cytosine et toujours autant de thymine que d’adénine. Cette association est réalisée par 2
liaisons hydrogènes pour A et T et 3 liaisons hydrogènes pour C et S.
Les 2 chaînes d’ADN sont complémentaires et antiparallèles configuration en double
hélice. Structure mise en évidence par Crick et Watson. Le pas est vers la droite pour les
BDNA. Si il y a essentiellement des G et C, l’hélice tourne vers la gauche : ZDNA. Il y a 10
paires de nucléotides par tour complet d’hélice. Il y a des petits et des grands sillions et les
écarts sont plus ou moins grands.
Chez les procaryotes les matériels génériques sont sous forme d’ADN et les extrémités sont
fermées. Les configurations sont dites enroulées ou tortillées. Il y a des protéines avec
lesquelles l’ADN s’associe mais moins que chez les eucaryotes. Ces protéines sont regroupées
en 2 grandes catégories :
- Les histones
- Les chromosomiques non histones
Ces histones sont des holoprotéines. Elles sont constituées uniquement d’acides aminés. 25%
d’entre eux sont basiques. Ces acides aminés vont être proches les uns des autres et former
des blocs cationiques. Du point de vue structurel, le reste des histones est constitué d’acides
aminés hydrophobes et la structure sera alors désorganisée ou alors en feuillet ou hélice. Il y a
5 grand types d’histones : H1, H2A, H2B, H3, H4. La conservation de ces histones va
croissante. Pour H4, il y a 102 acides aminés et + ou – 2 différents entre le petit pois et le
veau et encore il s’agit de mutation conservatrice. H4 a donc un rôle très important. Entre
histone et ADN, il y a masse équivalente. Les blocs cationiques chargés positivement ont une
affinité pour les phosphates. Au niveau des blocs cationiques ils vont subir une acétylation
réversible ou une phosphorylation réversible. Cela diminue la capacité des histones à se lier à
l’ADN.
Protéines Chromo N-histone : protéines intervenant dans la structure du chromosome et qui
vont être nécessaires à la transcription de l’ADN et à la réplication. Globalement ces protéines
régulent l’activité de l’ADN.
Micrographie électronique de brins de chromatine (p.31). La forme des néo filaments peut
être dépliée (décompactée) pour donner une structure en collier de perle grâce à un traitement.
En faisant agir des nucléases, il y a digestion de l’ADN internucléosomique. On dissocie les
noyaux d’histone puis on obtient des perles de nucléosome et ensuite un noyau d’histone
octamérique avec les 146 paires de base l’entourant. Puis on dissocie et les histones attachent
les nucléosomes entre eux (p.32).
Remodelage (p.35) : on écarte 2 nucléosomes avec complexe de remodelage ce qui fait partir
une structure nucléosomique en consommant de l’ATP.
Modifications post-transcriptionnelles des histones acétylation, phosphorylation,
ubiquitination… on bloque ou on augmente la transcription. L’insertion de variants d’histones
peut bloquer la transcription.