de grand fond. Le séisme du 26/12 avait été sous estimé à 6,4 par le centre
d’Hawaï et localisé dans une zone de grand fond 3000m. Le comportement des
animaux qui fuient est certainement lié à la détection des ondes sismiques et non
de l’arrivée du tsunami.
Autour du Pacifique, le Chili, les Etats Unis, la Russie et le Japon surveillent
constamment les secousses sismiques et centralisent leurs données à Honolulu
(Hawaï) au Pacific Tsunami Warning Center qui existe depuis 1948.
Si un séisme important est détecté, une pré-alerte est transmise aux zones
concernées en quelques minutes.
L'International Tsunami Warning System regroupe 23 pays. Il dispose de 69 stations
sismiques et 65 marégraphes répartis sur les côtes et interrogés à distance par
le satellite Geos.
Les tsunamis initiés par des phénomènes volcaniques représentent 5 % des
tsunamis répertoriés.
Les principaux tsunamis des 50 dernières années.
1960 : effondrement marin au large du Chili. Destruction d'une partie de la ville de Hilo
(Hawaï) à 11000 km puis de 5000 habitations au Japon 6 heures plus tard, à 17000
km de l'épicentre. Il y eut plusieurs centaines de victimes.
1979 : glissement sous-marin en Méditerranée. 6 morts et de nombreux dégâts
sur Nice-Antibes.
1994 : séisme de magnitude 5.9 sur l'échelle de Richter. 200 morts à Java.
II – SEISMES.
La lithosphère est soumise à des contraintes sous l'effet des contraintes causées le
plus souvent par le mouvement des plaques tectoniques, la lithosphère accumule
l'énergie. Lorsqu'en certains endroits, la limite d'élasticité est atteinte, il se produit
une ou des ruptures qui se traduisent par des failles. L'énergie brusquement
dégagée le long de ces failles causent des séismes (tremblements de terre). Le
séisme se traduit par des vibrations, successions de compression et dilatation.
Lorsqu'un séisme est déclenché, un front d'ondes sismiques se propage dans la
croûte terrestre. On nomme foyer le lieu dans le plan de faille où se produit