Le Cracking
Introduction
● En tout premier lieu, nous tenons à souligner que le but de ce cours n’est pas d’encourager
la diffusion, l'utilisation ou même la fabrication de cracks.
Le cracking : un fléau économique
● Selon les estimations des professionnels du secteur, plus de quatre exemplaires de logiciels
sur dix utilisés en Europe sont des copies illicites. Les conséquences en termes d’emplois, de
croissance économique et de recette fiscale sont énormes.
Le fait de ramener l'énorme taux de piratage européen (plus de 40 %) au niveau de celui des
Etats-Unis (27 %) aurait, par exemple, permis pour la seule année 1996 …
… de créer plus de 200 000 emplois ;
… d'augmenter les recettes fiscales de l'état de plus de 57 milliards de Francs;
… d'accroître le chiffre d’affaire des entreprises du secteur du logiciel de plus de 138
milliards de Francs.
● Ainsi, si tout un chacun se mettait au cracking, de nombreuses sociétés devraient mettre la
clé sous la porte ; l’industrie du logiciel serait condamnée à disparaître.
Nous tenons alors absolument à préciser qu'un logiciel dont on se sert régulièrement doit être
acheté, ne serais-ce que pour être solidaire des collègues programmeurs qui n'ont pas passé 30
minutes ou 1 heure (le temps souvent nécessaire pour réaliser un crack) mais souvent des
semaines et des semaines à la conception de leur programme.
Pourquoi apprendre le cracking ?
● Si tout le monde - y compris l'auteur des présentes - reconnaît que la pratique du cracking
est éminemment critiquable, pourquoi alors apprendre cette technique ?
Et bien, nous pensons que l’étude de cette technique, la maîtrise et le contrôle de l'information
en ce domaine (comme, d'ailleurs, en tout autre domaine sensible) sont fondamentaux pour
tout informaticien amateur ou professionnel. Nous avons voulu illustrer cette importance par
un exemple médical.
Ainsi, deux méthodes de diffusion des connaissances médicales pourraient être envisagées :
– La première méthode serait de ne pas faire confiance aux gens. En médecine, elle
consisterait à interdire l’enseignement de cette science sous le motif qu’un docteur mal
intentionné pourrait utiliser son savoir pour répandre des maladies. Il est alors très
probable que cette méthode empêche les médecins (et non les maladies) de proliférer.
Elle ne serait pas très efficace pour soigner les gens.
– La seconde méthode consisterait à faire confiance aux gens. Elle consisterait, pour ce
qui concerne notre exemple médical, à laisser les gens apprendre la médecine. Il est