COPUOS/T.512
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des Nations Unies de 2004. Je profite de l’occasion
pour remercier de tout cœur les délégations qui ont
pris part aux travaux de cette équipe, en raison de
leur participation active et de leur engagement de
tous les instants.
Le travail de cette équipe a été subdivisé en
trois étapes. Lors de la première étape, en 2001,
sous la direction de la Chine, l’équipe a entrepris
l’étude des systèmes en place, des capacités locales
et des besoins des utilisateurs. Des rapports
exhaustifs ont été rédigés à la fin de cette première
étape qui nous ont beaucoup servi pour la
deuxième, à savoir les problèmes, les défis
auxquels nous devons faire face au moment où les
catastrophes naturelles se produisent. Durant cette
deuxième étape qui se déroulait sous la présidence
de la France, six groupes de travail ont été créés
pour étudier les différents types de catastrophes,
notamment les séismes, les sécheresses, les
inondations, les feux de forêt, les problèmes
découlant de la glace et les désastres et catastrophes
technologiques, notamment pétroliers. Les groupes
de travail se sont attelés à des questions communes
comme par exemple des problèmes d’organisation,
des problèmes techniques, opérationnels et
éducatifs. Nous avons terminé la deuxième phase le
10 juin avec une séance ouverte où les participants
et orateurs de chacun de ces groupes qui
s’occupaient de questions communes ont été
invités. À la fin de la deuxième session, nous
entrons dans notre troisième étape sous la
présidence du Canada, où nous tacherons de trouver
des solutions à ces questions qui sont communes et
où nous proposerons des mesures concrètes à
mettre en œuvre en vue de mettre en œuvre un
système de gestion des catastrophes qui soit spatial,
intégré et l’échelle planétaire. Nous espérons
soumettre ces recommandations pour discussion
lors de la prochaine réunion du Sous-Comité
scientifique et technique en 2004 et j’aimerais là
aussi remercier tous ceux qui ont préparé nos
travaux, notamment Mme Takemi Chiku pour son
travail acharné et son appui de tous les instants.
Sans elle, les travaux de cette équipe n’auraient pas
progressé autant.
Nous avons pris bonne note de la déclaration
faite par l’Algérie qui propose un projet pilote
spécifique dans le cadre des travaux de cette
équipe. Je proposerais que l’Algérie présente ce
projet pilote lors de la prochaine réunion de notre
équipe, qui devrait avoir lieu autour des dates du
Congrès de la FAI à Brême en Allemagne au mois
d’octobre, projet qui sera ensuite pris en compte par
les membres de l’équipe.
Malheureusement, Monsieur le Président,
toutes les équipes ne vont pas aussi rapidement que
nous l’escomptions. C’est le cas, notamment, de
l’équipe 6 qui s’occupe de télémédecine et santé
publique. Bien que cette recommandation ait été
désignée comme une recommandation prioritaire
par les États membres, nous n’avons guère réussi à
avancer. D’abord, j’aimerais rappeler au Comité les
travaux qui devraient être entrepris dans le cadre de
cette équipe. En février 2001, le Canada s’est porté
volontaire pour présider cette équipe. Nous nous
sommes adressés aux membres de l’équipe avec
une initiative très concrète relative à la mise en
œuvre d’un système de gestion des connaissances
relatif aux maladies cardiovasculaires. Pour mener
à bien ce travail, nous voulions coopérer avec les
délégations en vue de mener à bien des projets
pilotes qui démontrent l’utilité et l’efficacité de la
technologie pour élargir ensuite le concept, le cas
échéant, à la création d’un système planétaire qui
serait géré et exploité par une organisation
internationale. Malheureusement, bien que des
sources de fonds ont été trouvées pour mener à bien
ces travaux, ces fonds n’ont pas été mis à
disposition, ce qui veut dire que ces projets pilotes
n’ont pas pu avoir lieu. Le Canada est en cours de
discussion avec plusieurs groupes pour parvenir à
décrocher cet appui financier.
Cette approche, pourtant très ciblée, n’a pas
été considérée correspondant strictement aux
recommandations d’UNISPACE III. C’est
pourquoi, le Canada avec les membres de l’équipe,
a proposé deux autres activités qui pourraient être
menées à bien sous l’égide de l’équipe, à savoir
l’organisation d’une conférence internationale des
Nations Unies sur la télé-santé dans le cadre de
laquelle les orateurs pourraient présenter les
activités qu’ils mènent à bien et voir
éventuellement quels obstacles empêchent la mise
en œuvre avec succès de leur projet. Et, en
deuxième lieu, un rapport sur la situation de la
télémédecine qui pourrait faire des propositions de
mise en œuvre progressive des recommandations
pour les décideurs.
Ces deux activités supplémentaires ont été
proposées à d’autres membres de l’équipe pour
qu’ils les dirigent et jusqu’ici, deux délégations ont
exprimé leur intérêt pour l’accueil ou l’assistance
ou la coordination d’une conférence internationale.
Toutefois, cet intérêt doit être confirmé. Mais ces
deux activités, la conférence et le rapport, n’ont pas
encore beaucoup avancé.
Monsieur le Président, des courriers
électroniques ont été envoyés aux membres de
l’équipe n° 6, mais nous n’avons guère reçu de
réponses. Beaucoup de points de contact ne
fonctionnent pas et la présence est plutôt honteuse
dans les réunions. Dans le cadre de cette session,