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le 23 Juin 2007
Numéro 11
BULLETIN D’INFORMATION DU GMPAO
Groupement Midi-Pyrénées des Amateurs d’Orchidées -Siège social: 10 allée d’Oloron 31770 Colomiers
http://www.gmpao.org/ - E-mail: cochleanthes@club-internet.fr - tel. 05 61 80 58 65
Sommaire
1-
Le mot de la présidente
pg.
2-
Notre gazette
3-
Autres informations
4-
Présentation de plantes
5-
L’orchidée du mois
6-
Le genre Phragmapedium
-Distribution et habitat
- Morphologie - Culture - Diaporama
- Bibliographie - Où les trouver ?
Notre prochaine réunion aura lieu le 22 septembre à
partir de 14h00, à la Banque Populaire Occitanie
(BPO), 32-34 avenue Georges Pompidou 31135
Balma. La station de Métro « Gramont » est située à
environ 10 minutes à pied de la BPO. Attention,
l’accès à la banque est sécurisé. Pour nos réunions
habituelles, la grille sera ouverte de 13h30 à 14h30
seulement. Tout retard implique l’intervention de
deux personnes. Le numéro de portable suivant - 06
19 35 41 39 - ne doit être utilisé, après 14h30, qu’en
cas exceptionnel. Soyez assez aimables pour respecter
ces consignes.
Nous aurons notre traditionnelle bourse de plantes.
Celle-ci sera suivie par la collation, la présentation de
plantes et le tirage de la tombola. Frédéric VILLANOU
profitera de cette rentrée pour nous livrer quelques
« secrets » pour lutter contre les prédateurs des
orchidées.
Dernière minute.
Le mari d’une ancienne adhérente du GMPAO (aujourdhui décédée) nous a contactés pour
une reprise de sa collection d’orchidées (quelques dizaines de plantes botaniques). Nous
organiserons donc une vente de ces plantes au début de la réunion de septembre.
1. Le mot de la Présidente.
Depuis la disparition de EXOFLEUR, il y a deux ans, je
reçois de plus en plus de coups de fil ou d’e-mails
d’anciens clients avides de conseils ou désireux
d’acquérir de nouvelles orchidées, autres que celles que
l’on trouve en jardinerie.
Je ne saurais trop recommander à chacun d’entre-vous de
profiter de la moindre occasion pour faire la promotion
de notre association pour son côté « rencontres » mais
aussi pour ses fonctions didactiques et l’opportunité
qu’elle offre à tous de participer à la bourse aux plantes
et/ou à des commandes groupées en France et à
l’étranger.
Notons qu’à ce jour, des pays de Loire, au centre-ouest,
à Toulon, au sud-est, soit dans un gros tiers de la France,
il n’y a plus de nursery d’orchidées.
Nous souhaitons aujourd’hui la bienvenue à notre
dernière adhérente en date: Anne-Marie TERRISSE de
Arthès (Tarn).
Tout à l’heure, Marie-Claude VIGNOLLES nous parlera
du genre Phragmipedium.
Rappel très important.
Etienne du TRIEU n’assurera plus la fonction de secrétaire après la prochaine assemblée générale. A ce jour,
sa succession n’est toujours pas assurée. Si ce problème ne pouvait être résolu, le GMPAO serait conduit à
faire des choix difficiles notamment au sujet du bulletin d’information qui est un élément de liaison
indispensable pour les adhérents qui ne peuvent assister aux réunions.
Nous avons besoin de personnes volontaires et organisées pour reprendre cette charge.
2. Notre gazette.
Tout d’abord, un petit tour d’horizon de l’actualité
orchidophilique.
2.1 Commande de plantes.
La dernière, en provenance de Colombie via
l’Allemagne, a été réceptionnée le 9 juin: voyage rapide
et sans histoire, très belles plantes comme d’habitude.
Par exemple, les Dracula qui voyagent souvent mal,
2
étaient superbes. Cet arrivage clôt notre saison de
commandes groupées.
Les personnes dont le nom suit iront se faire rembourser
quelques euros (voire quelques centimes) auprès de
Henri LAFITAN pendant la pause: AUDIGE, BEYRIA,
DAVICO, FERNANDEZ, LACOUR, MOUYSSET,
OVIGNE et VILLANOU.
2.2 Sortie dans l’Aveyron, les 26 et 27 mai.
Marinette et Roger LECOMTE, Claudette BERGOËND
et Gérard JOSEPH nous font un bref compte rendu de
cette sortie: « 7 personnes du GMPAO faisaient partie de
l’expédition. Le temps pluvieux et froid (5°C le
dimanche matin ! ) ne nous a pas vraiment aidé .
Cependant, nous avons pu voir énormément de fleurs et
espérons bien pouvoir refaire une telle sortie l’année
prochaine. Le samedi, nous avons pu visiter, le dimanche
aussi mais dans l’après-midi, cela s’est sérieusement
gâté. Nous aurons peut être l’occasion de vous faire voir
quelques photos ».
2.3 Compte rendu de l’exposition internationale de
Peterborough (16 et 17 juin) dans le Nord-est de
l’Angleterre.
Elle était hébergée par de gigantesques comices
agricoles. Ce fut une superbe exposition d’orchidées
avec une quarantaine d’exposants/vendeurs de tous pays,
plus une dizaine de stands montés par des associations
britanniques. Il faut dire que celles-ci sont très
volontaires et participent, en tant qu’exposants, à la
plupart des grandes manifestations organisées en
Grande-Bretagne. L’environnement était très
« Angleterre profonde » et le temps très britannique mais
l’exposition était vraiment superbe.
2.4 Expositions à venir.
- Eloy-Abel SANCHEZ (et son association P.A.S.
Nomades) organise avec « Villages et Châteaux » une
petite exposition d’orchidées du 22 juin au 15 juillet au
château de St Martory - ouverture de 15 h à 19 h ou sur
rendez-vous. Eloy-Abel exposera un certain nombre de
compositions dont il a le secret. Le vernissage, ce jour, et
la clôture, le 15 juillet, feront l’objet, à partir de 18h00,
d’une manifestation. Au programme: danses célébrant
les orchidées et verre de l’amitié.
- du 14 au 23 septembre: exposition internationale
d’orchidées exotiques au Palais de Beaulieu à Lausanne
(Suisse). Elle s’annonce comme assez importante.
Comme la Suisse ne fait pas partie de l’Union
Européenne, si vous y allez et faites des achats de
plantes, n’oubliez pas de faire faire les CITES adéquats.
A ce propos, je me suis informée pour savoir s’il y aurait
un bureau des CITES à cette exposition (réponse à
fournir). Attention, les douaniers sont sans pitié.
2.5 Baptême.
La Canopée baptise deux hybrides que cette société a
créés et dont ils sont très fiers: Disa Ruz Héol et Disa
Valafenne Ruz (enregistrés à la Royal Horticultural
Society cette année). Baptême et pot le vendredi 29 juin
prochain à 17 h en présence du parrain Michel
COURTE. Pour tout contact - La Canopée, 827 route de
Kiliou, 29470 Plougastel Doualas - Tel.: 02 98 04 27 86
- e-mail: http: //www.lacanopee.com.
2.6 Colloque.
A Nice, du 28 au 30 novembre 2007: « Place et rôle des
collections végétales vivantes dans la conservation ».
2.7 Livres à paraître.
Deux livres, en anglais, sont annoncés pour la rentrée:
l’un sur les Orchidées Miniatures, l’autre sur le genre
Cymbidium par Philip CRIBB, ancien curateur des
jardins botaniques de Kew.
2.8 Notre projet d’exposition en 2008.
Le maire-adjoint de L’Union, Mr PAUILHAC, n’a
toujours pas répondu à mon courrier. Les élections
municipales de mars 2008 le gênent manifestement
beaucoup pour prendre un engagement. S’il y a du
nouveau, nous en parlerons à la réunion de septembre.
2.9 Nouvelles du Monde.
Dans le classeur à cet effet vous pourrez lire ce mois-ci
un article de Gilles MAHE: 1000 espèces d’abeilles en
France - voir http: //www.agencebretagnepresse.com.
Pour finir, deux petits rappels:
- J’espère que vous avez tous pensé à ramener les
ouvrages empruntés à la bibliothèque. Pas de prêt
pendant les grandes vacances pour raison d’inventaire.
- Yolande OVIGNE vous demande de bien vouloir
rapporter les flacons vides ayant contenu des produits
que vous pouvez lui avoir acheté ou même de lui amener
d’autres flacons si vous en possédez. Le coût des flacons
n’est pas négligeable dans l’achat d’un produit et cela
permettrait à l’association de faire cette économie. Merci
d’avance.
Par ailleurs, lorsque William CAVESTRO est venu faire
son exposé sur les Paphiopedilum, il vous a parlé de
plantes calcicoles. Le calcaire peut provenir de coquilles
d’huître pilées mais aussi de la poudre de marbre.
Claudette BERGOËND nous en a amené quelques petits
pots. Ils sont à votre disposition. Merci à Claudette.
3 Autres informations.
- Gérard JOSEPH signale à l’intention des rechercheurs
de calcaire qu’ils en trouveront à l’entrée de St Béat où il
y a des carrières de marbre.
- Yolande OVIGNE avait amené des sections de tiges
florales de Phaius tankervilliae pour démonstration et
elle prie la présidente de dire qu’elle n’était pas hostile à
en donner mais qu’elle les avait mises sur la table pour
les faire voir. Elle n’en a plus ! Dans l’avenir, demandez-
lui au moins l’autorisation avant de vous servir.
Merci à Marie-Thérèse OLIVA qui nous a
confectionné un gâteau pour la collation.
Avant de passer à la suite, Denise fait référence à une
« fiche orchidée » apportée par Etienne (le secrétaire)
toujours plein d’humour. La plante présentée s’appelle:
Sarcochilus ceciliae. Sans commentaire !
4. Présentation de plantes.
Christine BEGOUT
3
Laelia tenebrosa
Brésil
Dendrochilum magnum
Philippines
Lucette BRUDER
Bulbophyllum lobbii
Iles indonésiennes, Thaïlande, Malaisie, Birmanie, Inde,
Cambodge, Philippines
Francis BERINGUIER
Vanda tricolor var. suavis
Laos, Java
Dendrobium delacourii
Birmanie, Thaïlande, Laos, Vietnam
Warmingia eugenii
Est du Brésil
Kingidium decumbens ou Phalaenopsis deliciosa
Inde et tous le Sud-est Asiatique
Paraphalaenopsis serpentilingua
Bornéo
Angranthes Etoile Filante (création Michel BOURDON)
Jean-Claude CASTAGNE
Dendrobium secundum album
N. et E. Thaïlande, Birmanie, Cambodge, Malaisie, Bornéo,
Java, Philippines, Sulawesi
Nanodes discolor
Sud du Pérou, Brésil, Jamaïque, Trinidad
hybride Paphiopedilum (P. delenatii(1) x P. hangianum(2))
Vietnam (1) Nord et Centre, (2) 800 à 1000 m
hybride Paphiopedilum (P. delenatii(1) x P. emersonii(2))
(1) Vietnam, (2) Yunnan (Chine)
Trichopilia tortilis
Mexique, Guatemala, Honduras, Salvador
Chondrorhyncha sp.
Jacques OVIGNE
Lycaste macrophylla
Costa Rica, Bolivie, Venezuela
Brassavolla cucullata
Maxillaria lutea (à confirmer)
Amérique du Sud
Line JACQUINOT
Aspasia lunata
Amérique Tropicale, Mexique, Brésil
Marie-Claude VIGNOLLES
Bulbophyllum makoyanum
Philippines, Malaisie, Bornéo, Vietnam
Macrochilum aurorae
Colombie, Equateur, Pérou
Denise ROUCOULE
Dendrobium papilio
Philippines (îles de Luzon et de Mindanao)
Bernard Charlier
Dendrobium trantuani
Vietnam
Bernard CHARLIER a mesula croissance quotidienne
d’une tige florale de Cypripedium parviflorum. Le 9
avril, cette tige mesurait 1 cm de long et le 25 avril, 31
cm. La fleur était épanouie le 26. Il n’aura donc fallu que
17 jours pour grandir de 30 cm et fleurir. Bernard a aussi
relevé les températures quotidiennes maximales et
minimales. Il a constaté que la tige grandissait le plus
vite (# 3 cm/jour) quand la température maximale était la
plus élevée.
5. L’orchidée du mois (par Denise ROUCOULE): Le
genre Brassia et ses hybrides intergénériques.
(Librement adapté d’un article paru dans la revue
« Orchids » (A.O.S.) de juillet 2006).
Que la nature est bien faite ! Les fleurs des Brassia
imitent parfaitement les araignées pour attirer les guêpes
pollinisatrices. De culture facile et très généreux, à l’aise
dans un mélange drainant et se plaisant, l’été, au jardin,
les Brassia comblent le novice comme l’amateur éclairé
par l’abondance et la taille de leurs fleurs (jusqu’à 30
cm).
Adoptez: Brassia arcuigera (syn. longissima) et Brassia
gireoudiana ainsi que le spectaculaire hybride primaire
Brassia Rex (B. verrucosa x B. gireoudiana).
D’heureux croisements avec d’autres Oncidiinae plus
colorés ont permis de « gommer » les quelques petits
défauts des Brassia (fleurs un peu ternes).
Les Brassada (Brassia x Ada aurantiaca) ont des fleurs
d’un orange très vif. Les Miltassia (Brassia x Miltonia)
et les Beallara (Miltassia x Odontonia) se déclinent dans
les tons de mauve.
6 - Le genre Phragmipedium présenté par Marie-Claude VIGNOLLES
avec le support technique de Muriel GOUBARD
Famille: Orchidaceae
Sous-famille: Cypripedioideae
Genre: Phragmipedium
Le premier représentant des sabots de Vénus originaires
d’Amérique du Sud est découvert en 1827. Il sera décrit
sous le nom de Cypripedium vittatum, mais c’est
seulement en 1946 que LINDLEY crééra le genre avec
pour espèce type le Phragmipedium caudatum.
Le nom Phragmipedium vient du grec phragma
(division) et pediom (chausson) en référence à la
division en 3 loges de l’ovaire contenu dans le pédicelle
et par la forme du labelle en forme de chausson.
Suivant les auteurs, le nombre d’espèces varie de 14 à
34. Un tel écart est au fait que les uns prennent pour
4
« variété » ce que les autres considèrent comme
« espèce ».
Entre 1831 et 1893, 22 espèces de Phragmipedium ont
été décrites. Puis, après # 80 ans de stabilité, on
découvre, en 1981, l’extraordinaire Phragmipedium
besseae avec sa fleur aux couleurs vives qui relancera le
goût pour ce genre et son utilisation dans l’hybridation.
D’autres découvertes suivent: P. fischeri en 1996 (fleur
aux tons roses) et P. kovachii en 2002 (fleur pourpre
surdimensionnée par rapport à la plante).
Distribution et habitat.
Ce genre est présent du sud du Mexique au Brésil dans
un climat tropical ou subtropical. On trouve des
Phragmipedium du niveau de la mer jusqu’à 3000 m.
Cependant, ils poussent le plus souvent dans les
montagnes entre 900 et 1500 m d’altitude. On les
imagine terrestres. En fait, ils poussent à la fourche des
branches ou sur des roches couvertes de mousses ou
d’humus, dans lesquels ils plongent leurs racines. On les
rencontre près des cascades ou au bord des rivières
règne une forte humidité ambiante et les racines de
certaines espèces sont parfois presque noyées.
Morphologie.
Les Phragmipedium sont épiphytes ou lithophytes,
rarement terrestres. Ils se présentent le plus souvent en
touffes serrées. Les feuilles sont généralement d’une
texture assez coriace, d’un vert lumineux quand elles
sont exposées à une lumière correcte. L’inflorescence
émerge du centre des feuilles et peut porter, selon les
espèces, une seule fleur ou une succession de fleurs sur
un racème (grappe) qui s’allonge au fur et à mesure et
dont la durée de floraison peut s’étendre sur plusieurs
mois.
Comme chez toutes les orchidées, 6 éléments composent
les fleurs: 3 sépales, 2 pétales, 1 labelle. Cependant,
comme tous les autres genres appartenant à cette sous-
famille (Paphiopedilum, Phragmipedium, Selenipedium
et Mexipedium), deux points les caractérisent:
- La transformation du labelle en sabot (sauf pour
Phragmipedium lindenii).
- La soudure des 2 sépales latéraux en un seul qui porte
le nom de synsépale.
Culture.
Pour la plupart, se sont des plantes faciles à cultiver. Par
ailleurs, une fois adulte, la plante peut s’étoffer de 2
voire 3 nouvelles pousses dans l’année, et, elle est très
gratifiante par sa floraison régulière et spectaculaire.
- Température: en général, Phragmipedium se cultive
très bien dans un milieu tempéré (sauf P. besseae et
schlimii et leurs hybrides qui préfèrent des températures
plus fraîches).
- Humidité: constante et très élevée (70 à 90 %), avec
des douches plus fréquentes par forte chaleur.
- Arrosage: régulier, plus ou moins fréquent. L’idéal est
d’utiliser de l’eau de pluie mais l’eau du robinet convient
bien aussi. Pour les plantes aimant avoir « les pieds dans
l’eau », on pensera à changer régulièrement celle-ci afin
d’éviter les infections bactériennes.
- Fertilisation: les Phragmipedium apprécient un apport
régulier d’engrais en rapport avec leur stade de
croissance. Les doses d’engrais (normales) seront diluées
par 2 ou 3 et alterneront avec un arrosage copieux afin
d’éviter l’accumulation de sels sur les racines, ce que ces
plantes n’apprécient pas.
- Ventilation: correcte, mais ce n’est pas un critère
essentiel.
- Lumière: bien que ces plantes poussent en forêt, elles
apprécient une bonne luminosité et même « le plein
soleil » d’octobre à mai. Une plante bien cultivée
présente des feuilles bien vertes et coriaces.
- Rempotage, division: rempotage annuel si vous utilisez
un compost organique ou tous les 2 ans pour ceux qui
sont cultivés sur laine de roche, division dès que la
plante présente 4 à 6 pousses. Personnellement, j’utilise
un mélange classique: écorce moyenne, sphaigne,
charbon de bois.
- Floraison: on peut considérer que les Phragmipedium
qui ont une croissance régulière, sont faciles à faire
fleurir.
- Ennemis: les thrips qu’on combat avec les produits
habituels. Personnellement, je n’ai jamais constaté
d’invasion de cochenilles ni de maladie. Cependant,
attention à la pourriture du collet si la plante réside
depuis longtemps dans un mélange trop compact et
détrempé.
Diaporama.
Nous avons choisi de vous présenter les informations
comme suit: nom de l’espèce, date de découverte, nom
du descripteur, distribution géographique, habitat,
morphologie, culture.
P. vittatum: 1831 - (Vellozo) - Brésil, Bolivie - 800 à 1400 m
d’altitude (au Brésil), dans prairies marécageuses (seule
protection du soleil: taille des herbes), humidité en saison des
pluies: # 70 %, en saison sèche: 20 % - grande plante (feuilles:
30 à 55 cm, inflorescence de 50 à 80 cm) - floraison: octobre à
mars - beaucoup de lumière, compost riche (jamais desséché),
une soucoupe toujours pleine d’eau sous le pot.
P. caudatum: 1840 - Lindley - Guatemala, Honduras,
Venezuela, Equateur, Pérou, Colombie (rare) - 1400 à 2500 m
d’altitude, semi-lithophyte ou épiphyte, entre roches et falaises
dans poches d’humus et coussins de mousse ou branches
d’arbres, à 20/25 m de haut, toujours en humidité constante -
inflorescence pubescente (poils): # 60 cm, très grande fleur,
floraison: février à septembre, de longue durée - pas plein
soleil, culture en milieu ombragé ou à mi-ombre, période de
repos durant l’hiver, mélange très drainant, températures été:
13 à 27°C, hiver: jusqu’à 5°C, humidité constante: 60 à 80 %.
P. lindleyanum: 1840 - Schomburgk ex. Lindley - Guyanes et
Venezuela - 100 à 2200 m d’altitude, terrestre ou lithophyte
dans des zones moites à côté de cascades l’eau suinte en
permanence, mi-ombre, endroit frais - feuilles: 50 à 60 cm de
long, inflorescence > 1 m, ouverture successive des fleurs (7 à
9 cm), floraison: de l’automne au printemps - en culture
apprécie un milieu assez acide (pH: 3 à 4), lumière partielle ou
le soleil du matin, moiteur constante.
P. lindenii: 1846 - Lindley - Colombie, Equateur,
probablement Venezuela - 1200 à 2850 m, pousse aussi bien
sur roches et graviers que sous les arbres mais toujours dans
poches d’humus ou coussins de mousse bien trempés - feuilles:
25 à 40 cm et coriaces, inflorescence: 2 à 4 fleurs - bonne
lumière mais pas de soleil direct, températures été: 13 à 27°C,
hiver: 10°C.
5
P. klotzscheanum: 1848 - Reichenbach F. - Sud-est Venezuela
- pousse au bord des rivières, racines baignant dans l’eau
courante (Dans la nature, la multiplication se fait plus souvent
par dispersion de morceaux de rhizomes que de graines. Ces
morceaux de rhizomes sont cassés par le courant, emportés par
celui-ci. Par suite, ils se fixent et reforment des touffes.) -
rhizome rampant, 4 feuilles étroites, inflorescence dressée et
couverte d’un fin duvet, fleurs s’ouvrant l’une après l’autre,
floraison: septembre à mars.
P. caricinum: 1850 - Lindley et Paxton - 150 à 1000 m
d’altitude, pousse en forêts pluvieuses, proches de cascades ou
de rivière - feuilles: 30/50 cm, inflorescence: # 50 cm à 10
fleurs, floraison: fin d’hiver à automne - compost de culture:
écorce + gravier + mousse + morceaux de calcaire, à cultiver
toujours mouillé.
P. humboldtii (plante non présentée): 1852 - Warscewicz -
Costa Rica.
P. hartwegii: 1852 - Reichenbach F. - Equateur - # 1300 m
d’altitude, que dans des lieux marécageux - feuilles: # 80 cm,
inflorescence: # 90 cm.
P. longifolium: 1852 - Reichenbach F. - Costa Rica, Panama,
Colombie, Equateur, Brésil - 0 à 2000 m d’altitude, plutôt en
bord de rivière sur lits de mousse et graviers régulièrement
inondés. Les racines pénètrent dans l’humus ou les coussins de
mousse. - feuilles ensiformes (en forme d’épée): # 50 cm,
inflorescence en racème à floraison multiples - en culture,
compost constitué par un mélange bien drainant avec un peu
d’humus et de sable grossier, températures été: 27 à 32°C,
hiver: 8 à 15°C.
P. warscewiczianum: 1852 - Warscewicz ex. Reichenbach F. -
Guatemala, Honduras (à confirmer), Nicaragua, Costa Rica,
Panama - pousse généralement en forêts humides et fraîches
dans des endroits escarpés, ombrage modéré et moiteur
constante. Au Panama, une population pousse en épiphyte sur
des arbres morts et des souches alors qu’à 3 km, une autre est
terrestre - plante herbacée, épiphyte, feuilles courtes,
inflorescence dressée: # 50 cm, 2 à 4 fleurs (ouverture
simultanée), floraison: juin à juillet.
P. boissierianum: 1854 - Reichenbach F. - Equateur, Pérou -
410 à 1400 m d’altitude, en forêts montagneuses (sur des
falaises l’eau suinte en permanence) ou dans les plaines de
terre noire parsemées de buissons en lisière de la jungle -
feuilles en éventail: 60 à 90 cm de long, inflorescence dressée,
3 à 15 fleurs (ouverture successive), floraison: toute l’année
(de l’automne au printemps en culture).
P. czerwiakowianum (plante non présentée): 1854 -
Reichenbach F. - Pérou, Equateur - 600 à 800 m d’altitude -
inflorescence en racème, souvent 3 fleurs.
P. schlimii: 1854 - Linden et Reichenbach F. - Colombie -
1200 à 2000 m d’altitude, pousse les poches d’humus
accumulées au bas de roches granitiques ou entre les racines
des arbres lui permettent de s’installer (le plus souvent parmi
de hautes herbes), ceci en des lieux constamment humides (70
à 80 %) et couverts de mousses, généralement à mi-ombre,
températures été: 25°C, hiver: 8°C - plante de taille
moyenne, feuilles linéaires, pointues, inflorescence: # 30 cm,
fleurs parfumées, couleurs très variables, floraison:
généralement de juin à février et possible plusieurs fois - en
culture, mélange bien drainant, bonne luminosité, préfère l’eau
en abondance puis des périodes de relative sécheresse entre les
arrosages.
P. pearcei: 1865 - Reichenbach F. - Est Equateur, Pérou - de
200 à 1200 m d’altitude, plante terrestre, parfois lithophyte,
pousse parmi les herbes sur les bancs de petites rivières et
exposée aux inondations (saison des pluies), protégée du soleil
par la végétation, apparemment rare à cause, semble-t-il, de
son habitat souvent inaccessible - pseudobulbes distants les
uns des autres sur un rhizome rampant (stolons: # 5 cm),
feuilles: 20 cm de long, inflorescence: # 30 cm, porte
généralement 2 fleurs allant parfois jusqu’à 9, floraison toute
l’année - culture en milieu acide et moite, moyennement
sablonneux, hiver: arrosage réduit (compost jamais sec),
températures été: 30°C max., hiver: 6°C min., humidité
relative: 80 %.
P dariense (plante non présentée): 1869 - Reichenbach F..
P. roezlii (plante non présentée): 1871 - Reichenbach F. -
Colombie, Costa Rica, Equateur - très proche de P.
longifolium.
P. wallisii: 1873 - Reichenbach F. - Equateur, Colombie - 800
à 1400 m d’altitude, lithophyte (sur roches granitiques ou
plaques de lave), épiphyte ou semi-terrestre, pousse en forêts
humides, ombre à moiteur constante - fleurs les plus petites du
groupe, s’ouvrent simultanément, floraison plusieurs fois par
an.
P. reticulatum: 1874 - Reichenbach F. - Equateur, Pérou - 900
à 2500 m d’altitude, pousse en lisière de forêts montagneuses
sur des couches de sable noir, riche et bien drainé -
inflorescence: 1 à 2 fleurs (encombrement: # 14 cm)
P. hincksianum (plante non présentée): 1878 - Reichenbach F.
P. lindleyanum var. kaieteurum (plante non présentée): 1885
- N. E. Brown - Guyane, Venezuela, Bolivie.
P. gracile (plante non présentée): 1890 - Veitch ex. Rolfe -
feuilles: # 12 cm, inflorescence: # 14 cm.
P. lindleyanum var. sargentianum: 1893 - Rolfe - Brésil (Etat
de Pernambuco) - 650 à 850 m d’altitude, pousse en
montagnes côtières, à l’ombre des arbres, dans un humus riche,
entouré d’eau suintante, préférant une situation très lumineuse
- plante semi-terrestre avec racines courtes mais fortes, feuilles
30 à 60 cm, inflorescence: 1.50 m, floraison: août à
novembre (début d’hiver à printemps en culture) - culture en
mélange moyennement acide ( écorce de pin + fibres de
mousse hachées + un peu de charbon de bois + polystyrène
(aération des racines), plante tolérante aux écarts de
température, arrosages réguliers avec périodes de légère
sécheresse entre ceux-ci.
P. ecuadorense: 1978 - Garay - Equateur.
P. besseae: 1981 - Dodson et Kuhn - Pérou, Equateur - pousse
sur des roches volcaniques près des rivières - pousses très
espacées sur le rhizome, feuilles: 13 à 30 cm de long,
inflorescence: # 50 cm, fleurs: ouverture successive et
généralement au printemps, fleur: 6 à 9 cm - culture sur un lit
de mousse ou de feuilles, ombre modérée, hygrométrie
constante.
P. exstaminodium: 1984 - Castaño, Hagsater et Aguirre -
Mexique, Guatemala (à confirmer) - 1400 à 1700 m d’altitude,
pousse en épiphyte sur les arbres et lianes, entre 1 et 4 m du
sol, en forêts de conifères et de chênes, pas de pluies tropicales
généreuses, humidité relative: 60 à 90 % (saison sèche de mai
à décembre) - feuilles: # 45 cm de long, inflorescence: # 50
cm, 2 grandes fleurs qui s’ouvrent ensemble, floraison: de mai
à juin (en culture: printemps, été).
P. hirtzii: 1988 - Dodson - Equateur (nord-ouest), Colombie
(sud-ouest) - pousse en lithophyte sur de grandes plaques de
roches ou sur des cailloux au milieu de petits cours d’eau -
feuilles: # 45 cm de long, inflorescence: # 40 de haut, 5 à 7
fleurs à ouverture successive, floraison: toute l’année.
P. richteri: 1994 - Gruss et Roeth - Pérou - feuilles: # 70 cm
de long, Inflorescence: 1.40 m, fleurs à ouverture successive,
floraison: toute l’année, durée: jusqu’à 18 mois et plus.
P. dalessandroi: 1996 - Dodson et Gruss - Equateur ( sud) -
900 à 1300 m d’altitude, ressemble beaucoup à P. besseae
mais les pousses sont moins espacées sur le rhizome.
P fischeri: 1996 - Braem et Mohr - Equateur - 1000 à 1500 m
d’altitude, pousse près des rivières, en plein soleil, exposé à un
vent fort, moiteur constante - feuilles: 20 cm, inflorescence:
# 20 cm portant 2 fleurs (encombrement: # 5 cm) ou plus à
ouverture successive.
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