NOUS PORTONS LE TRESOR DANS DES VASES DE TERRE 2 Corinthiens 4 :1-5 :10 Verset Clé 4 :7 « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, non pas à nous. » La semaine dernière, nous avons appris que Dieu nous a rendu capables d’être ministres non d’une ancienne alliance, mais d’une nouvelle alliance. La nouvelle alliance est scellée par le sang de Jésus. Elle donne la nouvelle naissance qui s’opère par le Saint-Esprit. Auparavant, nous étions malade de péchés et nous étions des armes d’injustice. Mais quand nous étions pécheurs, Christ a versé son sang et Dieu nous a sauvés de tous nos péchés. Mais non seulement cela, mais Dieu nous a transformés en l’image de Jésus. N’est-ce pas que nous aimons regarder le miroir pendant le jour et la nuit, surtout les femmes. Mais maintenant, nous sommes nous-mêmes des miroirs marchants qui ne cessent de refléter la gloire du Seigneur. Gloire à Jésus ! La parole d’aujourd’hui nous enseigne avec quelle attitude Paul mena sa mission. Le verset 7 dit, « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, non pas à nous. » Que Dieu nous aide à comprendre cette parole par l’aide du Saint-Esprit. Premièrement, nous ne perdons pas courage. Regardez le verset 1. Il dit, « C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. » Qu’est-ce qui rend Paul dans son ministère si courageux ? C’était l’Esprit de Dieu vivant. Si nous regardons nous-mêmes nous sommes si peureux que nous ne pouvons bouger même un petit doigt. Mais si nous fixons nos regards sur Dieu, dès ce moment, une je ne sais quelle puissance et force se met à circuler dans nos veines. Paul dit que lui et ses compagnons ne perdirent pas courage. Et il répète plus loin, « nous sommes donc toujours pleins de courage. » (5 :6). On dit que pour l’homme, la première vertu est le courage. Mais le courage est une vertu indispensable surtout à un serviteur de Dieu. Paul avait rencontré des situations insupportables à cause des persécutions et elles auraient pu le rendre peureux. Mais Paul s’appuyait toujours sur Dieu et il reprit courage chaque instant. Le chapitre 18 des Actes des apôtres nous raconte le ministère débutant de Paul à Corinthe. Quand il arriva à Corinthe, il y avait une forte opposition des Juifs qui disaient des blasphèmes. Quand l’opposition s’intensifiait de plus en plus, Paul eut peur. Mais le Seigneur apparut en songe pendant la nuit et dit, « Sois sans crainte, mais parle et ne te tais pas, car moi, je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal. » Paul était toujours plein de courage, à cause de Jésus. Une autre raison de ne pas perdre courage, c’est que Paul menait toujours une vie de conscience pure et intègre. Regardons le verset 2. « Nous refusons les cachotteries honteuses ; nous ne nous conduisons pas avec fourberie et nous n’altérons pas la parole de Dieu. Mais en manifestant la vérité nous nous recommandons à toute conscience humaine devant Dieu. » Paul dit précédemment, « notre sujet de gloire, c’est le témoignage de notre conscience, que nous sommes conduits dans le monde… avec une sainteté et une sincérité… » Nous devons examiner la conscience pour ne pas perdre le courage, car Dieu bénit la conscience pure et lui donne le courage. Martin Luther, réformateur allemand, avait une conscience pur pour résister à la persécution de l'église romaine et remporta la victoire. Il y a beaucoup de gens qui trompent leur conscience pour leur gain personnel. Les mots « cachotterie », « fourberie » sont les mots qui ont trait à la conscience. Ce sont des actes qui trompent la conscience. Les faux docteurs à Corinthe agissaient et se comportaient insidieusement en profitant des occasions pour leur propre gain. La Bible parle souvent de la conscience, quoi que ce problème de conscience est souvent négligé, même parmi les croyants. Selon Paul, notre conscience juge nos pensées, nos actions, nos décisions ainsi que nos motivations les plus secrets. Si nous lisons l'ouvrage : « la conscience divine ou la conscience éclairée », l'auteur dit que notre conscience porte son jugement indépendamment de nous-mêmes et selon la loi de Dieu. Bien sûr que votre conscience vous appartient. Mais elle n’est pas à vos ordres. Elle dépend des normes et lois divines enregistrées en vous. Que vous soyez religieux ou pas, votre conscience se charge de vous les rappeler. Paul dit que c’est Dieu qui a dicté en nous pour nous accuser ou pour nous défendre. Dans l'épisode de la femme prise en flagrant délit d’adultère, la conscience des juifs les fait éloigner de Jésus, tandis que la conscience de la femme la fait approcher de Jésus. En effet Jésus, « quiconque n'a pas de péché lui jette le premier la pière » et les religieux se retirèrent un par un de Jésus. Paul dit une fois à Timothée : « cette conscience, quelques-uns l’ont perdue. » Notre ennemi, par ce qu’il a bien compris l’enjeu, fait de la conscience son principal champ de bataille. Il sait qu’une emprise sur la conscience du chrétien, peut l’éloigner du Seigneur. Les personnes qui ne connaissent pas le Seigneur sont elles aussi victimes des conséquences de cette mauvaise conscience. Ainsi le taux de suicide a triplé en moins de soixante ans et le suicide est la première cause de mortalité des 35 ans à 44 ans. Le chiffre est effrayant car 3000 personnes se suicident chaque jour dans le monde. Par contre, l'auteur de « la conscience divine » nous raconte qu'il arrivera que des personnes qui ne connaissent pas Christ, accusent le chrétien de quelques manières que ce soit. Elles jugeront mal certains de ses choix et contesteront certaines décisions selon les valeurs du monde. Mais il est important qu'on garde la conscience pure. Alors Dieu nous donne la victoire par le courage d'en-haut. Les gens ne comprendront pas pourquoi, Joséphine, dit l'auteur, après sa conversion, a rompu avec son petit ami qui lui avait pourtant rendu beaucoup de services et qui était un jeune homme si gentil. Pour l’enfant de Dieu, il est capital de poser des pas par conviction sur la base de la Parole de Dieu. Deuxièmement, l’Evangile est voilé pour ceux qui périssent. Dans 1 Corinthien, Paul dit le problème de voile porté par les femmes. Mais, le voile dont il s’agit est un voile intérieur qui empêche de recevoir l’Evangile. Quel était le cas des Israélites ? 3 :14 dit, « Quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, ce voile demeure. » L’explication était parce qu’ils étaient incrédules. Mais fondamentalement, c’était parce que le voile doit demeurer avant la venue de Jésus. La raison de leur voile, c’était parce qu’ils ne connaissaient pas ni n’acceptaient que la loi prévoit un Messie qui devrait venir pour suppléer leur faiblesse dans laquelle ils s'obligeaient de désobéir à Dieu. Regardons le verset 4. « Pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, afin qu’ils ne voient pas resplendir le glorieux Evangile du Christ, qui est l’image de Dieu. » L’Evangile que nous portons n’est pas un Evangile ordinaire, c’est le glorieux Evangile. Mais le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées des contemporains, de sorte qu’ils en aient pas conscience. Nous pouvons énumérer plusieurs dieux contemporains qui aveuglent les pensées, pour qu’on ne puisse pas regarder au-delà de leurs yeux myopes. Ceux qui sont matérialistes pensent que la richesse est la meilleure ; ceux qui sont hédonistes recherchent à l’aveuglette le plaisir de la chair. Mais pour les gens modernes, le rationalisme est un dieu qui aveugle le plus leur pensée. L’émancipation de la raison humaine est depuis les siècles de lumière un dieu puissant qui s’emparait des hommes. En France, à la fin de 18e siècle, ce dieu était si puissant que les français en vinrent à éliminer le mot religion de leur pays. La raison humaine devint le dieu suprême des hommes et la société se déchristianisait de plus en plus, et par conséquent on considérait de moins en moins la présence de Dieu et l’authenticité de la Bible. La gloire de l’Evangile s’estompa, et la parole disparut de plus en plus du système de pensée du peuple. Mais que dit Paul ? Il dit qu’il prêche le Christ-Jésus, le Seigneur, non lui-même. Le recours à notre idée et pensée et raisonnement se sert d’un voile qui voile la gloire de l’Evangile. Il affaiblit notre prêche et notre enseignement. Donc, nous devons renoncer à notre rationalisme et prêcher purement et simplement l’Evangile du Christ, la croix et la résurrection, le Saint-Esprit et le pardon. Nous pouvons penser que sont nécessaires mal de connaissances théologiques et intellectuelles pour convaincre les gens sophistiqués. Mais, ce que nous devons prêcher, c’est Jésus-Christ, le Seigneur. Quand nous prêchons ainsi, Dieu lui-même nous donne la force et le courage, pour convaincre le peuple. Lisons le verset 6. « Car Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » Au commencement, Dieu dit, « Que la lumière soit ! » Alors la lumière fut et les ténèbres à la surface de l’abîme donnèrent la place à l’éclatante lumière. Le psalmiste, dans son angoisse du péché, vit venir éclairer la lumière, c’était Jésus, le Seigneur. Quand nous sommes dans le péché, notre intérieur est comme les ténèbres. Mais dès que Jésus vient entrer dans nos cœurs, notre vie est changée ; elle est pleine de lumière. Dans la Judée il y avait un homme nommé Nicodème. Il était un homme de renom, car il était un des Pharisiens, un parti d’élites et un membre du Sanhédrin, assemblée suprême d’Israël et de plus, il était un docteur de la loi. Mais son cœur était si ténébreux qu’il vint de nuit auprès de Jésus. Jésus vit son problème et dit : Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Malgré sa haute position sociale et le renom et la richesse dans la société, il était quelqu’un qui ne voit pas le royaume de Dieu ! Son dieu depuis sa jeunesse était la réussite dans le monde. Il en était si aveuglé qu’il ne put comprendre cette vérité importante de la nouvelle naissance. Dans la Bible, nous apprenons que Jésus a aimé cette âme si misérable. Quand il vit la croix de Jésus un si cruel supplice qu'il a porté sans péché, il comprit que c’était pour son péché qu’il l’avait portée. Ses yeux s’ouvrirent et vit le royaume de Dieu. Mais pour l’instant, Jésus lui fit des reproches, « Et voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » (Jn 3 :19) Troisièmement, nous portons ce trésor dans des vases de terre (7-15). Lisons le verset 7. « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. » Ici, nous apprenons l’humilité de Paul. Autrefois, Paul était un homme qui dépendait de son intelligence. Il était le plus éminent disciple de Gamaliel, la haute érudition d’Israël. Il maîtrisait les philosophies d’Occident et d’Orient. Mais avec toutes ces capacités, il persécutait l’Eglise de Dieu en massacrant des hommes et des femmes innocents. Mais, maintenant, il reconnaît qu’il est un vase de terre qui est si fragile et si cassable. Maintenant, il est devenu un homme qui dépend de Dieu uniquement. En fait, il comprit que Dieu fait porter ce trésor par des vases de terre. L’Evangile est si glorieux qu’il est comparable à un trésor caché. Mais Dieu met ce trésor de l’Evangile dans des vases de terre, alors qu'en général, le trésor doit être gardé par une boîte doré. Pourquoi ? Paul dit que c’est pour que la puissance supérieure soit attribuée à Dieu, et non à nous. En manifestant la lumière resplendissante sur la face du Christ, Dieu ne veut voir rétribuer la gloire qu'à lui. Dieu ne voulait pas que ne serait-ce que pour une parcelle, l’homme s’approprie la gloire. Paul sait aussi que la volonté de Dieu est ainsi, car de ce fait, il en vint à avoir la foi de la résurrection. L’homme qui dépend de lui-même n’aura jamais expérimenté la puissance de résurrection de Dieu. Mais Paul, en reconnaissant combien son corps est faible, expérimentait chaque jour la puissance de la résurrection. Il y avait en Corée une professeure chrétienne. Elle était une fille du PDG d’un groupe conglomérat coréen. Elle était tout le temps majeure dans son université. Elle finit le master en littérature anglaise dans l’université de Michigan, puis master dans la faculté de théologie Fuller, la plus rénomée dans le domaine, puis elle obtint le doctorat dans la théologie de la faculté de Havard. Au début cette dernière faculté était fondée pour élever les bons chrétiens, mais maintenant elle est dévenue libérale. Donc, son titre de thèse, « la théorie de Saint-Esprit selon l’épître aux romains » ne plut pas au jury qui l’a rejeté, mais elle se tint ferme par la foi et persévérait jusqu’au bout pendant 8 ans et obtint finalement le diplôme. Après quoi elle a reçu un poste de professeur dans l’université de Havard. Mais elle le refusa et retourna en Corée pour aider les jeunes étudiants à avoir la vraie foi. Elle se sentait très débitrice aux missionnaires de l'Amérique, de Canada, de l’angleterre etc pour ce pays dans le passé, et voulut élever les jeunes étudiants à devenir disciples de Jésus et missionnaires pour aller à l’étranger pour rémbouser ainsi cette dette spirituelle. Sans se faire valoir son autorité en tant que professeur de hautre notoriété, elle s’abaissait humblement pour servir, jusqu’à ce que chaque année, elle dispense son conseil spirituel à plus de 100 étudiants qui venaient vers elle. Cela était possible quand elle gardait Jésus, le vrai trésor au fond de son cœur avec humilité. Seuls ceux qui gardent Jésus au fond de leur cœur comme trésor peuvent le faire briller. Leur vie est semblable au trésor. Cette professeure est le trésor de nos temps pour la Corée et pour le monde. Un jour, les leaders religieux vinrent auprès de Jean-Baptiste. Il était renommé, à tel point qu’avec un geste de signe de main, il put ramasser tout l’honneur du monde. Les délégués Pharisiens lui posèrent la question, « es-tu Christ ? » « Je ne le suis » répondit Jean. « Alors es-tu un prophète ? » Non, dit encore Jean. « Alors qu’est-tu ? » Jean répondit, « Je suis la voix qui se fait entendre dans le désert. » La voix n’a pas de corps, mais simplement apparait et disaparait selon le besoin. Jean dit qu’il faut qu’il diminue, alors que Jésus croisse. Dieu éleva ce Jean à cause de cette attitude humble. Dans les versets 8-12, Paul rend témoignage qu’il avait traversé beaucoup d’épreuves afin de transmettre le précieux trésor Jésus dans le monde, mais à cause de ce Jésus comme trésor sur lequel il fixait le regard constant, il put remporter de victoire en victoire. Dans la fable de la Fontaine, la tortue gagne la course loin du lièvre. Savezvous pourquoi le lièvre a perdu ? La victoire dépend de ce sur quoi on fixe le regard. La tortue fixa le regard sur le but, alors que le lièvre fixa son regarde sur la tortue, son concurrent, ce qui le fait perdre la course. Beaucoup de gens veulent servir puissamment l’œuvre de l’évangile, mais échouent parce qu’ils regardent non le but mais l’environnement. Les missionnaires occidentaux pensent que l’évangélisation est difficile parce que les intellectuels de ces pays sont orgueilleux. Il est vrai qu’en raison de l’environnement défavorable, il est difficile de servir l’œuvre de Dieu. Mais autant le moment est difficile, autant nous devons nous revêtir de la puissance de l’Evangile. Le problème n’est pas l’environnement, mais le fait que nous ne nous revêtons pas de la puissance de l’évangile. Quand nous nous revêtons de la puissance de l’Evangile, cet environnement défavorable peut plutôt servir d’une base pour la création d’une nouvelle histoire. Lisons le verset 10. « Nous portons toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus se manifeste dans notre corps. » En fait, ce que Paul porte, c’est la mort de Jésus. L’Evangile est celui de la mort et la résurrection de Jésus. Sans la mort, il n’y a pas de résurrection. Sans la mort, le trésor est sans or ni perles. Quand Paul porta ainsi la mort de Jésus dans son corps quelle fut la conséquence ? Il sentit que la vie de Jésus se manifeste pleinement dans son corps. Il sentit que la lumière replendissante provenant de Jésus chasse complètement toutes les ténèbres dans son cœur. Mais ce n’était pas tout. La vie de Jésus se propagea autour de lui. Ainsi le verset 12 dit, « Ainsi la mort agit en nous, mais la vie en vous. » Par son action de porter la mort de Jésus dans des vases de terre, la vie de Jésus se mit à vivifier des âmes qui ressemblaient aux morts. Les Corinthiens qui semblaient être morts à cause de leur idolâtrie, commencèrent à reprendre vie et leur visage si sombre se mit à briller. La foi de résurrection de Paul était si influente. Paul parlait de l’Evangile, mais qui pourra en parler sans y croire vraiment ? Mais Paul croyait absolument que Jésus fut ressuscité d’entre les morts et ce Jésus le ressuscitera au dernier jour pour être ensemble avec tous les croyants devant sa face. Paul eut cette conviction, que Dieu bénit son action de porter la mort de Jésus, afin que, la grâce se multiplie sur la terre, et un grand nombre de gens retournent à Dieu par la repentance, et cela jusqu’au dernier jour. Cette partie nous rappelle la parole de Jésus : « Si un grain de blé ne tombe en terre en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jn 12 :24) Quatrièmement, la demeure éternelle (16-5 :10). Après avoir exposé sa vie de mission qui est la foi de la résurrection, Paul continue d’exposer quel est son espoir sur la terre. Regardons le verset 16. « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. » La vie d’un chrétien est une vie qui progresse. Dieu travaille en sorte qu'elle soit ainsi, parce que sinon l’homme est toujours dans la chair mortelle. Quand Adam fut créé, le jardin d’Eden était magnifique. Adam parcourait le jardin et put manger toutes sortes d’arbres fruitiers. Surtout, Adam put respirer l’air de la liberté. C’était parce qu’il avait l’amour de Dieu dans son cœur. Quand il obéit à Dieu et fit sa mission de garder le jardin, c’était vraiment le paradis. Mais le tentateur s’infiltra dans ce paradis et Adam se laissa tenter par lui. C’était une désobéissance délibérée, car il sait dans sa conscience que Dieu lui a donné toutes ces choses pour son amour et la défense de manger du fruit d'un arbre était aussi à cause de l’amour de Dieu. Mais un doute semé par Satan le fit tomber inexorablement. Dieu le maudit et le chassa et lui déclara la mort, « Tu retourneras à la poussière, car tu es poussière. » Dieu travaillait pendant toute histoire selon ce principe. Cette sentence de condamnation par la mort est inévitable pour l’homme. Mais Dieu garda l’arbre de vie dans le ciel et prépara un chemin pour y arriver. Par la venue de Jésus, tout homme peut avoir la possibilité d’y accéder et d'avoir la vie éternelle. C’est parce que notre homme extérieur se détruit, mais notre homme intérieur se renouvelle que Paul était toujours victorieux. Notre corps physique veillit, a des rides, les cheveux blanchissent, et les yeux s’affaiblissent et nous perdons la vigueur. Aux femmes apparaissent les maladies telles ostéoporose. Puis, les dents s’arrachent et finalement les hommes disparaissent. La vie de jeunesse de l’empereur Jin était très souffrante, c'est pourquoi après être monté au trône, il ne s’intéressait que la vie qui durerait. Mais il rendit son dernier souffle à l’âge de 49 ans. Mais celui qui vit par la foi voit son homme intérieur sans cesse se renouveler. Comme nous chantons, il éprouve de la jeunesse éternelle. Se renouveler signifie plus que de se reconduire ou se prolonger. Comment peut-on se renouveler ? C’est possible quand nous sommes revêtus de la puissance de la résurrection. Quand nous voulons nous revêtir de la puissance de la résurrection, nous devons aimer la croix de Jésus. Par-dessus tout, nous devons étudier diligemment la Bible. Quand nous luttons jusqu’à ce que la parole de Dieu règne dans mon cœur et me saisisse, nous pouvons vivre une vie pleine de victoire et d’Esprit. Plus nos années de la chrétienté augmentent, plus nous devons nous revêtir de la puissance de l’Esprit. Mais pour la plupart des gens, plus ils vivent longtemps la vie chrétienne, plus leur homme extérieur s’élime en même temps que leur homme intérieur se fade. Le premier temps de grâce et d’émotion s’estompe, en même temps que leur vision s’émousse. Leur esprit de pionnier disparaît et leur vigueur se décrépite et ils deviennent des vieilles outres et se contentent à s’installer dans une vie aisée et de jouir d’une vie confortable. Cette vie est très misérable. Même si notre homme extérieur vieillit, notre homme intérieur doit se renouveler chaque jour. C’est alors que nous pouvons jouir de vraie vie de bonheur. Mais Dieu opère continuellement pour que l’homme déchu regagne sa sainteté initiale qu’il avait reçu de Dieu en premier Adam. C’est pourquoi Dieu nous donne souvent de légères afflictions. Cela serait une angoisse pour les non-croyants. Mais c’est la manifestation de l’amour de Dieu pour les croyants. Dieu en donne pour qu’il se produise en nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. Amen ! Avant que nous rencontrions Jésus, notre poids a été semblable à une bale qui se dissipe par le vent. Mais maintenant, notre poids est devenu assez stable, au point que malgré la force de vent, nous puissions rester sur place. Au moment où nous avons cru, nous avons été du poids de mouche. Mais Dieu nous donne des entraînements de la vie pour que nous puissions avoir plus de poids spirituel. Si nous étudions la vie de Jacob dans la Genèse, nous apprenons comment dans sa grâce, Dieu travaillait dans la vie de Jacob, afin que son homme extérieur ambitieux soit brisé, et il devienne un grand homme de poids influent. A la fin de sa vie, Jacob est devenu un homme de poids lourd au point qu’il bénisse le roi Pharaon d’Egypte. Quand une affliction rend visite dans notre vie, n’oublions pas au prime abord que devant Dieu c’est une LEGERE affliction, puisque Dieu nous la donne afin que nous devenions plus murs et ressemblant à Jésus, notre Seigneur. Alors nous pouvons la recevoir avec la joie et la reconnaissance et ne pas perdre non seulement courage, mais aussi pouvons sourire jusqu’aux oreilles constamment. Regardons le chapitre 5 le verset 1. « Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes. » Selon Paul, notre vie sur la terre n’est qu’une tente. La demeure se rapportant à la tente (en grec Skenus) signifie que le corps humain est faible, momentané et peu valeureuse. On dit que le moteur en fer dans la voiture, est obligé d’être mise en rebut après 5-6 ans, si on l’utilise 24h/24. Mais le cœur humain, même s’il n’est qu’un masse de suif dont le poids ne dépasse guère 230 – 340 g, travaille sans repos pendant 70 ans l'espérance de vie. Néanmoins, l’homme le plus vigoureux du monde, s’il est usé, vieillit et finit par se détruire. Pour ce sort, le psalmiste dit, « Le nombre de nos années s’élève à 70 ans et si nous sommes vigoureux, à 80 ans ; et leur agitation n’est que peine et misère, car cela passe vite, et nous nous envolons » (Ps 90 :10) Non seulement à cause de la vieillesse, mais aussi par les maladies ou les accidents, l’homme se détruit. Une fois détruit, on ne peut se redresser. Même un homme vit avec la richesse et la gloire et l’honneur, une fois détruit, son existence s’anéantit afin que rien n’y reste. A cause de cet limite de la mort, il apparait très souvent des films, ou série télévisés, livre, chansons qui traitent de la vie d’avant ou la transmigration et ça fait le tabac. Par exemple, les revenants qui traitent que les personnes décédé par l'accident, le suicide, le meurtre etc tentent de revenir au monde. Parfois les amants qui étaient morts il y a lontemps reviennent pour assouvir leur premier amour etc, etc. C’est vraiment extravance elle-même. Le bande magnétique pour l’hypnose ou la talisman qui empêche les démons de s’approcher, etc deviennent populaire. Ce genre de phénomène peut être interprété comme le débattement d'hommes pour surpasser la limite de la mort et être délivré de la peur et l’inquiétude de l’avenir. Mais même si on se débat inlassablement, l’homme ne peut échapper au péché et à la mort, et plûtot tombe dans une abîme plus profond. Alors tout se termine-t-il par la mort ? Non. La bible nous dit que la mort n’est pas la fin, mais elle est l’ouverture d’un nouveau monde. Si notre maison de tente sur la terre se détruit, il y a une demeure éternelle dans le ciel faite non par la main des hommes mais par celle de Dieu. Cette maison est construite par le sang de Jésus et elle est éternelle, jamais détruite. Elle ne se souille, ni se corrompe, ni se flétrit. De plus, dans cette maison, il n’y a pas de pleur, ni douleur, ni deuil, et il n’y a que la vie, la paix et l’amour. Quelle nouvelle merveilleuse que nous attendent les demeures éternelles dans le ciel après notre mort. Quand nous avons cette espérance vivante, nous ne nous laissons pas assombrir par l’environnement défavorable de ce monde, mais pouvons avancer avec courage victorieusement. Un jour Jésus, en face de ses disciples qui étaient dans la crise d’anxiété devant son départ imminent, dit, « Croyez en Dieu, Croyez aussi en moi. Si je vais au ciel, je préparerai une demeure pour vous et je reviendrai. » Il nous semble que sur la terre, souvent nous sentons qu’il n’y a pas ma place, ou du moins, il n’y a pas beaucoup de place de mettre mes pieds. Mais dans le ciel, c’est différent, il y a beaucoup de place, et il y a une belle demeure, plus belle que le château de Versailles et cela pour chacun de nous. Il me semble que vous ne croyez pas. Mais croyez, car Jésus dit que c’est vrai. Pour le plus petit et le plus misérable, Jésus promet qu’il y aura un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, ce qui est éternel qui n’est pas fait par les mains des hommes. Tous les monuments splendides sont un jour voués à la destruction. Mais nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes. Hé 11 :9,10 dit au sujet de la foi d’Abraham, « C’est par la foi qu’Abraham qu’il vint s’établir dans la terre promise comme en un pays étranger, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » Alors comment se passera la résurrection ? Jean Calvin réfute toute erreur dans laquelle on disait que les âmes ne reprendront pas le corps dont elles sont maintenant vêtues, mais qu’on façonnera de tout nouveau. Paul lui-même dit dans le chapitre de la résurrection 1 Co 15 qu’il faut que ce qui est corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité et que ce qui est mortel soit revêtu de l’immortalité. Je veux dire que si on voit le contexte dans lequel Paul dit cela, il y a un ordre. Paul parlait de ceux qui sont resté sur la terre. Quand il dit « si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus, » nous ne sommes pas certains qu’il fit l’allusion ou bien de ceux qui sont vivant seulement ou bien qu’il comprent ceux qui ont subi la mort normale, excepté ceux qui ont perdu le corps par exemple par l’attentat, ou la naufrage, etc. Nous ne le savons. Mais en tout cas, ceux qui sont resté sur la terre, au moment de la venue de Jésus, ils seront tous changés et ils ne se dévêtiront pas pour recevoir un nouveau corps, mais ils se revêtiront au-dessus du corps actuel. C’est ainsi que ce qui est mortel sera absorbé par la vie éternelle. Les versets 6 à 10 nous font savoir que nous vivons loin du Seigneur. Mais à ce moment, nous devons marcher par la foi, non par la vue. Quand nous marchons par la vue, nous serons comme des faux docteurs de Corinthe qui agissaient avec des cachotteries honteuses et la fourberie. Mais nous devons marcher par la foi devant lui. Il y a la maxime, loin des yeux, loin du cœur. Il est difficile de vivre par la foi, si on est loin. C’est comme si un sujet royal qui voyage ne sait pas si son comportement plaît à son roi. Mais l’homme de foi vit toujours devant Dieu, même s’il ne le voyait pas. Ainsi Hénoc dans l’ancien testament, marcha avec Dieu. Paul agissait toujours comme s’il était sous le regard de Dieu, même s’il sait qu’il est loin du Seigneur. C’est pourquoi dans le verset 9, il dit, « C’est pour cela aussi que nous mettons notre point d’honneur à lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. » Dans la vie, il est très important d’avoir au moins un point d’honneur. Sinon, l’homme n’aura pas de sens et tôt ou tard dégénéra à l’état animal. Pour un élève, un point d’honneur sera d’être un major. Pour un soldat, l’exploit d'une victoire sera un point d’honneur. Général de Gaule avait le fort sens d'honneur en tant que soldat. C’est pourquoi quand il a été prisonnier de guerre, il n’abandonna jamais sa tentative d’évasion, car il ne voulait absolument pas d’avoir la honte de devenir ce qu’on appelait à l’époque, « revenant », c’est-à-dire un affranchi des ennemis par l’invasion des alliés. Ce point d’honneur qu’il avait gardé était une des causes par lesquelles il reçut plus tard l’honneur du peuple. Il y avait un marin plongeur afro-américain, Carl Brashear dont la vie est cinématographié par le titre « homme d’honneur » et en français plus exactement « Honneur à tout prix ». A cause du racisme de l’époque, quoiqu’il fut le plus grand nageur, il fut empêché de devenir le maître plongeur. Mais par sa lutte ardente à l’école de plongeur, il devint finalement un maître plongeur. Mais il fut gravement blessé par accident, et fut obligé d’être amputé. Mais il mit son point d’honneur en tant que marin plongeur, et surmonta l’exigence qui a été imposé par l’administrateur arbitraire raciste de porter une lourde armure de fer vitré au visage d’environs 100 kg pour se déplacer avec ses pieds amputés dix pas. Il put le surmonter à cause de son sentiment d’honneur en tant que marin plongeur. Quel est le point d’honneur pour vous ? Le point d’honneur est quelque chose qu’on retient malgré qu’un poignard se place devant le cou. C’est quelque chose qu’on ne peut échanger même avec notre vie. Nous ne devons pas être comme Esaü qui abandonna son droit d’aînesse, à cause du creux de son estomac. Nous devons garder notre point d’honneur quoi qu’il nous arrive. Tous ces honneurs précités en haut étaient pour soi. Mais Paul a ce point d’honneur de vivre pour l’honneur du Roi des rois, et ce, qu’il vive ou meure. En commençant une nouvelle année scolaire 20162017, je prie que chacun de nous, homme ou femme, adulte ou enfant ait un point d’honneur pour le Seigneur. Ceux qui mettent le point d’honneur à lui être agréable est ceux qui vivent dans le total renoncement de soi et vivent une vie contrée sur Dieu et sur le Christ. De tels hommes ne pensent pas à ce que Dieu fait pour eux, mais à ce qu’ils peuvent faire pour Dieu. Dans n’importe quelle situation, ils cherchent la bonne volonté de Dieu et l'en remercient. Quand ils rencontrent d’apparents malheurs, au lieu de se plaindre, ils remercient Dieu en pensant que cela est arrivé à cause du fait que Dieu l’aime. Ceux qui veulent plaire à Dieu ne pensent pas du point de l’homme, mais du point de vue de Dieu. Nous pouvons penser que si nous vivons pour lui être agréable, nous perdons toutes choses et nous subissons le dommage. Mais Dieu s’en réjouit pleinement, et Dieu le bénit. Si Dieu le bénit et s’en réjouit, la vie de cet homme est aplanie. Parfois, j’entends : Ah ! tout le chemin de ma vie est tortueuse. S’il y en a quelqu’un qui le dit, il doit réfléchir profondément sur son chemin de la vie et accepter la correction de Dieu, pour qu’il puisse faire un virement dans un sens vraiment de plaire à son Seigneur qui conduit dans le chemin de la vie. Le verset 10 est un célèbre verset évangélique. Il en dit long de pourquoi nous devons nous efforcer de mettre notre point d’honneur à être agréable à Dieu. Il sera donc très bon de le mémoriser. C’est que toute âme humaine sera convoquée un jour devant le tribunal du Christ pour être jugé d’après ce qu’il aura fait. Quel verset redoutable ? Personne ne pourra se tenir devant le tribunal du Christ compte tenu de tous les péchés commis. Tous les impies seront jugés et condamnés à l’éternel punition dans l’enfer. Mais il y a un secours pourvu par Dieu lui-même. C’est Jésus qui est notre avocat. Il nous défend de toute accusation de Satan, parce que lui-même a porté notre condamnation à notre place en mourant sur la croix. Lisons le verset 10. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal. » Ici, le tribunal du Christ est le jugement dernier sur toute l’humanité et dans un premier temps une place où se distinguent la vie éternelle et la mort éternelle (2Th 1 :610). Après quoi pour les fidèles qui ont reçu le salut, cela devient la place où ils subissent le jugement pour la récompense qui indiquera la grandeur ou la petitesse des prix. Ce jugement n’est pas la déclaration d'un dénouement, mais l’appréciation des travaux effectués pendant le vivant pour le Seigneur. Le fait que ce jugement existe est à la foi la joie et le défi pour ceux qui croient en lui. C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas nous installer dans une vie confortable et de langueur par le contement d'une vie sauvée, mais travailler diligemment pour le Seigneur pendant notre laps de temps donné sur la terre. Ce jugement n’a pas d’exception, et chacun doit le subir. Ce jugement ne se fait pas de façon en gros, mais chacun recevra individuellement sa part. Le jugement de Christ s’apparente à l’examen de l’école. En général, les étudiants ne travaillent pas beaucoup, s’il n’y a pas d’examen. Mais s’il y a l’examen, ils travaillent diligemment même en passant la nuit blanche en vue d’obtenir de bonnes notes. Un chauffeur de taxi m'a dit qu'il a passé trois semaines sans dormir pour passer son écrit de permis et qu'il a réussi. Nous les croyants sont comme si on a réussi l’examen par la note de 12/20, mais cela n'est pas suffisant ; nous devons travailler pour obtenir la bonne mention et pour que le Seigneur Jésus nous loue en disant, « Bon et fidèle serviteur, entre dans mon règne ». En conclusion, nous avons appris aujourd’hui, la foi de Paul qui portait l’Evangile glorieux dans son corps. Il dépendait chaque fois de Dieu et prêchait l’Evangile par la foi de la résurrection. Son espoir n’était pas sur la terre, mais dans le ciel. Mais il avait ce point d’honneur d’être agréable à Dieu pendant la vie sur terre. Que Dieu nous aide à porter le trésor de l’Evangile dans nos corps, afin que par la mort de Jésus en nous, la vie de Jésus agisse en plusieurs cette fin d'année et la nouvelle année. Amen !