NOM : Prénom : Classe : Maîtrise de la langue française Tous les

NOM :
Prénom :
Classe :
Maîtrise de la langue française
Tous les extraits viennent d’une lettre, datée du 10 avril 1834, de Balzac à Mme Hanska
COMPETENCES EVALUEES
OU SE
TROUVENT LES
COMPETENCES ?
ACQUIS
NON
ACQUIS
- COPIER UN TEXTE SANS ERREUR
I.1 + 3
- REPONDRE A DES QUESTIONS
o Rédiger une réponse
I. 2
o Maîtriser des connaissances grammaticales
I. 2
- REECRIRE UN TEXTE EN TENANT COMPTE DUNE CONSIGNE GRAMMATICALE
I.3
- CHOISIR LA BONNE ORTHOGRAPHE ENTRE PLUSIEURS FAUTIVES
I.4
- ECRIRE UN TEXTE SOUS LA DICTEE
o Ecrire lisiblement
II
o Ecrire correctement
II
Bilan
et note / 20
Signatures
I. TRAVAIL SUR DES EXTRAITS
TEXTE
1. COPIER UN TEXTE SANS ERREUR
1. Recopiez le texte depuis « Aujourd’hui, 10 avril… » jusque la fin.
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2. REPONDRE A DES QUESTIONS
1. Pour quoi « mes » ne s’écrit-il pas « mais » ?
On ne peut pas le remplacer par une autre conjonction de coordination.
2. Pourquoi « suivi » ne s’écrit-il pas « suivie » ?
Ce participe s’accorde avec le nom masculin singulier « raisonnement »
3. Pourquoi « ma » ne s’écrit-il pas « m’a » ?
Ici, il s’agit du déterminant possessif féminin singulier s’accordant avec le nom « faiblesse »
et non du verbe « avoir » précédé de la forme élidée du pronom personnel « me ». Sinon, on
ne peut pas remplacer « ma faiblesse» par « m’avait faiblesse ».
4. Pourquoi « corporelle » s’écrit-il de cette façon ?
L’adjectif s’accorde avec le nom féminin singulier « faiblesse ».
5. Pourquoi « jours » se termine-t-il par un s ?
Il est précédé du chiffe trois
6. Pourquoi « cette » s’écrit-il de cette façon ?
Le déterminant démonstratif s’accorde avec le nom féminin singulier « fois »
7. Pourquoi « ordonné » ne s’écrit-il pas « ordonner » ?
Madame, depuis que je n'ai eu le plaisir de vous écrire, j'ai été bien malade. Mes travaux de nuit, mes excès, tout cela
s'est payé. Je suis tombé dans un anéantissement qui ne m'a permis ni de lire, ni d'écrire, ni d'écouter même un raisonnement
suivi. Ma faiblesse corporelle équivalait à la faiblesse intellectuelle. Je ne pouvais me remuer. Ce qui m'a le plus effrayé, c'est
que depuis environ deux ans, ces atonies ont été croissantes. D'abord après un mois de travail, je me suis senti une ou deux
heures de faiblesse, puis, cinq heures, puis un jour, puis la faiblesse a été plus intense, puis elle a duré deux jours, trois jours ;
cette fois elle a été voisine de la mort, et voici dix jours que je suis en convalescence. Le docteur a ordonné le changement d'air
le repos absolu, nulle occupation et une nourriture abondante. Me voici donc pour une dizaine de jours en Berry, à Issoudun,
chez Madame Carraud. Aujourd'hui, 10 avril, me voilà mieux, je puis vous écrire vous mander ma petite agonie, mon désespoir,
car, en ne me sentant plus ni force, ni pensée, je pleurais comme un enfant. Mais aujourd'hui, je reprends courage ; passato
pericolo, gabbato il santo. [...]
Il s’agit du participe passu verbe « ordonner » qui est précédé ici de l’auxiliaire «a » et
forme donc le passé composé du verbe. Sinon, on ne peut pas le remplacer par un verbe du
troisième groupe à l’infinitif : on ne peut pas dire « il a prendre »
8. Pourquoi « nulle » s’écrit-il de cette façon ?
Cet adjectif s’accorde avec le nom féminin singulier« occupation »
9. Pourquoi « mon » ne s’écrit-il pas « m’ont » ?
Parce que « m’ont » est une forme du verbe avoir.
10. Pourquoi « mais » ne s’écrit-il pas « mes» ?
On ne peut pas utiliser ici le déterminant possessif « mes » puisque l’on n’est pas devant un
GN ; de plus, on peut remplacer « mais » par «et », ou par une autre conjonction de
coordination
3. REECRIRE UN TEXTE EN TENANT COMPTE DUNE CONSIGNE GRAMMATICALE
Réécrivez le texte ci-dessous en remplaçant «je» par «nous». Faites toutes
les modifications qui sont nécessaires.
De tout ceci il est résulté, Madame, le beau et bon dessein d'opposer à chaque mois de travail, un bon mois de distraction; que
du 10 au 12 mai nous prendrons vingt jours pour aller vous voir deux ou trois jours, là où vous serez, en Italie, […] Puis […],
nous reviendrons reprendre notre collier de misère. Puis après avoir consumé juillet et août en nouveaux pensums, nous
irons voir l'Allemagne, et nous vous saluerons de nouveau à Vienne, […]
4. CHOISIR LA BONNE ORTHOGRAPHE ENTRE PLUSIEURS FAUTIVES
Pour chaque proposition, entourez la bonne solution.
II. DICTEE
TEXTE DE DICTEE
De tout ceci il est résulté, Madame, le beau et bon dessein d'opposer à chaque mois de travail, un bon mois de distraction;
que du 10 au 12 mai je prendrai vingt jours pour aller vous voir deux ou trois jours, là vous serez, en Italie, […] Puis […],
je reviendrai reprendre mon collier de misère. Puis après avoir consumé juillet et août en nouveaux pensums, j'irai voir
l'Allemagne, et je vous saluerai de nouveau à Vienne, […]
Ah ! [c'est ses ces] un grand tableau ; ce sera plus grand, plus vaste que ce que j'ai fait jusqu'alors. Je [vœu veux
veut], si vous [m’oublié m’oublier -m'oubliez], que mon nom vous soit jeté par la Renommée comme un reproche.
Savez-vous, Madame, que vous êtes bien sérieusement dans [mes mais m’est] voeux du soir et du matin, vous et tous
ceux qui vous [intéresse intéressent interese] ; vous ne savez vraiment pas quel coeur le hasard vous a fait rencontrer.
Il me prend envie de me vanter.
Il me prend envie de me vanter. Mais non ; le temps sera près de vous un trop
constant et un trop bel éloge pour moi ; je ne veux rien y ajouter. [... ]
Allons adieu. Soyez bien heureuse, voyez ces beaux sites, ces beaux tableaux, ces chefs-
d'oeuvre, ces galeries, en vous disant que si quelque moucheron bourdonne, si quelquefois
le feu pétille ou si quelque flammèche s'élance sur vous, c'est quelque pensée amie, partie
de mon coeur, de mon âme vers vous, et que moi aussi, je voudrais ma part de ces belles
jouissances d'art, mais que je suis dans mon bagne n'ayant à vous offrir, qu'une pensée,
mais une pensée constante.
1 / 4 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !