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3. Enchâssées (subordonnées) : formées de deux constituants obligatoires, qui ne peuvent exister
seule. Elles ont besoin d’être insérées dans une autre phrase ou dans un groupe qu’elles complètent. C’est
parce qu’elles dépendent de quelque chose d’autre qu’on dit qu’elles sont subordonnées.
Exemple : Deux phrases : Luc a lu un livre. Ce livre lui a plu.
Répétition du mot livre
Phrase obtenue : Luc a lu un livre qui lui a plu.
Phrase enchâssée
Le nom « livre » n’est plus répété.
Types de phrases enchâssées (subordonnées):
1. La relative
Elle permet de compléter un nom ou un pronom appartenant à la proposition principale.
La relative est une P2 qui vient s’inscrire, être enchâssée dans un groupe nominal, dans la
proposition principale. L’enchâssement se fait à l’aide d’un pronom relatif (qui, que, dont, lequel, à
qui…).
La fonction d’une relative est complément du nom.
Exemples :
- Le livre qui est sur la table m’appartient.
- Elle a écouté le disque que tu lui as offert.
- Il connaît bien la ville dont tu parles.
- C’est le dictionnaire auquel vous faites référence.
Le pronom relatif :
- il unit une proposition subordonnée à un nom ou un pronom, placé dans la proposition principale ;
- il peut être de forme simple (qui, que, quoi, dont, où) ou composée (lequel, laquelle, lesquelles, à
laquelle, auquel, auxquels, duquel, desquels,…) ;
- il s’accorde avec son antécédent (nom, groupe nominal, pronom, proposition) ;
- dans la subordonnée relative, il a diverses fonctions : sujet, CDV, CIV, complément du nom.
Remarque :
Une phrase enchâssée par « que » n’est pas toujours une relative ! Par exemple :
- Elle signale les remarques que j’ai formulées.
P2 relative antécédent du nom « remarques ».
- Elle signale que j’ai formulé des remarques.
P2 complétive du verbe « signale »
2. La conjonctive
Elle complète le verbe de la proposition principale ou exprime une circonstance de l’action de la
principale.
Ex : Je téléphone pour que tu n’oublies pas ton rendez-vous.
La conjonctive introduite par « que » est le plus souvent complément d’objet du verbe de la
principale et ne peut être ni déplacée ni supprimée sans modifier le sens de la phrase.
Ex : Il attend que les pompiers interviennent. (CDV) / Il s’étonne que les pompiers soient déjà là. (CIV)
La complétive est une phrase enchâssée qui vient s’inscrire dans P1 à la place d’un groupe nominal, d’un
attribut, complément de verbe, etc. L’enchâssement se fait à l’aide d’une conjonction de subordination
(que, quand, si, lorsque, puisque, comme, quoique, sinon, à ce que, de ce que…) ou d’une locution