saint nicolas de smyrne - Hommage à la Miséricorde Divine

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SAINT NICOLAS DE MYRE
Fête le 6 décembre
Introït
J’ai élevé d’entre mon peuple celui que j’ai choisi :
Je l’ai sacré de mon huile sainte :
Ma main ne l’abandonnera point,
Et mon bras le fortifiera.
Ps. Je chanterai éternellement les Miséricordes* du Seigneur.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit
Dans les siècles des siècles.
Amen.
Collecte
O Dieu, qui avez fait éclater la gloire de Saint Nicolas, Pontife, par
Une multitude de miracles, nous vous supplions par ses mérites
Et ses prières, d’être préservé des feux de l’enfer.
Par Notre Seigneur Jésus Christ.
Prose
En ce saint jour célébrons, par des chants de triomphe,
Saint Nicolas le protecteur de notre pays,
Et la lumière de l’Asie.
Ce saint est accordé aux prières de ses pieux parents.
Et ses lèvres n’ont pas encore quitté le sein de sa mère,
Que déjà on le reconnaît pour un soldat du Christ.
Dès son enfance, il fuit la contagion du siècle et le faste de la vanité.
Déjà mûr pour la vertu, il s’y consacre avec ardeur.
Prodigue de ses richesses,
Il les distribue aux indigents,
Et devenu le père des pauvres,
Il mérite lui-même d’avoir Dieu pour père.
Apprend-il que la vertu des jeunes filles court des dangers,
Il ouvre sa main libérale,
Et celles qui ont été objet de sa charité
Peuvent contracter des alliances honorables.
Son humilité, qui plaît tant à Dieu, et qui jamais
N’est contente d’elle-même, fait en vain des efforts
Pour le dérober aux regards des hommes :
L’éclat de ses œuvres le fait connaître.
On le cherche pour l’élever sur le siège de Myre ;
Tout le peuple le demande, et on l’entraîne aux saints autels,
Lui que Dieu même a déjà désigné.
En acceptant un fardeau que redouteraient les Anges eux-mêmes,
Effrayé de la grandeur de son ministère,
Il se jette tout entier dans le sein de Dieu.
Par ses paroles, que ses œuvres confirment,
Il fait résonner dans les cœurs le nom de Jésus-Christ.
Il dissipe l’erreur des esprits, et les temples des faux dieux s’écroulent.
Les ennemis de Dieu frémissent de rage,
Et l’athlète du Seigneur est chargé de fers.
Que ces chaînes sont glorieuses !
Rien ne peut vaincre celui qui ne craint rien.
Cette épreuve fait briller sa vertu d’un nouvel éclat.
Il prêche Jésus-Christ avec plus de liberté,
Et annonce à tous que le Verbe est égal en tout à Dieu son Père.
A son ordre la mer agitée clame ses flots en furie ;
Les naufragés l’invoquent, et ils ne tardent pas à aborder au rivage.
Qui pourraient trouver des louanges dignes de vous, ô glorieux saint
patron ?
Si, sur la terre, vous avez opéré tant de merveilles,
Quelle doit être votre puissance dans le ciel
Où vous partagez le bonheur même de Dieu !
Vous qui jouissez dans les cieux de la gloire éternelle,
Priez pour nous, afin qu’un jour
Nous soyons réunis aux Saints et aux Anges dans la céleste patrie.
Ainsi soit-il.
Texte : Paroissien Romain à l’usage du Diocèse de
Nancy
Morizot, Libraire Editeur 1861
Image : http://en.wikipedia.org/wiki/File:Ferapontov.jpg
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