très semblable à celle de Darwin. Etant d'un caractère plus discret il s'effacera au profit de
Darwin.
C'est cette idée que reprend Darwin. Cette compétition, dû à la Nature, va
effectuer un tri → compétition des individus face aux ressources alimentaires. Tout
facteur peut effectuer une pression de sélection, ce tri s'effectue « au bénéfice » (ou
désavantage si le tri est trop fort l'espèce peut disparaître, ou avantage des individus
malades par rapport aux sains (anémie falciforme et paludisme))de l'espèce. Le sélection
naturelle est le moteur de l'évolution des espèces. Lamarck fait aussi intervenir
l'environnement mais de manière différente. Un individu est sensible aux variations de
son environnement et doit donc s'adapter, il est acteur de son évolution.
Pour Darwin, un individu n'est pas acteur de son évolution. Il est passif et
subit la pression de son environnement et s'y adapte ou non. C'est la compétition
des individus face à leur environnement. Darwin croit à l'hérédité des caractères
acquis. Pas de notion d'évolution à proprement parlé et pas de génétique.
La sélection naturelle dépend de 4 critères :
*) La reproduction des individus
*) Aptitude à la reproduction (caractère qui favorise la reproduction d'un individu
dans un groupe).
*) Caractères héréditaires (la nouvelle génération doit être conforme à celle
parentale)
*) Critères de variations (petites variations entre les caractères des individus)
La sélection naturelle ne peut pas expliquer la macroévolution (classe et
embranchement) mais peut pour la microévolution (niveau de l'individu).
Dynamique de la population :
Tant que le substrat alimentaire est en quantité supérieure aux besoins du nombre
d'individus, la population augmente. Une fois le seuil dépassé compétition (sélection
naturelle) puis retour à l'équilibre.
Par exemple, l'homme se reproduit trop vite par rapport aux ressources disponibles.
Comment se fait cette sélection ?
Cette sélection se réalise de 3 manières différentes :
1. Sélection stabilisatrice : préférence du caractère intermédiaire.
On admet que le succès reproductif dépend de la taille (caractère héréditaire)
dans une population, la probabilité de trouver des individus de grande ou petite
taille est plus importante que de trouver des individus de taille moyenne au
temps 0. Favorisation des individus de taille moyenne. Sélection normalisante
(très fréquente dans la nature notamment chez l'homme)
2. Sélection directionnelle : préférence d'une part de la population
Les individus de grandes tailles sont favorisés (meilleure reproduction)
déplacement de la moyenne vers les individus favorisés (mode de sélection
rapide)
3. Sélection disruptive : caractères opposés favorisés
2 moyennes apparaissent (bimodale) ce mode de sélection entraîne par
exemple le dimorphisme sexuel (favorisation de la diversité génétique) mode de
spéciation.
Absence de sélection (pas de relation entre un caractère donné et l'aptitude à se
reproduire). Cette sélection peut s'appuyer sur des mutations. La sélection porte sur un
phénotype et non sur génotype. Grâce à cette sélection on une conservation des gènes