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METROPOLE ORTHODOXE ROUMAINE D’EUROPE OCCIDENTALE ET MERIDIONALE
PAROISSE ORTHODOXE DE LA SAINTE ET VIVIFIANTE CROIX
INFOS-PAROISSE n° 10
Dimanche 06 mars : Dimanche du l’Exil d’Adam (de la tyrophagie ou d’abstinence de laitage),
dimanche également du Pardon, Liturgie (de Saint Jean Chrysostome) à 10h00 puis office d’entrée
dans le Grand Carême inspiré des vêpres du Pardon.
Début du Grand Carême
Lundi 07 mars : Office du Canon de Saint André de Crête à 18h00
Mardi 08 : Office du Canon de Saint André de Crête à 18h00
Mercredi 09 : Office des Présanctifiés (ou Liturgie de Saint Grégoire) à 18h00
Jeudi 10 : Office du Canon de Saint André de Crête à 18h00
Vendredi 11 : Office des Présanctifiés (ou Liturgie de Saint Grégoire) à 18h00
Les offices en semaine ont lieu chapelle Saint Martin
Dimanche 13 mars : dimanche du Triomphe de l’Orthodoxie, premier dimanche du Grand Carême :
pas de Liturgie à Brest, je concélèbrerai à Dinan à l’invitation du père Jean-Michel Sonnier,
recteur des paroisses de Plérin et de Dinan en Côtes d’Armor. Tous les fidèles de notre paroisse
sont invités à la Liturgie et aux agapes qui suivront. C’est en effet un usage de notre Eglise en
diaspora que de se rassembler de différentes paroisses pour fêter le Triomphe de l’Orthodoxie.
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La tradition de l’ABSTINENCE et du JEUNE pendant le Grand Carême
suivant les usages de l’Eglise roumaine
( R.P. Marc-Antoine COSTA DE BEAUREGARD)
En 2011, la fête de Pâques sera célébrée par l’Eglise orthodoxe du monde entier, et, du reste, tous
les chrétiens, dimanche 24 avril.
Dimanche 27 février, dimanche du Jugement dernier, sera le dernier jour de viande : en
s’abstenant totalement de viande jusqu’à Pâques, les chrétiens marquent leur éloignement de toute
forme de violence et leur solidarité avec le mode de vie paradisiaque.
Nous prenons du poisson aliment offert par le Christ à ses disciples après la Résurrection
seulement le 25 mars, fête de l’Annonciation, le dimanche des Rameaux (cette année le 17 avril) et
dans le cas d’un jour de fête exceptionnelle. Nous recevrons la bénédiction pour prendre de la
viande l’agneau pascal - au début de l’agape pascale, en mémoire de la sortie du peuple hébreu
d’Egypte (la viande n’est pas bénie dans l’église).
Dimanche 6 mars, dimanche du Pardon, est le dernier jour des laitages : ces aliments ainsi que les
œufs -, signes caractéristiques de la fête et de la vie nouvelle dans le Royaume, nous seront
offerts par le Seigneur dans l’Eglise, la nuit de la Résurrection et pendant tout le temps pascal.
Pendant le carême de Pâques, ou « Grand Carême », les chrétiens orthodoxes gardent donc la
tradition ancestrale de ne consommer, sauf rare exception, aucune nourriture animale. En ce qui
concerne l’huile et le vin, nous n’en prenons que le samedi et le dimanche, en signe de fête.
Nos pères spirituels insistent, non seulement sur le sens théologique de ce régime alimentaire, mais
également sur le fait que l’abstinence et le jeûne ne portent de fruit spirituel qu’accompagnés d’une
prière liturgique et solitaire plus intense, de la lecture de la parole de Dieu, de l’effort ascétique
pour purifier notre vie de tout péché, ainsi que de l’aumône. A la purification corporelle joignons
donc la purification de l’âme et de l’esprit par le repentir - jeûne des pensées et des images -, et
rien n’empêchera la grâce du saint Esprit d’habiter en nous et d’y fleurir.
Quand au jeûne proprement dit, certains s’abstiennent de toute nourriture jusqu’au soir, la semaine
et surtout mercredi et vendredi. Un effort supplémentaire demanderait la bénédiction d’un père
spirituel, par crainte de démesure !
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Eclairages scientifiques sur les origines de l’ISLAM
(articles 1, 2 et 3)
Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques
Que diriez-vous si l’histoire de la révolution française et des guerres napoléoniennes n’était connue
que par ouï-dire deux siècles après le déroulement des évènements et en l’absence de documents
écrits et de preuves matérielles ? Comment jugeriez-vous une telle histoire si elle reposait
exclusivement sur les récits contradictoires des descendants des témoins oculaires deux siècles
après les faits ? Quelle serait votre réaction si on vous disait que l’histoire en question est érigée en
vérité absolue, que plus d’un milliard d’êtres humains y croient dur comme fer et que le moindre
doute émis sur sa véracité devient un crime passible de la peine de mort ? Vous diriez probablement
que les gens qui ont rédigé cette histoire induisent intentionnellement le public en erreur ou que
l’autorité qui les emploie cherche, pour des raisons politiques, à transformer le mythe en réalité.
Il en est ainsi de l’islam. Tout ce qui est dit officiellement à propos de ses débuts et de ses textes
sacrés repose sur des bases semblables. Voilà pourquoi il y a lieu, non seulement de mettre en
doute l’histoire officielle de l’islam des origines et l’authenticité des textes sacrés, mais, prenant
appui sur les divers éléments objectifs, d’essayer de tracer de lui un portrait approximatif.
Ce que disent les spécialistes
En 1995 à l’Université de Cambridge en Angleterre, Jay Smith, un islamologue de renom, dans un
débat rendu fameux dans les cercles académiques a déclaré ceci :
«La plupart des Occidentaux ont pris pour de l’argent comptant les allégations des docteurs
musulmans, ils ne les ont jamais remises en question dans la mesure où elles tiraient leur origine du
coran. Ils ont fait preuve de réticence à examiner avec un œil critique le coran et les propos du
prophète par crainte des réactions violentes, par conséquent ils se sont contentés de penser que
les musulmans possédaient quelques preuves tangibles pour soutenir leurs croyances.»
Plus loin dans son exposé, il a cité les travaux de chercheurs bien connus comme John Wansbrough
(université de Londres), Joseph Schacht, Andrew Rippin (Canada), Michael Cook et Patricia Crone
(Oxford et Cambridge), Yehuda Nevo (université de Jérusalem) et Humphreys :
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«L’immense majorité des chercheurs indépendants qui ont étudié le coran et les hadiths ont conclu
que les écritures islamiques n’ont pas été révélées, mais qu’elles sont le résultat d’une compilation
de textes tardifs et d’éditions réalisées par des groupes de personnes au cours de quelques
centaines d’années. Le coran que nous lisons aujourd’hui, loin d’être identique à celui du milieu du
septième siècle, est plutôt un produit du huitième et du neuvième siècle. Il n’a pas été conçu à la
Mecque ou à Médine mais à Baghdad. C’est à cet endroit et en ce temps que l’islam a acquis sa
propre identité et qu’il est devenu une religion. Par conséquent la genèse de l’islam n’a pas eu lieu
durant la vie de Mahomet mais a été le résultat d’une élaboration graduelle durant une période de
300 ans.»
Absence de documents historiques
Il n’existe aucun document historique attestant l’existence de l’islam en tant que religion avant le
neuvième siècle, soit deux cents ans après Mahomet (mort en 632). Il y a bien eu une biographie de
Mahomet rédigée par Ibn Ishaq vers 750, c'est-à-dire 118 ans après la mort du prophète, mais le
texte original est perdu et il n’est que partiellement restitué dans des versions revues et
modifiées par des historiens ultérieurs comme Ibn Hisham (mort en 834) et surtout Al Tabari
(mort en 923). Ce dernier a reconnu avoir censuré le texte d’Ibn Ishaq parce qu’il donnait une
image défavorable de Mahomet, or les éléments non-censurés retenus par Al Tabari sont loin de
brosser un portrait sympathique du prophète (brigandage, rapines, assassinats, génocides,
pédophilie etc.) et il est difficile d’imaginer comment le vrai Mahomet pouvait être pire que celui
qui nous est présenté dans l’histoire officielle de l’islam.
Mais écoutons ce que Jay Smith a dit à propos du coran et des hadiths :
«… afin de réaliser l’examen critique des textes sacrés de l’islam nous devons amorcer un retour
aux origines, c’est-à-dire aux sources premières, dans le but d’obtenir des indices probants quant à
leur authenticité. Cette tâche à priori devrait être facile vu qu’il s’agit d’écrits relativement
récents supposément apparus sur la scène il y a 1400 ans. Mais les sources les plus précoces se
situent entre 150 et 300 ans après les évènements, pour cette raison elles doivent être
considérées comme des sources secondaires. La première question qui nous vient à l’esprit est
celle-ci : pourquoi ces traditions (orales) ont-elles été mises par écrit à une époque si tardive ?
Aucun document ne peut être retracé durant les 150 années qui séparent les premières conquêtes
islamiques et les publications de la biographie de Mahomet et des hadiths par Ishaq, Tabari et
Bukhary. Comme historiens, nous étions en droit de nous attendre à découvrir à tous le moins
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quelques fragments de texte comme preuve du développement de l’islam, mais nous n’avons rien
trouvé et cela signifie que la totalité des conquêtes islamiques de l’Espagne jusqu’à l’Inde a eu lieu
avant que le premier verset des textes sacrés islamiques n’ait été mis par écrit. »
Selon Schimmel, Gilchrist, Ling et Safadi, il n’existe absolument aucune trace matérielle du coran
original, aucun fragment n’a survécu des quatre exemplaires supposément transcrits sur l’ordre
d’Osman, le troisième calife, vingt ans après la mort de Mahomet en 632, pour servir de référence
à la Mecque, à Médine, à Bassora et à Damas. À la fin du septième siècle, les conquêtes islamiques
s’étendaient du Maghreb à l’ouest jusqu’à l’Inde à l’est, le coran était supposément l’élément central
qui alimentait la foi des conquérants, pourtant aucun fragment du coran datant de cette époque n’a
été découvert dans tout cet espace géographique. Le contraste avec le christianisme est frappant
si l’on considère que pas moins de vingt-cinq mille manuscrits du nouveau testament ont été
découverts ou conservés dès le premier siècle, soit à peine quelques dizaines d’années après le
début de la mission évangélique.
Les hadiths : Allah et Mahomet n'y sont pour rien
Joseph Schacht a étudié les documents juridiques et les compte-rendus des procès du début du
neuvième siècle, soit 170 ans après la mort de Mahomet. À cette époque, les Hadiths n’étaient pas
utilisés comme référence dans les jugements, bien qu’ils constituent la base sur laquelle repose la
loi islamique (la charia). Schacht par conséquent date la création des Hadiths à partir du moment
ils ont été utilisés dans les jugements des tribunaux, soit plus de 200 ans après la mort de
Mahomet. Il a fait également une autre découverte : les Hadiths dont l’authenticité reçoit les
meilleurs appuis sont paradoxalement ceux qui sont les plus suspects. En effet, les appuis
authentifiant les premiers hadiths étaient approximatifs et peu détaillés malgré qu’ils fussent
moins éloignés de Mahomet dans le temps, par contre les hadiths tardifs, ceux qui sont apparus
comme par magie à la fin du neuvième siècle ou au dixième, bénéficient de témoignages
d’authenticité très élaborés.
La première publication des hadiths coïncide avec l’apparition de la charia, la loi islamique. Il existe
dans l’islam quatre écoles juridiques, elles ont vu le jour au neuvième et au dixième siècle. La
première a été l’école shaféite dont le fondateur est le juriste islamique Al Shafei mort en 820,
elle se base exclusivement sur les hadiths et non sur la jurisprudence acquise au cours des deux
siècles précédents. Pour introduire une nouvelle provision de loi il suffisait alors de la justifier en
prenant pour référence une parole que le prophète Mahomet avait supposément prononcée, un
grand nombre de hadiths ont ainsi été créés en appui à la charia. Selon Schacht : « un nombre élevé
de traditions légales invoquant l’autorité de Mahomet a vu le jour du vivant d’Al Shafei et dans les
décennies suivantes. Par conséquent elles reflètent les doctrines abbassides d’Irak et non celles
plus anciennes d’Arabie (du temps du prophète et de ses successeurs) ou de Syrie (du temps des
omeyades). L’agenda légal et politique des califes qu’impose chacune des quatre écoles juridiques de
l’islam démontre que les hadiths ont été fabriqués en Irak au neuvième et au dixième siècle, Allah
et Mahomet n’y sont pour rien.
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