2e PP - HEH

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2e PP
EXAMEN DE FRANÇAIS (Ph. VANCOMELBEKE)
QUESTIONS et CORRIGES
JANVIER 2012
Conjuguez les verbes suivants au mode, au temps et à la personne indiqués.
-
Joindre, indicatif présent, 1e personne singulier : je joins
-
Inclure, subjonctif présent, 3e personne singulier : il inclue
-
Briller, indicatif imparfait, 1e personne pluriel : nous brillions
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Aller, subjonctif présent, 2e personne singulier : tu ailles
-
Recevoir, indicatif passé simple, 3e personne singulier : il reçut
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Payer, indicatif futur simple, 2e personne singulier : tu paieras / tu payeras
-
Croire, indicatif futur antérieur : 3e personne singulier : il aura cru
-
Savoir, indicatif conditionnel présent, 1e personne singulier : je saurais
-
Faire, subjonctif présent, 2e personne singulier : tu fasses
-
Offrir, indicatif passé simple, 3e personne singulier : il offrit
-
Vouloir, indicatif conditionnel présent, 1e personne singulier : je voudrais
-
Croire, subjonctif présent, 3e personne singulier : il croie
-
Piller, indicatif imparfait, 1e personne pluriel : nous pillions
-
Craindre, indicatif présent, 1e personne singulier : je crains
-
Nettoyer, indicatif futur simple, 2e personne singulier : tu nettoieras
-
Pouvoir, indicatif futur antérieur : 3e personne singulier : il aura pu
Dans les phrases suivantes, conjuguez les verbes mis entre parenthèses.
Précisez ensuite, sous chaque phrase, le mode et le temps sélectionnés.
Justifiez enfin l’emploi de ce mode et/ou de ce temps, compte tenu de ce qui a été dit au cours.
- La semaine passée, il me disait que dans un an ou deux, il (s’initier) S’INITIERAIT à la
philosophie.
INDICATIF CONDITIONNEL PRESENT
FUTUR PAR RAPPORT A UN PASSE
NB : se serait initié : OK aussi : indicatif conditionnel passé + futur du passé + action
accomplie/ achevée
-
Je souhaite que vous (être) SOYEZ à 8 heures au bureau.
SUBJONCTIF PRESENT
DANS UNE PROPOSITION SUBORDONNEE COMPLETIVE APRES LE VERBE
SOUHAITER
-
Pierrot croyait que, la veille, j’ (fuir) AVAIS FUI la plage pour échapper à des méduses.
INDICATIF PLUS-QUE-PARFAIT
ANTERIORITE PAR RAPPORT A UN TEMPS DU PASSE
-
Il faisait calme. Le silence régnait lorsque, soudain, des dizaines de clowns (faire) FIRENT leur
apparition sur la place.
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INDICATIF PASSE SIMPLE
NARRATION DANS UN RECIT AU PASSE
-
1854. Rimbaud nait à Charleville. Il écrira de nombreux poèmes et (mourir) MOURRA en 1891 à
Marseille.
INDICATIF FUTUR SIMPLE
FUTUR PAR RAPPORT A UN REPERE DU PRESENT FIXE EN 1854
-
Vous m’avez dit hier au téléphone que vous (venir) viendriez l’an prochain me voir.
INDICATIF CONDITIONNEL PRESENT
FUTUR PAR RAPPORT A UN PASSE
-
Rien ne bougeait. Le silence était total. Tout à coup (apparaître) apparurent deux monstres
effrayants.
INDICATIF PASSE SIMPLE
NARRATION DANS UN RECIT AU PASSE
-
Je pensais que tu (cueillir) avais cueilli ces fleurs hier soir pour les donner à notre cousine.
INDICATIF PLUS-QUE-PARFAIT
ANTERIORITE PAR RAPPORT A UN TEMPS DU PASSE
-
Je voudrais que nous (avoir) ayons un entretien sous peu.
SUBJONCTIF PRESENT
DANS UNE PROPOSITION SUBORDONNEE COMPLETIVE APRES LE VERBE
VOULOIR
Accordez comme il convient les mots mis entre parenthèses.
La place qu’ (occuper) occupent , de nos jours, les conversations orales dans la réflexion pédagogique
(changer) change dans la mesure où elle (égaler) égale parfois aujourd’hui celle de l’écrit. Il s’agit là
d’une évolution notable qui (concerner) concerne aussi bien la didactique du français que celle des
autres disciplines et dont (témoigner) témoigne une certaine abondance de publications en la matière.
A l’amplification des recherches dans le domaine de l’oral (s’ajouter) s’ajoutent, depuis peu, de
nouvelles instructions du ministère de l’éducation qui (mentionner) mentionnent l’importance des
compétences langagières orales à tous les niveaux de l’école. Les échanges oraux, mode de
communication (privilégié) privilégie en classe, (squatter) squattent les toutes premières
compétences à acquérir, dès l’école maternelle, compétences qui (se décliner) se déclinentselon les
enjeux du discours (suivant) suivants :
-
entrer dans un dialogue,
-
décrire une situation simple ou une image,
-
évoquer des situations absentes ou imaginaires,
-
faire du langage un objet de curiosité et de jeu.
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(Général) Générales et non (hiérarchisé) non hiérarchisées, malheureusement, ces formulations
s’ouvrent à une interprétation beaucoup trop (large) large pour être réellement (opérationnel)
opérationnelle(s)
Justifiez l’accord des mots soulignés
(a) en suivant de manière précise la procédure proposée au cours,
(b) en précisant la (les) difficultés spécifique(s) à chacun de ces deux accords, compte tenu du
contexte.
occuper :
(a)
VERBE  S’ACCORDE AVEC LE SUJET EN NOMBRE ET EN PERSONNE
REPERAGE DU SUJET : CE SONT les conversations orales QUI
NOM PRINCIPAL DU SUJET : conversations = 3e pers. du plur.
TERMINAISON VERBALE : -ENT
(b)
INVERSION DU VERBE ET DU SUJET
ELOIGNEMENT DU SUJET
opérationnel :
(a)
ADJECTIF  S’ACC. AVEC LE NOM AUQUEL IL SE RAPP. EN GENRE ET EN NOMBRE
REPERAGE DU NOM : Qu’/Qui est-ce qui est opérationnel ? LES FORMULATIONS ou UNE
INTERPRETATION
GENRE ET NOMBRE DU NOM : FEM. PLUR. / FEM. SING.
TERMINAISON CORRESPONDANTE : redoublement du L + -es / -e
(b)
ELOIGNEMENT
ADJCT. QUI N’EST NI EPITHETE NI ATTRIBUT
s’ajouter :
(a)
VERBE  S’ACCORDE AVEC LE SUJET EN NOMBRE ET EN PERSONNE
REPERAGE DU SUJET : CE SONT de nouvelles instructions du ministère de l’éducation QUI
NOM PRINCIPAL DU SUJET : instructions = 3e pers. du plur.
TERMINAISON VERBALE : -ENT
(b)
INVERSION DU VERBE ET DU SUJET
ELOIGNEMENT DU SUJET
général :
(a)
ADJECTIF  S’ACC. AVEC LE NOM AUQUEL IL SE RAPP. EN GENRE ET EN NOMBRE
REPERAGE DU NOM : Qu’/Qui est-ce qui est général ? CES FORMULATIONS GENRE ET
NOMBRE DU NOM : FEM. PLUR. TERMINAISON CORRESPONDANTE : redoublement du L +
-es / -e
(b)
ELOIGNEMENT
ADJCT. QUI N’EST NI EPITHETE NI ATTRIBUT
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Orthographiez la forme mise entre parenthèses.
Précisez ensuite la procédure à utiliser pour aboutir à cet accord si l’on emploie la « méthode
Wilmet ».
Des vallées fabuleuses, nous en avons (contempler) contemplé des dizaines.
QU’EST-CE QUI EST CONTEMPLE ? : DES VALLEES FABULEUSES / DES DIZAINES DE
VALLEES FABULEUSES
QUESTION CORRECTE, SUPPORT AU FEMIN. PLUR.
TERMINAISON ATTENDUE : -ées
MAIS BLOCAGE : AVOIR + présence de –EN  NE VARIE PAS
Orthographiez la forme mise entre parenthèses comme proposé au cours.
Précisez ensuite la procédure à utiliser pour aboutir à cet accord si l’on emploie la « méthode
Wilmet ».
Les voiliers, nous les avons (regarder) regardé partir avec envie.
QU’EST-CE QUI EST REGARDE ? : LES VOILIERS (PARTIR AVEC ENVIE)
QUESTION CORRECTE, SUPPORT AU MASC. PLUR.
TERMINAISON ATTENDUE : -és
MAIS BLOCAGE : AVOIR + part. passé suivi directement d’un infinitif  NE VARIE PAS
Quels critères de définition de la phrase ont été sélectionnés au cours, et à quelles conditions ?
GRAPHIQUE (majuscule et point …) : recours nécessaire à la typicité car la phrase ne commence pas
toujours par une majuscule et ne se termine pas toujours par un point …
GRAMMATICAL (mots mis dans un certain ordre) : mais l’ordre des mots reste à découvrir
Quels critères de définition de la phrase ont été rejetés au cours, et pourquoi ?
ENONCIATIF : car ce n’est pas la phrase qui est un message, qui relève de la communication mais le
texte (ou le discours)
PHONIQUE : car à l’oral il est très difficile d’isoler des phrases
SEMANTIQUE : car la notion de sens est très subjective ; une phrase peut ne pas avoir de sens.
Dans la phrase : Les chiens aboient continuellement, voici trois façons d’approcher le déterminant :
1. On ne peut pas écrire : Chiens les aboient continuellement
2. On ne peut pas écrire : Chiens aboient continuellement
3. A la place de Les, on peut écrire Ces, Quelques, Mes, deux …
(a) Quelle manipulation est-elle utilisée dans chaque cas ?
(b) Sur quel axe se situe-t-on dans chacun des trois cas ?
1. DEPLACEMENT / AXE SYNTAGMATIQUE
2. SUPPRESSION / AXE SYNTAGMATIQUE
3. REMPLACEMENT, SUBSTITUTION / AXE PARADIGMATIQUE
Dans la phrase : Sa majesté le Roi veut une crème à la glace, voici trois façons d’approcher le CDV :
1. A la place de une crème à la glace, on peut écrire qu’on lui offre une crème à la glace,
manger une crème à la glace …
2. On ne peut pas écrire : Sa majesté le Roi veut
3. On ne peut pas écrire : Une crème à la glace sa majesté le Roi veut
(a) Quelle manipulation est-elle utilisée dans chaque cas ?
(b) Sur quel axe se situe-t-on dans chacun des trois cas ?
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1. REMPLACEMENT, SUBSTITUTION / AXE PARADIGMATIQUE
2. SUPPRESSION / AXE SYNTAGMATIQUE
3. DEPLACEMENT / AXE SYNTAGMATIQUE
Précisez le type et les formes de la phrase suivante.
C’est hier que nos voisins sont revenus d’Espagne !
DECLARATIVE ; EMPHATIQUE, ACTIVE, AFFIRMATIVE
Précisez le type et les formes de la phrase suivante.
C’est en Afrique que sont parties nos amies !
DECLARATIVE ; EMPHATIQUE, ACTIVE, AFFIRMATIVE
Qu’est-il intéressant d’étudier dans la phrase impérative
(a) d’un point de vue graphique ?
(b) d’un point de vue grammatical ?
(c) d’un point de vue énonciatif ?
a. PRESENCE EN FIN DE PHRASE D’UN POINT OU D’UN POINT D’EXCLAMATION
b. ABSENCE DE SUJET / VERBE CONJUGUE AU MODE IMPERATIF
c. CORRESPOND TYPIQUEMENT AUX MESSAGES INJONCTIFS (TRANSMISSION D’UN
ORDRE, D’UN CONSEIL, D’UNE CONSIGNE)
Soit l’énoncé suivant :
J’ai ensuite demandé aux élèves qu’est-ce qu’ils voulaient ?
(a) Corrigez cette phrase en proposant deux corrections possibles.
1. J’AI ENSUITE DEMANDE AUX ELEVES CE QU’ILS VOULAIENT.
2. J’AI ENSUITE DEMANDE AUX ELEVES : « QUE VOULEZ-VOUS ? ».
(b) Expliquez la cause probable de l’incorrection de cette phrase.
A MI-CHEMIN ENTRE LE DISCOURS DIRECT ET LE DISCOURS INDIRECT. MELANGE LES
DEUX
Soit l’énoncé suivant :
Nous avons alors demandé à nos amis qu’est-ce qu’ils comptaient faire ?
(a) Corrigez cette phrase en proposant deux corrections possibles.
1.NOUS AVONS ALORS DEMANDE A NOS AMIS CE QU’ILS COMPTAIENT FAIRE.
2.NOUS AVONS ALORS DEMANDE A NOS AMIS : « QUE COMPTEZ-VOUS
FAIRE ? ».
(b) Expliquez la cause probable de l’incorrection de cette phrase.
A MI-CHEMIN ENTRE LE DISCOURS DIRECT ET LE DISCOURS INDIRECT. MELANGE LES
DEUX
Dans le texte suivant, soulignez clairement les verbes conjugués dans une phrase passive.
Vers 8 heures, j’ouvre les yeux et que vois-je ? un chat. Sans doute est-il entré par la fenêtre qui est
entrouverte. Il est assis sur le fauteuil. Il me regarde fixement, tétanisé : il aura été surpris par mon
réveil brutal. Avant celui-ci, il a renversé mon sac : mes papiers sont dispersés dans toute la pièce ! Je
le chasse, il prend peur et s’enfuit. Il faut dire que je suis moi-même étonné, vraiment, par la
puissance de mon cri !
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A l’aide d’un exemple, montrez l’intérêt de traiter la phrase passive d’un point de vue énonciatif.
LE SUJET = LE THEME DONT ON VEUT TRAITER
LES FRANÇAIS ONT ETE BATTUS PAR LES BELGES # LES BELGES ONT BATTU LES
FRANCAIS
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