veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 3 Septembre 2008
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
ARMENIE/TURQUIE
Turquie : interdiction de l'AKP
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire la traduction d'un article en arménien paru sur le site du
journal arménien Azg du 02 septembre 2008. Le groupe
parlementaire du parti turc « Justice et développement » (AKP) a
décidé d'interdire à ses députés de partir à Erevan le 6 septembre
2008 pour assister au match éliminatoire Arménie-Turquie.
Le parti au pouvoir en Turquie ne permet pas à ses
membres de partir pour Erevan
Le groupe parlementaire du parti turc « Justice et développement » (AKP) a
décidé d'interdire à ses députés de partir à Erevan le 6 septembre 2008 pour
assister au match éliminatoire Arménie-Turquie.
D'après l'agence « Anatolie », les groupes parlementaires des partis turcs «
Parti républicain du peuple » et « Mouvement national » ont également pris
une décision similaire.
Les présidents des partis « Parti républicain du peuple » et « Mouvement
national » ont déclaré qu'ils sont contre une possible visite à Erevan du
président turc Abdullah Gül, suite à l'invitation de son homologue arménien
Serge Sarkissian.
Armen Press annonce que le parti « Justice et développement » (AKP) n'a
pas expliqué les motifs pour lesquels il a pris cette décision. Par contre,
l'opposition turque a justifié sa décision par les soi-disant arguments
suivants: « occupation du Haut-Karabakh par l'Arménie », « nonreconnaissance des frontières turques par l'Arménie » et « insistance des
Arméniens à faire reconnaître le génocide arménien ».
Traduction Collectif VAN - 2 septembre 2008 - 13:24 http://www.collectifvan.org
http://www.azg.am/AR/news_2377
L’officialisation de la visite du président turc en
Arménie prévue aujourd’hui
mercredi3 septembre 2008, par Stéphane/armenews
Selon le quotidien turc Radikal en date du 2 septembre 2008 Unal Cevikoz
sous-secrétaire du ministère turc des Affaires étrangères devrait informer
aujourd'hui Yerevan que le président turc Abdullah Gul a accepté l'invitation
du Président arménien Serge Sarkissian à suivre le match de football entre
les deux pays le 6 septembre en Arménie.
Selon le quotidien turc le match sera un prétexte pour M.Gul de discuter du
conflit du Nagorno-Karabakh et la proposition turque d'établir une alliance
du Caucase avec Serge Sarkissian. Ce serait la première fois que la question
du Nagorno-Karabakh serait à l'ordre du jour d'une réunion bilatérale ajoute
Radikal.
Le ministre turc des affaires étrangères Ali Babacan a déclaré pour sa part
lundi qu'aucune décision n'avait encore été prise concernant la visite à
Yerevan du président Abdullah Gul.
« Si le Président Gul accepte une visite à Yerevan, ce sera la preuve des
efforts constructifs de la Turquie de contribuer à la paix et à la stabilité dans
la région et au niveau international, pas en raison de pressions et
d'impositions externes » a déclaré le chef de la diplomatie turque.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44327
Erevan: la FRA-D manifeste contre la visite de Gül
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 3 septembre 2008.
Manifestation anti-Gül organisée par la FRA-D
armenialiberty
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Depuis la chute de la République arménienne en 1920, la FRA-D a fait sienne
le combat pour la reconnaissance internationale et surtout par la Turquie du
génocide arménien de 1915 qui a jeté sur les routes à travers le monde ce
qu’on appelle la diaspora arménienne.
On ne peut par un trait de crayon, en l’occurrence une visite éclair du
Président Gûl, effacer des décennies de combat et de revendications.
Faire profil bas quand on sait que la Turquie dépense des millions pour
contrer les revendications arméniennes à travers le monde, que durant ces
dernières années elle a tout fait pour écarter l’Arménie de tous les projets
régionaux et qu’à la demande des Etats-Unis elle adoucit sa pression, ne pas
manifester sa désapprobation serait un peu ... ‘fort de café’.
***
La manifestation organisée par la Fédération Révolutionnaire Arménienne –
Dachnaktsoutioun (FRA-D), parti membre de la coalition gouvernementale, a
rassemblé plusieurs milliers de partisans mardi à Erevan et qui sera de
nouveau réitéré lors de la visite du président turc Abdullah Gül prévue ce
samedi en Arménie.
La manifestation qui s’est déroulée à l’extérieur du musée des anciens
manuscrits arméniens d’Erevan (Madénatarane), a été officiellement dédiée
au 17e anniversaire de la déclaration d’indépendance du Haut-Karabakh.
Mais les orateurs ont très souvent débordé le thème de la journée, en
abordant notamment relations turco-arméniennes et la situation dans la
Géorgie voisine. Sujets brûlants.
Vahan Hovannessian, un dirigeant du parti, a traité dans une grande partie
de son discours de la Géorgie et de la nécessité d’une transformation de cet
Etat en une "Confédération", où la population arménienne du Djavaghk
aurait un degré élevé d’autonomie. "Dans ce cas, les droits des Djavaghetis
[des Arméniens] seraient protégés", a-t-il souligné.
Hovannessian a fait valoir qu’un Djavaghk ayant le statut de région
autonome aurait pour effet de décourager d’autres minorités ethniques de
chercher à se séparer de la Géorgie. En faisant référence aux populations de
l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.
Le Dachnaktsoutioun avait fait des appels similaires dans le passé. Les
dirigeants du pays les avaient toujours désavoués, en mettant l’accent sur la
nécessité de s’attaquer aux graves problèmes socio-économiques du
Djavaghk.
Les dirigeants de la FRA-D ont également étalé au grand jour leur
divergence sur la politique étrangère du Président Serge Sarkissian quand ils
ont réaffirmé qu’ils comptaient organiser des manifestations contre arrivée
de Gül à Erevan. Le vice-président du Parlement, Hraïr Karapetian (FRA-D),
a déclaré que les manifestations débuteront à l’aéroport international de
Zvartnots où le Président turc devrait atterrir samedi matin.
« Nous accueillerons correctement Abdullah Gül," a déclaré Karapetian aux
manifestants, parmi lesquels on pouvait dénombrer de nombreux étudiants
et d’autres jeunes venus des alentours d’Erevan.
"Nous nous préparons à une démonstration sérieuse, solide et disciplinée,
afin de montrer l’état d’esprit de notre peuple", a indiqué le représentant du
Bureau mondial de la FRA-D, Hrant Markarian, à RFE/RL. "Après tout, nous
devons réagir à correctement à la contre-propagande en cours".
"Lorsque le président turc visite la France, les Arméniens de France
manifestent. Lors de sa visite en Grèce, les Arméniens de Grèce ont
manifesté. Donc, je ne vois pas ce qu’il y a d’honteux à faire entendre notre
voix dans notre propre pays".
Mais Markarian a pris soin de ne pas critiquer ouvertement Sarkisian pour
l’invitation adressée à Gül, en invoquant la nécessité pour l’Arménie de
maintenir des relations inter-Etats avec la Turquie. "Mais l’existence de telles
relations ne peut pas nous faire renoncer aux combats pour nos causes
[Hay-Tad]", a-t-il ajouté.
Le Dachnaktsoutioun estime que la normalisation des relations entre la
Turquie et l’Arménie est impossible sans qu’Ankara reconnaisse le génocide
des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman. Le parti, qui a des structures
dans toutes les grandes communautés arméniennes à travers le monde,
n’exclut pas la possibilité de revendications territoriales à la Turquie dans le
cas d’une telle reconnaissance.
Hovannes Choghikian et Ruben Meloyan - armenialiberty
http://eafjd.eu/spip.php?breve1526
GENOCIDE ARMENIEN
Génocide arménien : 100 réponses (86 à 90)
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site Imprescriptible.fr
met en ligne le livre de Anne Dastakian et Claire Mouradian "100
réponses sur le génocide des Arméniens", paru aux Editions la
Mascara en 2005. A l'heure où le négationnisme de l'Etat turc
s'exporte de manière virulente en Europe, le Collectif VAN vous
propose de découvrir chaque jour 5 réponses apportées sur ce sujet
sensible par Anne Dastakian, journaliste, et Claire Mouradian,
Directeur de recherche au CNRS Responsable de l'équipe Caucase au
CERCEC (Centre d'Étude des Mondes Russe, Caucasien et CentreEuropéen). Aujourd'hui, les réponses 86 à 90.
100 réponses sur le génocide des Arméniens (86 à 90)
086 - Quelles sont les conséquences pratiques et légales de cette
reconnaissance ?
Aucune, la France n'ayant pas complété cette loi par une loi
antinégationniste comme dans le cas du génocide des juifs et des Tsiganes
(loi Gayssot). Il n'est pas illégal en France, malgré la reconnaissance
officielle du génocide des Arméniens, de nier publiquement l'existence de ce
génocide, comme en témoigne l'échec des tentatives de faire condamner au
pénal des sites négationnistes sur Internet. Au niveau international,
cependant, la décision française donne du poids aux revendications
arméniennes d'une reconnaissance du génocide par la Turquie comme
préalable aux débats sur son adhésion à l'Europe.
087 – La France fait-elle de cette reconnaissance une condition
d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?
Oui, du moins au niveau des déclarations de divers hommes ou formations
politiques (dont le PS et l'UDF). Quatre jours après la réunion du Conseil
européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre 2004 (qui venait de décider
d'ouvrir les négociations d'adhésion à partir du 3 octobre 2005 en
n'évoquant que la conformité aux critères de Copenhague), dans son
intervention du 21 décembre 2004 à l'Assemblée et au Sénat, le Premier
ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué que la Turquie devait, pour rejoindre
le projet européen, encore largement progresser dans le domaine des droits
de l'homme et du respect des minorités, en ouvrant trois chantiers majeurs:
la reconnaissance du génocide arménien, la question des populations
kurdes, la réconciliation sur le dossier de Chypre.
088 – La reconnaissance du génocide par le Parlement européen a-telle eu plus d'effet ?
La résolution du 18 juin 1987, dont le principe (nécessité de la
reconnaissance du génocide par la Turquie comme condition d'entrée dans
l'Union européenne) a été réitéré à plusieurs reprises, dont le 28 février
2002, a un caractère plus déclaratif qu'effectif. Néanmoins, une déclaration
émanant d'un parlement représentant les vingt-cinq pays de l'Union
européenne devrait avoir plus de poids que celle d'un pays isolé.
089 - Pourquoi la reconnaissance du génocide n'a-t-elle pas été
incluse dans les critères de Copenhague,
Une définition plus vague sur le respect des droits de l'homme en général lui
a été préférée, de crainte, une fois de plus, de froisser Ankara. Selon une
partie des milieux européens, l'Union européenne disposerait de davantage
de moyens pour obtenir de la Turquie la reconnaissance du génocide si elle
en faisait partie. Mais les Arméniens estiment qu'au contraire, l'Union
européenne n'aurait plus aucun moyen de pression sur la Turquie, puisqu'il
n'existe pas de procédure d'exclusion.
090 – L’accent mis par Bruxelles sur la nécessité, pour Ankara,
d'améliorer son respect ...
...des droits de l'homme comme condition de son adhésion à l'Union
peut-il favoriser sa reconnaissance du génocide des Arméniens ?
Il est difficile de se prononcer en raison de signaux contradictoires. La
question arménienne, taboue depuis quatre-vingt-dix ans, commence
lentement à être évoquée en Turquie, ne serait-ce qu'en raison des débats
en Europe. Après les initiatives pionnières et courageuses d'éditeurs, comme
le couple Zarakolu qui a publié plusieurs ouvrages historiques sur la question
depuis les années 1980, une exposition à Istanbul baptisée « Mon cher frère
» et consacrée à la vie quotidienne des Arméniens en Anatolie au début du
XXe siècle a ainsi battu des records d'affluence au printemps 2005. Un
groupe d'observation récemment fondé, l'Histoire pour la paix, a lancé un
appel signé par cinq cents intellectuels turcs de renom protestant contre une
circulaire du ministère de l'Éducation nationale du 14 avril 2003, qui
contraint les auteurs de manuels scolaires (qui jusque-là ignoraient le
génocide) à dénoncer les « prétentions infondées des Arméniens, des Grecs
et des Assyriens ». Cependant, le gouvernement du Premier ministre Recep
Tayyip Erdogan continue de déclarer qu'il fera tout pour combattre les «
allégations» arméniennes sur le « prétendu génocide arménien ». Le célèbre
romancier Orhan Pamuk a été violemment pris à partie pour avoir évoqué le
massacre de trente mille Kurdes et d'un million d'Arméniens (février 2005).
Les autorités tentent aussi d'opposer les Arméniens de la diaspora,
descendants des rescapés et les plus mobilisés pour la reconnaissance, à
ceux de la communauté résiduelle d'Istanbul, pris en otage dans un État
autoritaire, et à ceux d'Arménie, anxieux d'obtenir la levée d'un blocus qui
entrave la relance de l'économie.
Encouragez les auteurs et l'éditeur qui ont mené à bien ce travail
pédagogique : offrez le livre !
100 réponses sur le génocide des Arméniens
Anne Dastakian, Claire Mouradian
RÉSUMÉ : 100 réponses pertinentes répondant à 100 questions sur le
génocide des Arméniens (dates, définition du génocide, antécédents,
organisation de ce génocide, rôle des différents pays...).
ARGUMENTAIRE : Par cette expression, on désigne l'extermination des deux
tiers de la population arménienne de l'Empire ottoman pendant la Première
Guerre mondiale, en 1915-1916, sur ordre du gouvernement «jeune-turc»
de l'époque - soit de 1,2 à 1,5 million de victimes, à la fois militaires (soldats
mobilisés dans l'armée ottomane) et civiles (femmes, enfants et vieillards
restés dans les villes et les villages).
Photographie de couverture: © DR
Livre broché, 6,90 EUR
94 pages 170 mm x 120 mm
Date de parution : 10 mai 2005
ISBN-10 : 2-914237-41-3
ISBN-13 : 978-2-914237-41-3
GENRE : Livres en format poche
http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 03.09.2008
Voici un récapitulatif des informations collectées dans la presse le 3
septembre 2008 et dont vous trouverez le détail à la suite de ce
sommaire.
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période estivale, le
Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] réduit
ses activités et vous propose une revue de presse des informations
parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la
Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la
Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos
informations et traductions mises en ligne sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
Conflit russo-géorgien: les 27 patientent encore une semaine
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose ce
résumé d'une dépêche consacrée au sujet du conflit déclanché en Géorgie le
8 août. Les vingt-sept pays de l'UE se sont réunis en urgence lundi à
Bruxelles et ont pris la décision de donner à Moscou une semaine pour
respecter le cessez-le-feu en Géorgie, sans parler des mesures de rétorsion
que l'Europe pourrait prendre contre ce puissant voisin en cas de
désobéissance russe. Le président français Nicolas Sarkozy a prévu de se
rendre en Russie et Géorgie le 8 septembre 2008 pour exiger la mise en
pratique du plan composé de six points comprenant notamment le cessez-lefeu en Géorgie et prévoyant le retrait des militaires sur leurs positions
d'avant le 8 août, date du déclenchement du conflit en Géorgie.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21135
Le Haut-Karabakh célèbre la journée d'indépendance
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la
traduction d'un article en anglais du journal arménien Radiolour publiée sur
le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le
2 septembre 2008. Le 2 Septembre, nous célébrons la journée de la
République du Haut-Karabakh, un jour qui a une signification particulière
pour notre nation. Ce même jour un nouveau chapitre dans l’histoire de
l’Artsakh a été ouvert. Ce fut le commencement de la restauration d’un État
arménien indépendant. Il y a 17 ans, le peuple de l’Artsakh, a décidé de
réaliser un long rêve multiséculaire de construire un Etat libre et
indépendant, démocratique et social.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21130
Génocide arménien : 100 réponses (86 à 90)
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site Imprescriptible.fr met en
ligne le livre de Anne Dastakian et Claire Mouradian "100 réponses sur le
génocide des Arméniens", paru aux Editions la Mascara en 2005. A l'heure
où le négationnisme de l'Etat turc s'exporte de manière virulente en Europe,
le Collectif VAN vous propose de découvrir chaque jour 5 réponses apportées
sur ce sujet sensible par Anne Dastakian, journaliste, et Claire Mouradian,
Directeur de recherche au CNRS Responsable de l'équipe Caucase au
CERCEC (Centre d'Étude des Mondes Russe, Caucasien et Centre-Européen).
Aujourd'hui, les réponses 86 à 90.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21124
Partenariat UE/Russie : les négociations sont ajournées
"Tant que le retrait des troupes (russes en Géorgie) n'aura pas été respecté,
toutes les réunions sur l'accord de partenariat sont reportées", a annoncé le
président de l'exécutif européen après le sommet extraordinaire sur la
Géorgie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21148
La CPI a 10 ans : tournant décisif ou non événement ?
Au moment où la politique pénale du procureur s’engage délibérément vers
la mise en accusation du chef d’Etat du Soudan, ne convient-il pas de se
demander si cette cour, tant porteuse d’espoir, est en capacité de surmonter
les obstacles extérieurs et intérieurs qui la menacent ?
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21147
L’officialisation de la visite du président turc en Arménie prévue aujourd’hui
Selon le quotidien turc Radikal en date du 2 septembre 2008 Unal Cevikoz
sous-secrétaire du ministère turc des Affaires étrangères devrait informer
aujourd'hui Yerevan que le président turc Abdullah Gul a accepté l'invitation
du Président arménien Serge Sarkissian à suivre le match de football entre
les deux pays le 6 septembre en Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21137
Ce qui a changé en août 2008
L’Union européenne était et reste seule. Pour la première fois depuis
l’engagement américain dans la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe est
seule à la manœuvre, sans les Etats-Unis, dans ce bras de fer géorgien qui
oppose, pourtant, l’ensemble des Occidentaux à une Russie renaissante.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21146
Chavez veut des «excuses» pour les «génocides» en Afrique et en Amérique
latine
Le président vénézuélien, en visite d'Etat en Afrique du Sud, a demandé des
excuses aux anciens pays colonisateurs. Il n'a pas suscité l'enthousiasme de
son homologue, Thabo Mbeki.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21138
La Russie accuse en Turquie l'Otan d'avoir armé la Géorgie
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé mardi l'Otan d'avoir
provoqué le conflit géorgien en vendant des armes à l'administration de
Tbilissi. "Tout d'abord, les accords internationaux ont été violés par la vente
d'armes à la Géorgie", avant que ce pays n'attaque l'Ossétie du sud, a-t-il
affirmé lors d'une conférence de presse à Istanbul avec son homologue turc
Ali Babacan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21131
Le procureur du TPI en visite en Serbie
Le procureur du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, le
Belge Serge Brammertz, se rendra en visite à Belgrade le 10 et 11
septembre, a annoncé mardi sa porte-parole à l'AFP. «Serge Brammertz
sera à Belgrade les 10 et 11 (septembre). Il rencontrera les autorités
chargées de la coopération» avec le tribunal, a indiqué Olga Kavran.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21142
La Turquie et la France en médiateurs
Le président Nicolas Sarkozy, son homologue syrien Bachar al Assad, l'émir
du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani et le Premier ministre turc
Tayyip Erdogan tiendront un sommet quadripartite sur les questions procheorientales jeudi à Damas. Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union
européenne, se rend mercredi en Syrie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21129
Moscou : "la Russie n'est pas le IIIe Reich"
La Russie n'est pas le IIIe Reich et ne s'isole pas, a affirmé ce soir
l'ambassadeur de Russie en Allemagne, Vladimir Kotenev, après la décision
de l'Union européenne d'ajourner les négociations avec Moscou sur un
partenariat renforcé, en raison du conflit russo-géorgien. "La Russie n'est
pas un empire, ce n'est ni l'Empire romain ni le IIIe Reich. Nous sommes un
pays démocratique et personne n'a de raison d'avoir peur de nous", a
déclaré M. Kotenev sur la chaîne de télévision publique ZDF.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21090
La mémoire visuelle rendue aux Cambodgiens
Le cinéaste Rithy Panh a pu récupérer des milliers d'archives d'une nation
traumatisée. Quand le cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh a commencé
à travailler, en 2005, à sauvegarder la mémoire visuelle du Cambodge,
celle-ci était littéralement sur le point de disparaître.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21141
Chavez demande des excuses pour les génocides en Afrique et en Amérique
du Sud
Les anciens colonisateurs de l'Afrique et de l'Amérique du Sud doivent
présenter leurs excuses pour les génocides dans l'histoire, a indiqué mardi le
président vénézuélien, Hugo Chavez, à Pretoria (Afrique du Sud). "Nous
demandons que les génocides qui se sont produits en Afrique et en
Amérique du Sud (dans l'histoire) soient condamnés", a déclaré M. Chavez
lors d'une conférence de presse en présence de son homologue, Thabo
Mbeki, à Pretoria.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21139
Bianet.org et NTV poursuivis en justice dans le cadre de l’assassinat de
Hrant Dink
Le policier Muhittin Zenit qui a été sur le devant de la scène au moment du
meurtre de Hrant Dink suite à la conversation téléphonique qu’il avait eu
avec l’un des conspirateurs du meurtre, Erhan Tuncel, poursuit en justice
bianet.org et la chaîne NTV pour préjudices.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21136
Erdogan: Pas question d'ignorer la Russie
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi qu'"il n'était
pas question d'ignorer la Russie" en raison de la crise géorgienne, et
souligné que son pays tenterait d'imposer un "équilibre" quant à l'imbroglio
commercial opposant les deux pays. "La Russie pour nous est un pays avec
lequel nous entretenons de très importantes relations commerciales", a
indiqué M. Erdogan dans un entretien au journal Milliyet.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21132
Maison de poupées cosmopolite
La romancière turque Elif Shafak imagine la vie d'un immeuble sur les rives
du Bosphore. Découverte avec La Bâtarde d'Istanbul, Elif Shafak écrit à
cheval sur deux langues, le turc et l'anglais, les fuseaux horaires, les siècles,
qu'elle étire indéfiniment comme des chewing-gums. Ses personnages sont
turcs, arméniens, russes, apatrides, certains viennent de la nuit des temps,
d'autres attendent patiemment leur naissance dans le ventre de leur mère.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21134
Sofia proteste contre des taxes pour ses poids lourds en Turquie
La Bulgarie a protesté mardi par note diplomatique contre les taxes et
restrictions imposées depuis la veille par la Turquie aux camionneurs
bulgares, a annoncé le ministère des Transports. La Turquie a introduit lundi
une taxe de 83 euros pour les camionneurs qui livrent des cargaisons ou
transitent par son territoire. Par ailleurs, les véhicules bulgares sans
catalyseur et les camions produits avant 1992 ne pourront pas entrer en
Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21133
Moscou et Ankara s'engagent à régler leur différend douanier
Les ministres turc et russe des Affaires étrangères, Ali Babacan et Sergueï
Lavrov, ont exprimé mardi à Istanbul la volonté des autorités de leurs pays
de vouloir régler un imbroglio commercial opposant les deux pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21127
Le président français aujourd'hui à Damas
Au menu, la normalisation des relations avec la Syrie et un sommet à quatre
sur le Proche-Orient. Isolée sur le plan diplomatique, dénoncée par George
Bush comme un acteur majeur de l'« axe du mal », condamnée pour son
soutien au Hezbollah et au Hamas, la Syrie vient, en moins d'un an,
d'effectuer un retour remarqué sur la scène internationale.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21128
A Chypre Nord, "mini-Turquie" militarisée et zone de non-droit dans l'Union
européenne
Le long de la route littorale qui court au nord de Famagouste, les côtes sont
dissimulées derrière de hauts murs. "Zone militaire, photo interdite."
Quelques sentinelles cuisent dans leur mirador. Des kilomètres de plages
face aux côtes libanaises sont confisqués. D'innombrables casernes
parsèment le petit territoire de la République turque de Chypre du Nord
(RTCN), le tiers septentrional de l'île, occupé par les militaires turcs depuis
1974.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21126
Russie-Arménie: Ossétie du Sud et Abkhazie au menu de la rencontre
Medvedev-Sargsian
Le président russe Dmitri Medvedev et le président arménien Serge Sargsian
ont discuté mardi à Sotchi de la situation autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie
du Sud. L'Arménie assume la présidence tournante de l'Organisation du
Traité de sécurité collective (OTSC). Je voudrais faire part de mes réflexions
sur les sujets internationaux, d'autant plus que c'est la première fois que
nous nous rencontrons, après l'agression de la Géorgie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21122
Erevan: la FRA-D manifeste contre la visite de Gül
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente la
traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue
sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
le 3 septembre 2008. La manifestation organisée par la Fédération
Révolutionnaire Arménienne – Dachnaktsoutioun (FRA-D), parti membre de
la coalition gouvernementale, a rassemblé plusieurs milliers de partisans
mardi à Erevan et qui sera de nouveau réitéré lors de la visite du président
turc Abdullah Gül prévue ce samedi en Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21169
Turquie : interdiction de l'AKP
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire
la traduction d'un article en arménien paru sur le site du journal arménien
Azg du 02 septembre 2008. Le groupe parlementaire du parti turc « Justice
et développement » (AKP) a décidé d'interdire à ses députés de partir à
Erevan le 6 septembre 2008 pour assister au match éliminatoire ArménieTurquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21157
Le ministre égyptien des AE appelle à résoudre la crise du Darfour
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abul Gheit a appelé à
nouveau mercredi à la tenue d'une réunion de haut niveau sur la crise du
Darfour, a rapporté l'agence de presse Mena. Lors de sa rencontre avec le
nouvel envoyé de l'ONU-UA pour le Darfour, Djibril Bassole, M. Abul Gheit a
déclaré que cette réunion devrait avoir lieu le plus vite possible sous les
auspices des Nations Unies et de l'Union africaine, a déclaré le porte-parole
du ministère des Affaires étrangères Hossam Zaki.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21171
Loukhoil vend 15% d'un projet azéri à GDF Suez
Le pétrolier russe Loukhoil a vendu 15% d'un projet de prospection offshore
dans le secteur azéri de la mer Caspienne à GDF Suez, fait savoir la division
internationale de Loukhoil.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21170
Dick Cheney entame en Azerbaïdjan sa tournée de soutien à la Géorgie
Le vice-président américain Dick Cheney a entamé mercredi matin une visite
en Azerbaïdjan pour des discussions sur l'énergie ainsi que pour rassurer les
alliés de Washington dans la région et exprimer le soutien américain à la
Géorgie, dans la crise qui l'oppose à la Russie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21166
La Turquie va construire un troisième pont sur le détroit d'Istanbul
Le gouvernement turc a sélectionné l'emplacement du troisième pont reliant
les parties asiatique et européenne d'Istanbul, a rapporté mercredi le
Zaman. Le nouveau pont sera construit entre Tarabya (partie européenne)
et Beykoz (partie asiatique), au nord des deux ponts existants, pour
atténuer les embouteillages entre les parties asiatiques et européennes de la
première ville turque forte de 12 millions d'habitants.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21164
Pourparlers historiques sur la réunification de Chypre
Les dirigeants chypriotes grec et turc se rencontraient mercredi à Nicosie
pour lancer de nouvelles négociations en vue de la réunification de leur île,
entrée dans l'Union européenne en 2004 mais divisée depuis 34 ans. Le
président de la République de Chypre Dimitris Christofias et le dirigeant de la
partie nord de l'île Mehmet Ali Talat se disent tous deux déterminés à mettre
un terme à cette division.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21159
La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes
Comme il ressort des différentes publications, la confrontation armée avec la
Russie s'est avérée utile pour la Géorgie, car elle a contribué à l'amélioration
considérable de son image internationale. "L'activité militaire de la Russie
considérée comme excessive améliore l'image de la Géorgie. Les chars
russes que l'on peut voir à la télévision et en première page des journaux
rendent les explications de la Russie mensongères.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21165
Turquie: la dégradation des relations avec la Russie fait surgir la menace
d'une crise du gaz naturel
La Turquie est de plus en plus préoccupée par le fait que la crise sur les
procédures douanières entre elle et la Russie puisse s'élargir au commerce
gazier et pétrolier, a rapporté mercredi le journal local Today's Zaman.
Actuellement, 60% du gaz naturel de la Turquie et environ une moitié de sa
demande pétrolière sont fournis par la Russie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21163
Les monarchies du Golfe se tournent vers la Turquie contre l'Iran
Inquiètes de l'influence grandissante de l'Iran dans la région, les six
monarchies arabes du Golfe ont signé un accord destiné à renforcer leur
coopération avec la Turquie dans les domaines politique, militaire et
économique.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21158
Sarkozy à Damas pour faire franchir de nouveaux pas à Assad
Nicolas Sarkozy entame ce mercredi une visite à Damas pour consolider le
rapprochement entre la France et la Syrie et faire franchir à celle-ci un
nouveau pas vers sa réintégration dans le concert des nations.
Ce sera la première visite en Syrie d'un président français depuis Jacques
Chirac, en octobre 2002 et une visite "avant tout politique", précise l'Elysée.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21161
Embuscade en Turquie: 2 soldats tués
Deux soldats turcs ont été tués et neuf autres blessés tard hier dans une
embuscade tendue par des rebelles kurdes dans l'est de la Turquie, a-t-on
indiqué aujourd'hui de sources de sécurité locale. Un groupe de rebelles du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont attaqué un véhicule
transportant des conscrits à un poste de gendarmerie, corps d'armée en
Turquie, à Kigi, dans la province de Bingöl, a-t-on souligné de mêmes
sources. Une opération a été lancée pour capturer les assaillants, a-t-on
ajouté.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21156
Chypre : vers la chute du dernier mur d'Europe ?
Particulièrement animée depuis son ouverture il y a six mois, le point de
passage de la rue Ledra, au cœur de Nicosie, laisse enfin espérer une issue
au désaccord qui a divisé l'île méditerranéenne de Chypre pendant des
décennies.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21160
Séisme de magnitude 5,1 en Turquie
Un séisme de magnitude 5,1 sur l'échelle de Richter a secoué tôt aujourd'hui
la province turque d'Adiyaman (sud-est), sans apparamment faire de
victimes mais provoquant des dégâts matériels, ont annoncé les autorités.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21154
Chypre : les dirigeants discutent d'une réunification
La rencontre entre Demetris Christofias, président fraîchement élu de la
partie grecque, et le leader de la République turque de Chypre du Nord
Mehmet Ali Talat est prévue ce matin. Les dirigeants chypriotes grec et turc
amorcent mercredi 3 septembre, dans la zone tampon de Nicosie contrôlée
par l'ONU, une nouvelle tentative de réunification de leur île, entrée dans
l'Union européenne en 2004 mais divisée depuis 34 ans.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21155
Un gardien de camp croate jugé à Oslo pour crimes de guerre
La justice norvégienne vient d'ouvrir un procès exceptionnel pour crimes de
guerre, le premier de ce type depuis les actions en justice contre les
collaborateurs nazis à la fin de la seconde guerre mondiale, selon une
nouvelle loi datant du mois de mars. Mirsad Repak, membre d'une milice
croate durant la guerre de Bosnie-Herzégovine, âgé aujourd'hui de 42 ans,
pourrait être le premier à être condamné en vertu de cette nouvelle loi, pour
crimes de guerre contre des civils serbes en 1992.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21151
Sarkozy en Syrie pour peser dans le jeu diplomatique proche-oriental
Le président Nicolas Sarkozy, également président en exercice du Conseil
européen, se rend mercredi et jeudi à Damas pour poursuivre la
"normalisation" avec la Syrie et tenter de peser sur la scène diplomatique
proche-orientale, dominée par les Etats-Unis.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21153
Ouverture officielle mercredi de pourparlers historiques sur la réunification
de Chypre
Pour la première fois depuis de longues années, Chypre espère voir enfin
réglée la partition de l'île, coupée en deux depuis 1974: les dirigeants
chypriote grec et chypriote turc se retrouvent en effet mercredi pour
l'ouverture formelle de pourparlers directs sur la réunification.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21150
TURQUIE
Bianet.org et NTV poursuivis en justice dans le cadre
de l’assassinat de Hrant Dink
mercredi3 septembre 2008, par Stéphane/armenews
Le policier Muhittin Zenit qui a été sur le devant de la scène au moment du
meurtre de Hrant Dink suite à la conversation téléphonique qu’il avait eu
avec l’un des conspirateurs du meurtre, Erhan Tuncel, poursuit en justice
bianet.org et la chaîne NTV pour préjudices.
Le policier poursuit en justice bianet.org pour les informations apparus sur
son site le 30 septembre 2007 et le 28 avril 2008 demandant des dommages
et intérêts de 25000 YTL (environ 12500 Euros).
Le procès se tiendra devant le 25 ème Tribunal civil d’Ankara le 12
novembre. Niant les allégations d’une participation au meurtre de Hrant
Dink, M.Zenit indique que toute poursuivi à son encontre a été écarté par le
Procureur en chef de Trabzon.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44234
Séisme de magnitude 5,1 en Turquie
Source : AFP
03/09/2008 | Mise à jour : 07:45 | Un séisme de magnitude 5,1 sur l'échelle
de Richter a secoué tôt aujourd'hui la province turque d'Adiyaman (sud-est),
sans apparamment faire de victimes mais provoquant des dégâts matériels,
ont annoncé les autorités.
La secousse s'est produite à 05H22 locales et son épicentre est situé à
Samsat, a indiqué le centre de sismologie de Kandilli, basé à Istanbul.
"Selon les premières informations dont nous disposons, la secousse n'a pas
fait de victime", a souligné le sous-préfet de Samsat Mahmut Kasikçi, cité
par l'agence de prese Anatolie.
Le responsable a cependant fait état de dégâts dans certaines habitations de
sa zone et dans les petites villes avoisinantes. Le tremblement de terre a
provoqué un mouvement de panique parmi la population locale, selon les
médias.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/03/0101120080903FILWWW00290-seisme-de-magnitude-en-turquie.php
La Turquie va construire un troisième pont sur le
détroit d'Istanbul
2008-09-03 18:58:28
ANKARA, 3 septembre (Xinhua) -- Le gouvernement turc a sélectionné
l'emplacement du troisième pont reliant les parties asiatique et européenne
d'Istanbul, a rapporté mercredi le Zaman.
Le nouveau pont sera construit entre Tarabya (partie européenne) et Beykoz
(partie asiatique), au nord des deux ponts existants, pour atténuer les
embouteillages entre les parties asiatiques et européennes de la
premièreville turque forte de 12 millions d'habitants.
Selon le journal, le ministère des Transport a déjà achevé les études
préliminaires sur le projet et devrait prendre une décision sur la construction
du pont en fonction du développement de la ville, de la densité du trafic, de
l'environnement, et des caractéristiques de terrain.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/03/content_710913.htm
Maison de poupées cosmopolite
Astrid Eliard
28/08/2008 | Mise à jour : 11:12 | La romancière turque Elif Shafak imagine
la vie d'un immeuble sur les rives du Bosphore.
Découverte avec La Bâtarde d'Istanbul, Elif Shafak écrit à cheval sur deux
langues, le turc et l'anglais, les fuseaux horaires, les siècles, qu'elle étire
indéfiniment comme des chewing-gums. Ses personnages sont turcs,
arméniens, russes, apatrides, certains viennent de la nuit des temps,
d'autres attendent patiemment leur naissance dans le ventre de leur mère.
Alors, quand elle raconte la vie d'un immeuble d'Istanbul, elle s'arrange pour
y loger la planète entière. Sur la façade de Bonbon Palace, où il n'y a pas
deux balcons semblables, un paon en bas-relief fait la roue au-dessus de la
porte d'entrée. Cet immeuble, construit dans les années soixante par un
couple de vieux Russes ayant fui la révolution, est le lieu de bien des
métempsychoses, et on y compte plus d'une âme par habitant. Plusieurs
raisons à cela. D'abord, Bonbon Palace a creusé ses fondations dans un
ancien cimetière. À Istanbul, c'est banal, la ville a été bâtie sur des millions
de tombes, et les vivants vivent en bonne entente avec les morts.
Ensuite, il se trouve que le jardin du palais est la décharge du quartier, un
autre genre de cimetière, où les cadavres de bouteilles attendent qu'un
chiffonnier leur offre la réincarnation. Les chats ne dit-on pas qu'ils ont sept
vies ? y ont élu domicile, ainsi que les cafards, qui pullulent dans
l'immeuble. Tous les jours, les habitants se plaignent de l'haleine de
poubelle de Bonbon Palace. Tour des colocataires : au rez-de-chaussée, les
jumeaux Djemal et Djelal tiennent un salon de coiffure, dans lequel on
propose également manucure et ragots. Meryem, la concierge enceinte, voit
son mari rapetisser à mesure qu'elle grossit.
Objets immortels Au sous-sol vit un étudiant suicidaire, et juste au-dessus,
une famille dont le canari n'a jamais chanté. Un professeur de philosophie
célibataire et alcoolique a pensé quitter la puanteur de Bonbon Palace avant
de s'y attacher comme à une vieille maîtresse. Une maniaque du ménage,
qu'on surnomme Hygiène, a fait une syncope en apercevant des poux sur la
tête de sa fille.
Sur le même palier vit une vieille dame énigmatique, qui a pour habitude de
récupérer sur le rivage les débris que rapporte le ressac de la mer. Bonbon
Palace est construit comme ces maisons de poupée aux façades tronquées,
le lecteur passe d'un étage à l'autre sans prendre l'escalier et regarde
chacune des pièces avec une curiosité d'enfant. Certaines portes restent
longtemps closes, gardent leurs secrets jusqu'à la fin du roman. Des
amours, des amitiés et des rancœurs naissent entre voisins. Mais le plus
étrange ici, c'est que les objets, les meubles, mais aussi les poubelles, sont
presque plus importants que les personnages eux-mêmes. Pour Elif Shafak,
les objets ont une supériorité sur les humains : ils sont immortels. À l'instar
de la vieille dame de Bonbon Palace, la romancière est une chiffonnière. Elle
récupère les mots persans, arabes, soufis, inusités dans les poubelles que
sont les dictionnaires obsolètes, pour leur donner une nouvelle vie. Si la
traduction française ne peut rendre compte de ce lexique cosmopolite, il
reste le foisonnement du style de Shafak, cette langue imagée qui puise ses
métaphores dans la Bible et le Coran. Bonbon Palace est le genre de roman
qu'on rouvre juste après l'avoir refermé, pour humer le charme qui s'en
dégage et retrouver ces miracles de l'instant qu'Elif Shafak cristallise d'une
voix ravissante.
Bonbon Palace d'Elif Shafak traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy Phébus,
450 p., 23 €
http://www.lefigaro.fr/livres/2008/08/28/03005-20080828ARTFIG00386maison-de-poupees-cosmopolite-.php
Embuscade en Turquie: 2 soldats tués
Source : AFP
03/09/2008 | Mise à jour : 07:41 |
Deux soldats turcs ont été tués et neuf autres blessés tard hier dans une
embuscade tendue par des rebelles kurdes dans l'est de la Turquie, a-t-on
indiqué aujourd'hui de sources de sécurité locale.
Un groupe de rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont
attaqué un véhicule transportant des conscrits à un poste de gendarmerie,
corps d'armée en Turquie, à Kigi, dans la province de Bingöl, a-t-on souligné
de mêmes sources. Une opération a été lancée pour capturer les assaillants,
a-t-on ajouté.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les
Etats-Unis et l'Union européenne, se bat depuis 1984 pour l'autonomie du
Sud-Est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Le conflit a fait plus de
37.000 morts. Depuis décembre, l'armée turque a multiplié ses actions
contre le groupe séparatiste, notamment dans le sud-est du pays et dans le
nord de l'Irak où elle mène des raids aériens contre des positions du PKK.
Ankara impute au PKK et à des groupes kurdes affiliés une série d'attentats
à la bombe, dont ceux survenus le 27 juillet à Istanbul qui ont fait 17 morts
et plus de 150 blessés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/03/0101120080903FILWWW00288-embuscade-en-turquie-soldats-tues.php
UE
Ce qui a changé en août 2008
Par Bernard Guetta
QUOTIDIEN : mercredi 3 septembre 2008
L’Union européenne était et reste seule. Pour la première fois depuis
l’engagement américain dans la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe est
seule à la manœuvre, sans les Etats-Unis, dans ce bras de fer géorgien qui
oppose, pourtant, l’ensemble des Occidentaux à une Russie renaissante.
Seule, l’Union l’a été lorsqu’elle s’est démenée pour obtenir un cessez-le-feu
tandis que l’Amérique restait à peu près mutique, avouant l’affaiblissement
que lui a valu l’aventure irakienne. Seuls aux commandes, les Européens le
sont restés jusqu’à ce jour car, pour l’heure, l’unique chose que les
Américains aient faite est d’avoir convaincu les Géorgiens de signer le
compromis que Nicolas Sarkozy avait négocié à Moscou, en tant que
président de l’Union.
Dans cette crise, l’Amérique joue le rôle que l’Europe tenait depuis plus de
soixante ans, celui de Junior Partner du camp occidental, et que voit-on,
dans ce retournement de situation ?
Loin de se diviser, l’Union est unie comme elle ne l’a jamais été depuis son
élargissement.
Loin de se déchirer entre «pays de l’Ouest» et «pays de l’Est», elle serre les
rangs, approuvant à l’unanimité les six points du compromis Sarkozy et
trouvant lundi à Bruxelles, en une poignée d’heures, en un temps record, un
consensus sur le langage à tenir, maintenant, à la Russie.
A chaud, confrontée à un puissant voisin qui entend modifier unilatéralement
des frontières européennes, l’Union passe l’épreuve et se dépasse. Elle agit
en acteur autonome de la scène internationale, en puissance politique, et
cela est si neuf, si totalement contraire au regard que l’on porte
généralement sur elle et au scepticisme qu’elle inspire aux Européens euxmêmes, gouvernements et citoyens, que ce fait majeur est trop peu vu.
Aussi fragile qu’elle demeure, l’Union s’est affirmée en un mois comme elle
ne l’avait pas fait depuis la monnaie unique, et cela ne tient pas seulement à
l’actuelle faiblesse des Etats-Unis. Avec la victoire militaire que Mikhaïl
Saakachvili a si inconsidérément offerte à la Russie, les nouveaux pays
membres ont constaté que les Américains n’étaient pas prêts à la guerre
pour imposer l’entrée de l’Ukraine et de la Géorgie dans l’Otan. Ils ont
réalisé que ce n’était pas en rêvant d’enserrer le plus étendu des pays du
monde dans un filet de sécurité atlantique qu’ils pourraient échapper aux
craintes que continue de leur inspirer leur ancien maître. Ils ont compris que
seule l’unité européenne, et non pas l’Amérique, pouvait garantir leur
sécurité à long terme, qu’il leur fallait chercher, à Vingt-Sept, un compromis
continental avec la Russie et que, pour eux, l’essentiel était, donc, de
renforcer l’Union.
C’est ainsi qu’ils se sont ralliés à l’idée de seulement «reporter» les rendezvous diplomatiques pris avec Moscou et d’explorer, dans le même temps, les
possibilités que la raison prévale au Kremlin.
Fermeté et main tendue, cette démarche n’est pas, d’avance, condamnée à
l’échec. La Russie a autant besoin de vendre son gaz et son pétrole à
l’Europe que l’Europe de les lui acheter. Ses milieux d’affaires veulent un
compromis et le manifestent. Il n’est plus impossible que l’Union sorte de
cette crise en puissance reconnue mais, même en mettant les choses au
mieux, même si les troupes russes finissaient par se retirer sur leurs
positions antérieures au conflit, resterait à résoudre la question des statuts
de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.
Dans l’ivresse de sa victoire, la Russie a reconnu leur indépendance et ne
reviendra pas d’elle-même sur cette décision. Même pour parvenir à ce
partenariat continental avec l’Union auquel elle aspire tant, elle ne se
déjugera pas mais le droit, par un étrange détour balkanique, pourrait
bientôt venir au secours de la diplomatie.
Il se trouve que la Serbie, dès qu’elle y aura été autorisée par l’Assemblée
générale de l’ONU, va demander à la Cour internationale de justice de se
prononcer sur la légalité de la reconnaissance de l’indépendance de sa
province kosovare par les plus grands pays occidentaux. Il est hautement
probable que les juges des Nations unies donnent raison à la Serbie car les
Occidentaux ont peu d’arguments juridiques à faire valoir. Si la Géorgie
saisit, à son tour, la Cour internationale, il est tout aussi probable qu’elle lui
donne également raison, contre la Russie.
Le droit international pourrait ainsi remettre les compteurs à zéro en Europe,
effacer deux décisions aventureuses et ouvrir la voie à la recherche d’un
équilibre continental auquel l’Union européenne et la Fédération de Russie
auraient un égal intérêt. Ce n’est pas fait mais croisons les doigts.
Bernard Guetta est membre du conseil de surveillance de Libération.
http://www.liberation.fr/rebonds/chroniques/internationales/349657.FR.php
CPI
La CPI a 10 ans : tournant décisif ou non événement ?
QUOTIDIEN : mercredi 3 septembre 2008
Claude Jorda ancien président du Tribunal pénal international pour l’exYougoslavie (TPIY) ancien juge à la Cour pénale internationale.
Au moment où la politique pénale du procureur s’engage délibérément vers
la mise en accusation du chef d’Etat du Soudan, ne convient-il pas de se
demander si cette cour, tant porteuse d’espoir, est en capacité de surmonter
les obstacles extérieurs et intérieurs qui la menacent ? Le 2 juillet à La Haye
a été célébré le 10e anniversaire du traité de Rome instituant la Cour pénale
internationale (CPI).
Il a été fait bien sûr état des succès diplomatiques, judiciaires et
organisationnels qui ont marqué cette dixième année : 107 Etats ayant
ratifié le traité ; les premières mises en accusation ; les premiers mandats
d’arrêt et le premier procès en vue. Bref une institution en ordre de marche.
Et pourtant, les choses sont loin d’être aussi simples, malgré les atouts qui
font de cette institution un des remparts rêvés depuis longtemps par
l’humanité pour lutter contre les crimes de masse et l’impunité de ceux qui
les ordonnent ou les commettent.
Force est de constater qu’en l’espace de quelques mois, la cour a révélé
nombre de faiblesses dont certaines ne peuvent se réduire à l’antienne
répétée à l’envi : «L’institution n’a que six années d’exercice effectif.» Il me
paraît plus que nécessaire et urgent de prendre conscience de ces faiblesses
structurelles, surtout à la veille de la première conférence de révision des
règles statutaires et procédurales, prévue pour 2009.
L’exemple du processus judiciaire entourant la mise en œuvre du premier
procès (Thomas Lubanga Dyilo, ressortissant de la République démocratique
du Congo) me paraît significatif de dysfonctionnements qui risquent de
marquer durablement le fonctionnement de la cour. Sans entrer dans les
détails, force est de constater que, pour des difficultés tenant, à mon sens, à
la trop grande complexité de la procédure, une décision de mise en liberté
de l’accusé (arrêté depuis plus de deux ans !) a dû être prise.
Si en soi cela n’a rien de choquant, quelques interrogations se posent à
travers cette affaire. Sur la procédure bien sûr. Mais aussi sur la politique
pénale, trop dépendante, des Etats-parties au statut de Rome, et qui n’a
visé que des situations en Afrique - certes humainement désastreuses - mais
qui risquent à terme de faire de la cour un instrument au service de
dirigeants aux intentions peut-être ambiguës. A quand à cet égard une
saisine d’initiative propre émanant du procureur ?
Prenons garde à ne pas transformer la cour en une sorte de «monumentalibi» à la bonne conscience universelle et sommeillant sur quelques procès
prétextes !
Que peut-on proposer pour améliorer l’image et l’efficience de la cour ? Je
suggérerai des réformes abordables dans le cadre de la renégociation des
règles statutaires et procédurales. Mais c’est dans une vision à plus long
terme que le rôle et le fonctionnement de la CPI devraient être repensés.
J’insisterai d’abord sur le processus judiciaire concernant les enquêtes du
procureur : fixation de délais stricts dans l’administration de la preuve et
leur communication à la défense par exemple ; participation mieux
organisée des témoins-victimes. Ensuite, la politique pénale ne devrait viser
que les grands leaders, les autres suspects potentiels devant être jugés dans
leur pays respectif, ce qui est conforme d’ailleurs à l’esprit et à la lettre du
statut.
Les plus récentes nouvelles en provenance de La Haye annonçant une mise
en accusation de génocide assortie d’une demande de délivrance d‘un
mandat d’arrêt contre le chef d’Etat du Soudan doit être saluée. Mais ne
nous y trompons pas, cette saisine de la CPI sur le Darfour nous vient du
seul Conseil de sécurité, montrant à l’évidence la dépendance politique de
l’institution. N’évoque-t-on pas d’ailleurs la possible suspension par le
Conseil de sécurité de cette mise en accusation ? Ne pourrait-on développer
une action diplomatico-judiciaire tournée davantage vers les «pays moteurs»
ceux du Conseil de sécurité, au premier rang desquels pourrait figurer les
Etats-Unis, dont l’abstention audit Conseil a été justement déterminante
pour la saisine de la CPI sur le Darfour?
Au-delà de ces réflexions à portée immédiate, la CPI nous oblige à nous
interroger sur la justice internationale que nous voulons pour demain. Il ne
s’agit en aucune façon de renoncer à une organisation judiciaire
internationale et universelle mais n’est-ce pas conforme à l’esprit même du
statut de Rome que de faire en sorte que le plus grand nombre d’Etats
assument la répression du crime international ?
- En amenant les Etats-parties mais surtout non parties au statut à inclure,
au moins dans leurs législations pénales internes, la définition des crimes
internationaux et les modalités de leur poursuite telles que prévues au statut
de Rome.
- En développant en même temps le concept de compétence universelle
(déjà prévu dans les conventions de Genève de 1949 pour la répression des
violations graves du droit humanitaire) permettant ainsi à chaque Etat de
rechercher les suspects, de les remettre à un autre Etat, voire de les juger
lui-même. Là réside, à mon sens, la véritable universalité de la justice
pénale internationale.
- En séparant de façon nette justice du châtiment, et justice de la
réparation.
- En envisageant, (cela vient d’être décidé pour le tribunal pour le Liban) une
certaine forme de procès par contumace.
Les pistes tracées ici ne sont que fragmentaires. Il y en a d’autres.
Soyons modestes en ne mésestimant pas les difficultés : qu’elles soient
opérationnelles sur le terrain où les conflits sont toujours actifs ;
diplomatiques pour une institution sans moyen de coercition qui lui soit
propre et donc dépendante de la politique et de la coopération des Etats peu
partageurs de leur autorité ; judiciaires enfin pour faire coexister des
traditions et des systèmes juridiques différents.
Ces défis sont immenses. Pourtant, malgré son jeune âge, le moment de
vérité n’est-il pas arrivé ?
http://www.liberation.fr/rebonds/349659.FR.php
MASSACRE DE SREBRENICA
Le procureur du TPI en visite en Serbie
Le mardi 02 septembre 2008
Agence France-Presse
La Haye
Le procureur du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, le
Belge Serge Brammertz, se rendra en visite à Belgrade le 10 et 11
septembre, a annoncé mardi sa porte-parole à l'AFP.
«Serge Brammertz sera à Belgrade les 10 et 11 (septembre). Il rencontrera
les autorités chargées de la coopération» avec le tribunal, a indiqué Olga
Kavran.
Le procureur du TPI avait annulé une visite prévue fin juillet à Belgrade
après l'annonce de l'arrestation du chef politique des Serbes de Bosnie,
Radovan Karadzic, après une longue cavale et treize ans après son
inculpation par le TPI pour génocide, crimes de guerre et crimes contre
l'humanité.
Dans une conférence de presse organisée le jour de l'arrivée de Radovan
Karadzic au centre de détention du TPI à La Haye, M. Brammertz avait salué
cette arrestation comme «un succès majeur dans la coopération de la Serbie
avec le tribunal».
Il avait cependant ajouté qu'il ne prévoyait pas de nouvelle évaluation de la
coopération de Belgrade avant celle prévue décembre devant le Conseil de
sécurité des Nations unies, alors que l'Union européenne (UE) pose comme
condition d'un rapprochement de la Serbie la «pleine coopération» avec le
TPI.
La Serbie et l'UE ont signé en avril un accord de stabilisation et
d'association, première étape vers l'intégration à terme au bloc européen,
mais cet accord n'entrera en application que si Belgrade coopère pleinement
avec le TPI.
Radovan Karadzic, 63 ans, a été pendant longtemps l'un des deux fugitifs les
plus recherchés d'Europe, avec son alter ego militaire Ratko Mladic, toujours
en fuite. Le TPI réclame également l'arrestation de Goran Hadzic, chef des
Serbes de Croatie pendant la guerre.
Outre l'arrestation des fugitifs, l'un des points d'évaluation de la coopération
porte sur l'accès aux archives serbes concernant les acteurs des guerres
ayant ravagé l'ex-Yougoslavie dans les années 1990, un élément crucial
pour l'accusation durant les procès devant le TPI.
Radovan Karadzic est accusé d'être le «cerveau» derrière le nettoyage
ethnique de la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait plus de 100 000
morts et 2,2 millions de déplacés, soit la moitié de la population bosniaque.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080902/CPMONDE/80902017/1014/CP
MONDE/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=INTERNATIO
NAL
Un gardien de camp croate jugé à Oslo pour crimes de
guerre
LE MONDE | 02.09.08 | 14h14 • Mis à jour le 02.09.08 | 14h14
STOCKHOLM CORRESPONDANCE
La justice norvégienne vient d'ouvrir un procès exceptionnel pour crimes de
guerre, le premier de ce type depuis les actions en justice contre les
collaborateurs nazis à la fin de la seconde guerre mondiale, selon une
nouvelle loi datant du mois de mars. Mirsad Repak, membre d'une milice
croate durant la guerre de Bosnie-Herzégovine, âgé aujourd'hui de 42 ans,
pourrait être le premier à être condamné en vertu de cette nouvelle loi, pour
crimes de guerre contre des civils serbes en 1992.
Mirsad Repak est accusé de torture et de mauvais traitements contre 18
civils serbes de Bosnie entre mai et octobre 1992. Sept de ses victimes sont
des femmes. La plupart des abus ont été commis dans le camp de
prisonniers de Dretelj, dans le sud-ouest de la Bosnie-Herzégovine, une
région qui était sous le contrôle des forces séparatistes croates soutenues
par la Croatie voisine.
Mirsad Repak était musicien et travaillait dans un bar à vin, à Stolac.
Musulman bosniaque, il a été recruté au début de la guerre par les Forces de
défense croates (HOS), un groupe paramilitaire cultivant la nostalgie des
oustachis (pro-nazis) croates de la seconde guerre mondiale.
Cent dix hommes et 60 femmes étaient prisonniers à l'époque dans le camp
de Dretelj. Les détenus étaient battus s'ils demandaient de l'eau. Parfois ils
devaient boire leur propre urine. L'éventail des tortures était large : aiguilles
sous les ongles, exécutions fictives, brûlures de cigarettes, passages à
tabac, agressions sexuelles, parfois devant les yeux d'amis ou de parents. Il
avait été demandé à une prisonnière si elle voulait jouer au ballon avec la
tête de son mari.
Puis Mirsad Repak est arrivé en Norvège avec sa famille comme réfugié, en
1993, et a obtenu la citoyenneté norvégienne, en 2001. Des informations
sont arrivées du Danemark l'identifiant en Norvège, vivant tranquillement
avec sa femme et deux enfants adolescents. Pendant un an et demi, la
police norvégienne a enquêté, coopérant avec le FBI américain et les polices
serbes, bosniaque, suédoise, danoise et australienne.
SOLDAT DISCIPLINÉ
Il vivait alors une vie rangée, s'occupant d'enfants handicapés. Il n'a pas
semblé surpris le jour de mai 2007 où la police est venue frapper à sa porte.
Il a paru soulagé, selon son avocate Heidi Bache-Wiig, car il allait pouvoir
s'expliquer, enfin. La police norvégienne a saisi à son domicile des photos de
lui en uniforme de la milice du HOS.
Son avocate estime qu'il n'était qu'un pion obéissant aux ordres et qu'il ne
doit pas payer pour les autres, haut placés. Mirsad Repak, lui, considère qu'il
menait une guerre de défense contre une invasion serbe. Il plaide non
coupable, même s'il admet que les circonstances sont exactes. Mais lui
n'était qu'un instrument, dit-il, un soldat discipliné qui allait chercher des
prisonniers pour les amener dans un camp et les garder, sans plus.
Le défi pour lui n'est pas de se trouver devant le tribunal, explique l'avocate,
mais d'être confronté à toutes ces images et ces traumatismes qui
remontent. Il a passé beaucoup d'années à apprendre à vivre avec ces
traumatismes.
L'acte d'accusation de Pål K. Lønseth, l'avocat général, repose en partie sur
un rapport de l'ONU. Trente-cinq témoins doivent aussi être appelés.
Beaucoup d'entre eux, fait remarquer l'accusation, ont aussi beaucoup de
mal à vivre avec le souvenir de ces traumatismes et en portent toujours les
stigmates. Pour d'autres raisons. Certains vont faire le voyage de Norvège,
d'autres témoigneront à distance par liaison vidéo.
Le procès va durer huit semaines. Mirsad Repak risque une peine de 21 ans
de prison.
Olivier Truc
Article paru dans l'édition du 03.09.08.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/09/02/un-gardien-de-campcroate-juge-a-oslo-pour-crimes-de-guerre_1090524_3214.html
GENOCIDE CAMBODGIEN
La mémoire visuelle rendue aux Cambodgiens
Mercredi 3 septembre 2008
CAMBODGE. Le cinéaste Rithy Panh a pu récupérer des milliers d'archives
d'une nation traumatisée.
Arnaud Dubus, envoyé spécial à Phnom Penh
Quand le cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh a commencé à travailler,
en 2005, à sauvegarder la mémoire visuelle du Cambodge, celle-ci était
littéralement sur le point de disparaître. Les films d'avant la guerre de 1970
avaient été jetés dans les caniveaux par les Khmers rouges, ceux qu'avaient
tournés les propagandistes du régime génocidaire étaient stockés çà et là
dans des salles insalubres et dépourvues d'électricité, les films plus récents documents d'ONG ou reportages d'actualités - s'entassaient par centaines
sans que n'existe un accès centralisé. «Les films étaient pourris. Quand on
ouvrait les boîtes, cela sentait la vinaigrette. L'argentine aurait disparu en
quelques années», raconte Rithy Panh en décrivant ses premières visites à
la Direction du cinéma, au sein du Ministère cambodgien de la culture, où
étaient stockées plusieurs milliers de bobines.
L'urgence aidant, Rithy Panh - devenu, après sept longs métrages et de
nombreux prix, un des conteurs incontournables de son pays d'origine décide avec le cinéaste Leu Pannakar, responsable de la Direction du
cinéma, de mettre en place une structure qui permettrait de collecter les
archives audiovisuelles du Cambodge et d'en ouvrir l'accès au public.
Bophana face aux bourreaux khmers rouges
Pour le Franco-Cambodgien, qui sortait de trois ans de tournage du
documentaire S-21, la machine de mort khmère rouge sur le centre de
tortures de Tuol Sleng, un nom s'impose pour baptiser le centre:
«Bophana», le nom d'une jeune femme d'une vingtaine d'années, qui,
comme tant d'autres, a disparu dans une fosse commune du régime
communiste après plusieurs mois à S-21. D'elle, il ne reste qu'une photo,
collée sur un mur du musée du génocide à côté de milliers d'autres: celle
d'une personne calme et digne, dont le regard semble défier ses bourreaux.
Comme a été sauvé le souvenir de celle-ci, le centre de ressources
audiovisuelles Bophana veut «récolter bribes de vie et éclats de voix, image
après image» pour rendre aux Cambodgiens leur mémoire.
Les films collectés ne se limitent pas, loin de là, à la période khmère rouge.
Entre autres, le Centre a pu récupérer des films des frères Lumière sur le
Cambodge de la fin du XIXe siècle, un reportage sur le couronnement du roi
Sisowath Monivong en 1928 ou encore des images de la fête des eaux dans
le Phnom Penh des années1950.
Avec l'appui de la fondation Thomson, de l'Institut national de l'audiovisuel
français et du Ministère français des affaires étrangères, le centre, qui
emploie 26 personnes, a numérisé les films rassemblés puis les a rendus
disponibles sur une base de données riche de 1470 documents, du fameux
discours du général de Gaulle à Phnom Penh en 1966 aux films
tchécoslovaques de propagande sur le régime khmer rouge*. «Les Khmers
rouges ont été un moment tragique, mais il n'y a pas que cela. Avec la base
de données Bophana, on a cent ans d'histoire en un clic. Le regard sur nousmêmes change. On s'approprie notre identité», explique Rithy Panh.
Identité multiple
Car c'est bien de cela qu'il s'agit: établir une base visuelle pour permettre à
l'identité collective d'une nation traumatisée de se consolider. C'est la même
démarche qu'a entreprise le documentariste britannique Max Stahl au TimorOriental en établissant, avec très peu de moyens, un fonds d'archives
audiovisuelles sur le plus jeune Etat de la planète. Collecter les images n'est,
bien sûr, qu'une étape d'un processus qui vise à renouer la trame d'une
identité multiple et vivante: il faut aussi amener les Cambodgiens à
consulter le fonds de Bophana.
«Il y a parfois des gamins qui viennent de la rue. Ils ont osé entrer dans le
centre, se sont inscrits et ont regardé des films sur le temple d'Angkor. Ces
gamins ont grandi dans une certaine violence. S'ils peuvent apprendre à
aimer les images, à travailler leur imaginaire, c'est formidable», dit Rithy
Panh. Pour faire vivre ces archives, les employés du Centre organisent
projections, conférences et expositions, mais aussi des tournages de courts
métrages: des enfants d'un village de Svay Rieng, près de la frontière
vietnamienne, ont ainsi été les acteurs d'un conte cambodgien.
Formation des jeunes
Bophana ne se veut pas seulement une œuvre de mémoire. En l'absence
d'une véritable école de cinéma dans le pays, le centre s'attache à former
des jeunes Cambodgiens aux métiers de l'audiovisuel, avec pour ambition de
faire du Cambodge un des lieux de tournage de films et de publicités dans la
région. «Nous manquons d'équipements lourds, mais nous avons un capital
humain très riche. Tous les réalisateurs qui viennent trouvent les
Cambodgiens formidables», affirme le cinéaste.
Le procès de Kaing Guek Eav, alias «Douch», qui a dirigé S-21 où a péri la
jeune Bophana en 1977, devrait s'ouvrir ce mois à Phnom Penh. Après la
conclusion du procès, les images des audiences - outre Douch, quatre
dirigeants du régime doivent comparaître ultérieurement - seront disponibles
au centre Bophana. La période khmère rouge ne figurant dans aucun manuel
scolaire, les jeunes Cambodgiens doutent parfois des récits de leurs parents.
Comme pour les procès de Nuremberg ou d'Arusha, enregistrer, conserver
et permettre d'accéder aux images des débats est donc «essentiel pour la
pédagogie». Et pour ceux qui ont vécu sous les Khmers rouges, voir le
procès devrait permettre, enfin, de tourner cette page. «Il va bien falloir
qu'un jour ce mot de Khmer rouge devienne de l'histoire et ne soit plus
notre quotidienneté», dit Rithy Panh.
* http://www.bophana.org
© Le Temps, 2008
http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=238902
DARFOUR
Le ministre égyptien des AE appelle à résoudre la crise
du Darfour
2008-09-03 20:19:56
LE CAIRE, 3 septembre (Xinhua) -- Le ministre égyptien des Affaires
étrangères Ahmed Abul Gheit a appelé à nouveau mercredi à la tenue d'une
réunion de haut niveau sur la crise du Darfour, a rapporté l'agence de presse
Mena.
Lors de sa rencontre avec le nouvel envoyé de l'ONU-UA pour le Darfour,
Djibril Bassole, M. Abul Gheit a déclaré que cette réunion devrait avoir lieu le
plus vite possible sous les auspices des Nations Unies et de l'Union africaine,
a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hossam Zaki.
Un accord sur une nouvelle feuille de route visant à résoudre cette crise
devrait être trouvé lors de cette réunion, a-t-il indiqué.
M. Bassole est venu au Caire pour connaître les points de vue de l'Egypte et
les propositions du Caire en vue de faire avancer le processus de paix au
Darfour et les négociations entre le gouvernement soudanais et les rebelles,
a indiqué M. Zaki.
La rencontre entre Abul Gheit et Bassole reflète le désir de l'ONU et de l'UA
de renforcer la coopération avec l'Egypte pour restaurer la paix et la stabilité
au Soudan, a ajouté le porte-parole.
Le conflit du Darfour a fait plus de dix mille morts et des millions de
déplacés.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/03/content_711023.htm
AFRIQUE /AMERIQUE DU SUD
Chavez demande des excuses pour les génocides en
Afrique et en Amérique du Sud
2008-09-03 11:19:33
JOHANNESBURG, 2 septembre (Xinhua) -- Les anciens colonisateurs de
l'Afrique et de l'Amérique du Sud doivent présenter leurs excuses pour les
génocides dans l'histoire, a indiqué mardi le président vénézuélien, Hugo
Chavez, à Pretoria (Afrique du Sud).
"Nous demandons que les génocides qui se sont produits en Afrique et en
Amérique du Sud (dans l'histoire) soient condamnés", a déclaré M. Chavez
lors d'une conférence de presse en présence de son homologue, Thabo
Mbeki, à Pretoria.
"L'Afrique a souffert du plus grand génocide dans l'histoire", a rappelé M.
Chavez, faisant allusion à la colonisation par les puissances européennes et
au régime esclavagiste dont nombre d'Africains ont été victimes.
"Sur ce point, nous sommes frères, parce que nous savons (que) un tel
génocide (s'est produit) en Amérique du Sud", a affirmé M. Chavez, en citant
les civilisation Maya, Aztec et Inca qui ont disparu lors de la conquête des
colonisateurs espagnols.
"Les pays qui ont mené ces génocides n'ont pas encore demandé leur
pardon, et certains d'entre eux sont même inquiets car nous nous souvenons
toujours de cela", a dénoncé M. Chavez.
"Mais nous avons l'obligation de nous en souvenir. C'est notre devoir
d'expliquer ça, et de parler avec les générations actuelle et futures de ce qui
s'est passé", a-t-il ajouté.
M. Chavez est arrivé lundi en Afrique du Sud pour une visite d'Etat, la
première d'un chef d'Etat vénézuélien.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/03/content_710715.htm
Chavez veut des «excuses» pour les «génocides» en
Afrique et en Amérique latine
AFP
LIBERATION.FR : mardi 2 septembre 2008
Le président vénézuélien, en visite d'Etat en Afrique du Sud, a demandé des
excuses aux anciens pays colonisateurs. Il n'a pas suscité l'enthousiasme de
son homologue, Thabo Mbeki.
Hugo Chavez, le président du Vénézuéla, a une nouvelle revendication: que
les anciens pays colonisateurs fassent des «excuses» à l'Afrique et
l'Amérique latine pour les «terribles génocides» qu'ils leur ont fait subir.
Lors de sa première visite d'Etat en Afrique du Sud, le dirigeant vénézuélien
a expliqué que l'Afrique avait été «victime du génocide le plus terrible de
l'Histoire», faisant référence à la colonisation et à l'esclavage.
«En ceci, nous sommes frères, parce que nous avons connu un génocide
semblable en Amérique latine», a-t-il ajouté, citant les civilisations indiennes
disparues sous la poussée des Conquistadores: Mayas, Aztèques, Incas, etc.
«Il faut nous souvenir (...), nous avons l'obligation d'expliquer ce qui s'est
passé aux générations futures», a ajouté le président, sans susciter de
réaction notable de son homologue sud-africain, Thabo Mbeki.
http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/hommedujour/349583.FR.php
?rss=true&xtor=RSS-450
FRANCE/SYRIE
Le président français aujourd'hui à Damas
mercredi 03 septembre 2008
Au menu, la normalisation des relations avec la Syrie et un sommet à quatre
sur le Proche-Orient.
Isolée sur le plan diplomatique, dénoncée par George Bush comme un
acteur majeur de l'« axe du mal », condamnée pour son soutien au
Hezbollah et au Hamas, la Syrie vient, en moins d'un an, d'effectuer un
retour remarqué sur la scène internationale. Grâce à la médiation du Qatar,
la Syrie a facilité le dénouement de la crise institutionnelle au Liban. Grâce
aux bons offices de la Turquie, elle a repris des négociations de paix
indirectes avec Israël. Elle préside, actuellement, la Ligue arabe. Damas
n'est plus une destination infréquentable. Et la France y est pour beaucoup.
En recevant à Paris, en juillet, Bachar el-Assad pour le lancement de l'Union
pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy a joué un rôle décisif dans ce retour
de Damas sur la scène diplomatique. La visite qu'il entame aujourd'hui en
est la meilleure illustration. Le président français est le premier chef d'État
occidental à se rendre à Damas depuis cinq ans.
Ce voyage de 24 heures va se dérouler en deux temps. Un entretien, tout
d'abord, cet après-midi entre Nicolas Sarkozy et Bachar el-Assad, avec au
menu beaucoup de sujets sensibles. À commencer par la normalisation des
relations entre la Syrie et le Liban.
Le choix du dialogue
Sur ce dossier, Sarkozy a effectué une vraie rupture avec son prédécesseur.
Chirac ne parlait plus à Assad depuis l'assassinat de son ami, l'ex-Premier
ministre libanais, Rafic Hariri, en février 2005.
Sarkozy, lui, mise sur le dialogue. À ceux qui lui reprochent de dédouaner un
régime autoritaire et peu fiable, le président français répond que ce dialogue
est nécessaire. « De nouveaux développements favorables confirment la
dynamique favorable lancée à Paris en juillet », ajoute un diplomate
français.
Autre sujet brûlant, le dossier nucléaire iranien. Partenaire de Téhéran, la
Syrie peut servir de canal diplomatique. Sans grande illusion, toutefois.
Le deuxième temps fort de cette visite, ce sera, demain, le sommet
quadripartite sur les questions proche-orientales. Les présidents français et
syrien seront rejoints par l'émir du Qatar et le premier ministre turc. Tous
les sujets régionaux seront évoqués. La Syrie souhaiterait voir, le moment
venu, la France coparrainer avec les États-Unis, une négociation directe avec
Israël. On n'en est pas là. Mais la faiblesse de la diplomatie américaine, en
cette fin de l'ère Bush, favorise les initiatives françaises et européennes.
C'est la carte diplomatique que Sarkozy continue de jouer.
Laurent MARCHAND.
Pour le président syrien, interrogé, hier soir, sur France 3, la France et la
Syrie vivent une « nouvelle ère ».
http://www.ouest-france.fr/Le-president-francais-aujourd-hui-a-Damas/re/actuDet/actu_3635-696765------_actu.html
Sarkozy en Syrie pour peser dans le jeu diplomatique
proche-oriental
Par Nadège PULJAK AFP - il y a 18 minutes
PARIS (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy, également président en exercice
du Conseil européen, se rend mercredi et jeudi à Damas pour poursuivre la
"normalisation" avec la Syrie et tenter de peser sur la scène diplomatique
proche-orientale, dominée par les Etats-Unis.
Cette visite est qualifiée de "politique" par l'Elysée. "Nos deux pays sont en
train d'ouvrir une nouvelle page de leur relation", s'est félicité M. Sarkozy
mercredi dans le quotidien syrien Al Watan.
Sa visite se terminera par un sommet quadripartite, jeudi en fin de matinée.
Il réunira la France, la Syrie, le Qatar et la Turquie et portera sur les
discussions indirectes entre Israël et la Syrie. Depuis quelques mois, les
deux pays se parlent indirectement, via Ankara. "Le 5e round de ces
discussions, qui doit se tenir le 7 septembre, sera important car il abordera
le sujet le plus difficile entre Israël et la Syrie: le tracé des frontières le long
du lac de Tibériade", relève l'Elysée.
C'est aussi comme président en exercice du Conseil européen que M.
Sarkozy participera à ce sommet, le chef de l'Etat cherchant à imposer la
France et l'Union européenne dans le jeu diplomatique proche-oriental,
dominé par Washington.
Sous l'impusion de l'ancien président Jacques Chirac, la France avait gelé
ses contacts avec la Syrie après l'assassinat de l'ancien Premier ministre
libanais Rafic Hariri, en février 2005, imputé à la Syrie, ce qu'elle dément.
Mais après l'élection, longtemps bloquée par Damas, de Michel Sleimane à la
présidence libanaise en mai, M. Sarkozy a décidé de tendre la main aux
Syriens. "La Syrie est un grand pays qui peut apporter une contribution
irremplaçable au règlement des problèmes du Proche-Orient", a-t-il affirmé à
Al Watan, pour expliquer la volonté Paris de sortir Damas de son
"isolement".
De son côté, le président syrien Bachar al-Assad s'est félicité, mardi sur
France 3, de la "politique réaliste" et "pragmatique" de la France.
Le 12 juillet, Nicolas Sarkozy avait reçu le président syrien, l'avait invité le
lendemain au sommet de l'Union pour la Méditerranée, puis le 14 juillet au
défilé militaire, suscitant de vives critiques de l'opposition. M. Assad avait
alors demandé à la France de coparrainer, le moment venu, avec les Etats-
Unis, une négociation directe entre la Syrie et Israël, formellement en état
de guerre depuis 1948.
Mercredi, M. Sarkozy s'entretiendra avec M. Assad, notamment sur les
relations de la Syrie avec le Liban, pays sur lequel Damas a exercé une
tutelle pendant trente ans. La France souhaite que se traduisent "dans les
faits" la promesse des deux pays d'établir, pour la première fois de leur
histoire, des relations diplomatiques.
Les deux présidents devraient aussi aborder le cas du soldat franco-israélien
Gilad Shalit, otage du Hamas à Gaza depuis plus de deux ans. Le chef du
bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, vit à Damas.
Autre sujet de discussion: l'Iran. La France pousse la Syrie à "faire passer le
message" aux Iraniens qu'ils feraient mieux de renoncer à se doter de l'arme
nucléaire. "La Syrie est bien placée pour cela, elle sait ce qu'il en coûte",
fait-on remarquer à l'Elysée, en allusion à la destruction par l'aviation
israélienne, en septembre 2007, d'un réacteur nucléaire présumé, fabriqué
avec l'aide de la Corée du Nord dans le centre-est de la Syrie, et qui fait
actuellement l'objet d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie
atomique (AIEA).
Sur le plan économique, cette visite devrait être l'occasion pour Total, qui
exploite déjà des gisements dans l'est de la Syrie, de signer des contrats
pour étendre ses périmètres d'exploration et d'exploitation, a indiqué
l'Elysée.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080903/tpl-france-syrie-turquie-po-prevee974b3.html
Sarkozy à Damas pour faire franchir de nouveaux pas à
Assad
Par Emmanuel Jarry Reuters - Mercredi 3 septembre, 07h20
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy entame ce mercredi une visite à Damas
pour consolider le rapprochement entre la France et la Syrie et faire franchir
à celle-ci un nouveau pas vers sa réintégration dans le concert des nations.
Ce sera la première visite en Syrie d'un président français depuis Jacques
Chirac, en octobre 2002 et une visite "avant tout politique", précise l'Elysée.
Bachar al Assad réunira jeudi à cette occasion un sommet à quatre avec,
Nicolas Sarkozy, l'émir du Qatar, Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani, et le
Premier ministre turc, Tayyip Erdogan.
L'ébauche d'un quartet qui se donnerait pour objectif de promouvoir la
stabilité au Moyen-Orient, a expliqué mardi sur France 3 le président syrien,
soucieux de sortir son pays de l'isolement et sans doute aussi de profiter de
son rapprochement avec Paris pour renouer le contact avec les Etats-Unis.
Le voyage présidentiel français s'inscrit dans la suite de la visite de Bachar al
Assad à Paris le 12 juillet et de sa présence au sommet de l'Union pour la
Méditerranée.
Il avait alors souhaité que la France soit le moment venu, aux côtés des
Etats-Unis, le garant de négociations directes entre la Syrie et Israël et d'un
éventuel accord de paix.
"Il y a aujourd'hui une nouvelle ère entre la Syrie et la France, fondée sur la
politique nouvelle de la France, réaliste, pragmatique, qui a pour but la
réalisation de la paix et qui croit au dialogue", a estimé Bachar al Assad sur
France 3.
Jacques Chirac, prédécesseur de Nicolas Sarkozy, avait décidé de geler les
relations franco-syriennes en 2005 après l'attentat qui a coûté la vie à l'exPremier ministre libanais Rafic Hariri et dans lequel Damas est soupçonné
d'avoir trempé.
Les Etats-Unis considèrent toujours la Syrie, alliée de l'Iran et accusée de
vouloir maintenir sa tutelle sur le Liban, comme un Etat terroriste.
L'administration américaine voit avec beaucoup de réticence la démarche de
Nicolas Sarkozy, qui a cependant décidé de passer outre dès les premiers
mois de son mandat, soucieux qu'il était notamment de renforcer la place de
la France au Proche-Orient.
Après une première tentative avortée, il a estimé que l'accord interlibanais
de Doha le 21 mai, l'élection dans la foulée du nouveau président du Liban
Michel Souleïmane et l'ouverture de discussions indirectes entre Israël et la
Syrie par le truchement de la Turquie était des signes suffisants de bonne
volonté pour reprendre le dialogue avec Damas.
Lors de sa visite à Paris le 12 juillet, Bachar al Assad a convenu avec Michel
Souleïmane d'échanger des ambassades pour la première fois dans l'histoire
du Liban et de la Syrie.
DIALOGUE CONTRE RÉSULTATS
Une volonté de normalisation confirmée par les deux hommes lors d'une
visite du président libanais à Damas en Août.
Il reste cependant encore beaucoup à faire, dont la délimitation des
frontières syro-libanaises, admet l'Elysée.
Outre la situation au Liban, la reprise des négociations indirectes entre la
Syrie et Israël le 7 septembre à Istanbul et le différend international sur le
programme nucléaire iranien sont au menu des entretiens Sarkozy-Assad.
Nicolas Sarkozy espère que la Syrie, elle-même soupçonnée d'avoir voulu se
doter d'un réacteur nucléaire bombardé par l'aviation israélienne il y a un
an, saura faire passer les messages des pays occidentaux à ses alliés
iraniens, sommés de renoncer à leur ambition de se doter de l'arme
atomique.
"C'est précisément parce que la Syrie sait de quoi elle parle et ce qu'il en
coûte qu'elle est bien placée pour passer le message", souligne un diplomate
français.
Le dialogue avec la Syrie doit "produire des résultats" sinon il s'arrêtera,
insiste la présidence française, tout en évitant de placer trop rapidement la
barre trop haut.
"Nous n'essayons pas de battre le record olympique du saut à la perche.
Nous visons la qualification", souligne de façon imagée un autre diplomate
français, familier du dossier.
Un des enjeux de cette démarche est la signature et la mise en oeuvre de
l'accord d'association paraphé par Damas et l'Union européenne il y a
plusieurs années mais "mis au frigidaire" à l'initiative de la France en 2005.
Il n'y a cependant pas qu'à Washington ou dans les grandes capitales arabes
que la sincérité de Damas est mise en doute.
Tel diplomate français se dit ainsi persuadé que la Syrie n'a pas renoncé à
ses ambitions sur le Liban et considère toujours son "alliance stratégique
avec Téhéran (comme) une donnée fondamentale".
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a pour sa
part estimé dans un communiqué que Bachar al Assad n'avait pas changé
fondamentalement de politique.
Quant à l'organisation humanitaire américaine Human Rights Watch, elle a
demandé à Nicolas Sarkozy de faire pression sur les autorités syriennes sur
la question des droits de l'homme.
"Sachez que le président s'est pleinement engagé sur cette dimension-là. Il
a plaidé la cause des droits de l'Homme, il a plaidé des cas précis, il a
obtenu de premier résultats", assure l'Elysée tout en refusant de fournir des
détails.
Nicolas Sarkozy compte aussi évoquer le sort du soldat franco-israélien Gilad
Shalit, détenu depuis deux ans dans la bande de Gaza sous contrôle du
mouvement islamiste palestinien Hamas, dont un dirigeant, Khaled Mechaal,
vit en Syrie.
Avec Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080903/tts-po-france-syrie-sarkozyca02f96.html
La Turquie et la France en médiateurs
02/09/2008 - 16:33
Le président Nicolas Sarkozy, son homologue syrien Bachar al Assad, l'émir
du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani et le Premier ministre turc
Tayyip Erdogan tiendront un sommet quadripartite sur les questions procheorientales jeudi à Damas. Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union
européenne, se rend mercredi en Syrie. Bachar al Assad est le président en
exercice de la Ligue arabe, l'émir du Qatar est président du Conseil de
coopération du Golfe. La Turquie pour sa part sert d'intermédiaire dans les
négociations indirectes entre la Syrie et Israël. Selon l'Elysée, ce sommet
durera une heure à une heure et demie et aura pour objet les sujets
régionaux, en particulier la paix au Proche-Orient.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200836/la-turquie-et-lafrance-en-mediateurs_146439.html?popup
TURQUIE/BULGARIE
Sofia proteste contre des taxes pour ses poids lourds
en Turquie
La Bulgarie a protesté mardi par note diplomatique contre les taxes et
restrictions imposées depuis la veille par la Turquie aux camionneurs
bulgares, a annoncé le ministère des Transports.
La Turquie a introduit lundi une taxe de 83 euros pour les camionneurs qui
livrent des cargaisons ou transitent par son territoire. Par ailleurs, les
véhicules bulgares sans catalyseur et les camions produits avant 1992 ne
pourront pas entrer en Turquie. La Bulgarie, elle, exige déjà depuis le 1er
juillet une taxe de 83 euros aux camionneurs qui transitent par son
territoire. Ainsi, "la partie bulgare a exprimé son désaccord avec les mesures
prises par la partie turque à l'exception de la taxe de transit", selon le
communiqué.
Les autorités bulgares ont rappelé avoir accordé à la Turquie 125.000
permissions gratuites de transit pour 2008, soit une hausse de 20% par
rapport à 2007. Ainsi seulement la moitié des camionneurs turcs auront à
payer une taxe de transit. Un représentant du ministère des Transports,
Volodia Kirov, a indiqué que les passages en transit de camions bulgares par
la Turquie sont 20 fois inférieurs à ceux de camionneurs turcs transitant par
la Bulgarie. (AFP, 2 sept 2008)
http://www.info-turk.be/361.htm#Sofia
TURQUIE/CHYPRE
Chypre : les dirigeants discutent d'une réunification
NOUVELOBS.COM | 03.09.2008 | 10:38
La rencontre entre Demetris Christofias, président fraîchement élu de la
partie grecque, et le leader de la République turque de Chypre du Nord
Mehmet Ali Talat est prévue ce matin. Les dirigeants chypriotes grec et turc
amorcent mercredi 3 septembre, dans la zone tampon de Nicosie contrôlée
par l'ONU, une nouvelle tentative de réunification de leur île, entrée dans
l'Union européenne en 2004 mais divisée depuis 34 ans.
La rencontre entre Demetris Christofias, dont l'élection à la présidence de la
République de Chypre en février a relancé les espoirs de paix, et le leader de
la République turque de Chypre du Nord (RTCN, reconnue par Ankara)
Mehmet Ali Talat est prévue à partir de 10H00 (07H00 GMT) sur le site de
l'aéroport désaffecté de la dernière capitale divisée au monde. Ce rendezvous marque le coup d'envoi formel des pourparlers les plus sérieux depuis
le plan de l'ONU approuvé par les Chypriotes-turcs mais rejeté par la partie
grecque en avril 2004.
Ligne téléphonique entre les 2 dirigeants
Les négociations intensives ne débuteront que le 11 septembre. Demetris
Christofias et Mehmet Ali Talat sont déjà convenus d'établir une ligne
téléphonique sécurisée pour faciliter les contacts directs et se verront au
moins une fois par semaine durant le processus. Aucun délai n'a été fixé
mais l'ONU a averti que les discussions ne pourraient durer indéfiniment.
Toute solution devra à nouveau être soumise à un double référendum. Des
discussions préparatoires ont été accompagnées par des mesures de
confiance, dont l'ouverture d'un point de passage dans le centre de Nicosie.
Lundi soir, des centaines de Chypriotes grecs et turcs se sont en outre
réunis dans la capitale pour appeler à une réunification de l'île. Mais les
derniers jours ont aussi été marqués par une polémique sur le refus de la
partie chypriote-turque de laisser passer dans l'ouest de l'île des Chypriotesgrecs souhaitant se rendre sur un lieu de pèlerinage. "Je suis arrivé ici avec
de la confiance", mais "je n'ai aucune illusion sur la difficulté" de la tâche, a
résumé le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Alexander
Downer.
Le sort des quelque 40.000 soldats turcs stationnés dans le nord est
notamment au centre des interrogations.
Chypre est divisée depuis 1974, quand la Turquie a envahi le tiers nord de
l'île après un coup d'Etat à Nicosie de nationalistes chypriotes-grecs
soutenus par Athènes.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20080903.
OBS9812/chypre__les_dirigeants_discutent_dune_reunification.html?idfx=R
SS_international
Pourparlers historiques sur la réunification de Chypre
Créé le 03/09/08 - Dernière mise à jour à 11h26
Les dirigeants chypriotes grec et turc se rencontraient mercredi à Nicosie
pour lancer de nouvelles négociations en vue de la réunification de leur île,
entrée dans l'Union européenne en 2004 mais divisée depuis 34 ans. Le
président de la République de Chypre Dimitris Christofias et le dirigeant de la
partie nord de l'île Mehmet Ali Talat se disent tous deux déterminés à mettre
un terme à cette division.
Aujourd'hui est un jour historique pour Chypre", selon le nouvel envoyé
spécial du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Alexander Downer. Pour
la première fois depuis de longues années, Chypre espère voir enfin réglée
la partition de l'île, coupée en deux depuis 1974 : les dirigeants chypriote
grec et chypriote turc se retrouvent ce mercredi. Un rendez-vous qui marque
le coup d'envoi formel des pourparlers les plus sérieux depuis le plan de
réunification l'ONU entre les parties sud et nord occupé de l'île approuvé par
les Chypriotes-turcs mais rejeté par la partie grecque en 2004. L'île est
entrée divisée dans l'UE dans la foulée.
Au programme de ces discussions : les questions de procédure, les
négociations intensives ne débutant que le 11 septembre. Les deux
dirigeants sont déjà convenus d'établir une ligne téléphonique sécurisée
pour faciliter les contacts directs et se verront au moins une fois par
semaine durant le processus. Aucun délai n'a été fixé mais l'ONU a averti
que les discussions ne pourraient durer indéfiniment. Toute solution devra à
nouveau être soumise à un double référendum. Des discussions
préparatoires avaient été accompagnées par des mesures de confiance, dont
l'ouverture d'un point de passage dans le centre historique de Nicosie. Pour
ce nouveau processus, les optimistes misent sur les affinités entre les deux
dirigeants de gauche qui se sont déjà rencontrés cinq fois depuis l'élection
en février de Dimitris Christofias à la présidence de Chypre.
Chypre est coupée en deux depuis 34 ans et l'invasion par la Turquie,
riposte à une tentative de putsch des partisans du rattachement à la Grèce.
Depuis, Ankara a toujours 35.000 soldats en République turque de Chypre-
Nord qu'elle est seule à reconnaître. Sans compter les nombreux colons
envoyés d'Anatolie pour prendre la place des Chypriotes grecs fuyant les
forces turques.
http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/Pourparlershistoriques-sur-la-reunification-de-Chypre/(gid)/161673
Chypre : vers la chute du dernier mur d'Europe ?
Mercredi 03 septembre 2008
Par Alexia Kefadas, à Nicosie
Particulièrement animée depuis son ouverture il y a six mois, le point de
passage de la rue Ledra, au cœur de Nicosie, laisse enfin espérer une issue
au désaccord qui a divisé l'île méditerranéenne de Chypre pendant des
décennies.
Depuis son ouverture il y a six mois, le point de passage de la rue Ledra, en
plein cœur de la capitale chypriote Nicosie, est l'un des plus fréquentés de
l’île méditerranéenne divisée. De nombreux touristes curieux, et même des
Chypriotes, traversent la frontière de la ligne verte pour découvrir l’autre
côté de l’île.
Depuis 1974, Chypre – et Nicosie même – ont été divisés entre le Sud, sous
contrôle grec, et le Nord, sous contrôle turc. Pour les touristes, la différence
est de taille. "Il y a une différence frappante entre les deux parties. Là-bas
[du côté turc], les immeubles s'écroulent... L'économie n'est pas la même. Il
y a deux époques à quelques mètres d'écart, une moderne et une plus
ancienne", commente un touriste allemand.
L’ouverture de ce passage a aussi permis à de nombreux commerces
d’ouvrir de nouveau et de se développer. En quelques semaines, des
cafétérias, des restaurants et des boutiques de souvenirs ont fleuri. Cet
espace, qui était jusqu’alors un mur couvert de barbelés gardé par les
soldats de l’ONU, a été transformé.
Ce point de passage est symbolique mais important. Il marque la volonté
des dirigeants chypriotes grec et turc de trouver une solution au problème
de l’île, divisée depuis plus de 34 ans.
Prochaine étape décisive : les négociations de paix formelles qui débutent ce
mercredi. Les leaders chypriotes veulent aboutir à un plan de réunification
sous l’égide des Nations unies.
En attendant, d’autres étapes seront franchies, notamment l’ouverture
prochaine d’un nouveau point de passage : le Limnitis. Ce point stratégique
devrait permettre de développer le commerce entre le Nord occupé par
l’armée turque et le Sud, européen.
"L’ouverture pratique du Limnitis est essentielle, mais il faut aller au-delà.
Pourquoi ne pas s'asseoir tous ensemble et écrire l'Histoire de l'île en tout
objectivité ?" s’interroge Chara Makrygianni, enseignante et présidente de
Home for Cooperation, une ONG qui réunit des professeurs d’histoire
chypriotes grecs et turcs souhaitant agir là où la diplomatie stagne. Dans un
immeuble criblé de balles, situé en plein cœur de la zone tampon de l’île,
cette ONG va ouvrir un centre de formation pour que les enseignants et
leurs élèvess puissent discuter ensemble de l’Histoire de leur l’île. L’autre
membre fondateur de cette ONG, un Chypriote turc, Derviche Comunoglu,
va plus loin dans la nécessité de changer les mentalités. Selon lui, "il faut
apprendre le compromis et non pas le nationalisme, c'est ça la paix pour
moi."
http://www.france24.com/fr/20080903-chypre-chute-dernier-mureurop%C3%A9en-nicosie-negotiations-reunification-grec-turc
Ouverture officielle mercredi de pourparlers
historiques sur la réunification de Chypre
AP | 02.09.2008 | 16:46
Pour la première fois depuis de longues années, Chypre espère voir enfin
réglée la partition de l'île, coupée en deux depuis 1974: les dirigeants
chypriote grec et chypriote turc se retrouvent en effet mercredi pour
l'ouverture formelle de pourparlers directs sur la réunification.
Le président de la République de Chypre Dimitris Christofias et le dirigeant
de la partie nord de l'île Mehmet Ali Talat se disent tous deux déterminés à
mettre un terme à la division, et c'est la bonne volonté et l'esprit de détente
affichés par ces deux partenaires qui ont réveillé un optimisme longtemps
étouffé.
"Pour la première fois, on a deux dirigeants de gauche, modérés, qui sont
considérés comme sérieux dans leurs tentatives de régler le problème",
relève Hubert Faustmann, professeur de relations internationales à
l'Université de Chypre. "Avant, il y en avait au moins un pour tout gâcher."
Chypre est coupée en deux depuis 34 ans et l'invasion par la Turquie,
riposte à une tentative de putsch des partisans du rattachement à la Grèce.
Depuis, Ankara a toujours 35.000 soldats en République turque de ChypreNord (RTCN) qu'elle est seule à reconnaître. Sans compter les nombreux
colons envoyés d'Anatolie pour prendre la place des Chypriotes grecs fuyant
les forces turques.
Les efforts de paix précédents ont échoué à multiples reprises, butant sur les
mêmes points d'achoppement: comment se partager le pouvoir, les droits de
propriété des Chypriotes grecs déplacés, la nature même d'une fédération à
venir et le rôle à jouer par la Turquie et la Grèce. Les deux pays demeurent
puissances garantes pour l'île, depuis son indépendance de la GrandeBretagne en 1960.
Chypre a déjà usé 15 émissaires spéciaux des Nations unies, qui depuis des
décennies se sont cassé successivement les dents sur l'épineuse question de
la réunification de "l'île d'Aphrodite", où vivent moins d'un million
d'habitants.
La dernière tentative, en 2004, avait échoué lors du référendum sur le plan
de l'ONU mis au point par Kofi Annan: les Chypriotes turcs avaient voté
pour, mais les Chypriotes grecs, à l'époque présidés par l'intransigeant
Tassos Papadoupoulos, opposé à la réunification, l'avaient rejeté.
De ce fait, Chypre était entrée toujours divisée cette même année dans
l'Union européenne, les Chypriotes turcs étant exclus des avantages liés à
l'adhésion. Et le dossier chypriote continue d'empoisonner les relations entre
Bruxelles et Ankara.
La situation, qui semblait devoir s'éterniser dans l'impasse, s'est dégelée en
février 2008 lorsque Christofias (parti communiste Akel), à la surprise
générale, a été élu à la présidence de la République après avoir fait
campagne sur la relance des pourparlers de paix.
Christofias et Talat, tous deux de centre-gauche, s'accordèrent rapidement
pour mettre sur pied des commissions ad hoc chargées de débroussailler les
principaux dossiers de la réunification, et pour effectuer un geste hautement
symbolique: la réouverture en avril du point de passage de Ledra Street,
principale artère commerçante de la vieille ville de Nicosie, dernière capitale
divisée d'Europe.
Aujourd'hui, malgré le retard pris, Talat estime qu'un accord est possible
dans les neuf mois à venir.
Si la rencontre de mercredi s'annonce comme largement cérémonielle,
l'urgence d'un règlement est de plus en plus forte. Désormais, le sentiment
largement partagé est que si les pourparlers échouent encore cette fois-çi, la
partition officielle de l'île deviendra inéluctable, transformant la RTCN en une
sorte de "Taïwan de la Méditerranée", selon l'expression d'Andrekos
Varnava, professeur d'histoire à l'Université européenne de Chypre.
Mais Christofias, 62 ans, et Talat, 56 ans, divergent toujours sur la forme
que prendrait une future Chypre réunifiée.
Le Chypriote grec veut un gouvernement central plus fort, avec des pouvoirs
régionaux plus limités. Et ce pour apaiser les inquiétudes de ceux de ses
électeurs, qui craignent qu'un fédéralisme trop poussé ne débouche à terme
sur une partition officielle. C'est à ce prix qu'il a obtenu le soutien de ses
ennemis d'antan à ses efforts en faveur d'un règlement.
De leur côté, les Chypriotes turcs, qui ne représentent qu'un quart de la
population totale de l'île, sont favorables à une fédération plus souple, ayant
peur d'être totalement dominés par les Chypriotes grecs.
Surtout, Talat n'a pas les mains libres, et toutes ces décisions risquent d'être
affectées par les turbulences politiques en Turquie.
De l'avis d'Erol Kaymak, professeur de relations internationales à l'Université
de Méditerranée orientale, Ankara n'est peut-être pas prête à signer un
accord sur Chypre. Après avoir survécu de justesse à la fronde réclamant sa
dissolution pour cause d'activités anti-laïques, l'AKP (parti de la justice et du
développement) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan n'a pas
forcément envie de faire des concessions difficiles à avaler pour les Turcs sur
un thème aussi passionnel que la question chypriote. "Il est probable que
l'AKP ne voudra pas prendre trop de risques." AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20080902.F
AP3867/ouverture_officielle_mercredi_de_pourparlers_historique.html
A Chypre Nord, "mini-Turquie" militarisée et zone de
non-droit dans l'Union européenne
LE MONDE | 02.09.08 | 14h27 • Mis à jour le 02.09.08 | 15h26
NICOSIE ENVOYÉ SPÉCIAL
Le long de la route littorale qui court au nord de Famagouste, les côtes sont
dissimulées derrière de hauts murs. "Zone militaire, photo interdite."
Quelques sentinelles cuisent dans leur mirador. Des kilomètres de plages
face aux côtes libanaises sont confisqués. D'innombrables casernes
parsèment le petit territoire de la République turque de Chypre du Nord
(RTCN), le tiers septentrional de l'île, occupé par les militaires turcs depuis
1974. Aucun pays, hormis la Turquie, ne reconnaît son existence. Les
Chypriotes grecs parlent de "zone occupée". Débarqués à l'époque pour
protéger les Chypriotes turcs d'exactions commises par les milices grecques,
environ 40 000 soldats sont toujours cantonnés à Chypre. Le ratio est d'un
soldat pour six habitants. Pour un officier turc, être muté à Chypre
représente une promotion enviable : la solde est doublée. Le climat
méditerranéen et le calme qui règnent sur l'île donnent l'impression d'un
camp de vacances.
Après trente-cinq ans d'occupation, la RTCN est devenue une annexe
d'Ankara. Le drapeau est un calque en négatif du drapeau turc. L'hymne
national, la monnaie et le culte de Mustafa Kemal sont repris à l'identique.
L'économie demeure sous perfusion. Le courrier arrive du port turc de
Mersin.
Environ 50 000 colons et des milliers de travailleurs immigrés venus
d'Anatolie ont, peu à peu, transformé la structure de la population. Les
paysans ont imposé leur mode de vie, différent de celui des Chypriotes, qui
se sentent mis en minorité. La pratique religieuse, quasi inexistante avant
1974, est devenue ostentatoire : construction de mosquées, cours
coraniques et distribution de nourriture pour le ramadan... "Dans le centre
de Nicosie, il reste environ 15 % de Chypriotes turcs, constate le
démographe Mete Hatay. Les autres ont déménagé dans les banlieues. Des
villages entiers de colons ont été créés dans tous les coins de l'île." Le fossé
entre Chypriotes et Turcs s'est irrémédiablement creusé.
BANQUES OFFSHORE
Pour les diplomates turcs, les postes à Nicosie-Nord figurent parmi les plus
prestigieux... Par la fenêtre de son bureau, jonché de dossiers et de cendres
de cigarette, le journaliste et dissident Sener Levent montre le trottoir d'en
face. "Le véritable pouvoir n'est pas là, dans le Parlement chypriote turc,
mais à l'ambassade de Turquie." Déjà visé par deux tentatives d'assassinat
et emprisonné pendant plusieurs mois, cet intellectuel rebelle continue de
tirer à vue contre l'armée turque. Le titre du jour de son journal, Afrika : "Le
gouvernement est une marionnette des militaires." Lundi 1er septembre, la
RTCN a interdit le passage d'un groupe de pèlerins qui voulaient traverser
pour assister à une messe orthodoxe à Morfou. L'incident, dont Sener Levent
impute la responsabilité à l'armée, a déclenché la colère et "empoisonne
l'atmosphère" des négociations qui s'ouvrent mercredi, selon le
gouvernement chypriote grec. "En 2004, les Chypriotes turcs ont rêvé
d'Europe, constate un diplomate européen. Mais ils craignent une nouvelle
fermeture du pays."
La RTCN demeure une zone de non-droit oubliée au sein de l'Union
européenne. Sa quarantaine de casinos, tenus par des proches du
gouvernement turc ou par des officiers de l'armée à la retraite, ses banques
offshore, ses maisons de passe et ses officines de paris sportifs en font un
lieu de choix pour le blanchiment d'argent, béni par toutes les mafias de la
région.
Des milliers de villas en béton ont été construites à la chaîne le long des
côtes vierges du nord, le plus souvent sur des terrains spoliés à des
Chypriotes grecs et revendus à des retraités britanniques en quête
d'exotisme bon marché. Les criminels anglais en cavale en ont aussi fait leur
repaire, sans risquer une extradition. La trace de Sean Lupton, auteur du
plus gros braquage commis outre-Manche, parti avec 32 millions de livres
(39,5 millions d'euros), a ainsi été retrouvée en Chypre du Nord début 2008.
Guillaume Perrier
Article paru dans l'édition du 03.09.08.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/09/02/a-chypre-nord-miniturquie-militarisee-et-zone-de-non-droit-dans-l-unioneuropeenne_1090538_3214.html
TURQUIE/ARABIE
Les monarchies du Golfe se tournent vers la Turquie
contre l'Iran
mer 3 sep
Inquiètes de l'influence grandissante de l'Iran dans la région, les six
monarchies arabes du Golfe ont signé un accord destiné à renforcer leur
coopération avec la Turquie dans les domaines politique, militaire et
économique.
"Ce mémorandum est un pas sur la voie d'un partenariat stratégique avec la
Turquie", a souligné cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani, chef de la
diplomatie du Qatar, qui préside actuellement le Conseil de coopération du
Golfe (CCG). La cérémonie de signature tard mardi, avec le chef de la
diplomatie turque Ali Babacan, a eu lieu en marge d'une réunion ordinaire
des ministres des Affaires étrangères du CCG (Arabie saoudite, Koweït,
Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Oman), à Djeddah, dans l'ouest du
royaume saoudien. Une bonne partie de la rencontre a été consacrée à
l'ouverture par l'Iran de deux bureaux administratifs sur l'île d'Abou Moussa,
dans le Golfe, considérée par les Emirats arabes unis comme une violation
d'un accord sur une administration conjointe de ce territoire.
http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/165870/-Les+monarchies+du+Golfe+se+tournent+vers+la+Turquie+contre+lIran
TURQUIE/RUSSIE
Erdogan: Pas question d'ignorer la Russie
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi qu'"il n'était
pas question d'ignorer la Russie" en raison de la crise géorgienne, et
souligné que son pays tenterait d'imposer un "équilibre" quant à l'imbroglio
commercial opposant les deux pays.
"La Russie pour nous est un pays avec lequel nous entretenons de très
importantes relations commerciales", a indiqué M. Erdogan dans un
entretien au journal Milliyet.
M. Erdogan s'exprimait à la veille d'une visite de travail du chef de la
diplomatie russe Sergueï Lavrov qui doit rencontrer mardi à Istanbul son
homologue turc Ali Babacan.
"Quand vous regardez nos rapports commerciaux et économiques avec la
Russie, vous ne pouvez ignorez la Russie. La Turquie imposera un équilibre
dans le cadre de ses intérêts", a-t-il souligné.
Lundi matin le ministre turc du Commerce Kürsat Tüzmen a annoncé que la
Turquie avait imposé des restrictions douanières à Moscou en réplique à des
restrictions russes. Plus tard, au terme d'un conseil des ministres, le porteparole du gouvernement turc a démenti une telle mesure.
Les douanes russes soumettent depuis près d'un mois les camions turcs à
des inspections intensives, ce qui les contraint à stationner à la frontière
pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon les médias turcs.
La question des contrôles douaniers doit être discutée lors de la rencontre
Lavrov-Babacan.
M. Erdogan a averti que la Turquie ne pouvait pas se permettre de
compromettre ses liens commerciaux avec la Russie, d'autant moins qu'elle
est dépendante de ce pays dans le domaine de l'énergie.
"La Russie est pour nous une importante source d'énergie", a-t-il dit.
Le volume du commerce bilatéral entre la Russie et la Turquie a atteint
l'année dernière 28,2 milliards de dollars (18,9 milliards d'euros). La Russie
fournit à la Turquie 63% de son gaz naturel et 29% de son pétrole.
Selon les médias turcs, les restrictions douanières russes pourraient avoir
été instaurées en représailles au soutien exprimé par la Turquie à la Géorgie
lors du conflit d'Ossétie du Sud.
Ankara s'est prononcé en faveur de l'intégrité territoriale de la Géorgie, sans
condamner ouvertement l'intervention russe. (AFP, 2 sept 2008)
http://www.info-turk.be/361.htm#question
La Russie accuse en Turquie l'Otan d'avoir armé la
Géorgie
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé mardi l'Otan d'avoir
provoqué le conflit géorgien en vendant des armes à l'administration de
Tbilissi.
"Tout d'abord, les accords internationaux ont été violés par la vente d'armes
à la Géorgie", avant que ce pays n'attaque l'Ossétie du sud, a-t-il affirmé
lors d'une conférence de presse à Istanbul avec son homologue turc Ali
Babacan.
M. Lavrov, en visite de travail en Turquie, a rappelé que les accords
internationaux sur le Caucase, notamment les documents de l'OSCE
(Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) "interdisent
l'envoi d'armes dans les zones de conflit".
"Dans la pratique, ce sont les pays de l'Otan qui ont armé (le président
géorgien Mikheïl) Saakachvili", a-t-il dit.
Le ministre russe a cependant évité de froisser la Turquie et souligné que ce
pays, membre de l'alliance atlantique, à laquelle veut également adhérer son
voisin géorgien, remplissait à la lettre ses engagements internationaux et
menait une "politique responsable" quant à la crise au Caucase.
Une vaste offensive russe a été lancée le 8 août en Géorgie après que les
forces géorgiennes eurent déclenché une opération pour tenter de reprendre
le contrôle de la région séparatiste d'Ossétie du Sud.
M. Lavrov a par ailleurs réaffirmé que la Russie est favorable à l'envoi d'une
force de police internationale dans le cadre de l'OSCE pour assurer la
sécurité autour des républiques séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et
d'Abkhazie dont Moscou a reconnu l'indépendance.
"Il serait utile dans les zones de sécurité d'assurer une présence policière
internationale", a déclaré le ministre qui doit quitter mardi soir la métropole
turque. (AFP, 2 sept 2008)
http://www.info-turk.be/361.htm#accuse
Moscou et Ankara s'engagent à régler leur différend
douanier
ANKARA - Les ministres turc et russe des Affaires étrangères, Ali Babacan et
Sergueï Lavrov, ont exprimé mardi à Istanbul la volonté des autorités de
leurs pays de vouloir régler un imbroglio commercial opposant les deux
pays.
"Nous sommes convaincus que cette question sera surmontée avec la
flexibilité et la coopération que nous attendons de la partie russe", a
souligné M. Babacan lors d'une conférence de presse commune avec son
homologue russe en visite de travail en Turquie.
M. Lavrov a pour sa part souligné qu'il n'était pas question de "discriminer"
la Turquie, précisant que les autorités douanières des deux pays étudiaient
la possibilité de simplifier leur système bilatéral.
"Parfois des problèmes surgissent (...) nous souhaitons poursuivre notre
partenariat commercial avec la Turquie", a-t-il souligné.
Lundi, le ministre turc du Commerce Kürsat Tüzmen a annoncé que la
Turquie avait imposé des restrictions douanières à Moscou en réplique à des
restrictions russes. Plus tard, au terme d'un conseil des ministres, le porteparole du gouvernement turc a démenti une telle mesure.
Les douanes russes soumettent depuis près d'un mois les camions turcs à
des inspections intensives, ce qui les contraint à stationner à la frontière
pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon les médias turcs.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi qu'"il n'était
pas question d'ignorer la Russie" en raison de la crise géorgienne, et
souligné que son pays tenterait d'imposer un "équilibre" au sujet du
différend douanier avec Moscou.
"La Russie pour nous est un pays avec lequel nous entretenons de très
importantes relations commerciales", a indiqué M. Erdogan dans un
entretien au journal Milliyet.
"Quand vous regardez nos rapports commerciaux et économiques avec la
Russie, vous ne pouvez ignorez la Russie. La Turquie imposera un équilibre
dans le cadre de ses intérêts", a-t-il souligné.
M. Erdogan a averti que la Turquie ne pouvait pas se permettre de
compromettre ses liens commerciaux avec la Russie, d'autant moins qu'elle
est dépendante de ce pays dans le domaine de l'énergie.
Le volume du commerce bilatéral entre la Russie et la Turquie a atteint
l'année dernière 28,2 milliards de dollars (18,9 milliards d'euros). La Russie
fournit à la Turquie 63% de son gaz naturel et 29% de son pétrole.
Selon les médias turcs, les restrictions douanières russes pourraient avoir
été instaurées en représailles au soutien exprimé par la Turquie à la Géorgie
lors du conflit d'Ossétie du Sud.
"La Russie ne mène pas son commerce par des considérations politiques", a
affirmé M. Lavrov.
Ankara s'est prononcé en faveur de l'intégrité territoriale de la Géorgie, sans
condamner ouvertement l'intervention russe.
(©AFP / 02 septembre 2008 14h33)
http://www.romandie.com/infos/news2/080902123324.g1pkff9l.asp
Turquie: la dégradation des relations avec la Russie
fait surgir la menace d'une crise du gaz naturel
2008-09-03 18:21:41
ANKARA, 3 septembre (Xinhua) -- La Turquie est de plus en plus préoccupée
par le fait que la crise sur les procédures douanières entre elle et la Russie
puisse s'élargir au commerce gazier et pétrolier, a rapporté mercredi le
journal local Today's Zaman.
Actuellement, 60% du gaz naturel de la Turquie et environ une moitié de sa
demande pétrolière sont fournis par la Russie.
Le reportage indique que toute éventuelle perturbation en matière de pétrole
pourrait être résolue par un approvisionnement auprès d'autres pays et sur
le marché international, mais qu' une solution similaire pour une crise du gaz
naturel n'était pas envisageable.
La Turquie a menacé de riposter contre les nouveaux contrôles de la Russie
sur les importations, considérés comme une tentative de punir la Turquie
pour avoir permis aux navires de guerre américains de transporter de l'aide
à la Géorgie en passant par le détroit turc, qui connecte la Méditerranée à la
mer Noire.
Les experts ne pensent pas que la Russie pourrait suspendre complètement
les importations de gaz, mais ils craignent qu'elle ne fournisse pas plus de
gaz qu'elle en a déjà promis. Dans ce cas, la Turquie ferait face à une grave
crise énergétique.
La Turquie a signé deux accords avec la Russie concernant le gaz naturel. Le
premier a été signé en 1986 pour une période de 25 ans. L'accord , qui
expirera en 2011, laisse la Turquie acheter 6 milliards de mètres cubes de
gaz naturel par an.
Le deuxième accord est le Blue Stream, également pour 25 ans. Avec cet
accord, la Turquie achète 16 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an
directement.
L'année dernière la Turkish Pipeline Corporation (BOTAS) a acheté 36,4
milliards de mètres cubes de gaz naturel à la Russie. 23,1 milliards de
mètres cubes résultaient des contrats.
Outre le gaz naturel, les importations pétrolières en provenance de Russie
sont en train d'augmenter rapidement. Pendant la période donnée, 9,3 des
23,4 millions de tonnes de pétrole importées par la Turquie ont été achetées
à la Russie.
L'augmentation du commerce du gaz naturel et du pétrole a rapidement
modifié la balance commerciale entre les deux pays, au désavantage de la
Turquie.
En 2007 le montant total des exportations turques en Russie s'élevait à 4,7
milliards de dollars tandis que celui des importations atteignait 23,5 milliards
de dollars. Fin
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/03/content_710897.htm
KARABAKH
Le Haut-Karabakh célèbre la journée d'indépendance
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Radiolour publiée sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour
la Justice et la Démocratie le 2 septembre 2008.
Haut-Karabakh : 17 ans déjà
Radiolour
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Le hasard du calendrier a fait que le Haut-Karabakh fête aujourd’hui sa dixseptième année d’indépendance.
On ne peut que souhaiter longue vie à cette république autoproclamée en
espérant que le récent exemple Géorgien ne donne pas de mauvaises idées
à certains, mais qu’au contraire qu’ils prennent conscience que ce qu’un
certain Staline a fait de son pays n’est pas ‘gravé dans le marbre’.
***
Le Président de la République autoproclamée du Haut-Karabakh
(RHK), Bako Sahakian, s’est adressé à la nation
http://www.armradio.am/news/?part=off&id=13333
"Chers compatriotes,
Le 2 Septembre, nous célébrons la journée de la République du HautKarabakh, un jour qui a une signification particulière pour notre nation. Ce
même jour un nouveau chapitre dans l’histoire de l’Artsakh a été ouvert. Ce
fut le commencement de la restauration d’un État arménien indépendant.
Il y a 17 ans, le peuple de l’Artsakh, a décidé de réaliser un long rêve
multiséculaire de construire un Etat libre et indépendant, démocratique et
social. Nous avons été en mesure d’atteindre ce but extrêmement difficile
grâce à une volonté inébranlable, à une l’unité et à une cohésion. L’Artsakh
est devenu le symbole de la renaissance de l’esprit triomphant du peuple
Arménien.
Au cours de ces dernières années, nous avons réussi à reconstruire à la fois
une économie ruinée par la guerre et à jeter une base solide pour la
poursuite du développement de l’État. L’approfondissement et le
renforcement des relations Artsakh-Arménie-diaspora, conjugués aux efforts
et au potentiel des Arméniens, nous a permis de trouver des solutions
efficaces aux différents problèmes auxquels notre République doit faire face,
pour améliorer le niveau de vie de la population et développer la
construction et les infrastructures.
Aujourd’hui, nous pouvons être fière de notre armée, solide et efficace, du
développement harmonieux de notre pays en conformité avec les normes et
les règles internationales, considérées comme un des principaux facteurs de
stabilité dans la région.
Nous devrons toujours nous souvenir du prix payé pour l’obtention d’une vie
libre et pacifique, des pertes et des difficultés que notre pays a trouvées sur
son chemin vers l’indépendance. Les meilleurs enfants de la nation ont
donné leur vie pour la défense de la patrie. Gloire éternelle et honneur à eux
!
Nous sommes tenus d’accomplir le rêve de nos martyrs et d’obtenir la
reconnaissance internationale de la RHK et à œuvrer pour que les
générations à venir soient fortes, indépendantes, pacifiques dans une patrie
prospère. Soyez confiants, c’est une question de temps.
Les autorités de la RHK sont persuadées que les conflits doivent être réglés
par des moyens exclusivement pacifiques à travers un dialogue direct et
franc. Tout le monde devrait comprendre une fois pour toutes que
l’indépendance de l’Artsakh n’est pas une alternative et n’a pas à faire l’objet
de spéculations.
Chers compatriotes, je félicite cordialement chacun d’entre vous pour cette
journée symbolique et vous souhaite bonne santé, bonheur et du succès à la
gloire du brillant avenir serein de la République du Haut-Karabakh".
Tigrane Torossian
http://www.armradio.am/news/?part=off&id=13332
Message du Président de l’Assemblée nationale d’Arménie
"Chers compatriotes,
Je vous félicite sincèrement à l’occasion de l’un des jours fériés, cher à notre
peuple - le 17ème anniversaire de l’indépendance de la RHK. Pour le HautKarabakh ces années sont devenues non seulement les années de courage
et d’exploits, mais aussi une période pour imposer la paix à nos adversaires
et pour l’établissement de l’État.
S’inclinant devant la mémoire des soldats qui sont tombés pour la création
et la défense de ce véritable miracle, le deuxième Etat arménien, nous ne
devons pas les oublier mais poursuivre leur oeuvre, pour la sécurité, la paix
et le renforcement des deux Etats arméniens, la vie de notre peuple dépend
de notre travail quotidien."
Robert Kotcharian
http://www.armradio.am/news/?part=pol&id=13331
Message du deuxième Président de la République d’Arménie
"Cher Monsieur le Président,
Je tiens à vous féliciter à l’occasion du Jour de l’indépendance de la RHK.
Dix-sept ans se sont écoulés à compter du jour, où les Artsakhis ont pris le
chemin de l’indépendance et de la démocratie. Le chemin fut difficile, qui a
passé par une guerre imposée et ses conséquences. A un moment crucial, le
peuple du Haut-Karabakh a résolument réaffirmé son engagement d’un
choix historique, pour des valeurs nationales et universelles.
Avec une certaine émotion, je me souviens de l’époque lorsque nous étions
ensemble, luttant pour la liberté de l’Artsakh. Je souhaite que le HautKarabakh soit pacifique, sûr et prospère, et au nom duquel, nombre de
soldats ont sacrifié leur vie.
Encore une fois, je vous félicite pour ce jour férié, et vous souhaite une
robuste santé et une activité productive avec le souci du bien-être de la
population de la RHK.
Serge Sarkissian
http://www.armradio.am/news/?part=off&id=13329
Message du Président de la République d’Arménie
"Chers compatriotes et cher peuple de l’Artsakh,
Je vous félicite pour la Fête de l’Indépendance. Les 17 dernières années ont
montré que le choix de l’Artsakh est la seule voie correcte dans la situation
actuelle. Ce choix est historique et sacré pour nous. Aujourd’hui est un jour
férié pour nous tous, ainsi que pour ceux qui se sont immortalisés par leurs
faits d’armes avec le souci de libérer leur mère patrie.
Vous avez réussi l’épreuve de la guerre et de la paix dans la dignité et,
aujourd’hui, vous vous consacrez à l’édification et la défense d’un pays
libéré. Vous vous êtes engagés à réformer votre Etat, l’activité publique et
économique, et à l’amélioration de son quotidien. Je suis convaincu qu’avec
l’appui de l’Arménie et de tous les Arméniens, vous résoudrez les problèmes
existants et résisterez à tous les défis.
Encore une fois je vous félicite pour cette brillante journée, et vous souhaite
un ciel sans nuages et une progression sans failles".
Sa Sainteté Karékine II
http://www.armradio.am/news/?part=off&id=13330
Message du Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens
"Du saint Siège d’Etchmiadzine nous vous apportons notre bénédiction
pontificale et nos félicitations, aux hommes d’État et à la population pieuse
de l’Artsakh à l’occasion de la Journée de l’indépendance de la RHK.
Merci pour la lutte héroïque de notre peuple qui a libéré la terre de l’Artsakh.
Merci pour les efforts conjugués de tous les Arméniens qui ont permis que
l’État du Karabakh soit créé, devenant ainsi le symbole de la victoire de
l’esprit et de la dignité des Arméniens du monde entier. Les réalisations
enregistrées laissent entrevoir que de nouveaux horizons de vie paisible
devraient s’ouvrir à nos fils, consolidés par le respect du droit des Artsakhis
à l’autodétermination.
Nous prions Dieu de protéger la terre de l’Artsakh et la population Artsakhie,
d’octroyer le bien-être, la prospérité et le succès à notre peuple pieux. Que
l’amour et la grâce de Dieu protégent les Républiques d’Arménie et du HautKarabakh ainsi que les enfants de tous les Arméniens".
Radio Publique d’Arménie
http://eafjd.eu/spip.php?breve1525
AZERBAIDJAN/USA/GEORGIE
Dick Cheney entame en Azerbaïdjan sa tournée de
soutien à la Géorgie
Il y a 48 minutes
BAKOU (AFP) — Le vice-président américain Dick Cheney a entamé mercredi
matin une visite en Azerbaïdjan pour des discussions sur l'énergie ainsi que
pour rassurer les alliés de Washington dans la région et exprimer le soutien
américain à la Géorgie, dans la crise qui l'oppose à la Russie.
Bakou est la première étape de cette tournée, qui le conduira également à
Tbilissi, à Kiev et enfin en Italie, où il devrait s'entretenir avec le Premier
ministre italien Silvio Berlusconi.
M. Cheney devait rencontrer dans la journée le président azerbaïdjanais
Ilham Aliev.
"Les deux parties vont discuter de la situation dans la région", a déclaré à
l'AFP Moubariz Gourbanly, député du parti au pouvoir.
Il a réitéré la position du président Aliev sur sur la crise russo-géorgienne:
"La Géorgie et la Russie sont tous deux nos amis, et l'Azerbaïdjan appelle à
la paix dans la région".
Il a précisé qu'au menu des discussions figurait aussi la "sécurité des
couloirs énergétiques pour les livraisons" de gaz et de pétrole de la
Caspienne vers l'Occident.
Cette tournée intervient alors que les Etats-Unis tentent d'achever l'examen
de leurs relations avec la Russie après le conflit en Géorgie, la Maison
Blanche n'excluant pas mardi d'éventuelles sanctions.
Parallèlement, l'ambassade de Russie à Tbilissi et celle de la Géorgie à
Moscou ont cessé leurs activités, à la suite de la rupture officielle des
relations diplomatiques entre les deux pays, a-t-on indiqué mercredi de
sources officielles.
"Depuis hier (mardi), l'ambassade de Russie en Géorgie ne fonctionne plus.
La section consulaire est également fermée, en attendant des ordres de
Moscou", a déclaré à l'AFP par téléphone, l'attaché de presse de
l'ambassade, Alexander Savonov.
A Moscou, le chargé d'affaires géorgien, Givi Chougarov, a également
annoncé la cessation des activités de la mission diplomatique géorgienne.
"A partir de maintenant, notre ambassade cesse ses activités
diplomatiques", a dit M. Chougarov, à l'agence Interfax, tout en précisant
que "le consulat de Géorgie continue à travaille comme d'habitude".
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï
Nesterenko, a souhaité qu'après la visite de M. Cheney à Tbilissi, prévue
jeudi, "la direction des Etats-Unis verra autrement la situation, (...) et
trouvera des mesures pour la corriger".
Il faisait écho aux déclarations du président russe, Dmitri Medvedev, qui a
tenu la veille des propos particulièrement virulents à l'adresse de son
homologue géorgien, Mikheïl Saakachvili, et appelé Washington à réviser ses
relations avec Tbilissi.
"Il est temps que nos partenaires américains revoient leurs relations avec le
régime (géorgien) actuel, car il (...) a causé une déstabilisation grave et a
lancé une agression qui s'est soldée par beaucoup de morts", a dit M.
Medvedev dans une interview retransmise à la télévision russe.
"Le président Saakachvili n'existe plus pour nous. Il est un +cadavre
politique+", a déclaré M. Medvedev.
Le président russe a aussi défié les Occidentaux, en assurant que Moscou ne
craignait pas d'être exclu du G8, forum qui groupe les huit pays les plus
industrialisés du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, GrandeBretagne, Italie, Japon, Russie). Il réagissait à des déclarations appelant à
une telle exclusion faites notamment par le candidat républicain à la
présidence américaine, John McCain.
"Les appels qui se font entendre, je les explique exclusivement par la
technologie électorale américaine pour faire monter une cote de popularité
sur fond de conflit", a noté M. Medvedev.
Le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien, Alexandre Lomaïa, a aussitôt
fustigé ces déclarations et dénoncé l'utilisation par Moscou de "méthodes
inacceptables pour un monde civilisé dans ses efforts pour miner le
gouvernement légitime géorgien".
"Le président russe a perdu le contrôle parce que ses efforts en vue de
renverser le gouvernement géorgien ont échoué", a dit M. Lomaïa à l'AFP.
M. Cheney est le plus haut responsable américain à se rendre dans la région
depuis le début du conflit russo-géorgien, le 8 août.
Un conflit militaire a opposé la Géorgie à la Russie début août, les troupes
russes entrant sur le territoire géorgien pour contrer une intervention de
l'armée géorgienne dans sa région séparatiste d'Ossétie du Sud.
La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des territoires séparatistes
géorgiens de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, une décision qui a suscité un
tollé en Occident.
http://afp.google.com/article/ALeqM5gMBvbw5lUJCczhJXgLp4X_7vCPcg
UE/RUSSIE/GEORGIE
Conflit russo-géorgien: les 27 patientent encore une
semaine
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose ce résumé d'une dépêche consacrée au sujet du conflit
déclanché en Géorgie le 8 août.
Les vingt-sept pays de l'UE se sont réunis en urgence lundi à Bruxelles et
ont pris la décision de donner à Moscou une semaine pour respecter le
cessez-le-feu en Géorgie, sans parler des mesures de rétorsion que l'Europe
pourrait prendre contre ce puissant voisin en cas de désobéissance russe. Le
président français Nicolas Sarkozy a prévu de se rendre en Russie et Géorgie
le 8 septembre 2008 pour exiger la mise en pratique du plan composé de six
points comprenant notamment le cessez-le-feu en Géorgie et prévoyant le
retrait des militaires sur leurs positions d'avant le 8 août, date du
déclenchement du conflit en Géorgie.
Bien que ce conflit russo-géorgien ait divisé les Vingt-Sept, le président en
exercice du Conseil a assuré que "le consensus a été relativement facile à
obtenir" et la chancelière allemande Angela Merkel a salué un "excellent
compromis".
Lech Kaczynski, le président polonais, inquiet de l'attitude russe, a exprimé
sa satisfaction au sujet de la déclaration mentionnant la volonté de renforcer
les liens avec l'Ukraine.
D'après Nicolas Sarkozy, il est prématuré de décider de véritables sanctions.
Par contre, il est urgent de "privilégier le dialogue" initié par le président
français avec la Russie et la Géorgie. Lors d'un point presse à l'issue du
Conseil, Nicolas Sarkozy a annoncé: "Les contacts que j'ai avec le président
(russe Dimitri) Medvedev m'amènent à penser que ce qu'on fait, c'est ce
qu'il fallait faire". "Il y a un rendez-vous le 8 septembre (...) Si ça ne marche
pas, on est parfaitement tous d'accord: on se réunira alors et on prendra
d'autres décisions. Mais il faut graduer les choses."
Notons que pour les cas où la Russie ne respectera pas les demandes
européennes, l'Union Européenne a demandé à la Commission d'examiner
"les différentes dimensions de la relation bilatérale "dans la perspective du
prochain sommet" UE-Russie. Rappelons que le sommet aura lieu le 14
novembre à Nice.
Les 27 pays membres de l'UE ont déclaré que "la crise en Géorgie place la
relation entre l'UE et la Russie à la croisée des chemins". Ils ont condamné
"fermement la décision unilatérale" et "inacceptable" de la Russie de
reconnaître l'indépendance d'Abkhazie et d'Ossétie du sud. Ils ont rappelé
également qu'une "solution pacifique et durable" des conflits est possible
seulement en cas du respect des "principes d'indépendance, de souveraineté
et d'intégrité territoriale".
Il est à souligner que l'Union Européenne est prête à renforcer la mission
d'observation de l'OSCE pour garantir la stabilité en Ossétie du Sud, ainsi
qu'à étudier une autre mission "d'observation", à faciliter l'octroi de visas et
à réfléchir à la création d'une "zone de libre-échange complète" avec Tbilissi.
Une conférence internationale consacrée à la reconstruction de la Géorgie
sera organisée.
Collectif VAN d'après les dépêches d'agences de presse – 02 septembre
2008 - 17:35 - http//www.collectifvan.org
Lire dans nos News:
L'Union européenne donne huit jours à la Russie
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21082
Partenariat UE/Russie : les négociations sont
ajournées
NOUVELOBS.COM | 02.09.2008 | 15:49
"Tant que le retrait des troupes (russes en Géorgie) n'aura pas été respecté,
toutes les réunions sur l'accord de partenariat sont reportées", a annoncé le
président de l'exécutif européen après le sommet extraordinaire sur la
Géorgie.
L'Union européenne a décidé de reporter les prochaines réunions prévues
pour négocier un accord de partenariat renforcé avec la Russie, a annoncé
lundi 1er septembre le président de la Commission européenne, José Manuel
Barroso, après un sommet extraordinaire sur la Géorgie.
"Tant que le retrait des troupes (russes) n'aura pas été respecté, toutes les
réunions sur l'accord de partenariat sont reportées", a annoncé le président
de l'exécutif européen lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
"Nous reportons toutes nos réunions sur l'accord de partenariat stratégique",
a confirmé le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de
l'UE, à ses côtés.
La prochaine séance de négociations était prévue le 15 septembre à
Bruxelles. Le nouvel accord vise à renforcer les liens entre l'UE et la Russie,
déjà liées par un accord de partenariat depuis 1997. MM. Barroso et
Sarkozy, accompagnés du diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, ont
annoncé qu'ils se rendraient lundi 8 septembre à Moscou et Tbilissi, pour
tenter de progresser vers un règlement du conflit, et tenter notamment
d'obtenir un retrait des troupes russes de Géorgie.
"Ne pas couper le fil du dialogue"
Le sommet a été convoqué par Nicolas Sarkozy, président en exercice de
l'UE, qui a négocié au nom de l'UE un plan de paix en six points. Le
ministère russe des Affaires étrangères a estimé lundi que "le langage des
sanctions" ne devait pas être utilisé dans les relations entre Moscou et UE.
"Nous espérons une analyse équilibrée et juste" de l'UE concernant la
situation en Géorgie, a ajouté le porte-parole du ministère russe des Affaires
étrangères, Andreï Nesterenko.
A son arrivée à Bruxelles, lundi en début d'après-midi, la chancelière
allemande Angela Merkel a estimé qu'il ne fallait "pas couper le fil du
dialogue" avec la Russie mais que l'UE devait "parler clairement" et "réagir
de façon unie" après la violation de l'intégrité territoriale de la Géorgie.
De son côté, le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski, a estimé
qu'il sera "probablement difficile" de poursuivre les négociations UE-Russie
sur un partenariat stratégique "tant que les forces russes seront en
Géorgie".
Il est cependant resté très prudent sur la possibilité qu'une telle suspension
puisse être décidée au cours du sommet européen. "Nous verrons, on ne
peut pas préjuger de ce qui va se passer". "Les gens sont mal à l'aise avec
l'idée de continuer comme si de rien n'était tant que l'accord (de paix)
Sarkozy-Medvedev n'est pas respecté", a-t-il ajouté.
"La Russie montrée du doigt"
Le Premier ministre français a été très clair dans une interview accordée
lundi matin à Europe 1. "Il y a deux options possibles : ou bien on veut à
tout prix recréer la Guerre froide, on montre du doigt la Russie, on l'isole, on
continue à la piétiner comme ça a été le cas depuis une dizaine d'années ce n'est pas la voie qu'a choisie la France, ce n'est pas la voie qu'a choisie
l'Europe" -, ou on choisit l'option du dialogue, a déclaré François Fillon.
"L'heure des sanctions n'est pas venue", déclare-t-on dans l'entourage de
Nicolas Sarkozy.
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a abondé dans le même
sens sur la chaîne de télévision Canale 5 en insistant sur l'importance de la
Russie.
"(La Russie) a un potentiel nucléaire capable de détruire 10 fois la
population du monde. C'est un pays qui croît à un taux de 7-8 % par an.
C'est un pays qui a du pétrole et du gaz", a-t-il ajouté en excluant l'idée de
sanctions.
L'Allemagne s'est elle aussi exprimée en ce sens.
Toutefois, plusieurs Etats membres de l'UE, dont les pays de l'Est, prônent la
fermeté face à Moscou.
La Grande-Bretagne veut suspendre les négociations
Au cours des discussions de lundi, la Grande-Bretagne a ainsi appelé l'Union
européenne à "suspendre" les négociations sur un partenariat renforcé avec
la Russie suite à son intervention en Géorgie. Lors d'un débriefing, un porteparole a en effet déclaré qu'"en attendant les conclusions de la réévaluation
fondamentale des relations entre l'UE et la Russie, nous devrions suspendre
les négociations sur un successeur à l'accord de partenariat et de
coopération entre l'UE et la Russie".
Toute proposition de mesure punitive pourrait faire renaître les divisions
entre les 27, partagés sur l'attitude à adopter face à Moscou.
"L'attachement de la Russie à une relation d'entente et de coopération avec
le reste de l'Europe est en question", souligne le président français.
Après l'offensive lancée par Moscou le 8 août pour repousser la tentative de
Tbilissi de reprendre par la force le contrôle de la république séparatiste
d'Ossétie du Sud, "l'UE a joué un rôle de premier plan pour parvenir à un
cessez-le feu", rappelle-t-il.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080901.OBS954
0/georgie__lue_veut_etre_vigilante_dans_ses_relations_ave.html?idfx=RSS
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MONDE RUSSE
La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes
19:22 | 02/ 09/ 2008
ESTONIE
Comme il ressort des différentes publications, la confrontation armée avec la
Russie s'est avérée utile pour la Géorgie, car elle a contribué à l'amélioration
considérable de son image internationale. "L'activité militaire de la Russie
considérée comme excessive améliore l'image de la Géorgie. Les chars
russes que l'on peut voir à la télévision et en première page des journaux
rendent les explications de la Russie mensongères. La Russie est tellement
impliquée dans le conflit qu'elle ne s'en préoccupe pas. La Géorgie n'a pas
de chars, en tout cas, elle n'en a plus après l'attaque qui a échoué. Cela lui a
permis de s'attirer les sympathies de nouveaux Etats d'Europe, voisins de
l'ours russe". (Postimees, 25.08).
Les médias examinent les sanctions éventuelles de Tallinn à l'encontre de
Moscou. "Le refus de simplifier le régime des visas avec la Russie ou
d'admettre la Russie à l'OMC sont des mesures plus efficaces que le boycott
de l'Eurovision. [...] "A la lumière des récents événements, il n'y a aucune
raison de poursuivre le dialogue avec la Russie à propos de la simplification
du régime des visas, sans parler même de l'introduction d'un régime sans
visas". (Aripaev, 25.08).
LETTONIE
De l'avis des journalistes, Moscou n'est pas intéressé par un règlement
pacifique du conflit en Ossétie du Sud. "La Russie a hérité de l'URSS une
attitude impériale, non affichée au niveau officiel, à l'égard des pays voisins
qu'elle surpasse sur le plan militaire. Elle les habitue à avoir un rôle de
"sphère naturelle d'influence" et leur montre (comme c'est le cas en
Géorgie) ce qui leur arrivera s'ils refusent d'accepter ce statut. Les pays
baltes, en sécurité grâce à leur appartenance à l'OTAN, sont une exception
qui irrite la Russie". (Diena, 20.08).
Les médias informent les lecteurs sur la situation dans la zone du conflit du
point de vue des pays occidentaux. "Les Etats-Unis et l'Europe appréhendent
le fait que la présence des troupes russes puisse diviser la Géorgie d'après
un principe ethnique, saper les positions du président pro-occidental Mikhaïl
Saakachvili et menacer le système de pipelines et de gazoducs nécessaire au
pays". (Latvijas Avize, 25.08).
Les commentateurs estiment que les événements dans le Caucase ont
souligné, une fois de plus, l'urgence d'élaborer un plan de défense des pays
de la "nouvelle Europe" contre une éventuelle agression militaire de la
Russie. "Bien qu'une attaque contre la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie,
membres de l'OTAN, soit peu probable, la guerre en Géorgie a accru la
nécessité d'élaborer le plus vite possible un plan d'alliance pour la défense
des pays baltes, plan qu'ils réclament depuis longtemps déjà. [...] L'OTAN
nous a toujours expliqué qu'aucune menace réelle n'existait pour nous, et
que par conséquent, il n'était pas nécessaire d'élaborer un plan de défense.
Cependant, les événements de ces derniers temps changent la donne. [...]
Les experts occidentaux ont maintes fois signalé que la Lettonie était le point
le plus faible, si la Russie décidait de faire pression sur tel ou tel Etat
appartenant à l'OTAN. On peut considérer sa dépendance croissante vis-àvis du secteur énergétique russe, la présence au pouvoir d'hommes
politiques sympathisant avec la Russie et l'instabilité politique intérieure
comme étant ses points faibles". (Diena, 21.08).
LITUANIE
La volonté de la Russie de suivre les ambitions impériales de l'URSS indigne
la presse. "Après la désintégration de l'Union soviétique, appelée empire, la
Russie s'est considérée à juste titre comme étant son successeur. Elle en a
hérité les armes nucléaires et le droit de veto au Conseil de sécurité de
l'ONU. Cependant, la Russie a perdu sa puissance d'antan. Il lui est difficile
de s'y résigner. Vladimir Poutine a déclaré publiquement que la
désintégration de l'Union soviétique était "la pire catastrophe du XXe siècle".
A présent, elle essaie de corriger cette "erreur". (Lietuvos Zinios, 20.08).
"40 années ont passé, l'Empire de l'URSS s'est désintégré, mais le but du
Kremlin est resté le même: conserver sous son pouvoir un peuple qui refuse
d'être un satellite de Moscou, de s'appauvrir comme la majorité des Russes,
à qui on a de nouveau retiré la liberté de parole et de choix. Au nom de cet
objectif insensé, Moscou serait capable de sacrifier des milliers de vies, des
représentants de son peuple et d'autres peuples, plutôt que de permettre à
la Géorgie qui fait partie, selon elle, de sa sphère d'influence, de se tourner
vers les démocraties occidentales". (Lietuvos Rytas, 23.08).
Certaines publications indiquent que les médias accusant leurs collègues
russes de populisme et d'absence d'objectivité se sont compromis en
commentant les événements dans la zone du conflit osséto-géorgien du
point de vue d'une des parties uniquement. "Les journalistes sont devenus
des unités militaires dans la guerre dangereuse et déjà internationale qui a
pour enjeu l'âme des gens, la raison et le soutien de l'opinion publique. [...]
Les médias lituaniens n'ont pas non plus évité les extrêmes. En lisant les
journaux républicains et en regardant la télévision, on n'a pas l'impression
de se trouver à Vilnius, mais à Tbilissi avant la guerre et que des colonnes
de chars russes vont attaquer la tour de télévision. [...] Le principe
fondamental du travail journalistique est violé: être impartial et raisonner
avec lucidité. C'est probablement la raison pour laquelle les médias
lituaniens présentent la Géorgie uniquement comme une victime, et la
Russie comme un agresseur, sans essayer le moins du monde de démêler le
vrai du faux dans cette situation". (Litovski kourier, 21.08).
BIELORUSSIE
De l'avis des journalistes d'opposition, le président biélorusse a épuisé son
crédit de confiance par rapport au Kremlin. "Après une longue pause
ostensible au sujet du conflit en Ossétie du Sud, Alexandre Loukachenko
s'est mis à complimenter la Russie. [...] Au fil du temps, cette politique
devient de moins en moins efficace. Certes, les dirigeants biélorusses
doivent obtenir un prix minimal pour le gaz pour l'année prochaine et régler
la question de l'octroi d'un crédit de deux milliards de dollars. Mais, du point
de vue de la realpolitik, il faut soutenir d'emblée les actions du partenaire
dont on attend quelque chose, et non pas lorsqu'il est offensé par un silence
soutenu. Les tentatives de compenser cette pause prolongée par une
admiration exagérée sont pour le moins hypocrites. [...] Ceux qui se
trouvent au Kremlin sont loin d'être des idiots, ils connaissent parfaitement
le prix des mots (et du silence) de Loukachenko". (Solidarnost, 20.08).
La majorité écrasante des commentateurs sont certains que la détérioration
des rapports russo-américains se répercutera obligatoirement sur le dialogue
entre la Biélorussie et l'Occident. "Le développement des rapports entre
Minsk et l'Europe sera déterminé, dans une grande mesure, par le facteur
russe. [...] Les dirigeants biélorusses brûlent du désir de réchauffer leurs
rapports avec l'Occident. [...] Cependant, Minsk voudrait se borner à des
gestes symboliques et des changements superficiels. [...] Le marchandage
politique sera extrêmement fatigant. Mais il peut échouer à tout instant, si
Moscou, enivré par sa "victoire remportée dans le Caucase" commence à
tordre le bras de Minsk. Moscou a ses propres projets. [...] Associer la
Biélorussie à ces "règlements de comptes" géopolitiques à forte tendance
militariste pourrait mettre une croix sur les perspectives de détente dans les
rapports entre Minsk et l'Occident". (BelaPAN, 21.08).
UKRAINE
Les experts prévoient que la "tactique" de l'octroi de passeports russes
utilisée avec succès en Abkhazie et en Ossétie du Sud sera prochainement
utilisée par le Kremlin dans d'autres régions de la CEI (Communauté des
Etats indépendants) au statut litigieux, avant tout en Transnistrie. "Cette
politique de la Russie à l'égard de l'Ossétie du Sud, de l'Abkhazie ou de la
Transnistrie ne s'explique pas seulement par une véritable préoccupation
pour les peuples de ces Etats non reconnus. L'octroi par Moscou de
passeports russes à la population de ces territoires vise à aggraver les
conflits locaux, à créer un prétexte pour que la Russie participe directement
à ces conflits (entre autres, en utilisant les armes) et, en fin de compte,
comme c'est le cas de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, à justifier une
éventuelle annexion territoriale. [...] On peut se représenter l'emploi de ce
schéma à l'avenir non seulement en Géorgie et en Moldavie. Des passeports
russes pourraient également être délivrés aux personnes résidant en
Crimée, dans le Nord du Kazakhstan ou à Narva, c'est-à-dire sur les
territoires peuplés, pour l'essentiel, de Russes, dont "la vie et la dignité"
auront probablement besoin d'être également défendues par Moscou".
(Zerkalo nedeli, 23.08).
Certains observateurs expliquent la libération inattendue de plusieurs
leaders de l'opposition biélorusse par les rapports économiques tendus qui
existent entre Minsk et Moscou. Avant les élections législatives qui se
tiendront le 28 septembre, la Biélorussie a fait un pas au-devant de l'Europe
en libérant des détenus politiques. [...] Le caractère des actions ultérieures
des autorités biélorusses au cours de la campagne électorale dépendra de la
capacité d'Alexandre Loukachenko à s'entendre avec la Russie sur le
maintien d'un prix avantageux pour le gaz. [...] En libérant des détenus
politiques pour complaire à l'Occident, le président biélorusse use du
chantage à l'égard de Vladimir Poutine et de Dmitri Medvedev en leur
suggérant: si vous ne nous accordez pas un rabais, vous risquez de perdre
un allié". (Gazeta 24, 22.08).
La nomination de l'ex-premier ministre finlandais Paavo Lipponen au poste
de conseiller indépendant au sein du consortium Nord Stream AG est
considérée par les médias comme une nouvelle tentative de Gazprom pour
défendre ses intérêts financiers par la voie politique."Aussi bien la Finlande
que la Suède font obstacle à la construction du gazoduc reliant la Russie à
l'Allemagne par le fond de la Baltique sous prétexte de se soucier de
l'environnement, mais l'écologie de la Baltique est le dernier des soucis des
Européens. En effet, si ce gazoduc est construit en contournant les pays
d'Europe de l'Est et d'Europe centrale, la Russie recevra une raison
supplémentaire de faire pression sur les pays de transit, y compris l'Ukraine.
Mais l'essentiel reste que les Européens perdront la possibilité de faire
pression sur la Russie par l'intermédiaire des pays de transit, et Moscou
pourra fixer à sa guise les prix sur le marché du gaz. Cependant, l'Europe ne
manque pas d'hommes politiques qui, pour gagner de l'argent, sont prêts à
travailler pour Gazprom". (Gazeta po-kievski, 20.08).
MOLDAVIE
Certains journalistes estiment que Moscou n'a pas besoin d'un "scénario"
sud-ossète concernant la Transnistrie. "Aucun char russe n'apparaîtra à
Chisinau, car Moscou n'en a pas besoin. La Russie y dispose d'une force bien
plus puissante qu'une colonne de chars: la "cinquième colonne", dont l'élite
est constituée de la partie de la population russophone qui n'arrive pas à
s'intégrer dans la vie de la république du point de vue linguistique et
culturel". (Timpul de dimineata", 22.08).
ARMENIE
De l'avis de certains commentateurs, les événements en Ossétie du Sud
auront une influence favorable sur l'Arménie concernant la situation autour
du Haut-Karabakh. "Ce n'est pas un secret que nos intérêts et ceux de la
Russie concernant l'Abkhazie, l'Ossétie et le Haut-Karabakh coïncident. Cette
circonstance exercera une influence sur le problème du Haut-Karabakh. Sur
ce plan, le renforcement de la Russie est avantageux pour nous. Ce qui s'est
produit en Abkhazie et en Ossétie est avantageux pour le Haut-Karabakh.
Cela modérera les appétits de l'Azerbaïdjan, car les conséquences sont
désormais claires". (Aravot, 26.08).
GEORGIE
Les commentateurs affirment que la Russie tente d'annexer le territoire
souverain de la Géorgie et que seul le soutien de la communauté mondiale
aide Tbilissi dans sa lutte contre l'agresseur. "Le retrait des troupes
d'occupation et l'accord de cessez-le-feu ne sont qu'une pause pour Moscou.
Si certains pensent que Vladimir Poutine a l'intention de regarder
tranquillement la Géorgie panser ses plaies et se renforcer, ils se trompent
lourdement. Ce que Moscou n'a pu obtenir par la guerre et l'occupation, il
tente de l'obtenir par d'autres méthodes, sans effusion de sang".
(Rezonansi, 20.08). "Sans la réaction opportune du monde civilisé, sans le
soutien des hommes politiques normaux, le drapeau russe flotterait déjà audessus de Tbilissi. Durant toute cette période de honte pour la Russie, dans
les conditions de l'occupation totale d'un Etat voisin, la petite Géorgie
souveraine, dont l'infrastructure civile a été détruite de façon barbare par
l'Armée Rouge affamée, pouilleuse, puante, mais "vaillante", la propagande
russe a obligé le monde civilisé dans son ensemble à réfléchir sérieusement
à l'opportunité de mener un dialogue civilisé avec la Russie". (Georgia
Online, 23.08). "En fait, l'agression de la Russie contre la Géorgie n'a jamais
cessé, elle n'a fait que changer de forme". (Georgia Online, 25.08).
Les médias estiment que c'est la Géorgie, considérée par la Russie comme
vaincue, qui marquera le début de la fin de l'empire. "Un esprit chauvin
règne en Russie. Les Russes sont fiers de leur attaque contre la Géorgie et
se considèrent comme les vainqueurs. Les soldats russes ont déclaré qu'ils
avaient donné en Géorgie une leçon à l'OTAN. Le polygone sera
probablement étendu et la Russie attaquera d'autres Etats, peut-être,
l'Azerbaïdjan et l'Ukraine. Mais l'Empire russe se cassera le cou tôt ou tard.
L'Union soviétique était bien plus forte que l'Empire russe actuel, mais elle
s'est désintégrée et l'empire actuel ne pourra remporter aucun succès par sa
politique impérialiste". (Georgia Online, 25.08).
AZERBAIDJAN
Certains experts sont persuadés qu'après les opérations militaires en Ossétie
du Sud, Moscou prépare un plan analogue vis-à-vis de l'Azerbaïdjan et de la
Moldavie. "Si Moscou place la Géorgie sous son contrôle, on pourra dire à
l'Europe: "Bonne nuit et bonne chance". Le pétrole et le gaz que l'Europe
achète en Eurasie tomberont entre les mains de la Russie. En marquant la
Géorgie sur les cartes de l'état-major général, la "région militaire d'Arbat"
(ministère russe de la Défense) a manifesté son intérêt pour les itinéraires
d'exportation du pétrole à partir de l'Azerbaïdjan et de l'Asie centrale à
travers l'Azerbaïdjan. [...] Il y a des raisons de penser qu'un scénario
analogue est envisagé concernant l'Azerbaïdjan. (Echo, 21.08). "En
appliquant une politique d'occupation à l'égard de la Géorgie, la Russie
montre de quel côté elle se trouve dans le conflit du Haut-Karabakh. En
faisant irruption en Géorgie en vue de "la contraindre à la paix", la Russie
envoie un message à la Moldavie et à l'Azerbaïdjan". (Express, 26.08).
"Prenant en considération la mentalité impériale de la Russie, nous n'avons
aucun doute quant au fait que Moscou est capable de lancer des actions
agressives contre les pays qui sont plus faibles qu'elle [...]. La Russie
s'affirme de cette façon. [...] Compte tenu de cette politique agressive, les
autorités de l'Azerbaïdjan doivent accélérer l'intégration du pays dans
l'espace euro-atlantique". (Zerkalo, 22.08).
Les analystes affirment que la décision des autorités russes de fermer
temporairement les frontières à tous les étrangers, à l'exception des
citoyens de la CEI, est un signal alarmant pour l'Azerbaïdjan. "C'est un
signal sérieux à l'attention du Caucase du Sud dans son ensemble qui
témoigne que la Russie peut prendre également d'autres mesures, par
exemple, l'introduction d'un régime de visas. [...] La Russie veut verrouiller
ses frontières. [...] Après l'introduction de telles restrictions, les étrangers
devront entrer en Russie en passant par des pays tiers, ce qui pourrait
entraîner le départ de nombreux étrangers d'Azerbaïdjan". (Echo, 20.08).
"La consigne de Vladimir Poutine entraînera un attisement du nationalisme".
(Olailar, 21.08).
KAZAKHSTAN
Selon les médias, l'Ossétie du Sud est devenue un champ de bataille entre
les Etats-Unis et la Russie pour le pétrole kazakh. Les Kazakhs ont fait
comme si la guerre en Ossétie du Sud ne les concernait pas et ont voulu se
tenir tranquillement à l'écart, tout en comprenant parfaitement qu'il
s'agissait d'une guerre pour le pétrole kazakh. Il aurait fallu déclarer au
monde entier: notre pétrole est à nous, et nous en enverrons autant que
nous voudrons là où nous le souhaitons. Pour cela, nous devons développer
notre conscience nationale et l'exprimer dans l'intérêt national, entre autres,
concernant le pétrole". (GeoKZ.tv, 26.08).
Les auteurs de certains articles invitent les autorités de la république à
appliquer une politique nationale réaliste. "Des clichés de l'époque
stalinienne sont inculqués à la société russe: l'Occident, c'est le mal,
l'Amérique, c'est le mal, la démocratie, c'est le mal. La politique de tout
l'Etat repose sur cela. Cependant, l'esprit chauvin artificiellement alimenté
en Russie d'en haut envoie son ivraie ici. C'est pourquoi on voit apparaître le
phénomène suivant: une partie de notre population commence à soutenir
inconditionnellement la Russie, sans même essayer de comprendre l'essence
du conflit. [...] Le Kazakhstan doit appliquer une politique très prudente en
ce sens. Nous sommes amis de la Russie, mais nous avons également des
intérêts en Géorgie". (Megapolis, 25.08).
Les médias nationaux présentent l'Asie centrale comme une région où se
heurtent les intérêts des grands joueurs de l'arène mondiale. "Le
Kazakhstan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan n'ont pas manqué de poser
carrément à la Russie la question du "prix européen" pour leur "combustible
bleu". L'éventuel refus de Moscou d'accepter de faire des concessions
pourrait entraîner une intensification du processus de réorientation des
producteurs centrasiatiques vers la Chine. Mais le Kremlin n'a pas contesté.
[...] La balle est dans le camp de la Russie. [...] D'ailleurs, elle a, semble-til, déjà répondu en partie à ceux qui attentent à ses intérêts en Asie
centrale. Elle a déjà répondu en Transcaucasie. Les capitales des grandes
puissances qui contestent en paroles, ou en actes, le droit de la Russie à
avoir une influence exceptionnelle en Asie centrale [...] se demandent
jusqu'où elle pourrait aller". (Zona KZ, 20.08).
OUZBEKISTAN
Les défenseurs des droits de l'homme interprètent les opérations militaires
sur le territoire de la Géorgie comme un signal d'alarme pour toutes les
républiques de l'ex-URSS. "La Russie commence à appliquer une nouvelle
politique sous le mot d'ordre "L'armée russe est là où se trouvent ses
citoyens". Mais, selon les désirs de Moscou, on peut considérer comme étant
citoyens de la Russie tous les Russes résidant dans n'importe quelle
ancienne république fédérée". (Uznews.net, 18.08).
TADJIKISTAN
La déclaration de Mikhaïl Saakachvili sur le retrait de la Géorgie de la CEI a
retenu l'attention des commentateurs.
Evaluant de différentes manières les perspectives de l'organisation, les
experts estiment unanimement que la CEI est une structure faible et
instable. "Le retrait de la Géorgie de la CEI pourrait accélérer la
désintégration définitive de la Communauté. [...] Les avis des pays ne
coïncident pas toujours dans le cadre de cette organisation et, fait non
négligeable, l'égalité entre les Etats y fait défaut, alors qu'il s'agit de la
principale condition du développement de toute alliance. [...] La CEI est une
organisation faible qui peut se désintégrer à tout instant. [...] Mais ce
processus ne dépend nullement du retrait de la Géorgie de cette
organisation. Le renforcement et le développement de la CEI, ou bien son
intégration, dépendent de la Russie. Le retrait de n'importe quel pays de la
CEI dépend des priorités de sa politique étrangère. La déclaration de la
Géorgie ne peut pas influer sur d'autres Etats de la CEI". (Fakty i
kommentarii, 20.08).
http://fr.rian.ru/analysis/20080902/116487452.html
ARMENIE/RUSSIE
Russie-Arménie: Ossétie du Sud et Abkhazie au menu
de la rencontre Medvedev-Sargsian
13:40 | 02/ 09/ 2008
SOTCHI, 2 septembre - RIA Novosti. Le président russe Dmitri Medvedev et
le président arménien Serge Sargsian ont discuté mardi à Sotchi de la
situation autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
"L'Arménie assume la présidence tournante de l'Organisation du Traité de
sécurité collective (OTSC). Je voudrais faire part de mes réflexions sur les
sujets internationaux, d'autant plus que c'est la première fois que nous nous
rencontrons, après l'agression de la Géorgie. Nous allons évoquer ce thème",
a déclaré Dmitri Medvedev, inaugurant la rencontre avec son homologue
arménien.
L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en
Ossétie du Sud pilonnant Tskhinvali, la capitale. Les tirs géorgiens ont fait
des centaines de morts. Pour protéger les civils, dont la plupart possède la
citoyenneté russe, Moscou a riposté par une opération militaire de grande
envergure visant à "contraindre la Géorgie à la paix", avant de retirer ses
troupes, le 22 août, sur les positions antérieures au conflit.
Le président russe Dmitri Medvedev a signé le 26 août des décrets
reconnaissant l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par
rapport à Tbilissi et a demandé au ministère russe des Affaires étrangères de
lancer les négociations sur l'établissement de liens diplomatiques avec ces
républiques.
http://fr.rian.ru/world/20080902/116475311.html
AZERBAIDJAN/RUSSIE
Loukhoil vend 15% d'un projet azéri à GDF Suez
Reuters - 09/03/08 à PM - 185 mots
MOSCOU (Reuters) - Le pétrolier russe Loukhoil a vendu 15% d'un projet de
prospection offshore dans le secteur azéri de la mer Caspienne à GDF Suez,
fait savoir la division internationale de Loukhoil.
L'accord a été approuvé par l'autre actionnaire du projet D-222, la
compagnie pétrolière nationale d'Azerbaïdjan Socar, précise un communiqué
de Loukhoil.
Loukhoil aura dorénavant 65% du projet, Socar 20% et GDF Suez 15%.
Aucun détail financier n'a été donné.
Loukhoil avait foré un puits en 2005 sans trouver de réserves
d'hydrocarbures commercialisables. Il avait songé à renoncer dans un
premier temps mais il a finalement décidé de forer un second puits en
novembre.
Loukhoil et Total détiennent chacun 10% de Shakh-Deniz, le plus important
gisement gazier d'Azerbaïdjan, cogéré par BP et StatoilHydro.
Les exportations de Shakh-Deniz vers la Turquie ont commencé et les
parties prenantes veulent faire de ce gisement l'une des principales sources
du futur gazoduc Nabucco qui doit approvisionner le sud de l'Europe.
Dimitri Jdannikov, version française Nicolas Delame
http://www.latribune.fr/info/Loukhoil-vend-15--d-un-projet-azeri-a-GDFSuez-870-~-LOUKHOIL-SUEZ-GDF-20080903TXT-$Db=News/News.nsf$Channel=Bourse
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AGENDA TV, RADIO & CINEMA
Agenda Media :
AOUT 2008
Arménie, l'autre visage d'une diaspora
(déjà diffusé sur le lundi 23 avril 2007 à 21:35 sur France 5)
Documentaire
FRANCE 2006 - 51'
REDIFFUSIONS :
05 Septembre 2008 à 11h20
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - La rentrée de la Maison de la Culture
Arménienne de Décines
C'est la rentrée !
La Maison de la Culture Arménienne de Décines vous accueille du mardi au
samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h.
Nous vous proposons de nombreuses activités pour la saison 2008-2009 :
-Ecole Arménienne du mercredi, à partir de 5 ans, en partenariat avec la
CBAF de Décines
-Cours d'arménien : adultes, collégiens, lycéens (préparation au Bac) tous
niveaux
-Cours de français
-Ecole de danse traditionnelle arménienne, de 5 à 20 ans
-Ecole de musique, enfants et adultes
-Ecole de musique traditionnelle arménienne, enfants et adultes, en
partenariat avec l'ensemble Spitak
-Atelier de cuisine arménienne
-Atelier de peinture, enfants et adultes
-Gymnastique
Inscriptions le samedi 6 septembre 2008 de 9h à 12h et de 14h à 17h, lors
de la Journée Portes-Ouvertes.
Renseignements au 04.78.49.42.97
Agenda - Septembre 2008: rencontres littéraires
Mardi 9 septembre 2008 19h
Rencontre littéraire
À l’occasion de la sortie du nouveau roman d’Elie Wiesel, Le cas Sonderberg
aux éditions Grasset & Fasquelle.
Le Mémorial de la Shoah vous invite à une soirée exceptionnelle à la
rencontre de deux hommes, deux amis. L’un, Elie Wiesel, rescapé de la
Shoah, écrivain et Prix Nobel de la Paix, est un infatigable passeur de
mémoire. L’autre, Jérôme Clément, Pdt de ARTE, héritier du destin de sa
mère et de ses grands-parents déportés, sonde continuellement son histoire
familiale.
Elie Wiesel est né le 30 septembre 1928 à Sighet, en Roumanie, devenue
Hongrie en 1940. Il n'a que quinze ans lorsqu'il est déporté à Auschwitz avec
sa famille. Sa mère et sa petite sœur y sont assassinées. Il est ensuite
transféré à Buchenwald avec son père, qui meurt quelques jours après son
arrivée. Libéré en avril 1945, il est pris en charge par l'Oeuvre au secours
aux enfants (OSE). Il se consacre à des études de philosophie à la Sorbonne
à Paris et devient correspondant parisien pour le quotidien israélien Yediot
Ahronoth.
Il décrit son expérience concentrationnaire d'abord en yiddish, sa langue
maternelle, puis en français. La Nuit, récit poignant, publié en 1958 grâce à
François Mauriac, inaugure une œuvre littéraire très riche, forte d'une
quinzaine de romans et récits, de quarante livres publiés en tout, traduits
dans plus d'une vingtaine de langues.
Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences
humaines à l'Université de Boston. En 1979, il préside la commission
présidentielle de l'Holocauste. Le président Bill Clinton l'envoie en mission
aux Balkans. Fervent défenseur des droits de l'Homme, Elie Wiesel a ainsi
soutenu la cause des Juifs soviétiques, des indiens Moskitos du Nicaragua,
des boat people, des Kurdes, des victimes de l'apartheid en Afrique du Sud
et des victimes de la guerre en ex-Yougoslavie. Le prix Nobel de la Paix lui
est décerné en 1986.
Il a reçu de nombreux prix pour ses livres et son engagement humanitaire,
dont le prix Médicis en 1968 pour Le Mendiant de Jérusalem, le prix du Livre
Inter en 1980 pour Le Testament d'un poète juif assassiné.
Jérôme Clément est né en 1945. Il est titulaire d’une licence de droit et
diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale
d'administration (ENA, 1970–1972). Il débute sa carrière en 1974 au
ministère de la Culture comme chargé de mission auprès du directeur de
l’architecture.
Après une expérience de conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de
France en Égypte, Jérôme Clément intègre en mai 1981 le cabinet du
Premier ministre Pierre Mauroy. Il y est conseiller chargé de la culture, des
relations culturelles internationales et de la communication.
Jérôme Clément est nommé directeur général du Centre national de la
cinématographie (CNC) en 1984.
Parallèlement, en 1986, il devient membre du conseil de surveillance de la
Société européenne de programmes de télévision (La Sept). Quand il quitte
le CNC en 1989, il est désigné président du directoire de La Sept avec pour
mission sa mise à l’antenne comme chaîne européenne de la culture sur le
réseau hertzien en septembre 1992. Survient alors la volonté du président
francais François Mitterrand et du chancelier allemand Helmut Kohl de
soutenir le projet de chaîne de télévision franco-allemande ARTE, qui verra
le jour en avril 1991. Jérôme Clément devient alors président du directoire
d’ARTE France.
Il a été réélu en 2006 pour 5 ans à cette fonction.
Homme de culture, il est administrateur de plusieurs entreprises culturelles,
et est l’auteur de plusieurs ouvrages : Un homme en quête de vertu
(Grasset, 1992), Lettres à Pierre Bérégovoy (Calmann Levy, 1993), La
culture expliquée à ma fille (Seuil, 1995), Les femmes et l’amour (Stock,
2002) et Plus tard, tu comprendras (Grasset, 2005), hommage à sa mère,
dont les parents furent exterminés à Auschwitz.
Jeudi 20 novembre 2008, 19 h
Rencontre avec Aldo Zargani
Aldo Zargani, né dans une famille juive de Turin en 1933, relate, dans Pour
violon seul, ses souvenirs d’enfance entre 1938 et 1945, et restitue tout un
monde disparu. Il évoque les figures d’une famille. Certaines survécurent à
la Shoah, d’autres ne revinrent pas. Ce magnifique récit littéraire est aussi
un témoignage majeur sur l’antisémitisme et la participation de l’État italien
à la déportation et l’extermination des Juifs d’Italie.
En présence de Aldo Zargani, témoin et écrivain, Marie-Anne MatardBonucci, et Olivier Favier, traducteur des ouvrages d’Aldo Zargani.
Aldo Zargani a publié en français Pour violon seul. Souvenirs d’enfance dans
l’En-deçà. 1938-1945
(éd. de l’éclat, 2007)
ainsi que L’Odeur du lac, recueil de trois courts récits inédits en italien
(éd. Alidades, octobre 2008).
Mardi 25 novembre 2008, 19 h
Rencontre littéraire avec Rosetta Loy
Figure majeure de la littérature italienne contemporaine, Rosetta Loy est née
à Rome en 1931. Dans l’ensemble de son oeuvre, la vie intime de ses
personnages est tressée avec celle de l’Italie, la montée du fascisme,
l’antisémitisme et la Seconde Guerre mondiale. Ses romans sont traduits
dans de nombreuses langues et ont remporté les prix littéraires les plus
prestigieux.
En présence de Rosetta Loy, écrivain.
Animée par Antoine Spire, journaliste.
Elle a notamment publié : Un chocolat chez les Hanselmann, Madame Della
Seta aussi est juive, La porte de l’eau, et À l’insu de la nuit.
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkActi
on.do?itemId=883&type=1
Agenda - 11e Conférence d'AIEA
11e Conférence Générale de l'Association Internationale des Etudes
Arméniennes
Paris 10-12 septembre 2008
Sorbonne, 46 rue des Ecoles - Collège de France, Place Marcellin-Berthelot –
Paris 5ème
Conseil scientifique:
V. Calzolari, T. M. Van Lint, J. Dum-Tragut, B. Coulie, R. H. Kevorkian, G.
Traina, B. L. Zekiyan, A. Ferrari
Organisation:
Coordination : Anaïd Donabédian-Demopoulos, Astrig Atamian
Comité d’organisation : Krikor Beledian, Patricia Boisson-Chenorhokian,
Martine Hovanessian, Mélanie Kélédjian, Anna Leyloian, Claire Mouradian,
Mikaël Nichanian, Agnès Ouzounian, Vartouchka Samuelian
Co-organisée par :
L’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, l’UMR 7192 du
CNRS, la Société des Etudes Arméniennes
Avec le soutien de :
Université
Paris IV
Croix Bleue des
Arméniens de France
Union Générale Arménienne
de Bienfaisance
Fondation
Calouste Gulbenkian
Fondation des Frères
Ghoukassiantz
Liste des participants
Orateurs invités / Distinguished speakers :
Barkhudaryan Vladimir :
Le rôle du Conseil de l’église de Saint-Pétersbourg dans le développement de
l’arménologie
Bozoyan Azat :
La réception du droit Byzantin, Syriaque et Latin en Arménie Medievale
Garsoïan Nina
Hakobyan Alexan
Herzig Edmund
de Lamberterie Charles :
La place de l’arménien à l’intérieur de la famille des langues indoeuropéennes
Margaryan Hayrapet
Tajirian Elisabeth
Tamrazyan Hratchia
Ternon Yves
Yuzbachian Karen :
Quand Saint Grégoire fut-il proclamé Illuminateur ?
Intervenants / Communications
Abrahamyan Anahit, Erevan
The Word name Aror (wooden plough) in the Armenian Medieval Literature
Adjemian Boris
Les Arméniens d’Ethiopie
Aliffi Maria Lucia, Palerme
Encore sur le déterminant
Andrews Tara, Oxford
101011 manuscripts: Approaches to the digitisation of the Chronicle of
Matthew of Edessa
Arakelyan Mikayel, Jérusalem
Medieval Armenian Proskynetarion - the Illuminated « Guide Book »
Manuscript of the Holy Pilgrim Shrines in Jerusalem and the Holy Land
Avdoyan Levon, Washington DC
The Digitization of Armenian Manuscripts: Copyright vs. Contract
Bais Marco, Rovereto
Strabone e gli Albani: alcune osservazioni
Bardakjian Kevork, Ann Arbor
The abecedarian poems of the late Armenian medieval tradition
Basmadjian Varvara, Paris
Aux extrêmes d’un territoire mal défini, la représentation de la nature chez
deux peintres arméniens du XIXè siècle, Kevork Bachindjaghian et Megrditch
Givanian (la naissance de l’art du paysage arménien)
Besiryan Aylin, Istanbul Les Constitutions ottomanes de 1876 et de 1908 et
l'opinion publique
Boudjikanian Aïda, Montréal
Approche didactique et représentation graphique du concept de diaspora
Bundy David, Los Angeles
Calzolari Valentina, Genève
Le récit des hripsimiennes chez Agathange
Chevalier Marie-Anna, Montpellier
L’implantation et la politique des Hospitaliers en Arménie
Contin Benedetta, Venise
David Anhaghth
Cowe Peter, Los Angeles
A Variant Tradition of the Trojan War and Founding of Rome Contained in a
13th Century Armenian Source
Dadoyan Seta, New York A Phenomenology of Armenian Studies
Dédéyan Gérard, Montpellier
Les Arméniens en Chypre à la fin du Moyen Âge
Donabédian Patrick, Paris
L'arcature aveugle dans l'architecture arménienne de l'âge d'or
Donabédian-Demopoulos Anaïd, Paris
Le corpus d’arménien occidental sous NooJ : enjeux linguistiques et
perspectives d’outils grand public
Dorfmann-Lazarev Igor, Vagliagli
Etienne de Siwnik' (m.735): L'interprétation des Pères grecs dans l'Arménie
califale
Drost-Agbarjan Armenuhi, Halle
Das VW-Projekt Das Worterbuch des Mittelarmenischen von Josef Karst an
der Universität Halle-Wittenberg
Ferrari Aldo, Venise
Origine e ruolo della nobiltà armena nell’impero russo Galichian Rouben,
Londres
The oldest Armenian map
Garibian Nazénie, Erevan
Où est la deuxième église du monastère de Tegher ?
Georgelin Hervé, Paris
A propos du "Crépuscule des Fourmis" de Zaven Bibérian ou quelle postérité
romanesque istambouliote pour la Constantinople arménienne?
Gilet Julien,
La présence arménienne en Syrie du Nord (XIIIe-XIVe siècle)
Greenwood Tim, St Andrews
A Reassessment of the History of_ewond’
Greppin John, Cleveland
On the Urartian substratum in Armenian
Haroutyunian Sona, Venise
Dante Alighieri nella realtà armena
Hovanessian Martine, Paris
Qu’est-ce qu’une anthropologie de l’exil
Hovannisian Richard, Los Angeles
Links and Gaps in Modern Armenian History
Karapetyan Merujan, Erevan
Kohoutkova Petra, Prague
L'école de Baghesh (Bitlis) - Les chroniqueurs arméniens et leur perception
de la vie provinciale, XVII-XVIII s
Korobeinikov Dimitri, Moscou
A Greek Orthodox Armenian in the Seljukid Service : the Colophon of the
Protonotary Basil from Melitina
Kouymjian Dickran, Fresno
Saroyan as Artist : a Neglected Facet of a Writer’s Creativity
La Porta Sergio, Jerusalem
The politics of Religion in Zak'arid Armenia
La Salvia Vasco, Rome
Le attività archeologiche e di ricognizone dell’Università di Chieti nella
regione di Shirak
Lala Comneno Maria Adelaide, Turin
Studi italiani sull’architettura armena del XVIII e XIX secolo
Lehmann Henning, Risskov Armenian sidelights on the church history of
Syria in the 4th and 5th centuries
Leyloian Anna, Paris
La famille artistique de Tùmay Miaynakeac` (XIVè-XVIè)
Lucca Paolo, Venise
Affinità stilistiche e di traduzione nella versione armena di Cronache e
Maccabei
Maranci Christina, Milwaukee
The Church of Ptghni: A Dynastic Memorial?
Melikyan Laura, Erevan
The Armenian Wishes as the Reflection of the National Mentality
Merguerian Barbara, Boston
An Education for Armenian Women: Theory and Practice at Euphrates
College Morani Moreno, Gênes
Entre 1903 et 1936: les deux éditions de l'Esquisse de Meillet
Mutafian Claude, Paris
Les diasporas médiévales arméniennes, flambeaux de la culture
Nagy Kornél, Budapest
Document Fidelis relatio from 1693 and the Armenians in Transilvania
Nichanian Mikael, Paris
L’historiographie arménienne au miroir des origines : Movses Khorenac’i et
Eusèbe de Césarée
Orengo Alessandro, Pise
Anania Širakacci et Eznik Kołbacci
Ouzounian Agnès, Paris
La langue d’Amirdovlat en observation
Pane Riccardo, Bologne
Questioni di esegesi armena: il commento a Giosuè e Giudici di Elise
Papazian Michael, Mount Berry
David Anhaght, Prolegomena to Philosophy : a work of Christian or Pagan
Philosophy ? Peroomian Rubine, Los Angeles
The Turkish-Armenian Survivors of the Genocide of 1915 Through the Lens
of Modern Turkish Literature
Petrosyan Armen, Erevan
The myth of forefather Hayk in the context of comparative mythology
Petrosyan Hamlet, Erevan
Monuments in Armenian-Azeri Conflict Zones. Identity and Preservation
(based on digital database created in 2007-2008)
Pogossian Zaroui, Rome
Female Asceticism and Piety in Medieval Armenia Renhart Erich, Graz
La digitalisation de manuscrits arméniens – projets en chantier
Salmina Valda, Rigga
The function and rendering in Latvian of genitive constructions in the
semantic structure of the Book of Lamentations of Gregor from Narek
Samuelian Vartouchka, Paris
A propos de dialectologie arménienne
Scala Andrea, Milan
Differential object marking in the history of Armenian
Shahinyan Arsen, Saint Petersbourg
Shirinian Mane, Erevan
Armeniaca : tasks and perspectives Stempel Reinhard
Phonologie historique de l’arménien : considérations méthodologiques
Ten Kate Albert, Bergen op Zoom
L’apport du Knik’ Hawatoy, Sceau de la foi, à la tradition textuelle de
Grégoire de Nazianze
Ter Martirosov Felix, Erevan
Thomson Robert, Oxford
Basil of Caesarea’s Hexameron in Armenia
Uluhogian Gabriella, Bologne
Il catalogo dei manoscritti armeni conservati nelle biblioteche d’Italia:
risultati
Vanérian Mariam, Montpellier
Nersês Chenorhali en correspondance avec les Arméniens Vardanyan Edda,
Erevan
Le thème de la généalogie du Christ et la conception de la « royauté » dans
l’enluminure arménienne des XIIIe-XVe siècles
Vartazaryan Olga, Erevan
La figure de Philon d’Alexandrie dans la tradition arménienne
Van Lint Theo, Oxford
Grigor Tghay’s Rhymed Poems
Vaux Bert,
The Armenian Dialect of Artvin
Viredaz Rémy,
erēc’ : deux problèmes de phonétique historique
Weitenberg Jos, Leiden
Early Armenian dialect geographical distribution
Yevadian Maxime, Paris Le voyage de Mani en Arménie en 241/242 et
l’entrée de cette région dans la sphère d’influence manichéenne. 305, 306,
307, 311, 312, 314 et 315 : ces dates auxquelles Tiridate n’a pas pu se
convertir
Zekiyan Boghos, Venise
L’alphabet arménien : sa signification et ses fonctions théologique,
ethnoidéologique et de modèle culturel
Zeltsburg-Poghosian Noune, Bunde
The music of Armenian Church in Jerusalem : oral tradition in music records
http://aiea2008paris.free.fr/participants.htm
http://aiea2008paris.free.fr/
Agenda - Mission économique en Arménie du 8 au 15
septembre
Le collectif VAN diffuse le dossier d'inscription pour une mission
économique en Arménie du 8 au 15 septembre 2008 lancée GRANT
THORNTON, envoyé par le GIIA. Dans le prolongement des deux forums
franco arméniens que nous avons organisés à Paris le 17 juin dernier, et à
Marseille le 19 juin, en tant que partenaire de la CCIFA, nous avons le plaisir
de vous convier à participer à la :
Mission Economique
Que nous organisons en Arménie,
du lundi 8 au lundi 15 septembre 2008.
Poursuivant des objectifs concrets, pratiques, pour les entrepreneurs
français intéressés par un investissement en Arménie, le programme
provisoire de cette mission vous est proposé en annexe.
Sur un plan matériel, nous projetons de confier l’organisation du voyage et
de l’hébergement à l’agence Saberatours. Le budget approximatif à
prévoirest de l’ordre de 1 500 euros par personne, y compris les petitsdéjeuners. Les repas seront libres, en dehors d’une soirée prise en charge
par nos soins durant la mission.
A des fins d’organisation, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir
nous faire parvenir votre bulletin d’inscription avant le 18 juillet, (date de
rigueur, compte tenu du nombre de places, limité à 40 pour des raisons
d’efficacité). Nous transmettrons alors votre inscription à l’agence
Saberatours qui vous adressera directement vos titres de transport ainsi que
vos réservations hôtelières. Espérant vous compter au nombre des
participants à cette mission économique, et restant à votre disposition pour
tout renseignement complémentaire qui vous paraîtrait utile, nous vous
prions d’agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, nos salutations distinguées.
Armand Varjet, Paris
[email protected]
Armand Pinarbasi, Yerevan
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=19711
Agenda - Rencontre avec les Arméniens du monde
Les éditions SIGEST nous envoient ce message:
Chers Amis,
Nous sommes heureux de vous annoncer, en avant première, la sortie
prochaine du livre (prévu pour 8 septembre)
RENCONTRE AVEC LES ARMENIENS DU MONDE d'Alexis Gurdikyan
L'objectif principal de ce livre ?
Vous faire rencontrer la communauté arménienne, à travers une vingtaine
de pays, entre 2002 et 2008.
Inscrit dans le temps et dans l'espace, l'auteur mêle témoignages et repères
historiques sur la question de la diaspora arménienne, et de ses diverses
migrations au gré des siècles.
Cet ouvrage dynamique, interroge dans le présent un peuple de 3000 ans
qui demeure particulièrement mobile.
Il est une manière simple, instructive et agréable de découvrir les
Arméniens, une communauté relativement discrète en France,bien que forte
de 400 000 individus.
Ce livre ambitionne d'élargir le sens que l'on accorde communément aux
Arméniens ; lesquels savent s'exprimer autrement qu'au travers de la
gravité, de la sévérité, et de la tragédie qui les définit le plus souvent.
Ce recueil de témoignages contribue à dépasser l'image fatale du peuple
traumatisé et paralysé par son génocide, et à entrevoir plutôt celle d'une
communauté créative, adaptable, et intégrée avec succès la plupart du
temps dans les différents pays qui l'ont accueilli suite au dramede 1915. De
nombreuses photos illustrent le récit.
L'auteur, Alexis Gurdikyan, est né en 1974 dans la région parisienne.
Psychologue de formation, il exerce en tant qu'indépendant à Marseille.
Multipliant les voyages au long cours, Alexis Gurdikyan dispense également
des conférences dans le domaine de l'aventure et de l'alpinisme. Il est aussi
l'auteur du livre sorti en 2006 aux éditions Bartillat sous le titre : "40
Montagnes pour un Tour du Monde en solitaire".
Les souscriptions sont ouvertes exclusivement sur le site de l'éditeur SIGEST
Rencontre avec les Arméniens du Monde
http://editions.sigest.net/page000100e1.html#I00021aa6
Commandez votre exemplaire dès maintenant!
cordialement,
SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Editions SIGEST
http://editions.sigest.net/
Agenda-Parution du n°6 de la revue Europe&Orient
Revue Europe&Orient n°6
MAITRES ET VALETS
Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian
Titre : MAITRES ET VALETS
Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian
ISBN : 978-2-917329-03-0
Pages : 80
Format 21x29cm
Prix : 8 €
Editions Sigest
Europe&Orient n°6
http://editions.sigest.net/page000100ef.html
Le Collectif VAN vous invite à lire aussi ces deux articles de Lygeros
publiés dans le n°6 de la revue Europe&Orient.
Artsakh : une révolution humaine face à la barbarie
http://www.lygeros.org/Publications/Europe-Orient_N-6_1.jpg
Une forme de racisme larvé
http://www.lygeros.org/Publications/E&O_200808-1.jpg
Agenda - Qu'est-ce qu'un génocide ?
Rafaël Lemkin
Editeur : Editions du Rocher
ISBN : 978-2-268-06398-0
320 pages - Parution : 01/2008
Présentation par l'éditeur
Rafaël Lemkin (1900-1959), juriste polonais d'origine juive, a forgé le mot
«génocide », qui apparaît pour la première fois dans son ouvrage Axis Rule
in Occupied Europe, publié en 1944, un mot aujourd'hui entré dans le
langage courant.
Au terme d'une longue et minutieuse enquête sur les persécutions nazies au
moment même où elles se déroulaient et à l'issue d'un extraordinaire
parcours personnel, Lemkin répondait indirectement à Winston Churchill qui
avait parlé des « crimes sans nom » commis par les nazis.
Il poursuivait, par là, un combat engagé dès les années 1930 pour l'adoption
d'une législation internationale permettant de poursuivre les criminels de
guerre, les exterminateurs en masse, les coupables de génocide. La
réflexion et les combats de Lemkin ont inspiré et suscité la Convention sur le
génocide adoptée en 1948 - il y a soixante ans cette année - par les Nations
unies au moment même où leur Assemblée proclamait la Déclaration
universelle des droits de l'homme.
Justice doit être rendue à Rafaël Lemkin, trop méconnu en France. La
publication de ce livre, composé des neuf chapitres théoriques de Axis Rule
in Occupied Europe et du Crime de génocide (1946), est une incitation à
poursuivre sa réflexion à propos d'une question centrale de l'histoire du XXe
siècle et des prolongements qu'elle connaît de nos jours.
Par l'ampleur des questions abordées, le livre de Lemkin pénètre le coeur de
la politique nazie d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale ; il fait
légitimement figure de précurseur auprès de certains historiens tant son
tableau des multiples formes du pouvoir nazi sur l'Europe est riche et
complexe.
Préface de Jean-Louis Panné.
Lire dans nos Infos Collectif VAN:
Le nom du crime sans nom
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=20224
Agenda - Californie : Conférence sur les opportunités
d'Affaires en Arménie
Annonce en anglais d'une conférence en Californie sur les opportunités
d'Affaires en Arménie.
Dear Business Community,
With great excitement, on behalf of the Consulate General of the Republic of
Armenia in Los Angeles and the Armenian American Chamber of Commerce,
we invite you to participate in a conference emphasizing, “Doing Business
with Armenia,” which will be held on Tuesday, September 16 th, 2008 at
the World Trade Center in Long Beach, California. You will be updated on the
future developments regarding the event.
Please see attached invitation and agenda. To reserve your seat in this
result-oriented setting at no charge, please contact us ASAP.
We would greatly appreciate if you distribute the invitation and the agenda
to your members.
Best Wishes,
CG & AACC
TASK FORCE COMMITEE
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=19674
Agenda - Le Vanetsi - Une enfance arménienne
Victor Gardon
La trilogie de Victor Gardon : Le vert soleil de la vie, Le chevalier à
l’émeraude et L’apocalypse écarlate qui a été publiée entre 1959 et 1970 est
rééditée en un seul volume. Cette nouvelle édition, préfacée par Jean-Marie
Carzou, et avec un avant-propos de la petite-fille de Gardon, réintègre des
passages censurés à l’époque. Ces romans étaient en effet les premiers à
évoquer, par le biais de l’histoire d’une famille arménienne de l’Empire
ottoman, le sujet encore tabou du génocide perpétré en 1915 par le
gouvernement Jeune-Turc. C’est une trilogie passionnante pour se plonger
dans la vie d’un enfant du XXe siècle : ce jeune Arménien, ce Vanetsi
(originaire de Van, Turquie) a traversé son temps, tour à tour victime de
l’oppression turque et acteur de la résistance contre les Nazis.
Plus qu’un simple témoignage, cette biographie romancée, saluée en son
temps par le Général de Gaulle, Raymond Aron et André Malraux, incite
avant tout à la réflexion et se veut un appel à la conscience des hommes : «
ceux qui ont vécu un génocide ne peuvent envisager d’être heureux »
(Raymond Aron).
Victor Gardon est un Arménien originaire de la ville de Van (Turquie) où il
naît le 25 mai 1903. Rescapé du génocide qui, de 1915 à 1917 cause
l’extermination de 1 500 000 Arméniens, Victor Gardon s’exile et arrive à
Paris le 1er janvier 1923. Il y travaille à la délégation diplomatique
arménienne avant de réussir brillamment des études d’agriculture, de
philosophie et d’ingénieur. Celui qui s’appelle encore Vahram Gakavian
exerce alors divers métiers : il écrit notamment pour des journaux
arméniens et travaille dans une imprimerie arménienne. Il y met sous presse
son seul roman en arménien : Grains d’acier (1929) dont la couverture est
l’œuvre de son ami le peintre Carzou.
En 1939, la guerre éclate : Victor Gardon est envoyé au front début avril
1940. Fait prisonnier, il reste deux ans en Allemagne d’où il s’évade en 1942
pour rejoindre Paris. Il organise la désertion massive de la Garnison
Arménienne de la Wehrmacht à Mende et participe à la libération de Mende.
Il devient Chef de l’État-major de liaison pour les ressortissants soviétiques.
Il est honoré de la Croix de guerre avec Palme, Chevalier Légion d’Honneur.
En mars 1955, en raison des services rendus à la France, il obtient la
légalisation de son nom de résistant : Victor Gardon. Il se met à l’écriture
pour témoigner - en français - de sa vie prodigieuse et mouvementée : en
1959 son 1er roman, Le vert soleil de la vie, enthousiasme les lecteurs et la
critique littéraire. Il est suivi du Chevalier à l’Emeraude (Stock), en 1961 et
de l’Apocalypse écarlate (Calmann-Levy) en 1970. En 1963, Victor Gardon
adapte la traduction du roman Vartananc (Stock) de Terenig Demirdjian. En
avril 1961, la pièce radiophonique, les Charmes de Sémiramis, adaptée du
roman Le vert Soleil de la vie, est diffusée sur France 3 (ORTF).
Victor Gardon est pressenti pour le Goncourt en 1959, ainsi que pour le Prix
Charles Veillon (Suisse). Le chevalier à l’Émeraude fait partie de la sélection
du Prix Femina en 1961.
Victor Gardon décède à Paris en janvier 1973.
http://www.editionsstock.fr/stock/CtlPrincipal?controlerCode=CtlRecherche&requestCode=recher
cherArticles&auteur=Victor%20Gardon
Agenda - Arménie: colloque sur la sécurité juridique
des investissements
Le conseil National du Barreau (parlement des avocats français) organise un
colloque en Arménie les 2,3 et 4 octobre prochain sur la sécurité juridique
des investissements en Arménie.
Vous trouverez ci joint le programme et le formulaire d'inscription à ces 3
jours de conférences et débats importants pour le renforcement du droit
commercial en Arménie.
Pour toute précision contacter :
Alexandre COUYOUMDJIAN
Avocat au Barreau de Paris'COUYOUMADJIAN Alexandre'
Président de l'AFAJA
22 Avenue de Friedland
75008 Paris
Tel: 01.45.63.43.95
Fax: 01.45.92.28.09.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=19767
Agenda - La présidence du Prix Charles Aznavour 2008
Le Festival National du Livre Arménien 2008 se déroulera dans les salons de
l'Hôtel Sofitel Vieux Port de Marseille le Samedi 13 décembre.
Organisé par l'association Terre d'Arménie et Richard Findykian Consultant,
ce festival qui réunira les auteurs d'ouvrages ayant un lien avec l'Arménie
décemera pour la seconde fois en France le Prix Charles Aznavour.
A cette occasion, S.E. Henri Cuny, ex-ambassadeur de France en Arménie,
présentera son dernier essai "L'âme d'un peuple".
Voir le pdf:
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=16953
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui
traitent l’information.
Quelques adresses et tél. :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi euxmêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources
puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des
idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion
publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en
distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le
01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le
monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de
la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de
chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A
découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs
qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme
Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin
présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à
l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser
vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure
d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la
participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur
les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis
les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs,
politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin
agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton
débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux.
Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste
et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
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Association des auditeurs de France Culture
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