probables ou aléatoires, possibles ou plausibles. Certaines variables seront
environnementales et d’autres renvoient à des stratégie comprises comme
l’ensemble des choix réalisés par les acteurs sociaux permettant de se
rapprocher d’un futur désiré.
Est-il possible d’aller au-delà de ces images contrastés pour dessiner les
configurations possibles, les trajectoires multiples, pour définir les séries
concrètes d’avenir différents et un cheminement reliant le court, le moyen et le
long terme et définissant les futurs possibles?
I/ Pourquoi des analyse prospectives
Les besoins d’analyses prospectives procèdent de trois séris de raisons
conjuguées qui nous imposent de nouvelles visions stratégiques :
la montée des déséquilibres et l’accentuation des
incertitudes. Il s’agit d’abord de la détérioration du cadre
macroéconomique, ensuite de la mondialisation et de ses
nouvelles exigences
la coexistence de plusieurs systèmes de pilotage et de
régulation souvent antinomiques : Plan, Marché et PAS
l’échec des processus planifiés des économies pour
quatre raisons : Pour cela, il est souvent admis que les
formulations contenues dans les plans ne sont que des
vœux pieux, totalement irréalistes et donc irréalisables.
Cependant, si l’on peut concéder à cette critique une part
de vérité, il importe plutôt de noter qu’à l’analyse,
l’échec de la planification dans le Tiers- Monde tient
moins à la formulation de vœux pieux ou à
l’insuffisance de moyens qu’à l’impossibilité, sur la base
des ressources disponibles, de définir des objectifs-
cibles clairs et précis ainsi que les moyens les plus
judicieux de leur mise en œuvre.
Lles causes véritables de leur échec sont de quatre ordres :
- D’abord, les plans sont trop formalistes, prétendent embrasser à la fois
tous les secteurs d’activité économique, alors même que les données
statistiques disponibles sont très peu faibles et que les ressources
naturelles sont dans certains cas très peu importantes, toutes choses qui
ont pour conséquence la fragilisation de l’économie due à la trop
grande dispersion des moyens et donc une très faible résistance face
aux chocs extérieurs.
- Ensuite, l’inexistence d’un arsenal statistique fiable rend impossible
l’élaboration de modèles macro-économiques prospectifs t la définition
de sentiers de croissance équilibrés et optimaux pour l’économie