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Suite à l’ouverture de leur économie et à l’internationalisation de leurs marchés, les
pays de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’ouest ont mis en place le Système Comptable
OHADA. Gouadain (2000), pense que le système comptable OHADA avait certainement
pour ambition de construire une théorie générale de la comptabilité financière qui s’inscrit
dans la logique de la réglementation internationale. Nobes et Parker (2004), exposent que les
cadres conceptuels du SYSCOHADA et de l’IASB présentent la même architecture : les
objectifs, les caractéristiques qualitatives, le contenu des états financiers (incluant la définition
des actifs, passifs, produits, charges, capitaux propres), les critères d’évaluation des éléments
des états financiers.
Dans le processus d’élaboration des états financiers les contenus divergent. Dans le
cadre conceptuel de l'IASB les actifs sont enregistrés pour le montant de liquidités payé ou
pour la valeur vénale de la contrepartie donnée lors de leur acquisition et que les passifs sont
enregistrés pour le montant de liquidités reçu en échange de l'obligation ou (dans le cas de
provision pour risque et charge) pour le montant de liquidités qu'on s'attend à verser pour
régler l'obligation dans le cours normal de l'exploitation. Pour Causse (1999), Le cadre
conceptuel de l’IASB définit l’actif comme étant des bénéfices économiques futurs attendus
alors qu’OHADA définit l’actif comme étant des bénéfices économiques futurs probables.
Dans la définition de l'élément les capitaux propres il y a une grande similitude entre les
deux cadres conceptuels comme le stipule Gouadain (2000). Selon les dispositions des normes
IAS/IFRS le compte de résultat ne présente pas des soldes successifs de gestion. Le cadre
conceptuel de l'IASB retient deux façons de présenter le compte de résultat : il y a la
présentation par nature et la présentation par destination de charges. Même si toutes les
deux conduisent au même résultat net (Colasse, 2009), parce qu’étant enregistrées dans la
rubrique des charges. L’IASB parle en ce qui le concerne, de l’utilisation de la juste valeur
pour l’évaluation des immobilisations.
On peut énumérer d'autres conventions comptables qui peuvent être mentionnées dans
l’Etat annexé: convention de l'entité, convention de l'unité monétaire, convention de la
périodicité, convention de la réalisation du revenu, convention de rattachement des charges
aux produits, convention de l'objectivité, convention de l'information complète, convention de
la prééminence du fond sur la forme. L'IASB n'a pas énuméré les conventions comptables.
Toutefois, ils peuvent être tirés des normes comptables, du cadre conceptuel et surtout
de l'IAS 1 relative à la présentation des états financiers. Toutefois, le cadre conceptuel IASB à
la différence de l’OHADA ne retient pas les principes du coût historique, de la prudence et de