I. TRAVAIL SUR DES EXTRAITS
TEXTE
1. COPIER UN TEXTE SANS ERREUR
1. Recopiez le texte depuis « Aujourd’hui, 10 avril… » jusque la fin.
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2. REPONDRE A DES QUESTIONS
1. Pour quoi « mes » ne s’écrit-il pas « mais » ?
On ne peut pas le remplacer par une autre conjonction de coordination.
2. Pourquoi « suivi » ne s’écrit-il pas « suivie » ?
Ce participe s’accorde avec le nom masculin singulier « raisonnement »
3. Pourquoi « ma » ne s’écrit-il pas « m’a » ?
Ici, il s’agit du déterminant possessif féminin singulier s’accordant avec le nom « faiblesse »
et non du verbe « avoir » précédé de la forme élidée du pronom personnel « me ». Sinon, on
ne peut pas remplacer « ma faiblesse» par « m’avait faiblesse ».
4. Pourquoi « corporelle » s’écrit-il de cette façon ?
L’adjectif s’accorde avec le nom féminin singulier « faiblesse ».
5. Pourquoi « jours » se termine-t-il par un –s ?
Il est précédé du chiffe trois
6. Pourquoi « cette » s’écrit-il de cette façon ?
Le déterminant démonstratif s’accorde avec le nom féminin singulier « fois »
7. Pourquoi « ordonné » ne s’écrit-il pas « ordonner » ?
Madame, depuis que je n'ai eu le plaisir de vous écrire, j'ai été bien malade. Mes travaux de nuit, mes excès, tout cela
s'est payé. Je suis tombé dans un anéantissement qui ne m'a permis ni de lire, ni d'écrire, ni d'écouter même un raisonnement
suivi. Ma faiblesse corporelle équivalait à la faiblesse intellectuelle. Je ne pouvais me remuer. Ce qui m'a le plus effrayé, c'est
que depuis environ deux ans, ces atonies ont été croissantes. D'abord après un mois de travail, je me suis senti une ou deux
heures de faiblesse, puis, cinq heures, puis un jour, puis la faiblesse a été plus intense, puis elle a duré deux jours, trois jours ;
cette fois elle a été voisine de la mort, et voici dix jours que je suis en convalescence. Le docteur a ordonné le changement d'air
le repos absolu, nulle occupation et une nourriture abondante. Me voici donc pour une dizaine de jours en Berry, à Issoudun,
chez Madame Carraud. Aujourd'hui, 10 avril, me voilà mieux, je puis vous écrire vous mander ma petite agonie, mon désespoir,
car, en ne me sentant plus ni force, ni pensée, je pleurais comme un enfant. Mais aujourd'hui, je reprends courage ; passato
pericolo, gabbato il santo. [...]