- monogamie : un mâle, une femelle et les jeunes. Toutefois la différence entre monogamie
sociale et monogamie sexuelle rend ce système plus complexe qu’il n’y paraît.
- Polygamie : plusieurs mâles et plusieurs femelles et les enfants. La question est celle de la
paternité dans la filiation.
- Polygynie : un mâle et plusieurs femelles. C’est un type particulier de polygamie.
- Polyandrie :une femelle et plusieurs mâles. Il n’existe pas chez les mammifères pour des
raisons physiologiques évidentes. Il existe chez 1% des oiseaux. La femelle laisse le soin au
mâle de couver et d’élever les petits.
Toutes les espèces primates ne vivent pas en groupe hiérarchisé.
- les plus rares, environ 20%, vivent en structures couple + enfants
- les 80% restant vivent en structures polygames
o unimâle : un mâle et plusieurs femelles + les jeunes (le harem)
o multimâles : plusieurs males et plusieurs femelles + les jeunes.
Les structures multimâles :
Dans les structures multimâles, comme les gorilles, les chimpanzé, certains macaques, on observe que
certains individus, aussi bien mâle que femelle, font ce qu’ils veulent, choisissent leur nourriture, leurs
partenaires sexuels etc.
Il y a donc de la dominance et de la hiérarchie.
Cette hiérarchie n’est pas de type linéaire (A domine B qui domine C qui domine D etc.)
Elle suit un type de système d’alliances :
Dans les systèmes d’alliance, un petit groupe d’individus s’allient s’entraident pour dominer le reste
du groupe. Au sein même du petit groupe, une hiérarchie se dessine.
Ce système permet une sorte de paix ou d’absence de chaos.
C’est une paix fragile, un système en équilibre instable, parce qu’il peut être remis en question
facilement par d’autres individus :
- le dominant peut se trouver malade ou blessé, donc affaibli et à la merci d’individus créant une
autre alliance pour devenir dominants. L’état physique des individus varie et peut mener à de
nouvelles alliances qui dessine une nouvelle hiérarchie
- certains individus quittent ou intègrent le groupe ce qui modifie sa composition donc les
alliances.
Pour un individu, ça peut être intéressant d’être dominant, ça apporte des avantages, mais cela a aussi
un coût : il faut maintenir son rang. Cela applique des affrontements, de veiller au maintien des
alliances.
Les conflits peuvent être bénéfiques pour des individus mais ils coûtent également au groupe. Le
groupe peut payer cher une situation d’instabilité permanente. Il y a des bagarres et des conflits
incessants avec leurs risques de blessures, la vigilance envers les prédateurs est moins importante, le
temps consacré aux bagarres pour la place de dominant est pris sur le temps consacré aux
déplacements à la recherche de nourriture…
C’est pourquoi on observe également dans ces groupes des mécanismes de réconciliation lorsque des
individus sont rentrés en conflit.
- s’ils étaient dans le même système d’alliance, ils ont intérêt à se réconcilier pour rester
dominants
- les dominés ont intérêt aussi à se réconcilier pour ne pas descendre dans l’échelle
hiérarchique.
Ce qu’on observe :