Chap. 2, III Rappel du dernier chapitreil faut limiter les risques d’infection. Mais que ce passe-t-il si il y a quand même infection ? - on prend des antibiotiques. - Notre organisme réagit. Réaction de l’organisme face à une infection microbienne Vous vous faites une égratignure que vous ne soignez pas. Qu’observez vous ? du pus, c’est rouge, ça fait mal…(au choix) = une réaction En combien de temps ? rapidement Comment va-t-on qualifier son extension ? Elle est localisée. (Au contraire de la réaction à une angine par exemple) Comment se déroule la réaction rapide et localisée de l’organisme face à une infection microbienne ? 1) Une réaction rapide et localisée. Description de la blessure infectée : c’est rouge, enflé, ça fait mal, il y a du pus c’est une inflammation. Qu’est ce qu’on trouve dans la blessure à ce niveau ? Diapos « la phagocytose » on trouve : - des bactéries - des cellule particulières = cellules phagocytaires. A quoi peuvent- elles servir ? A détruire les bactéries, à les manger (racine du mot) vidéo de la phagocytose « A33 les défenses de l’organisme » On détermine 3 étapes : - englober - ingérer - digérer Les faire représenter les 3 étapes. Doc1, chap2, III : Les étapes de la phagocytose. Membrane plasmique cytoplasme noyau La bactérie est englobée par la cellule. Accolement Bactérie dans la cellule dans une poche de digestion ingestion La bactérie est digérée (= détruite) dans la poche de digestion digestion Lorsqu’on a une infection, la zone infectée est rouge , enflée, fait mal… C’est une inflammation. Elle montre la réponse de l’organisme. Elle est rapide, localisée et se fait grâce à des cellules phagocytaires qui « digèrent » les microbes. On appelle cela la phagocytose. Quand nous avons la grippe, à quelle vitesse réagit l’organisme ? En combien de temps sommes nous guéris ? Quels sont les symptômes ? - mal à la tête - courbatures dans le dos - mal à la gorge… On ressent quelque chose dans tout le corps. C’est tout notre corps qui lutte avec une réaction lente et localisée. Comment se déroule la réaction lente et diffuse de l’organisme face à une infection microbienne ? 2) Une réaction lente et diffuse. Pourquoi la réaction est-elle lente ? Pour que l’organisme ait le temps de reconnaître les éléments étrangers. Comment l’organisme reconnaît-il les microbes ? 2.1 La reconnaissance des microbes Si l’organisme reconnaît les éléments étrangers, c’est qu’ils ont quelque chose de particulier, que les cellules de notre corps ne possèdent pas. Soit ils le portent à leur surface, soit comme certaines bactéries, ils libèrent des toxines. On appelle cela un antigène ( = contre notre génome) Diapo immuno : cellules + antigène Lors d’une infection, notre corps va reconnaître les microbes car ils portent ou libèrent des molécules que l’organisme ne connaît pas. On les appelle des antigènes. Une fois que les microbes sont reconnus, l’organisme va pouvoir luter. Qu’est ce que déclenche l’antigène ? Quelle est la réponse de l’organisme à la reconnaissance d’un antigène ? 2.2 la réponse de l’organisme à la reconnaissance d’un antigène doc. 2 chap. 2 : Evolution des concentrations d’antigène, d’anticorps et de lymphocytes dans le sang. Exercice intégré : répondre aux questions et conclure. Bilan : la présence d’antigène dans le corps déclenche la multiplication des lymphocytes et la production d’anticorps. doc. 3 chap. 2 : spécificité de l’anticorps pour l’antigène. Activités 3 et 4 livre p83 (Nathan) Devoir à la maison les deux activités et le tableau à faire sur le doc. ou juste le tableau de l’expérience à faire. Bilan : un anticorps est spécifique d’un antigène. On sait que la présence d’antigène déclenche la production d’anticorps. On sait qu’un anticorps est spécifique d’un antigène. Qu’est ce qu’on aimerait encore savoir ? Quel est le rôle des anticorps ? Vidéo immunologie ou les défenses de l’organisme : réaction anticorps-antigène. Bilan : Anticorps et antigène peuvent se lier. Ils forment un complexe anticorps-antigène. L’antigène est alors neutralisé. Par oraldéfinir la séropositivité. Pour vérifier si un individu est infecté par un microbe quelconque, on pourrait rechercher ce microbe dans l’organisme. Mais il est plus simple de rechercher si on trouve des anticorps contre l’antigène du microbe concerné. On réalise pour cela un prélèvement de sang. On réalise un traitement du sang de façon à éliminer certains constituants (globules rouges et autres…) On obtient alors du sérum. Si le sérum de l’individu contient les anticorps alors le test est positif. On dira que l’individu est séropositif. La présence d’antigènes dans le corps déclenche la multiplication des lymphocytes et la production d’anticorps. Un anticorps est spécifique d’un antigène. Anticorps et antigène peuvent se lier. Ils forment un complexe anticorps-antigène. L’antigène est alors neutralisé. Un individu qui possède des anticorps spécifiques d’une maladie est déclaré séropositif pour cette maladie. Notre organisme est infecté, il réagit et élimine le microbe comme nous venons de le voir (rappel : 2 type de réactions…) Quelle question pouvons-nous nous poser si l’organisme se retrouve un deuxième fois face au même microbe ? L’organisme se souvient-il des microbes déjà rencontrés ? 2.3 La mémoire immunitaire. Courbes sur transparent (exploitation rapide car le thème sera revu au moment de la vaccinothérapie) Certains lymphocytes gardent en mémoire l’antigène. Lors d’un autre contact elles seront prêtes à fournir des anticorps plus vite et en plus grande quantité. Nous avons vu que de nombreuses cellules participaient à la protection de l’organisme (cellules phagocytaires, lymphocytes…). Que pouvons-nous nous demander à propos de ces cellules ? D’où viennent les cellules qui protègent l’organisme ? 3) L’origine des cellules qui protègent l’organisme. Devoir à faire à la maison pendant les vacances. Noté au retour. Le système immunitaire est constitué d’un ensemble d’organes, d’un réseau de vaisseaux lymphatiques et de cellules particulières. Les globules blancs et certains lymphocytes sont produits par la moelle rouge des os, les autres lymphocytes sont produits par le thymus. Conclusion : L’organisme détecte en permanence la présence d’éléments étrangers et lutte contre eux grâce à son système immunitaire