6. Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.

LA PROCREATION
Sujets de type I : Restitution organisée de connaissances.
SUJET 1
Exposez le contrôle génétique de la différenciation des gonades indifférenciées en testicules et
comment ceux-ci orientent la différenciation des organes génitaux internes et externes dans le sens mâle.
SUJET 2
Dites en quoi la testostérone est indispensable chez l’adulte à la fonction de reproduction et
expliquez comment trois populations cellulaires - neurones hypothalamiques, cellules hypophysaires et
cellules interstitielles des testicules - participent directement ou indirectement à sa production.
Le sujet doit se limiter aux processus dont dépend la production de testostérone et non à l’ensemble
du système de régulation de cette hormone.
SUJET 3
Expliquez les mécanismes hormonaux qui contrôlent le développement folliculaire et la production
d’œstradiol pendant la première partie du cycle jusqu’à l’ovulation.
SUJET 4
Exposez la succession des mécanismes qui font, au cours d’un cycle menstruel, passer l’ovaire
d’organe produisant surtout de l’œstradiol à un organe sécrétant de l’œstradiol et de la progestérone.
5. Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.
De nombreuses observations cliniques et des expérimentations ont conduit à connaître les mécanismes
de régulation des hormones sexuelles chez la femme. A partir de ces connaissances, des méthodes favorisant
et d’autres empêchant la fécondation puis le développement embryonnaire.
En utilisant vos connaissances et en élaborant un plan structuré, présenter ces méthodes après avoir rappelé
par un schéma les connaissances fondamentales sur lesquelles elles sont basées.
6. Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.
En utilisant vos connaissances et en élaborant un plan structuré, montrer comment des facteurs
génétiques et hormonaux sont à l’origine de la différenciation des appareils génitaux : acquisition du sexe
gonadique puis du sexe phénotypique.
7. Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.
Au cours du cycle ovarien, une hormone stéroïde appelée oestradiol est synthétisée puis sécrétée de
façon cyclique.
En utilisant vos connaissances et en élaborant un plan structuré, présenter les structures responsables
de la sécrétion d’oestradiol avant de montrer que le taux élevé d’oestradiol en fin de phase folliculaire
assure la synchronisation des mécanismes déclenchant l’ovulation et permettant la rencontre des gamètes.
PLAN Sujet1.
I. Contrôle génétique de la formation des testicules.
A. Chromosome Y et masculinisation.
B. SRY : un gène architecte.
II. Contrôle testiculaire de la différenciation des organes génitaux.
A. Canaux de Wolff et de Müller : état indifférencié.
B. Les expériences de Jost et le rôle de la testostérone.
C. Le phénotype « testicule féminisant » et les 2 hormones testiculaires.
PLAN Sujet 2.
I. La testostérone, hormone indispensable à la fonction de reproduction.
A. Testostérone et maintien des caractères adultes de l’appareil génital.
B. Testostérone et comportement sexuel.
II. Trois populations cellulaires impliquées dans la production de testostérone.
A. Les cellules interstitielles des testicules directement impliquées.
1) Des cellules endocrines.
2) Des cellules productrices de testostérone.
B. Le contrôle des testicules par les cellules hypophysaires.
1) Des cellules productrices de gonadostimulines : FSH et LH.
2) Action de la LH sur les cellules de Leydig.
C. Le contrôle des cellules hypophysaires par les neurones hypothalamiques.
1) La GnRH contrôle le fonctionnement hypophysaire.
2) La libération de GnRH est sous le contrôle :
De stimulus externes ;
De stimulus internes ;
De rétrocontrôles testiculaires.
PLAN Sujet 3.
I. Contrôle de l’ovaire par l’hypophyse.
A. Maturation folliculaire et production d’oestrogènes.
B. Le rôle de la FSH.
C. Le rôle de la LH.
II. Contrôle de l’hypophyse par l’hypothalamus.
A. La GnRH, une neurohormone.
B. La sécrétion pulsatile de GnRH.
III. Contrôle de l’hypothalamus.
On ne parle pas des contrôles nerveux dans ce sujet.
A. Rétrocontrôle négatif en début de cycle.
B. Rétrocontrôle positif avant l’ovulation.
PLAN Sujet 4.
I. L’ovaire, producteur d’oestradiol en phase folliculaire.
A. Evolution du follicule cavitaire et production d’oestrogènes.
B. Contrôle du fonctionnement ovarien par le complexe hypothalamo-hypophysaire.
1) Rôle de l’hypophyse.
2) Rôle de l’hypothalamus.
C. Rétrocontrôles ovariens.
II. L’ovaire, producteur d’oestradiol et de progestérone en phase lutéale.
A. Evolution du corps jaune au cours de la phase lutéale.
B. Contrôle du fonctionnement ovarien par le complexe hypothalamo-hypophysaire.
C. Rétrocontrôles ovariens.
CORRIGE sujet 5.
Introduction : La régulation des hormones sexuelles chez la femme permet le maintien d’un cycle menstruel
et prépare une éventuelle gestation. Toutefois de nos jours, les humains souhaitent le plus souvent éviter une
grossesse non souhaitée ou, au contraire, désirent un enfant même si un problème d’infertilité touche le
couple.
Après avoir présenté un schéma de la régulation des hormones sexuelles chez la femme, nous examinerons
dans ce devoir les bases scientifiques sur lesquelles sont basées les méthodes de contraception,
contragestion et les techniques d’aide à la procréation.
I. La régulation des hormones sexuelles chez la femme.
D’après le logiciel « cycles sexuels des mammifères » qui permet de construire ce schéma par émission
d’hypothèses puis détermination des expériences nécessaires pour les tester.
Rmq : le logiciel propose aussi 4 QCM (expérimentation, histologie, cycle ; hormones) et diverses
informations (bonne révision !)
II. La contraception.
La contraception (contraction de contra-conception) est l’ensemble des méthodes
empêchant de façon temporaire et réversible la fécondation.
Nous prendrons ici comme seul exemple « la pilule » qui repose sur les connaissances des cycles
hormonaux. (le couple peut toutefois utiliser d'autres moyens contraceptifs pour empêcher la
rencontre des gamètes (préservatif, diaphragme) ou l'implantation de l'embryon (stérilet)).
Les pilules combinées sont composées de progestérone et de d'œstrogène. Elles sont administrées les 21
premiers jours, puis on suspend la prise jusqu'aux règles.
Les pilules progestatives ou micropilules : composées de progestérone uniquement.
Les pilules combinées et les nouvelles micropilules ont une triple action (triple verrou) :
Elles permettent de maintenir le rétrocontrôle négatif, donc évitent les pics de FSH et de LH. Il n'y a pas
d'ovulation.
D'autre par les hormones de synthèse rendent la glaire cervicale plus épaisse empêchant le
franchissement de cette barrière par les spermatozoïdes.
Enfin la présence de progestérone dès le premier jour du cycle empêche le bon développement de la
muqueuse utérine.
La contraception hormonale féminine s'appuie sur l'ensemble des connaissances acquises sur
la régulation hormonale de la physiologie sexuelle. (perturbation de l’équilibre hormonal)
La contraception hormonale masculine est encore à l'état de recherche.
III. La contragestion.
La contragestion (contraction de contra-gestation) est l’ensemble des méthodes
empêchant de façon temporaire et réversible la gestation.
1) La pilule du lendemain.
La pilule du lendemain contient de la progestérone et/ou des œstrogène à forte dose qui perturbent
l’équilibre hormonal et donc :
- Empêchent l’ovulation si celle-ci n’a pas encore eu lieu ;
- Empêchent le développement de la muqueuse de l’utérus et donc la nidation ;
- Provoquent un épaississement de la glaire cervicale ce qui s’oppose au déplacement des spermatozoïdes
et donc à la fécondation.
2) Le RU 486.
L’IVG est autorisée en France avant la 12° semaine de grossesse (14 sem. d’aménorrhée) :
- méthode chirurgicale : on aspire l’embryon implanté dans l’utérus
- méthode chimique : le « RU 486 »
Comment provoquer l’expulsion de l’embryon ? Il faut provoquer des règles
Comment la muqueuse utérine est-elle maintenue ? C’est la progestérone sécrétée par le corps jaune qui
assure le maintien de l’endomètre et qui diminue la contractilité de l’endomètre.
On peut donc provoquer un avortement en empêchant l’action de la progestérone.
Le RU empêche laction de la progestérone qui assure normalement la formation de la dentelle utérine.
Le RU agit en se fixant sur les récepteur des cellules cibles de la progestérone : lhormone entre en comtition avec la
progestérone.
Pour les cellules cibles de la progestérone (muqueuse utérine) tout se passe comme si la concentration de
progestérone chutait, ce qui déclenche dans les trois jours après l’administration une destruction de
l’endomètre : la nidation et la gestation sont donc interrompues. Cette méthode est donc appelée
contragestive.
En cas d’échec de la contraception, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) reste un ultime recours.
IV. L’assistance médicalisée à la procréation : AMP.
A. L’infertilité et ses causes.
Examens pratiqués
Ce que l’on cherche à
déterminer
Solution
envisageable en cas
de problème décelé
Spermogramme
Qualité et quantité de sperme,
nombre de spermatozoïdes
IA
ICSI
Spermocytogramme
Qualité des spermatozoïdes
idem
Courbe de température ;
échographie des ovaires ; bilan
hormonal
Troubles de l’ovulation
Traitement
hormonal
Hystéro-salpingographie
Obstruction ou altération des
trompes
Opération ou
FIVETE
Etude de la glaire et de la
mobilité des spz en présence de
cette glaire
Troubles de la réceptivité au
sperme
Traitement
hormonal
Les causes d’infertilité d’un couple sont diverses et touchent aussi bien l’homme que la femme.
Les dosages hormonaux fournissent des renseignements sur l’activité des gonades et du complexe
hypothalamo-hypophysaire et permettent d’orienter le couple vers une AMP.
B. Une technique d’AMP : la FIVETE.
Phase de blocage : L’analogue de la GnRH se fixe sur les récepteurs hypophysaires mais ne joue pas son rôle. La
sécrétion de gonadostimulines et le cycle ovarien sont donc bloqués.
Phase de stimulation : L’injection de FSH à forte dose permet de stimuler l’ovaire ; plusieurs follicules
vont parvenir à maturité. Le dosage d’œstradiol et l’échographie permettent de contrôler cette maturation.
Déclenchement de l’ovulation : L’injection d’HCG simule le pic de LH. L’ovulation a lieu 37 à 40 heures après le
pic de LH ; c’est donc uniquement à ce moment quon peut faire la ponction.
Préparation de la grossesse : Le traitement endovaginal grâce à un progestatif permet de préparer la
muqueuse utérine pour la nidation.
Phase
Substances utilisées
Rôle dans le traitement
Organe cible
Blocage
Analogue de la GnRH
Blocage des sécrétions
hypophysaires et donc du cycle
ovarien
Hypophyse
Stimulation
FSH
Maturation folliculaire
Ovaire
Déclenchement
de l’ovulation
HCG
Provoquer l’ovulation
Ovaire
Préparation de
la grossesse
Progestatif
Préparation à la nidation
Muqueuse
utérine
Dans le cas de la FIVETE, il y a donc création d’un cycle hormonal artificiel cont de façon à obtenir plusieurs
ovocytes, traitement des spermatozoïdes pour les rendre fécondants hors des voies génitales de la femme,
réalisation de fécondations puis culture des œufs obtenus et réimplantation des embryons dans l’utérus.
Différentes techniques médicales peuvent apporter des solutions à l’infertilité : insémination
artificielle, FIVETE, ICSI (injection d’un spermatozoïde –ou précurseur- dans un ovocyte).
De nombreuses méthodes chimiques et mécaniques existent désormais concernant la maîtrise de la
procréation humaine.
Toutefois le développement de ces techniques nouvelles pose des questions éthiques : prêt d’utérus (mères
porteuses), grossesse chez des femmes ménopausées, sélection des embryons, IA avec le sperme d’une
personne décédée, couples homosexuels, devenir des embryons surnuméraires…
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6. Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.

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