0,0E+00
1,0E+07
2,0E+07
3,0E+07
4,0E+07
5,0E+07
6,0E+07
7,0E+07
8,0E+07
9,0E+07
1,0E+08
1,1E+08
1,2E+08
1,3E+08
28/2/03
25/3/03
16/4/03
16/5/03
17/6/03
23/7/03
28/8/03
18/9/03
15/10/03
10/12/03
Abondance totale
(cel.L-1)
Indice de diversité spécifique
Figure xx. effectifs phytoplanctoniques en nombre de cellules par litre et indice de diversité
spécifique en 2003.
En 2003, des floraisons importantes au printemps et en automne, et des abondances
faibles en hiver et en été, ont été observées dans les deux zones d’étude. En janvier,
mars et avril les effectifs aux deux points de prélèvement sont relativement faibles,
inférieurs à 1.107 cel.L-1. La première floraison a lieu en mai. Dans la zone nord elle a
été de plus de 7.107 cel.L-1 et dans la zone sud de 3.107 cel.L-1.
Durant la période d’été, en juin et juillet, les effectifs diminuent : le minimum a été
observé en juillet, avec moins d’un million de cellules par litre dans les deux stations
de prélèvement.
Pendant le reste de l’année les peuplements phyhtoplanctoniques évoluent
différemment au nord et au sud de l’étang. Dans la zone nord, deux floraisons qui
dépassent 7.107 cel.L-1 ont lieu en août et en octobre, et diminuent jusqu’à 1.106
cel.L-1 en décembre, alors que dans la zone sud la relative pauvreté des
concentrations cellulaires se poursuit jusqu’en août pour augmenter par la suite et
atteindre la concentration cellulaire maximale pour cette année, qui dépasse les
1.108 cel.L-1.
D’un point de vue qualitatif, les espèces les plus abondantes observées au nord,
dans la station 4, sont les Diatomées Cyclotella sp., Chaetoceros throndsenii,
Thalassiothrix mediterranea, le Dinoflagellé Prorocentrum minimum, des
Chlorophycées du genre Chlorella, plusieurs espèces de Cryptophycées, des
Prasinophycées du genre Pyramimonas et des organismes nanoplanctoniques,
flagellés indéterminés ou monades. Avec un indice de diversité spécifique inférieur à
2, la station 4 se caractérise par une communauté algale toujours dominée par une
espèce ou un petit nombre d'espèces.
Cet indice est plus élevé, mais également plus variable au sud, ce qui peut
s’expliquer par l’influence des échanges hydriques avec l’étang de Bolmon. En effet,
la composition spécifique comporte un mélange d’espèces inféodées à l’étang de
Berre et à la zone marine néritique ainsi que des espèces d’eau douce originaires de
l’étang de Bolmon. Parmi les espèces les plus abondantes, signalons les Diatomées
Chaetoceros throndsenii, Cyclotella sp. Cylindrotheca closterium, Pseudonitzschia