4 /5
Les anticorps forment un complexe avec l'antigène, le neutralisant et supprimant ainsi ses effets. L'organisme est alors protégé
contre l'antigène ( et son porteur ).
Voir l’animation sur le site et savoir en faire le schéma légendé.
b) La réponse cellulaire grâce aux lymphocytes T :
Certaines bactéries (bacilles de Koch de la tuberculose …) et la plupart des virus s'installent dans les cellules de l'organisme. Ainsi
protégés, les anticorps n'ont aucun effet sur eux.
Contre ce type d'infection ce sont les lymphocytes T qui interviennent.
Activés par l'agresseur les lymphocytes T se transforment en lymphocytes T cytotoxiques ) qui, lors d'un contact, détruisent les
cellules infectées par cet antigène.
La réponse cellulaire est une réponse spécifique.
Voir l’animation sur le site et savoir en faire le schéma légendé.
3. Les lymphocytes ont de la "mémoire" !!!
Voir l’animation de l’évolution des figures sanguines après une infection sur le site.
Un deuxième contact avec le même antigène X entraîne une réponse secondaire : la production d'anticorps et l'activité des
cellules cytotoxiques est plus rapide, plus forte et plus durable grâce à la présence dans l'organisme de lymphocytes B et T
"mémoires" . Ces cellules qui apparaissent après la première rencontre avec un antigène ont une longue durée de vie.
ATTENTION : Il ne s'agit pas ici d'une mémoire au sens humain ou informatique du terme … La "mémoire" du premier contact
provient uniquement du fait de la longue durée de la demie-vie des cellules "mémoires". D'ailleurs, une fois cette demi-vie
dépassée ( en général une dizaine d'année après la contamination), si aucune autre contamination avec le même antigène X n'est
intervenue, on n'observe plus de lym B ou T "mémoires". Chez de tels individus, sans cellules "mémoires", une rencontre avec
l'antigène X provoquera une réponse primaire …
3ème partie : Des applications médicales.
A)
Sérum et vaccin
1. Vaccinothérapie
En injectant au cours de plusieurs rappels un vaccin ( antigène à virulence atténuée ), on développe dans l'organisme une
mémoire immunitaire en stimulant la production de lymphocytes B et T "mémoires".
Cette technique préventive permet à l'organisme de réagir de façon spécifique, rapide et efficace face à l'introduction ultérieure
de micro-organisme possédant cet antigène.
2. Sérothérapie
Pour aider un organisme infecté, ou susceptible de l'être, à réagir contre un agent pathogène, on lui injecte du sérum contenant
une quantité importante d'anticorps spécifiques de cet agent pathogène.
Cette technique utilisée en urgence correspond à un transfert d'immunité.
La protection passive n'est que passagère.
B)
Les immunodéficiences
Elles peuvent être innées* ou acquises*.
L'immunodéficience innée ce retrouve dans le cas des "enfants bulles". Ces enfants naissent avec une moelle osseuse défaillante,
incapable de fabriquer des cellules de la défense immunitaire.
On soigne ce type de maladie en greffant une nouvelle moelle osseuse.