A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 3 Septembre 2008
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
ARMENIE/TURQUIE
Turquie : interdiction de l'AKP
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire la traduction d'un article en arménien paru sur le site du
journal arménien Azg du 02 septembre 2008. Le groupe
parlementaire du parti turc « Justice et développement » (AKP) a
décidé d'interdire à ses députés de partir à Erevan le 6 septembre
2008 pour assister au match éliminatoire Arménie-Turquie.
Le parti au pouvoir en Turquie ne permet pas à ses
membres de partir pour Erevan
Le groupe parlementaire du parti turc « Justice et développement » (AKP) a
décidé d'interdire à ses députés de partir à Erevan le 6 septembre 2008 pour
assister au match éliminatoire Arménie-Turquie.
D'après l'agence « Anatolie », les groupes parlementaires des partis turcs «
Parti républicain du peuple » et « Mouvement national » ont également pris
une décision similaire.
Les présidents des partis « Parti républicain du peuple » et « Mouvement
national » ont déclaré qu'ils sont contre une possible visite à Erevan du
président turc Abdullah Gül, suite à l'invitation de son homologue arménien
Serge Sarkissian.
Armen Press annonce que le parti « Justice et développement » (AKP) n'a
pas expliqué les motifs pour lesquels il a pris cette décision. Par contre,
l'opposition turque a justifié sa décision par les soi-disant arguments
suivants: « occupation du Haut-Karabakh par l'Arménie », « non-
reconnaissance des frontières turques par l'Arménie » et « insistance des
Arméniens à faire reconnaître le génocide arménien ».
Traduction Collectif VAN - 2 septembre 2008 - 13:24 -
http://www.collectifvan.org
http://www.azg.am/AR/news_2377
L’officialisation de la visite du président turc en
Arménie prévue aujourd’hui
mercredi3 septembre 2008, par Stéphane/armenews
Selon le quotidien turc Radikal en date du 2 septembre 2008 Unal Cevikoz
sous-secrétaire du ministère turc des Affaires étrangères devrait informer
aujourd'hui Yerevan que le président turc Abdullah Gul a accepté l'invitation
du Président arménien Serge Sarkissian à suivre le match de football entre
les deux pays le 6 septembre en Arménie.
Selon le quotidien turc le match sera un prétexte pour M.Gul de discuter du
conflit du Nagorno-Karabakh et la proposition turque d'établir une alliance
du Caucase avec Serge Sarkissian. Ce serait la première fois que la question
du Nagorno-Karabakh serait à l'ordre du jour d'une réunion bilatérale ajoute
Radikal.
Le ministre turc des affaires étrangères Ali Babacan a déclaré pour sa part
lundi qu'aucune décision n'avait encore été prise concernant la visite à
Yerevan du président Abdullah Gul.
« Si le Président Gul accepte une visite à Yerevan, ce sera la preuve des
efforts constructifs de la Turquie de contribuer à la paix et à la stabilité dans
la région et au niveau international, pas en raison de pressions et
d'impositions externes » a déclaré le chef de la diplomatie turque.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44327
Erevan: la FRA-D manifeste contre la visite de Gül
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 3 septembre 2008.
Manifestation anti-Gül organisée par la FRA-D
armenialiberty
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Depuis la chute de la République arménienne en 1920, la FRA-D a fait sienne
le combat pour la reconnaissance internationale et surtout par la Turquie du
génocide arménien de 1915 qui a jeté sur les routes à travers le monde ce
qu’on appelle la diaspora arménienne.
On ne peut par un trait de crayon, en l’occurrence une visite éclair du
Président Gûl, effacer des décennies de combat et de revendications.
Faire profil bas quand on sait que la Turquie dépense des millions pour
contrer les revendications arméniennes à travers le monde, que durant ces
dernières années elle a tout fait pour écarter l’Arménie de tous les projets
régionaux et qu’à la demande des Etats-Unis elle adoucit sa pression, ne pas
manifester sa désapprobation serait un peu ... ‘fort de café’.
***
La manifestation organisée par la Fédération Révolutionnaire Arménienne
Dachnaktsoutioun (FRA-D), parti membre de la coalition gouvernementale, a
rassemblé plusieurs milliers de partisans mardi à Erevan et qui sera de
nouveau réitéré lors de la visite du président turc Abdullah Gül prévue ce
samedi en Arménie.
La manifestation qui s’est déroulée à l’extérieur du musée des anciens
manuscrits arméniens d’Erevan (Madénatarane), a été officiellement dédiée
au 17e anniversaire de la déclaration d’indépendance du Haut-Karabakh.
Mais les orateurs ont très souvent débordé le thème de la journée, en
abordant notamment relations turco-arméniennes et la situation dans la
Géorgie voisine. Sujets brûlants.
Vahan Hovannessian, un dirigeant du parti, a traité dans une grande partie
de son discours de la Géorgie et de la nécessité d’une transformation de cet
Etat en une "Confédération", où la population arménienne du Djavaghk
aurait un degré élevé d’autonomie. "Dans ce cas, les droits des Djavaghetis
[des Arméniens] seraient protégés", a-t-il souligné.
Hovannessian a fait valoir qu’un Djavaghk ayant le statut de région
autonome aurait pour effet de décourager d’autres minorités ethniques de
chercher à se séparer de la Géorgie. En faisant référence aux populations de
l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud.
Le Dachnaktsoutioun avait fait des appels similaires dans le passé. Les
dirigeants du pays les avaient toujours désavoués, en mettant l’accent sur la
nécessité de s’attaquer aux graves problèmes socio-économiques du
Djavaghk.
Les dirigeants de la FRA-D ont également étalé au grand jour leur
divergence sur la politique étrangère du Président Serge Sarkissian quand ils
ont réaffirmé qu’ils comptaient organiser des manifestations contre arrivée
de Gül à Erevan. Le vice-président du Parlement, Hraïr Karapetian (FRA-D),
a déclaré que les manifestations débuteront à l’aéroport international de
Zvartnots où le Président turc devrait atterrir samedi matin.
« Nous accueillerons correctement Abdullah Gül," a déclaré Karapetian aux
manifestants, parmi lesquels on pouvait dénombrer de nombreux étudiants
et d’autres jeunes venus des alentours d’Erevan.
"Nous nous préparons à une démonstration sérieuse, solide et disciplinée,
afin de montrer l’état d’esprit de notre peuple", a indiqué le représentant du
Bureau mondial de la FRA-D, Hrant Markarian, à RFE/RL. "Après tout, nous
devons réagir à correctement à la contre-propagande en cours".
"Lorsque le président turc visite la France, les Arméniens de France
manifestent. Lors de sa visite en Grèce, les Arméniens de Grèce ont
manifesté. Donc, je ne vois pas ce qu’il y a d’honteux à faire entendre notre
voix dans notre propre pays".
Mais Markarian a pris soin de ne pas critiquer ouvertement Sarkisian pour
l’invitation adressée à Gül, en invoquant la nécessité pour l’Arménie de
maintenir des relations inter-Etats avec la Turquie. "Mais l’existence de telles
relations ne peut pas nous faire renoncer aux combats pour nos causes
[Hay-Tad]", a-t-il ajouté.
Le Dachnaktsoutioun estime que la normalisation des relations entre la
Turquie et l’Arménie est impossible sans qu’Ankara reconnaisse le génocide
des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman. Le parti, qui a des structures
dans toutes les grandes communautés arméniennes à travers le monde,
n’exclut pas la possibilité de revendications territoriales à la Turquie dans le
cas d’une telle reconnaissance.
Hovannes Choghikian et Ruben Meloyan - armenialiberty
http://eafjd.eu/spip.php?breve1526
GENOCIDE ARMENIEN
Génocide arménien : 100 réponses (86 à 90)
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site Imprescriptible.fr
met en ligne le livre de Anne Dastakian et Claire Mouradian "100
réponses sur le génocide des Arméniens", paru aux Editions la
Mascara en 2005. A l'heure où le négationnisme de l'Etat turc
s'exporte de manière virulente en Europe, le Collectif VAN vous
propose de découvrir chaque jour 5 réponses apportées sur ce sujet
sensible par Anne Dastakian, journaliste, et Claire Mouradian,
Directeur de recherche au CNRS Responsable de l'équipe Caucase au
CERCEC (Centre d'Étude des Mondes Russe, Caucasien et Centre-
Européen). Aujourd'hui, les réponses 86 à 90.
100 réponses sur le génocide des Arméniens (86 à 90)
086 - Quelles sont les conséquences pratiques et légales de cette
reconnaissance ?
Aucune, la France n'ayant pas complété cette loi par une loi
antinégationniste comme dans le cas du génocide des juifs et des Tsiganes
(loi Gayssot). Il n'est pas illégal en France, malgré la reconnaissance
officielle du génocide des Arméniens, de nier publiquement l'existence de ce
génocide, comme en témoigne l'échec des tentatives de faire condamner au
pénal des sites négationnistes sur Internet. Au niveau international,
cependant, la décision française donne du poids aux revendications
arméniennes d'une reconnaissance du génocide par la Turquie comme
préalable aux débats sur son adhésion à l'Europe.
087 La France fait-elle de cette reconnaissance une condition
d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?
Oui, du moins au niveau des déclarations de divers hommes ou formations
politiques (dont le PS et l'UDF). Quatre jours après la réunion du Conseil
européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre 2004 (qui venait de décider
d'ouvrir les négociations d'adhésion à partir du 3 octobre 2005 en
n'évoquant que la conformité aux critères de Copenhague), dans son
intervention du 21 décembre 2004 à l'Assemblée et au Sénat, le Premier
ministre Jean-Pierre Raffarin a indiqué que la Turquie devait, pour rejoindre
le projet européen, encore largement progresser dans le domaine des droits
de l'homme et du respect des minorités, en ouvrant trois chantiers majeurs:
la reconnaissance du génocide arménien, la question des populations
kurdes, la réconciliation sur le dossier de Chypre.
088 La reconnaissance du génocide par le Parlement européen a-t-
elle eu plus d'effet ?
La résolution du 18 juin 1987, dont le principe (nécessité de la
reconnaissance du génocide par la Turquie comme condition d'entrée dans
l'Union européenne) a été réitéré à plusieurs reprises, dont le 28 février
2002, a un caractère plus déclaratif qu'effectif. Néanmoins, une déclaration
émanant d'un parlement représentant les vingt-cinq pays de l'Union
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