le ligament inguinal dans la lacune musculaire et va se placer le plus médial. Son trajet continue et passe en avant de la tête fémorale et plonge en arrière pour aller s’accrocher sur le petit trochanter. C’est un muscle assez long qui va capter son innervation tout au long de son trajet c’est à dire que la partie la plus haute sera innervée par des branches directes du plexus lombaires (branche de L1, L2 et L3) et dans la partie basse son innervation vient du nerf fémoral. -Muscle iliaque : Il s’insère sur l’aile iliaque sur la lèvre médiale de la crête iliaque et ses fibres se dirigent en éventail vers le bas pour franchir rapidement la lacune musculaire en se plaçant en dehors dans cette lacune. C’est donc un muscle plus court, un ventre plat en éventail qui s’insère sur le petit trochanter en se plaçant en arrière et en dehors du muscle psoas. Entre iliaque et psoas il y a un espace dans lequel on trouve le nerf fémoral. Donc entre les deux faisceaux du psoas on trouve les branches du plexus lombaire et entre iliaque et psoas on trouve le nerf fémoral. Son innervation est le nerf fémoral avec racine venant de L2, L3 et L4). La fonction de ce muscle est variable suivant si le tronc est fixe ou si c’est le membre qui est fixe. Si on est couché, le tronc est fixe : le muscle ilio psoas fait fléchir la cuisse sur le tronc donc fléchisseur de hanche. Comme il se trouve inséré en arrière et en dedans sur le fémur, quand les fibres se raccourcissent le petit trochanter vient vers l’avant donc rotation externe du fémur sous le bassin. Quand ils se contractent les deux en même temps, ça peut faire fléchir le tronc mais si on le contracte de manière unilatéral, le tronc va s’incliner unilatéralement. Un autre rôle c’est lorsque l’on est debout, 2 jambes bien calées, quand on contracte le muscle psoas par son insertion sur la colonne il tire en avant la colonne donc participe au mécanisme de mise en lordose de la colonne lombaire donc au mécanisme de la cambrure. Donc c’est un muscle essentiel pour se tenir debout. C’est un muscle renseignant sur ce qu’il se passe au niveau de la colonne. Les deux muscles sont recouvert par un fascia 1 iliaca qui est une lame fibreuse qui descend depuis le haut et qui va jusqu’au ligament inguinal. Ce fascia cré une membrane étanche très résistante qui isole les muscles vis à vis du contenue pelvien si bien que lorsqu’on a une lésion au niveau de la colonne, par exemple une infection qui fais du pus, celui ci dégouline le long du fascia en restant en arrière et finit par se fistuliser au niveau de l’aine (diagnostique de tuberculose). La fesse : la région glutéale. Car les muscles fessiers sont les muscles glutéus. Ce sont des éléments musculaires très volumineux chez l’homme car ils vont produire la propulsion à la marche, participent donc à la bipédie, agissent sur la hanche et sur le genoux pour certains. Et c’est organisé en plusieurs plans. - Le plan superficiel : On trouve 3 structures : le fascia glutéal, le grand fessier et le muscle tenseur du fascia lata donc là c’est une vue exopelvienne du bassin. Au centre du dessin il y a un fascia qui est du tissu fibreux qui s’accroche sur l’os sur les 4/5 antérieurs de la lèvre latérale de la crête iliaque. Ses fibres vont descendre en éventail pour converger vers le grand trochanter mais elles ne s’insèrent pas sur le grand trochanter mais vont simplement faire relais, posés sur le grand trochanter et entre le fascia et le grand trochanter il y a une bourse de glissement : zone qui fait un matelas permettant le glissement de ce fascia glutéal. Ensuite il se ré élargit et descend à la face latérale de la cuisse et ici il change de nom et devient le fascia lata car à la face latérale de cuisse. Il y a donc des continuités fibreuses entre la cuisse et la crête, convergence au niveau du grand trochanter. C’est une structure fibreuse donc ne se suffit pas à elle même il faut donc des muscles pour la mettre en tension : -Le muscle grand fessier : En arrière dont l’insertion se fait au niveau du 1/5 postérieur de la crête iliaque, sur la crête latérale du sacrum, sur une portion du coccyx et sur les ligaments sacro tubéreux en bas. A partir de ces insertions, il y a 2 faisceaux : le premier est superficiel et va vers le bas et l’avant pour rejoindre le fascia glutéal puis le fascia lata. Le deuxième est un faisceau de fibres profondes qui vont plonger en profondeur pour s’insérer sur le fémur au niveau du bord postérieur du fémur et du grand trochanter et de la ligne âpre. C’est un muscle innervé par un petit nerf : le nerf glutéal inférieur qui est une branche du plexus sacré. Sa fonction est double car 2 faisceaux : il tire en arrière la cuisse donc extenseur de hanche et il tire vers le dedans le grand trochanter donc met la hanche en rotation externe. Le faisceau profond plonge vers le fémur donc tire le fémur en dedans donc adducteur : rapprochement du fémur de l’axe du corps. -Le tenseur du fascia latta s’insère sur l’épine iliaque antéro supérieur et ses fibres vont rejoindre par un trajet court oblique vers l’arrière le fascia latta. Ici ce n’est qu’un seul plan. Ce muscle tire vers l’avant le fascia lata, fascia glutéal donc il est fléchisseur de hanche ; il est en avant, il tire le grand trochanter vers le dedans donc il est rotateur interne. Il est innervé par le nerf glutéal supérieur. On se rends compte que si la contraction du tenseur du fascia lata se fait en même temps que celle du grand fessier il y a un mouvement d’abduction de la hanche parce que ces fibres vont relais sur le grand trochanter comme une poulie, il y a une force qui tire vers le haut et le fascia est accroché en bas sur le genoux donc la tension des structures en haut du grand trochanter va écarter l’ensemble du membre inférieur du cœur donc il est abducteur de l’articulation coxo fémorale. Ils permettent surtout une stabilité de l’articulation en appuis monopodal, la tension des fibres fait qu’on a une corde qui se tends latéralement sur la cuisse pour garder une stabilité de la hanche (on va revoir ce phénomène avec le plan moyen). 2 Le plan moyen : Il n’est pas palpable parce que recouvert par le premier plan. On trouve deux muscles travaillant ensemble : le moyen fessier qui correspond vers le bas au muscle vaste externe. -Le moyen fessier : Sur la face exopelvienne de bassin. Il s’insère dans la zone situé entre la ligne semi circulaire antérieur et postérieur donc sur la lèvre latérale de la crête iliaque un peu plus profond que le fascia glutéal et ses fibres se dirigent en éventail et s’insèrent sur le grand trochanter. C’est un muscle court et très puissant. Sur ce grand trochanter s’insère aussi un muscle descendant jusqu’au genoux : le vaste externe qui s’insère à la rotule et à la tubérosité tibial antérieur. Les deux muscles vont travailler ensemble et c’est eux qui vont permettre cette stabilité de la hanche lors de l’appuis monopodal. En effet quand on appuis sur une seul jambe le bassin a tendance à tomber (le point de rotation est l’articulation coxo fémoral) et la seul chose qui va s’opposer à ce mouvement est la contraction du moyen fessier et du vaste externe qui retient l’insertion du moyen fessier. Donc si on n’a pas ce moyen fessier au moment de la marche quand on lève le pieds le bassin bascule c’est la démarche de Trendelenbourg qui est une boiterie paradoxale car habituellement on boite en levant le pieds du côté où on a mal mais là au contraire c’est en levant le pieds du côté controlatéral de l’autre coté de la lésion que ça bascule. Cette lésion arrive dans plusieurs traumatismes, quand on reste longtemps couché parce que le muscle s’atrophie et lorsque le nerf glutéal supérieur est abîmé, même nerf que pour le tenseur du fascia latta. Donc dans les fractures du bassin le nerf glutéal supérieur peut être abîmer : tant que les gens sont couchés on a l’impression que tout va bien mais quand ils marchent ils se mettent à boiter. La fonction essentielle du moyen fessier est d’être stabilisatrice du bassin lors de l’appuis monopodal. Il écarte le fémur de l’axe médian du corps donc il est abducteur de hanche. Il se trouve parfaitement dans l’axe du membre inférieur si bien que lorsque les fibres antérieurs seront les seules à se contracter il va y avoir une rotation interne ou lorsque les fibres postérieurs sont les seules à se contracter il y a une rotation externe. Sur cette vue on peut placer : -le petit fessier qui est un des muscles du plan profond. Dans le plan profond on va voir les muscles pelvi trochantériens car tous insérés sur le grand trochanter. On va les décrire de haut en bas avec sur cette vue exo pelvienne le muscle petit fessier qui s’insère en dessous de la ligne semi circulaire antérieur et qui vient s’accrocher en avant sur le grand trochanter. Ce sont tous des petits muscles courts en éventail et comme il est très en avant proche du moyen fessier il est aussi innervé par le nerf glutéal supérieur. En vue postérieur du bassin : On le retrouve sous la ligne semi circulaire antérieur. Il s’insère très au sommet du grand trochanter. Il se trouve au dessus de la tête fémorale donc il est abducteur de la hanche. Il est très en avant donc produit une rotation interne (comme les fibres antérieurs du moyen fessier). En bas on trouve : -le muscle piriforme ou pyramidal : muscle dont on ne voit pas l’insertion sur le sacrum car se fait en avant du sacrum autour des 2èmes et 3èmes trous sacrés et un peu le 1er, un peu le 4ème. Les fibres s’étalent donc à la face antérieur du sacrum, descendent très latéralement pour sortir du bassin par la grande ouverture ischiatique au dessus du ligament sacro épineux donc on le voit sortir, il passe en arrière du cotyle : de l’articulation de la hanche et il va s’inséré sur la ligne intertrochantérienne postérieur juste en dessous du moyen fessier. -le muscle obturateur interne : Il s’insère aussi à l’intérieur du bassin sur la face endopelvienne, sur la membrane obturatrice d’où son nom tout au pourtour du trou obturé. Ses fibres vont se dirigés vers l’arrière puis elles vont changer de direction à 90° en passant au dessus de la tubérosité ischiatique pour aller vers le dehors, rejoindre l’insertion des pelvi trochantériens c’est à dire la ligne intertrochantérienne postérieur. Un espace est donc créé entre le muscle piriforme et l’obturateur interne : cet espace est le canal sous piriformis, sous 3 le piriforme et c’est là qu’on trouve le nerf ischiatique qui sort du pelvis à cet endroit. On voit que la grande ouverture ischiatique est complété par des muscles qui sortent du pelvis, un rideau musculaire et dans l’entrebâillement de ce rideau sort le nerf ischiatique. -Les muscles jumeaux supérieur et inférieur : Qui sont satellites de l’obturateur interne. Ce sont des fibres d’obturateurs qui ne font que démarrer à partir de l’ischion donc fibres qui ne viennent pas depuis la membrane obturatrice mais fibres qui s’accrochent au moment où le muscle fait 90° de direction. Fonction : Le muscle piriforme est en arrière de la tête fémorale, il va avoir une action de rotateur externe. Le muscle obturateur interne est également rotateur externe, il est un peu en dessous de la tête fémorale donc faiblement adducteur. Les deux sont innervés par des nerfs qui portent leurs noms : nerf du piriforme, nerf de l’obturateur interne qui sont des branches du plexus sacré. -Le muscle carré fémoral : a un trajet simple avec des fibres tendues de la tubérosité ischiatique à la partie basse de la ligne intertrochantérienne. C’est un muscle plat qui produit une rotation externe et une adduction du fémur. Il a un nerf propre : le nerf du carré fémoral qui vient du plexus sacré. L’obturateur interne s’insère sur la membrane obturatrice. Ici c’est une vue avec en avant le sacrum avec les 4 trous sacrés avec l’insertion autour des trous du muscle piriforme. Il y a le foramen obturé qui est sectionné avec la branche pubienne, la branche ischiatique donc sur la face médial de la membrane qui est tendu pour obturer le trou il y a ce muscle obturateur interne avec cette insertion sur la membrane et de part et d’autre du trou, des fibres qui vont vers l’arrière puis qui changent de direction à 90° pour venir s’insérer près du piriforme donc 2 directions dans son trajet. A la face latéral de ce trou obturé, il y a un muscle obturateur externe car latérale avec des fibres qui partent latéralement et vers le bas et qui vont passer sous la tête faisant un hamac sous la tête fémorale pour remonter derrière dans la fossette digitale qui lui est destinée et s’inséré en haut de la fossette digitale. Comme les autres muscles il s’insère en arrière du grand trochanter donc rotation externe et il passe sous la tête donc il est adducteur de l’articulation coxo fémoral. Il est innervé par le nerf obturateur qui n’est pas une branche comme les autres du plexus sacré mais une branche du plexus lombaire. En résumé, les pelvi trochantériens sont tous rotateurs externes sauf le petit fessier très en avant qui va donc faire tourner le grand trochanter vers l’avant donc rotateur interne. Ils sont tous adducteurs sauf les deux du dessus c’est à dire le petit fessier et le piriforme : ce sont des muscles courts qui ne produisent pas un mouvement mais stabilisent l’articulation en luttant contre la rotation interne puissante des adducteurs. Les muscles adducteurs : L’adduction est la même chose que le varus c’est à dire amener l’axe du segment distal vers le dedans donc dans le plan frontal. Il faut pointé le point de rotation qui est la coxo fémoral et il faut décrire le déplacement du segment distal c’est à dire le fémur ici donc adduction c’est amener le fémur en dedans. C’est le groupe médial de la cuisse. Ils sont tous innervés par le nerf obturateur mais il y a des exceptions c’est à dire que le muscle pectiné est innervé en plus par le nerf fémoral et les dernières fibres du grand adducteur sont innervés en plus par le nerf tibial. Ce sont des masses musculaires volumineuses en 3 plans. -Le premier plan : le muscle pectiné qui est dans le plan superficiel mais assez profond puisque recouvert par l’artère et la veine fémorale, par le sartorius. Ce sont donc des muscles non palpables. Il s’insère en haut sur l’éminence ilio pectiné et la branche horizontale du pubis. Ses fibres ont un trajet oblique vers le bas et le dehors, elles vont s’insérer sur la partie la plus haute de la ligne âpre (ligne pectinée). Il est innervé par le nerf obturateur comme tous mais aussi par le nerf fémoral car il est très proche. Sa fonction est d’être adducteur, passe en 4 avant de la hanche donc fléchisseur et il va amener la ligne âpre vers l’avant en passant par le dedans donc il va mettre en rotation externe le fémur sous le bassin. -Le muscle long adducteur : il est parallèle au premier. Il est distingué car son insertion est sur la branche verticale du pubis. Il ne se distingue pas du pectiné par autre chose que son insertion proximale et son innervation qui est cette fois ci exclusive par le nerf obturateur. Il est adducteur, fléchisseur et rotateur externe. -Le muscle Gracile ou Gracilis : s’insère sur la partie basse du pubis et son trajet se fait verticalement, c’est un long bandeau. Il va contourné l’articulation du genoux par en dedans et va s’insérer sur le tibia, c’est un muscle des tendons de la patte d’oie. C’est un muscle qu’on peut voir chez certains sujet maigres, il est palpable. (On l’appel parfois le droit interne). Il est adducteur de hanche plus ou moins fléchisseur (non principal) et au niveau du genoux il est adducteur, fléchisseur lorsque le genoux est déjà un peu fléchis (quand le genoux est tendu il est simplement coapteur) et quand le genoux est un peu fléchis comme tous les muscles de la patte d’oie il est un peu rotateur interne du genoux. Donc sur le genoux : adducteur, fléchisseur, rotateur interne. Il est innervé par le nerf obturateur. Dans le plan moyen : un seul muscle. -le muscle court adducteur : s’insère sur la branche descendante du pubis et ses fibres vont s’enroulés pour avoir un trajet en éventail vers la ligne âpre. Au niveau de son insertion vers la ligne âpre il est perforé par des arcades qui vont permettre des anastomoses, des communications entre le réseau artériel de la cuisse en avant et en arrière, des artères perforantes. Il est innervé par le nerf obturateur et sa fonction est adducteur, fléchisseur et rotateur externe de hanche. Grand adducteur : c’est une nappe tendue depuis la tubérosité ischiatique jusqu’à la ligne âpre et la partie basse de celle ci où il y a un petit tubercule : le petit tubercule du grand adducteur. Les fibres les plus antérieurs du grand adducteur flirtent avec le pubis c’est à dire qu’elles vont jusqu’à cette branche. Ce qu’il y a de particulier c’est que ces fibres s’enroulent sur elles même c’est à dire que les fibres les plus médiales sur la tubérosité ischiatique sont aussi les plus hautes. C’est le plan le plus profond car fibres partent de très haut et qu’elles s’insèrent sur la ligne âpre en arrière de l’insertion des autres adducteurs. Les fibres moyennes vont s’insérer à la partie moyenne de la ligne âpre et les fibres les plus postérieures vont s’insérer à la partie la plus basse si bien qu’il y a un effet d’enroulement en hélice de ces fibres qui vont produire un mouvement complexe d’adduction mais aussi qui vont aller jusqu’à l’extension de la hanche c’est à dire qu’étant placer très profond, très en arrière sur la tubérosité ischiatique le muscle va plutôt tirer en arrière le fémur donc il est extenseur. Ces fibres vont donner une expansion aponévrotique c’est à dire une nappe fibreuse qui va venir envelopper par en dedans la cuisse c’est à dire qu’une nappe part de l’arrière et va venir par en avant et en dedans recouvrir le reste de la cuisse et former un canal : le canal des adducteurs ou canal d’Hunter. Dans la partie la plus inférieur il s’insère sur le tubercule du grand adducteur, il laisse une arcade fibreuse (comme le court adducteur) au niveau de son insertion qui va être perforé par l’artère fémorale qui va plonger en arrière du fémur et qui changera de nom à cet endroit pour devenir l’artère poplitée. On appel ça le hiatus tendineux de l’adducteur (hiatus = passage entre deux structures). Il est innervé par le nerf obturateur mais la partie la plus basse est proche du nerf tibial qui va donner quelques fibres donc aussi innervé par le nerf tibial. Groupe musculaire antérieur de la cuisse. Il donne le galbe à la cuisse. Ce sont des muscles destinés à étendre le genoux donc vont presque tous converger vers la rotule pour la faire monter le long de la trochlée et par son intermédiaire tirer sur le ligament rotulien donc amener la tubérosité tibiale antérieur vers le haut. 5 On distingue plusieurs muscles : - Le muscle sartorius : est un petit muscle satellite. - Le muscle quadriceps à 4 chefs. -Le sartorius est un petit muscle en ruban ou le couturier car quand on se met en tailleur c’est lui qui est tendu et bien visible à ce moment. Le sartorius s’insère en haut sur l’épine iliaque antéro supérieur. Il est très superficiel et a un trajet oblique vers le bas et le dedans. Il recouvre le canal des adducteurs dont on a parlé. Il contourne le genoux par en dedans pour venir s’étaler en avant et en dedans du genoux sur le tibia au niveau des tendons terminaux de la patte d’oie ; c’est le plus antérieur de ces tendons. Il est innervé par le nerf fémoral et agit sur deux articulations, muscle biarticulaire sur la coxo-fémorale et sur le genoux. Au niveau de la coxo-fémorale il est en avant donc fléchisseur de hanche. Il s’insère en dehors donc abducteur., passe par en avant de l’articulation. Au niveau du genoux il s’insère en dedans : il est rotateur interne et lorsque le genoux est fléchis/déverrouillé il va produire une flexion. Le quadriceps : c’est 4 faisceaux. C’est le plus gros muscle de l’organisme. Il est innervé exclusivement par le nerf fémoral donc quand il y a une lésion de celui ci le muscle quadriceps ne peut plus se tendre et le genoux ne tient pas étendus donc on ne peut plus marcher. La présence ou pas d’un quadriceps innervé fait qu’un patient sera ou non dans une chaise roulante. -Le faisceau antérieur est aussi le muscle droit de la cuisse, c’est celui qui est bien en avant, bien visible. Il vient d’en haut de l’épine iliaque antéro inférieur donc insertion profonde et il y a 2 tendons pour s’insérer : un tendon direct sur l’épine et un tendon réfléchis qui passe au dessus de la capsule et qui s’insère sur le limbus de l’acétabulum donc insertion très proche de l’articulation coxo fémorale. Il a un ventre fusiforme et s’insère sur la base de la rotule et son tendon d’insertion donne des fibres pour le surtout rotulien qui passe en pont par dessus la rotule. -Le vaste latérale est un muscle qui s’étale (vaste) à la face latérale de la cuisse. Son insertion proximal se fait sur le grand trochanter, il forme un digastrique avec le moyen fessier, c’est la continuité du moyen fessier sauf que les fibres se sont accrochés sur le grand trochanter. Les fibres vont descendre vers le bas et l’arrière pour la ligne âpre. Le ventre se développe latéralement et finit sur le retinaculum longitudinal patellaire latéral donc fibres directes qui vont jusqu’au tubercule de Gerdy et des fibres croisées qui passent en pont par dessus la rotule. -Le vaste médial est le faisceau médial. On le voit sur la vue médial. Il est plus court que le vaste latéral et s’insère essentiellement sur la ligne âpre simplement. Il descend et rejoint la base de rotule pour former le retinaculum patellaire longitudinal médial. C’est un muscle important pour tenir la rotule en dedans car il arrive sur l’angle supérieur et médial de la rotule donc c’est un des moyens pour lutter contre la luxation de rotule qui sort vers le dehors. -Le faisceau profond : le vaste intermédiaire. Il s’insère à la face antérieur du fémur et il descend en un très court trajet pour venir sur la base de la rotule donc en faite il est plaqué sous le droit antérieur. La fonction du quadriceps est une extenseur puissant du genoux. Le muscle droit antérieur par son insertion sur le bassin est aussi fléchisseur de la hanche. Le vaste latéral a une action dans le verrouillage du genoux et va produire un mouvement d’abduction alors que le vaste médial a un effet d’adduction car en dedans. Le plan postérieur de cuisse : groupe musculaire ischio jambier. Il s’insère sur l’ischion et sur le tibia et la fibula. Ce sont des muscles qui sont souvent nommés par les sportifs car arrachements musculaires qui se font à ce niveau et au moment de la vieillesse il y a rétraction des ischio jambiers qui font qu’on est obligé de les étirer (la plupart des étirements concernent ces muscles). Ils sont fléchisseur du genoux, sont en arrière du genoux. Ils s’opposent au tiroir antérieur du genoux 6 donc quand on a cassé son ligament croisé antérieur on stimule les ischio jambiers. Ils sont extenseurs de la hanche, se trouvent tout en arrière de l’articulation coxo fémorale et ils sont tous innervés par le nerf ischiatique. - Le muscle biceps fémoral : est le plus latéral. Il s’insère d’une part sur la tubérosité ischiatique et c’est le seul qui donne aussi une insertion sur le fémur. Donc au niveau le plus postérieur et plus latéral de la tubérosité ischiatique on a le biceps fémoral. Ses fibres descendent latéralement dans cette loge postérieur et venir s’insérer sur la tête de la fibula pour les fibres les plus longues (donc chez long) et il y a aussi une insertion sur la diaphyse fémorale : c’est le chef court sur la partie latérale de la ligne âpre. Sa fonction est l’extension de hanche, fléchisseur du genoux comme tous et comme il s’insère latéralement sur le squelette jambier : la tête de la fibula il est donc rotateur externe. -Le semi tendineux : S’insère en arrière mais médial et ses fibres descendent dans la portion la plus médiale de cette loge postérieur. A peu près au 1/3 inférieur de la cuisse il devient complètement tendineux donc le corps musculaire n’est situé qu’en haut et il vient s’inséré au niveau des muscles de la patte d’oie donc le 3ème des tendons d’insertions des muscles de la patte d’oie. Il est extenseur de la hanche, fléchisseur du genoux et en tant que muscle de la patte d’oie il est rotateur interne du tibia sous le fémur. -Le semi membraneux : A une insertion plus antérieur donc quand on le voie en vue postérieur il semble plus profond. C’est une nappe musculaire plus large que les autres. Il va descendre bien vertical en arrière du fémur avec la partie la plus médial va être membraneuse alors que les fibres musculaires vont descendre un peu plus basse au niveau de la portion latéral. On connaît son insertion distale au niveau de la capsule et des systèmes ligamentaires du genoux donc le semi membraneux est proche du ménisque, c’est lui qui donne ce tendon direct à la face postérieur du tibia mais aussi ce tendon récurrent pour la fabella et ce tendon réfléchis qui contourne le tibia par en dedans et renforce le plan profond capsulaire et participe au point d’angle postéro interne (PAPI). Sa fonction est la flexion du genoux, extension de la hanche. Il est plutôt médial au niveau du genoux donc plutôt rotateur interne et participe au rappel postérieur du ménisque interne lors de la flexion du genoux, c’est lui qui tire en arrière la corne postérieur du ménisque interne au moment où on fléchis sinon le ménisque est coincé entre tibia et fémur et écrasé. Les muscles de la patte d’oie (schéma précédent) est donc le muscle sartorius innervé par le nerf fémoral. Ce sont également le gracile innervé par le nerf obturateur. Le troisième est le semi tendineux qui est innervé par le nerf ischiatique. Donc 3 muscles d’insertions très différentes, d’innervations très différentes mais qui ont tous en commun cette insertion distale sur le tibia en dedans, qui ont tous la même fonction sur le genoux : rotateur interne. On voit les rotateurs internes qui sont le muscle poplité, les muscles de la patte d’oie et le muscle semi membraneux. Les rotateurs externes sont le biceps fémoral, le vaste latéral, et le fascia lata qui descend jusqu’en bas jusqu’au tubercule de Gerdy, qui est mis en tension par les muscles fessiers. Loge antérieure de jambe. C’est ce qui permet la flexion dorsal de la cheville et l’extension des orteils. Tous ces muscles sont innervés par le nerf fibulaire profond. Le nom du nerf est donné en fonction du secteur. Cette loge antérieur est le domaine du fibulaire profond. On trouve le tibial antérieur, le long extenseur des orteils et le long extenseur de l’hallux. -Le tibial antérieur : a son insertion haute sur le tibia et la membrane interosseuse qui est entre les deux os dans la partie haute. Ensuite les fibres vont descendre vertical dans l’axe de la jambe, passer sous une fronde fibreuse qu’on appel le retinaculum des extenseurs qui permet à ce que les tendons ne prennent pas la corde donc permet de plaquer les tendons contre le squelette et là le tendon se réfléchis et change de direction pour s’insérer sur le 7 premier cunéiforme et la base de M1. Il est innervé par le nerf fibulaire profond avec plutôt les fibres L4 (alors que le nerf fibulaire profond c’est L4/L5). Sa fonction est la flexion dorsal de cheville mais agit pas sur les orteils. Il est très médial au niveau de l’arche interne donc il va amener le pieds en supination donc participe à l’inversion du pieds donc inverseur. -Le long extenseur des orteils : Il s’insère en miroir sur la membrane interosseuse mais pas sur le tibia, sur la fibula. Il a un trajet vertical descendant et au niveau du retinaculum des extenseurs il va se séparer en 4 digitations qui vont se terminer sur les orteils un peu comme l’organisation des doigts avec une languette médiane pour la base de P2 et deux languettes latérales qui vont aller sur la base de P3. Il est innervé par le fibulaire profond. Son action est de fléchir la cheville, détendre les orteils. -Le long extenseur de l’hallux : Il est plus grêle. Il s’insère sur le fibula et la membrane interosseuse. Il va croisé les autres tendons pour se diriger vers le gros orteils en passant sous le retinaculum des extenseurs et donc il s’insère à la base dorsale de P2. Sa fonction est la flexion de cheville et l’extension de l’hallux. Loge latérale de la jambe : (Il y a 3 loges dans la jambe : antérieur, latéral et postérieur) Tout ce qui est latérale concerne la fibula et s’appelle fibulaire. -Le muscle long fibulaire a une insertion proximale en 3 chefs. Le chef proximal qui est en avant et en haut sur la tête fibulaire. Le chef ventral est le chef se trouvant en dessous et en arrière. Le troisième chef est le chef dorsal qui est en arrière du chef ventral. On distingue ces chefs parce qu’ils sont l’aiguillage de séparation du nerf fibulaire commun. Le nerf fibulaire qu’on verra arrière par en haut et en arrière, donne le fibulaire profond qui passe dans la loge antérieur de jambe et donne le fibulaire superficiel qui passe entre les 2 chefs dorsales et ventrales et va innervé cette loge latérale. Donc le nerf de la loge latérale est le nerf fibulaire superficiel. Une fois que ces 3 chefs sont réunis, ils descendent verticalement pour passer en arrière de la malléole latérale en restant très postérieur et très profond au contact de la face latérale du calcanéum. En arrivant au niveau de la grande apophyse il change de direction et plonge dans la plante du pieds en restant au contact avec le squelette. Il va traversé tout le pieds et va s’accrocher sur le face plantaire du premier cunéiforme et de M1 donc s’insère un peu en miroir par rapport au tibial antérieur qui lui était à la base de M1 et sur le premier cunéiforme mais face dorsale. Quand il se réfléchit au niveau de cette grande apophyse il est en contact étroit avec l’os et là il y a un petit os sésamoïde qui va permettre le glissement, va renforcer ce tendon pour ne pas qu’il se rompre. Il est en arrière de la malléole donc sa fonction est l’extension de la cheville et de part son trajet venant du dehors pour la plante du pieds il est pronateur donc participe à l’éversion du pieds. -Le muscle court fibulaire : S’insère sur le fibula en face latérale. C’est un petit muscle qui est plus superficiel que le précédent, qui passe en arrière de la malléole latérale et son trajet distal est direct pour la styloïde du 5ème métatarsien. Lors de certaines entorses il peut arracher cette insertion : c’est la fracture de la styloïde du 5ème méta et sa fonction est de tirer le pieds vers le bas, il passe en arrière de la malléole donc il est extenseur de cheville, il arrive latéralement sur la plante du pieds donc il est éverseur du pieds, pronateur éverseur du pieds. 8