
RR - 18/04/17 - 582693990 - 2/2 
Document 1   
  La quantité d’un pollen donné est proportionnelle à la quantité des végétaux qui le produisent. 
  Entre - 11 000 et - 10 000 ans la quantité de pollens d’arbres est faible (10 à 20%). Il y a beaucoup de pollens de 
plantes herbacées (80 à 90%)  dont une quantité significative de graminées (20 à 30 %). 
  Cela est caractéristique d’un milieu ouvert de climat froid (texte). 
  Ces proportions polliniques sont caractéristiques du Dryas récent avant et après le diagramme pollinique indique un 
climat plus chaud. 
  En France (lac du Bouchet) le Dryas récent correspond à un refroidissement climatique. 
Document 2 
  Le 18O est proportionnel à la température de précipitation neigeuse qui a donné naissance à ces glaces. 
  Entre  -  11  000  et  -  10  000  ans  le  18O  diminue  de  -  40  à  -  43  ‰  ce  qui  représente  un  abaissement  des 
températures de précipitation d’environ 3°C (connaissances). 
  Entre - 11 000 et - 10 000 ans la quantité de CO2 atmosphérique diminue, il a donc diminution de l’effet de serre. 
  La diminution de l’effet de serre est susceptible d’entraîner la baisse de température observée. 
  Au Groenland (Grip) et en Antarctique le Dryas récent correspond à un refroidissement climatique. 
 
Document 3           
  Durant la période qui a précédé le Dryas récent la sédimentation est argileuse.  
  Les argiles proviennent de l’altération des silicates des reliefs orogéniques qui est consommatrice de CO2. 
  Durant la période qui a suivi le Dryas la sédimentation est carbonatée (craie = CaCO3).  
  La sédimentation est carbonatée a une incidence nulle sur le CO2 atmosphérique. 
  Le lac du Bouchet enregistre un changement de type de sédimentation au Dryas récent. 
 
Mise en relation des documents                 
  Durant  le  Dryas  récent  une  diminution  du  taux  de  CO2 atmosphérique  l’altération  des  silicates  des  reliefs 
orogéniques peut expliquer une baisse de température. 
  Le refroidissement  climatique  du  Dryas  récent  s’observe  à  la  fois  aux  hautes  latitudes  nord  (Groenland),  aux 
moyennes latitudes nord (France) et aux hautes latitudes sud (Antarctique).  
  Le refroidissement climatique du Dryas récent est donc un événement planétaire. 
  La période qui a précédé de Dryas récent est froide (beaucoup de pollens de végétaux herbacés dans le doc.1), 
celle qui a suivi le Dryas récent est chaude (beaucoup de pollens d’arbres dans le doc.1) 
  Le  Dryas  récent  est  donc  un  bref  épisode  particulièrement  froid  entre  la  fin  de  la  dernière  glaciation  et 
l’interglaciaire actuel. 
 
 
 
 
Document 1   
  La quantité d’un pollen donné est proportionnelle à la quantité des végétaux qui le produisent. 
  Entre - 11 000 et - 10 000 ans la quantité de pollens d’arbres est faible (10 à 20%). Il y a beaucoup de pollens de 
plantes herbacées (80 à 90%)  dont une quantité significative de graminées (20 à 30 %). 
  Cela est caractéristique d’un milieu ouvert de climat froid (texte). 
  Ces proportions polliniques sont caractéristiques du Dryas récent avant et après le diagramme pollinique indique un 
climat plus chaud. 
  En France (lac du Bouchet) le Dryas récent correspond à un refroidissement climatique. 
 
Document 2 
  Le 18O est proportionnel à la température de précipitation neigeuse qui a donné naissance à ces glaces. 
  Entre  -  11  000  et  -  10  000  ans  le  18O  diminue  de  -  40  à  -  43  ‰  ce  qui  représente  un  abaissement  des 
températures de précipitation d’environ 3°C (connaissances). 
  Entre - 11 000 et - 10 000 ans la quantité de CO2 atmosphérique diminue, il a donc diminution de l’effet de serre. 
  La diminution de l’effet de serre est susceptible d’entraîner la baisse de température observée. 
  Au Groenland (Grip) et en Antarctique le Dryas récent correspond à un refroidissement climatique. 
Document 3           
  Durant la période qui a précédé le Dryas récent la sédimentation est argileuse.  
  Les argiles proviennent de l’altération des silicates des reliefs orogéniques qui est consommatrice de CO2. 
  Durant la période qui a suivi le Dryas la sédimentation est carbonatée (craie = CaCO3).  
  La sédimentation est carbonatée a une incidence nulle sur le CO2 atmosphérique. 
  Le lac du Bouchet enregistre un changement de type de sédimentation au Dryas récent. 
Mise en relation des documents                 
  Durant  le  Dryas  récent  une  diminution  du  taux  de  CO2 atmosphérique  l’altération  des  silicates  des  reliefs 
orogéniques peut expliquer une baisse de température. 
  Le  refroidissement  climatique  du  Dryas  récent  s’observe  à  la  fois  aux  hautes  latitudes  nord  (Groenland),  aux 
moyennes latitudes nord (France) et aux hautes latitudes sud (Antarctique).  
  Le refroidissement climatique du Dryas récent est donc un événement planétaire. 
  La période qui a précédé de Dryas récent est froide (beaucoup de pollens de végétaux herbacés dans le doc.1), 
celle qui a suivi le Dryas récent est chaude (beaucoup de pollens d’arbres dans le doc.1) 
  Le  Dryas  récent  est  donc  un  bref  épisode  particulièrement  froid  entre  la  fin  de  la  dernière  glaciation  et 
l’interglaciaire actuel.