l`oeil

Grellier – P. Abélard VALLET I.3 L’œil réduit, défauts et corrections 1/2
1 ère L
TP I. 3 : L’œil réduit, défauts et corrections
But de la manipulation :
Modéliser le fonctionnement optique de l’œil, ses défauts et leurs corrections.
Matériel :
Banc d’optique avec source lumineuse, lentilles de + 4  et + 8 , diaphragmes.
Expérience 1 :
Observer un objet très éloigné. Placer brusquement un objet dans le champ de vision, à
environ 40 cm de l’œil, et essayer de voir nettement cet objet. Que « ressent-on » ?
Expérience 2 : (avec la lentille + 4 )
1. Former sur l’écran l’image d’un objet très éloigné de la lentille (l’objet est considéré à
l’infini). Régler la position de l’écran pour obtenir une image nette. On ne modifiera plus la distance
lentille-écran dans la suite de cette expérience.
Cet ensemble lentille-écran est l’équivalent de l’ensemble cristallin-rétine : on le désignera par
la suite par l’expression l’«œil réduit ».
2. Déplacer légèrement l’objet. L’ «œil réduit » voit-il encore une image nette ?
3. Ajouter la lentille de + 8  à la lentille précédente et déplacer l’objet de façon à obtenir une
image nette. Que constate-t-on ?
4. Comparer les expériences 1 et 2. En déduire en quoi consiste le phénomène
d’accommodation que l’on vient de mettre en évidence ?
Expérience 3 : Détermination du pouvoir séparateur de l’œil
Observer l’une des mires fournie.
Eloigner lentement l’œil jusqu'à ce que celui-ci ne distingue plus les traits et qu'il voit une
teinte uniformément grise. Noter alors la distance X entre l’œil et la mire. Déterminer la valeur de
e.
En déduire l'angle ε = e / X (en radian puis en minutes) sous lequel est vue la distance e. Cet
angle définit l’acuité visuelle ou pouvoir séparateur de l’œil. Calculer cette valeur pour votre oeil.
Expérience 4 : (expérience à faire sans lunettes)
1. Rapprocher lentement de l’œil un objet (texte écrit par exemple). Que constate-t-on à partir
d’une certaine distance ? Cette distance d est la distance minimale de vision distincte. Le point ainsi
défini est le Ponctum Proximum (P.P.). Quelle valeur trouvez-vous pour votre œil ?
Pour un oeil myope d << 25 cm et pour un œil hypermétrope d >> 25 cm.
2. Choisir des objets de plus en plus éloignés et déterminer la distance maximale de vision
distincte de votre œil. Le point correspondant est le Ponctum Remotum (P.R.).
Pour un œil normal le P.R. est à l’infini. Pour un œil myope il est à distance finie.
La zone de vision distincte (avec ou sans accommodation) est la distance comprise entre le
P.P. et le P.R.

Grellier – P. Abélard VALLET I.3 L’œil réduit, défauts et corrections 2/2
Expérience 5 : (les défauts de l’œil)
1.La myopie :
Pour l’œil myope, le P.P. est trop proche et le P.R. n'est pas à l'infini, ce qui entraîne une
mauvaise vision des objets éloignés. Le cristallin est trop convergent et les images se forment en avant
de la rétine. La correction de l’œil myope se fait avec des verres divergents.
1.1 Faire un schéma montrant l’allure des rayons lumineux provenant d’un objet très éloigné,
passant à
travers le cristallin d’un œil myope et arrivant sur la rétine. Faire le même schéma pour l’œil myope
corrigé. Si vous êtes myopes, les verres de correction sont des verres divergents. Le vérifier.
1.2 Modélisation d’un œil réduit myope et sa correction :
1. Utiliser la lentille + 20 . L’objet étant très éloigné, former l’image de l’objet sur l’écran.
L’ensemble «lentille-écran » constitue un «oeil réduit » normal. Eloigner alors l'écran de la lentille de
5 cm environ. L’image se forme maintenant en avant de l’écran : on a réalisé un «œil réduit » myope.
2. Superposer à la lentille de + 20  une lentille divergente de - 10  tout en conservant la
position de l’ «œil réduit ». Obtient-on une image nette ? Si oui, on a corrigé cet «œil réduit »
myope avec une lentille divergente.
2. L’hypermétropie :
Pour un œil hypermétrope le P.P. est assez éloigné. Le cristallin n'est pas assez convergent et les
images des objets très éloignés se forment en arrière de la rétine, ce qui nécessite une accommodation
permanente de l'oeil. La correction se fait avec des verres convergents.
Faire un schéma de principe de l'oeil hypermétrope montrant la formation de l'image d'un objet très
éloigné. Si vous êtes hypermétropes, les verres de correction sont des verres convergents. Le vérifier.
3. La presbytie :
Pour un œil presbytie le P.P. est plus éloigné que dans l'oeil normal en raison d'une perte des
facultés d'accommodation. La vergence maximale du cristallin est trop faible. L'oeil presbyte ne voit
nettement que les objets situés au P.R. La correction pour la vision rapprochée se fait en ajoutant une
lentille convergente.
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