P30. Création d’un masque à obturateur
optique rapide pour la soudure à l’arc.
Encadrants : L. DUPONT – Enseignant chercheur (MO)
D. PASTOR – Enseignant chercheur (SC)
Partenaires : M. Michel. ROCHE
Société Physique & Industrie
Mots clés : Cellule à cristaux liquides, photométrie, matériaux ferroélectriques, matériaux
antiferroélectriques, soudure à l’arc.
Résumé : Lors de ce projet, nous avions pour objectif de réaliser un prototype de masque
de protection utilisable pour la soudure à l’arc. Lors de notre étude, nous avons réalisé
différents tests photométriques et des mesures de temps de réponse sur les cellules LCD,
de plus, nous avons réalisé un circuit de commande permettant de contrôler l’obturation de
la cellule et l’alimentation de la baguette de soudure.
1. Présentation et contexte du projet.
Le procédé de soudure à l’arc génère, comme son nom l’indique un arc électrique qui rayonne
intensément. Cet arc s’il n’est pas filtré peut créer des lésions à la rétine.
Notre masque doit donc obturer la cellule quand l’arc de soudure est produit. Mais jusqu’à
présent, les masques existants sur le marché s’obturent lorsque l’arc électrique se déclenche et reste
obturé jusqu’à ce que la soudure soit terminée. La soudure se fait donc à l’aveugle.
Notre objectif est de parvenir, par une commande synchronisée à obturer la cellule 9
millisecondes sur 10, ce qui permettrait alors au soudeur d’avoir l’impression de voir la scène de
manière presque continue. Ainsi, il pourra mieux contrôler son travail et la soudure sera de meilleure
qualité.
2. Méthodologie développée pour aboutir.
Pour pouvoir répondre aux besoins énoncés précédemment, il nous a fallu utiliser des cristaux
liquides dont les temps de commutation sont suffisamment rapides pour permettre une obturation à
une fréquence de 100 Hz. Les masques existants sur le marché utilisent des cristaux liquides
nématiques qui ne permettent pas une commutation assez rapide, aussi nous avions décidé d’utiliser
des cellules composées de cristaux liquides ferroélectriques ou antiferroélectriques.
Notre projet comprend donc trois grandes parties : une série de tests photométriques, de
temps de réponses des cellules ferroélectriques et antiferroélectriques en fonction de la température
ambiante afin de pouvoir vérifier que ces cellules répondent bien à nos attentes, et la conception du
circuit de commande. Nous avons décidé de nous partager ces travaux selon trois groupes de deux
personnes qui ont ainsi travaillé simultanément au développement du projet.
Une fois les mesures de temps de réponse terminées, les responsables de cette partie se
sont joints aux autres groupes, afin de les aider. Le circuit et les tests photométriques se sont
terminés au même moment, et nous avons pu vérifier que nous obtenions bien le résultat attendu.
C'est-à-dire que le système obturait bien quand nous le souhaitions et que nous pouvions également
voir la scène.