Page 4 Christ et le Coran [163]
9. Le jour où les pensées cachées seront découvertes.
10. Il n'aura alors ni force, ni aucune aide.
11. Par le ciel qui fait retourner la pluie,
12. Et la terre qui se fend (par la croissance d'arbres et
de plantes)
13. Ceci ! Ce (Coran) est une parole décisive,
14. Ce n'est pas une plaisanterie.
15. Voici ! Ils forment un complot (contre toi, O
Muhammad)
16. Et je forme un complot (contre eux).
17. Accorde donc un sursis aux incrédules. Traite-les
avec douceur pour un peu de temps.”
(La traduction française de Pickthall)
Notez les versets 6 et 7 qui déclarent clairement
de quoi nous sommes créés. C'est une référence à
cette partie de la crucifixion de l'Étoile du Matin,
quand Christ a été percé et considéré mort.
Autrement dit, c'était à ce point de la mort de
Jésus, l'Étoile du Matin, que l'homme a été créé.
Mais, puisque l'homme a été créé à la création
d'Adam, qu'est-ce que le Prophète a voulu dire ?
Il déclarait qu'à partir de ce moment-là, l'homme
a été créé ou réincarné dans le Messie, Jésus, le
fils de Mariam (Marie), comme il l'appelait
d'habitude. La Sourate se réfère clairement à la
résurrection des morts, au verset 8, qui est
investie ici dans l'Étoile du Matin. Une partie de
l'Islam essaye d'expliquer que le liquide
jaillissant est du sperme. Cependant, c'est
anatomiquement absurde.
Il est affirmé que la Sourate 4:157 nie la
crucifixion. En effet, le professeur A. H. Johns
maintient cette position, d'après ses paroles :
Ils (les Juifs) disent, ‘Nous avons tué Christ, Jésus, le
fils de Marie, le Messager de Dieu’. Ils ne l'ont pas tué
et ils ne l'ont pas crucifié, mais les choses ont été faites
pour paraître (comme s'ils l'avaient fait). (The Koran
Pt. II, Bulletin of Christian Affairs (Le Coran Pt. II,
Bulletin des Affaires Chrétienne) de A. H. Johns, No.
113, juillet 1981, p. 12).
Cela ne tient pas compte du fait que le Coran
niait que la tentative a été faite ou que la mort
physique s'est ensuivie. Les Juifs prétendaient
qu'ils avaient tué Christ et qu'il n'a pas été
ressuscité. À l'époque, ils ont revendiqué qu'il est
mort et qu'il est resté mort. D'après les paroles
claires du texte dans Al Tariq, cela semble plutôt
le contraire. Il est également possible qu'il
rejetait les revendications des Juifs quant à la
résurrection. Les additions entre parenthèses ne
sont pas la déclaration originale. Si
l'interprétation du professeur Johns est correcte,
le Prophète d’Arabie est alors disqualifié comme
prophète, puisqu'il contredit la Loi et le
témoignage (Ésaïe 8:20). Il doit, par conséquent,
y avoir une autre interprétation pour ce texte.
(Comme les paroles elles-mêmes font partie de
la révélation dans la tradition Islamique, parfois
le style individuel des auteurs de la Bible est une
cause de souci pour les Musulmans. Le concept
de l'inspiration et de l'exactitude de l'Esprit Saint
a été diminué par des changements syncrétiques
et l'assouplissement de la loi et de l'enseignement
biblique par la doctrine Athanasienne qui est en
grande partie responsable de cette vue. Voir
aussi Johns, ibid., page 19 pour des
commentaires concernant l'attitude Musulmane
et les variations du récit biblique et les formes
Coraniques Orales).
Le Prophète fait le point à la Sourate 5 La table
servie 17 :
Certes sont mécréants ceux qui disent : "Allah, c'est le
Messie, fils de Marie !" - Dis : "Qui donc détient
quelque chose d'Allah (pour L'empêcher), s'Il voulait
faire périr le Messie, fils de Marie, ainsi que sa mère et
tous ceux qui sont sur la terre ?
La position trinitaire avait déclaré que Christ
était Dieu. Mais, tout à fait clairement, Christ en
forme humaine n'était pas Dieu. De plus, la Bible
déclare qu'il n'y a qu'un Seul Vrai Dieu qui a
envoyé Jésus Christ. Cette compréhension est
critique à la vie éternelle (Jean 17:3). Le concept
de Christ, comme le premier fruit, a été laissé
échappé et le concept trinitaire, à l'époque du
Prophète, détruisait le concept même de l'unité
spirituelle de Dieu. De plus, le nom Allah est
dérivé, comme nous le verrons, d'Éloah et veut
dire, en effet, Le Pouvoir. Christ n'était pas
Éloah et ce point est soutenu par la Bible (voir la
série d'études sur la Divinité, en particulier, La
Déité de Christ [147] et La Préexistence de
Jésus Christ [243]). Les noms pour Dieu en grec
et en latin (et aussi en anglais et en français)
n'ont pas la même signification complexe que