
CHAPITRE I
I.1- PRESENTATION DE LA THEOLOGIE ET SA DEFINTION
Etymologiquement la théologie (du grec θεͦoλογiα), littéralement « discours sur la
divinité ou le θεͦoς »)
est l’étude de toutes les réalités relatives au divin ; par suite, surtout
dans les religions monothéistes, elle est considérée comme la science de la Révélation, fondée
sur l’étude des textes religieux, leur interprétation, dans le but d’établir et d’éclaircir le
croyant ou le fidèle sur la façon d’agir ou de croire selon sa religion.
Traditionnellement, la théologie est comme une initiation de la foi se mettant à la
recherche de la raison, c’est ce qui fait la relation entre la foi et la pensée de l’homme ; cette
effort rationnel permet à l’homme de comprendre le mystère de Dieu avec la certitude de ne
pouvoir jamais en épuiser la révélation.
DENNYS L’Aréopagite dans sa doctrine s’est
proposé de mettre le néoplatonisme au service de la foi chrétienne. Sa doctrine est avant tout
une mystique, mais elle s’appuie sur une philosophie et s’épanouit en une synthèse
théologique originale. Il parle dans ce sens de la théologie systématique qu’est l’étude
rationnelle de vérités révélées est inutilement liée, chez DENNYS, on l’a vu, à la « théologie
mystique », soit comme préparation, soit comme fuit.
D’ailleurs au Moyen Âge, on peut remarquer l’importance que prit le théologie de la
Lumière dans le mouvement de Renaissance du XIIème siècle, que décrit bien l’historien
Georges Duby.
La scolastique entra dans une phase de décadence à partir de la renaissance, qui
s’accéléra au XVIIème et XVIIème Siècle. Même si les méthodes de raisonnement logique de la
scolastique, héritée d’Aristote, étaient élaborées, la lourdeur des organisations et leur
incapacité, dans le contexte de ces époques, à prendre en compte les observations
scientifiques et les résultats des expériences, entraînèrent la disparition de cette école à la
Révolution française.
 la même époque, de nombreux philosophes firent des travaux en logique (voir logique de
Port-Royal) en métaphysique, en morale, et introduisirent des modifications profondes dans
les mentalités et les structures sociales, qui eurent même un impact sur la langue. Le
théologien marquant de l’époque est Blaise Pascal.
Par ailleurs Saint Thomas D’Aquin dans sn milieu spirituel qui est un lieu chrétien, là
il s’enracine sa pensé dans l’équilibre organique d’une vie contemplative et de l’action du
‘’JACQUES Prévert’’. ‘’Http’’ in / wikipédia, 18-05-2012
Voir Père CASTEL Germeil, méthode philosophique en théologie, Note de cours, 2012
F. CAYRE, A. A, Patrologie et histoire de la théologie, Desclée Et Co, Paris, 1947. P96