rigueur et de précision, tant le diagnostic de la maladie, que le choix et le dosage du traitement
sont cruciaux pour la vie du malade.
Mais c’est aussi une des sciences qui fait le plus prendre conscience à celui qui la pratique et
qui a le Iman, de la grandeur d’Allah à travers la complexité et la perfection de sa création,
l’organisation sans faille de son œuvre : du fonctionnement des organes vitaux comme le
cœur, aux « filtres » purifiant le sang, que sont les reins, au coordinateur du moindre
mouvement, conscient et inconscient, qu’est le cerveau. Le médecin se rend compte
également de la précision microscopique de ce qu’Allah a crée, lorsqu’il cerne le
fonctionnement d’une cellule, le rôle des molécules d’ADN, le déclenchement du système
immunitaire lorsqu’un virus est détecté dans le corps, alors que nous ne sommes même pas
conscients de ces mécanismes dans notre propre corps, mais qui fonctionnent comme Allah
les a ordonné.
Autant de spécialités qui ont vu le jour pour mieux se concentrer sur certaines zones du corps
humain, et qui n’arrêtent pas de découvrir la complexité de son fonctionnement : neurologie,
cardiologie, pneumologie, endocrinologie, ophtalmologie, dermatologie, ostéopathie,
dentisterie… et bien d’autres branches de la médecine qui se vouent à l’étude du corps
humain uniquement, qui n’est qu’une créature parmi les millions qu’Allah a crée ; et pas des
plus complexe, si on le compare à la création de la terre et des cieux, comme Allah Taala dit
dans le Qour’an : « La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand que
la création des gens. Mais la plupart des gens ne savent pas » (Ghaafir : verset 57)
Une personne qui a le Iman, et qui comprend toutes ces choses par l’intermédiaire de ses
études en médecine et par la pratique de sa spécialité, ne peut que ressentir la grandeur
d’Allah dans son cœur, tant il comprend la puissance de la création. Il est le premier à
affirmer, par son expérience, et par ce qu’il a appris, que la vie ne peut être l’issue d’un
simple hasard ; et que le fait de croire que tout ce système a été mis en place sans Créateur,
sans coordinateur, est une des thèses les plus inconcevables.
La médecine prophétique a lancé un message d’espoir aux malades de
toutes les époques, et d’encouragement aux chercheurs et médecins :
Et là encore, c’est le médecin qui a le Iman qui peut vraiment se rendre compte de cela.
Le Prophète a annoncé il y a 1500 années, dans un désert ou il n’y avait ni scanner, IRM,
ou laboratoire d’analyse, qu’il n’existe pas de maladies incurables ; Allah Taala a crée un
remède pour tous les maux, virus, bactéries et infections : « A chaque fois qu’Allah a crée
une maladie, Il a crée le remède, soignez-vous donc » (Rapporté par Ahmad).
Alors qu’au Moyen-Âge, on ne pensait jamais pouvoir soigner la lèpre, et il y a encore
quelques siècles, des populations entières s’éteignaient à cause de la peste ou du choléra,
notre Prophète annonçait ce qu’Allah lui avait enseigné sur sa création. Et au fil des siècles
nous nous sommes rendus compte que les chercheurs ont trouvé les remèdes, et que beaucoup
de maladies mortelles sont éradiquées ou aisément traitées. C’est un Mou’djiza du Prophète
que d’avoir annoncé cela ; et seul un médecin peut vraiment comprendre et vérifier la véracité
et la profondeur de ce message. C’est aussi une source de réconfort pour les malades, qui
comprennent que personne n’est condamné par une maladie (sauf si Allah en a décidé
ainsi), et une source de motivation pour les chercheurs et les médecins : le remède existe, à
vous de le trouver.
Et c’est là qu’intervient la compétence, la perspicacité et le savoir du médecin, car le
Prophète a également dit à propos de ces remèdes : « …certains le connaissent, et d’autres
l’ignorent » (Rapporté par Al-Nassai).
Le Prophète avait demandé à deux personnes : « Lequel d’entre vous deux connaît mieux
la médecine ? » Ils s’étonnèrent de l’importance que le Prophète donnait à cela, et
demandèrent : « O Prophète d’Allah, y-a-t-il un intérêt dans la médecine ? » Et le Prophète