l’objectivité à partir de questionnaires, on a cherché les détereminssmes sociaux, On
y a introduit lee morcellemen t dissciplinaire.. On a isolé la sociologie de l’histoire, de
l’économiee, de la philosophie, de la psychologie. On a cru à la posssibilité dune
scientificité intégrale alors que laa scientificité des sciences humines n epeut qu’être
partieelle Les grands sociologues – notamment Raymond Aron et Georges
Friedmann, par exemple – on t en fait écrit des « essais» avec leur reflexion
pmersonneelle,
Puis il y eut 1968, en France et dans le monde, qui fut une crise radicale de la
sociologie : elle n’avait, dans l’ensemble, rien vu venir ! Du coup, s’ensuivirent les
Cent fleurs, comme l’eût dit Mao. Tout est parti dans tous les sens, ce qui fut une
bonne chose. Mais, le rêve scientiste n’étant pas mort, on a voulu croire que la
sociologie et, plus largement les sciences humaines, nous éclaireraient sur le devenir
de nos sociétés, sur nos comportements. Elles seraient prédictives.
Cette attente a été porté paar une ultime montée d’un marxisme bien dogmaatique,
qui s’est délité au terme des années 1970 quand les illusions soviétiques, chinoises
et autres se sont affaissées. Depuis, je ne pense pas que les sciences humaines
soient en crise – elle sont au contraire plus ouvertes – mais on ne croit plus en elle
comme dans une science totalement rigoureuse et vraiment prédictive. La crise
concerne ce besoin de croire qu’il puisse y avoir des « sciences » humaines sur le
modèlee des sciences physiques du passé .
La fin des années 1970 correspond à vos premières synthèses sur La Méthode.
En 1977 sort le tome I : La Nature de la nature.
La Méthode, est une réflexion sur la connaissance,Le titre d’un des volumes « la
connaissance de la connaissance »pourrait êtrer le titre général. J’ai toujours été un
peu en dehors de la sociologie proprement dite. Je n ai cessé de recourir à l’histoire,
à la philosophie, aux réflexions sur les sciences. Mes derniers travaux sociologiques
ont été La Rumeur d’Orléans (1969) et un projet d’ enquête à Fos-sur-Mer, sans
doute l’ultime projection par l’Etat d’un volontarisme abstrait sur une donnée
concrète. Depuis, je me suis concentrré sur le problème de la complexité, que l’on
rencontre non seulement dans les sciences mis dans toutres connaissances. Cela
dit, mon premier grand travail : L’Homme et la mort, en 1951, portait déjà en lui ce
besoin d’aborder une question sous des angles multiples : biologie, religion,