Le Page Anne-Laure

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Le Page Lise-Marie
20/09/2010
Anatomie, Radioanatomie du thorax
Kamal Chouklati
RADIO ANATOMIE DU THORAX
Pour l’examen : - savoir particulièrement les bords antérieurs du médiastin
- reconnaître le type de fenêtre
- si le scanner est injecté ou non
- reconnaître le niveau de la coupe
- connaître les projections des lobes et scissures pulmonaires
Remarque : une radio du thorax différente d’une radio pulmonaire (implique d’autres
organes.)
Objectifs :
- Savoir reconnaître les structures anatomiques principales sur un cliché thoracique et sur des
coupes scanner.
- Intégrer le concept d’imagerie tridimensionnelle.
I-Radio du thorax
On réalise une radio du thorax de face. Le manipulateur place le patient. Le patient est
plaqué ventralement contre une plaque de radio (cassette). Le faisceau de rayons X
traverse le patient d’arrière en avant. Les rayons X se projettent sur la cassette ce qui
donne un cliché en 2 dimensions.
Sur le cliché : - la droite du patient se trouve à gauche de l’écran
- la gauche du patient se trouve à droite de l’écran
(En cas de doute : repérer la poche à air gastrique se situant sur la gauche du patient.)
Sont indiqués parfois la droite (D) et la gauche (G) ainsi que la position du patient
(debout ou assise).
EN RESUME
Critères de qualité de la radio thoracique standard :
- pas coupée
- de face : distances des bords internes des clavicules aux épineuses identiques.
- debout : au niveau hydroaérique dans la poche à air gastrique.
- prise en inspiration profonde : sommet de la coupole diaphragmatique droite au niveau
ou sous la partie antérieure du 6ème arc costal.
- exposition correcte (ou noircissement) : rachis et vaisseaux visibles derrière le cœur.
On dit qu’une radio thoracique est : - trop pénétrée = trop noire
- de pénétrance correcte : vaisseaux vus jusqu’à
1,5cm de la paroi.
Objectifs de la radio :
- savoir identifier : - éléments de la paroi
- bords et lignes du médiastin
- trachée et bronches souches droite et gauche avec projection des deux
hiles pulmonaires
- projection lobe pulmonaire
La paroi
est composée de : - clavicules
- omoplates
- côtes
- rachis dorsal
- diaphragme
- estomac
- seins (mastectomie, mammectomie)
Le gril costal
permet de mieux distinguer les structures osseuses des poumons. (ex recherche fracture
de côte.)
Lignes médiastinales (à ne pas noter) :
- interfaces médiastino-pulmonaires (notamment
entre aorte et plèvre)
- visibles que si tangentes au rayon incident.
Bords du médiastin
Gauche : 3 lignes
-
Droite : 2 lignes
bord supérieur : artère subclavière gauche et
bouton aortique de la crosse partie postérieure
- bord moyen : tronc de l’artère pulmonaire,
auricule gauche
- bord inférieur : ventricule gauche, pointe du
cœur
- supérieur : tronc veineux brachio-céphalique,
veine subclavière
- inférieur : oreillette droite ++++, veine cave
inférieure
Projection des lobes pulmonaires
Poumon droit : 3 lobes => 2 scissures : horizontale, oblique
Poumon gauche : 2 lobes => 1scissure : oblique
Les rayons X vont traverser le corps du patient d’arrière en avant avec projection des lobes. A
droite les scissures sont visibles sur la radiographie de face. A gauche, pas de scissure visible
de face, on ne peut pas déterminer les lobes , ils se superposent (a contrario radio de profil).
I-Scanner
Durant l’examen le patient est allongé sur un lit qui se déplace.
Un faisceau de rayons X se déplace de manière circulaire autour du patient.
Contrairement à la radiographie, le scanner effectue des coupes à la différence de la radio qui
correspond à une superposition de rayons X sur un cliché.
Objectifs scanner :
- reconnaître le type de scanner réalisé (injecté ou non)
- reconnaître le niveau à laquelle la coupe est
faite
- savoir distinguer une fenêtre parenchymateuse
d’une fenêtre médiastinale
Coupe scanner
Lecture d’une coupe axiale :
avant
droite
gauche
arrière
Sur une coupe scanner : on peut jouer sur la densité pour créer des contrastes.
Il existe plusieurs types de fenêtres :
- fenêtre parenchymateuse pulmonaire (poumon++, trachée++, bronchioles++)
- fenêtre médiastinale (vaisseaux++)
- fenêtre osseuse (os++)
Quand on injecte un produit de contraste au niveau d’une veine périphérique et après
circulation de celui-ci, le produit de contraste apparaît intensément en blanc sur l’image
scanner => meilleure distinction des éléments du médiastin (ex injection d’iode radioactif
rehausse les vaisseaux, on voit très bien les vaisseaux médiastinaux et intrapulmonaires.)
A partir d’une même acquisition scanner, les images natives subissent différents traitements
informatiques.
Le scanner permet la reconstruction coronale ou axiale de structures (ex coronaires.)
Faire défiler les images permet une continuité avec les images précédente et suivante rendant
ainsi plus facile la reconnaissance de structures et la distinction d’éléments anatomiques.
MIP (Maximum Intensity Projection)
Le MIP est une technique qui permet d’obtenir des pixels de plus grande intensité pour former
l’image, utilisé pour reconnaître des vaisseaux (ex lors embolie pulmonaire, permet de repérer
thrombus dans vaisseaux pulmonaires mais ceci n’est visible que sur scanner injecté.)
MinIP
Obtention de pixels de moins grande intensité.
Remarque : le diaphragme est difficile à voir en coupe axiale (très fin), il se projette entre le
foie et la rate.
Coupe coronale :
On visualise beaucoup de surface. Le diaphragme est plus visible grâce aux poumons, la rate
et le foie.
Pour repérer les veines pulmonaires, partir de l’oreillette gauche (fenêtre médiastinale.)
Sont aussi visibles : trachée, œsophage, aorte, nœuds lymphatiques…
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