Extrait de C’est pas du vent du 31 juillet 2011
Rédacteur : Déborah Gros
Les plantes dans la ville
Exercices
1 - Parler de la ville. Écoutez le début de l’extrait. Choisissez parmi les bonnes propositions suivantes
pour compléter les phrases : bitume, muret, goudron, trottoir, mur.
« Et sur un …………………., il y a pas beaucoup de place pour que les espèces poussent. »
« Donc, on trouve des plantes essentiellement dans les fissures du …………………., au pied du
…………………. »
« Dans l'éducation qu'on a pu avoir, ces plantes qui poussent entre le ………………. et le
…………………. du trottoir, on appellerait ça des mauvaises herbes ? »
2 - Les mots de la ville. Choisissez parmi les bonnes propositions suivantes pour compléter les
définitions : bitume, muret, goudron, trottoir, mur.
…………………. : substance noirâtre à odeur forte utilisée comme revêtement de la route
…………………. : élément vertical qui sert à enclore un espace et à soutenir un bâtiment
…………………. : partie d'une rue réservée à la circulation des piétons
…………………. : petit mur
…………………. : synonyme de trottoir
3 - Une série d'insectes. Écoutez l’extrait de 1’18 jusqu’à la fin. Parmi les photos suivantes, retrouvez
les insectes cités par la journaliste.
Extrait de C’est pas du vent du 31 juillet 2011
Rédacteur : Déborah Gros
4 - Conclusion de la spécialiste. Qu’entendez-vous ? Choisissez le bon verbe parmi les suivants et
conjuguez-le : supprimer, disparaître, éradiquer, arracher, couper.
« À partir du moment ces plantes sont ………………., ces chaînes alimentaires, elles sont
………………. à la base et c'est fini : tous les autres animaux qui vivent au dépend des plantes
……………….. »
5 - Point de vue personnel de la spécialiste. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse en fonction de ce
que vous comprenez.
C'est aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour sauver la biodiversité des villes.
Vrai
Faux
La spécialiste est contre l'arrachage des plantes en milieu urbain.
Vrai
Faux
Si les citadins sont mieux informés, ils seront plus sensibles à la présence des plantes.
Vrai
Faux
Extrait de C’est pas du vent du 31 juillet 2011
Rédacteur : Déborah Gros
Transcription
Nathalie Machon : Je suis Nathalie Machon, professeur au Muséum national d'Histoire naturelle et
mon projet de recherche concerne la biodiversité dans les villes. [sifflotement]
On est rue Cuvier, Paris 5e, entre le Jardin des Plantes et la, la faculté de Jussieu.
Journaliste : Et sur un trottoir...
Nathalie Machon : Et sur un trottoir, y'a pas beaucoup de place pour que les espèces poussent.
Donc, on trouve des plantes essentiellement dans les fissures du bitume, au pied du mur, euh, etc.
Journaliste : Là, au premier abord, dans l'éducation qu'on a pu avoir, ces plantes qui poussent entre
le muret et le goudron du trottoir, on appellerait ça des mauvaises herbes ?
Nathalie Machon : Oui, on appelle ça des mauvaises herbes depuis bien longtemps. [Bruits de
travaux en fond]
Au premier abord, quand on les connaît pas, c'est vraiment de la végétation très banale, euh, sans
trop d'éclat. Mais quand on se penche dessus plus particulièrement, on trouve que chacune des
espèces a ses particularités, bien intéressantes, et des caractéristiques importantes euh, pour le
fonctionnement écologique de la ville.
Cette plante qu'on voit, qui pousse sur le mur, c'est une pariétaire pariétaire ça vient de, de mur
justement. C'est une plante qui normalement se trouve dans les falaises. Elle est un peu ingrate hein,
sur le plan morphologique, parce qu'elle a des fleurs qui sont vraiment très, très petite et euh, elle, elle
nourrit euh, des insectes ; donc elle a, elle a un rôle écologique dans la ville.
Journaliste : Si on se rapproche, si on se baisse, on se rend compte que ces plantes qui ont pas été
traitées et ben, en fait, y a tout un environnement biologique qui se crée avec et autour de ces
plantes.
Nathalie Machon : Les plantes qui poussent dans la ville, elles forment la base de l'écosystème de la
ville.
Là vous voyez euh, y'a des fourmis, y'a certainement des pucerons, des coccinelles. Ces organismes,
ils sont mangés par les oiseaux, donc on aura plus d'oiseaux ; et ces chaînes alimentaires, à partir du
moment où les plantes sont éradiquées, ces chaînes alimentaires, elles sont coupées à la base et
c'est fini : y’a … tous les autres animaux qui vivent au dépend des plantes, euh, disparaissent.
Donc, après, c'est au libre choix des citadins de, de décider s'ils veulent ou non de cette biodiversité.
Moi, mon choix personnel, je préfère une rue avec des plantes que sans plantes. Mais je pense que
c'est en connaissant les plantes qu'on peut prendre la, la décision de nettoyer ou pas nettoyer comme
on veut.
[Passage d'une voiture, chants d'oiseaux, notes de harpe]
Extrait de C’est pas du vent du 31 juillet 2011
Rédacteur : Déborah Gros
Exercices corrigés
1 - Parler de la ville. Écoutez le début de l’extrait. Choisissez parmi les bonnes propositions suivantes pour
compléter les phrases : bitume, muret, goudron, trottoir, mur.
« Et sur un trottoir, il y a pas beaucoup de place pour que les espèces poussent. »
« Donc, on trouve des plantes essentiellement dans les fissures du bitume, au pied du mur »
« Dans l'éducation qu'on a pu avoir, ces plantes qui poussent entre le muret et le goudron du trottoir, on
appellerait ça des mauvaises herbes ? »
2 - Les mots de la ville. Choisissez parmi les bonnes propositions suivantes pour compléter les définitions :
bitume, muret, goudron, trottoir, mur.
goudron : substance noirâtre à odeur forte utilisée comme revêtement de la route
mur : élément vertical qui sert à enclore un espace et à soutenir un bâtiment
trottoir : partie d'une rue réservée à la circulation des piétons
muret : petit mur
bitume : synonyme de trottoir
3 - Une série d'insectes. Écoutez l’extrait de 1’18 jusqu’à la fin. Parmi les photos suivantes, retrouvez les insectes
cités par la journaliste.
La spécialiste cite :
4 - Conclusion de la spécialiste. Qu’entendez-vous ? Choisissez le bon verbe parmi les suivants et conjuguez-le :
supprimer, disparaître, éradiquer, arracher, couper.
À partir du moment ces plantes sont éradiquées, ces chaînes alimentaires sont coupées à la base et c'est
fini : tous les autres animaux qui vivent au dépend des plantes disparaissent.
5 - Point de vue personnel de la spécialiste. Vrai ou faux ? Cochez la bonne réponse en fonction de ce que vous
comprenez.
C'est aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour sauver la biodiversité des villes.
Vrai
X Faux
Extrait de C’est pas du vent du 31 juillet 2011
Rédacteur : Déborah Gros
Commentaire : Donc, après, c'est au libre choix des citadins de décider s'ils veulent ou non de cette
biodiversité.
La spécialiste est contre l'arrachage des plantes en milieu urbain.
X Vrai
Faux
Commentaire : Moi, mon choix personnel, je préfère une rue avec des plantes que sans plantes.
Si les citadins sont mieux informés, ils seront plus sensibles à la présence des plantes.
X Vrai
Faux
Commentaire : Je pense que c'est en connaissant les plantes qu'on peut prendre la décision de nettoyer ou
pas nettoyer comme on veut.
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