NOUS PORTONS LE TRESOR DANS DES VASES DE TERRE
2 Corinthiens 4 :1-5 :10
Verset Clé 4 :7
« Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure
soit attribuée à Dieu, non pas à nous. »
La semaine dernière, nous avons appris que Dieu nous a rendu capables d’être
ministres non d’une ancienne alliance, mais d’une nouvelle alliance. La nouvelle
alliance est scellée par le sang de Jésus. Elle donne la nouvelle naissance qui s’opère par
le Saint-Esprit. Auparavant, nous étions malade de péchés et nous étions des armes
d’injustice. Mais quand nous étions pécheurs, Christ a versé son sang et Dieu nous a
sauvés de tous nos péchés. Mais non seulement cela, mais Dieu nous a transformés en
l’image de Jésus. N’est-ce pas que nous aimons regarder le miroir pendant le jour et la
nuit, surtout les femmes. Mais maintenant, nous sommes nous-mêmes des miroirs
marchants qui ne cessent de refléter la gloire du Seigneur. Gloire à Jésus ! La parole
d’aujourd’hui nous enseigne avec quelle attitude Paul mena sa mission. Le verset 7 dit,
« Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit
attribuée à Dieu, non pas à nous. » Que Dieu nous aide à comprendre cette parole par
l’aide du Saint-Esprit.
Premièrement, nous ne perdons pas courage. Regardez le verset 1. Il dit, « C’est
pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons
pas courage. » Qu’est-ce qui rend Paul dans son ministère si courageux ? C’était l’Esprit
de Dieu vivant. Si nous regardons nous-mêmes nous sommes si peureux que nous ne
pouvons bouger même un petit doigt. Mais si nous fixons nos regards sur Dieu, dès ce
moment, une je ne sais quelle puissance et force se met à circuler dans nos veines. Paul
dit que lui et ses compagnons ne perdirent pas courage. Et il répète plus loin, « nous
sommes donc toujours pleins de courage. » (5 :6). On dit que pour l’homme, la première
vertu est le courage. Mais le courage est une vertu indispensable surtout à un serviteur
de Dieu. Paul avait rencontré des situations insupportables à cause des persécutions et
elles auraient pu le rendre peureux. Mais Paul s’appuyait toujours sur Dieu et il reprit
courage chaque instant. Le chapitre 18 des Actes des apôtres nous raconte le ministère
débutant de Paul à Corinthe. Quand il arriva à Corinthe, il y avait une forte opposition
des Juifs qui disaient des blasphèmes. Quand l’opposition s’intensifiait de plus en plus,
Paul eut peur. Mais le Seigneur apparut en songe pendant la nuit et dit, « Sois sans
crainte, mais parle et ne te tais pas, car moi, je suis avec toi, et personne ne mettra la
main sur toi pour te faire du mal. » Paul était toujours plein de courage, à cause de Jésus.
Une autre raison de ne pas perdre courage, c’est que Paul menait toujours une vie
de conscience pure et intègre. Regardons le verset 2. « Nous refusons les cachotteries
honteuses ; nous ne nous conduisons pas avec fourberie et nous n’altérons pas la parole
de Dieu. Mais en manifestant la vérité nous nous recommandons à toute conscience
humaine devant Dieu. » Paul dit précédemment, « notre sujet de gloire, c’est le
témoignage de notre conscience, que nous sommes conduits dans le monde… avec une
sainteté et une sincérité… » Nous devons examiner la conscience pour ne pas perdre le
courage, car Dieu bénit la conscience pure et lui donne le courage. Martin Luther,
réformateur allemand, avait une conscience pur pour résister à la persécution de l'église
romaine et remporta la victoire. Il y a beaucoup de gens qui trompent leur conscience
pour leur gain personnel. Les mots « cachotterie », « fourberie » sont les mots qui ont
trait à la conscience. Ce sont des actes qui trompent la conscience. Les faux docteurs à
Corinthe agissaient et se comportaient insidieusement en profitant des occasions pour
leur propre gain.
La Bible parle souvent de la conscience, quoi que ce problème de conscience est
souvent négligé, même parmi les croyants. Selon Paul, notre conscience juge nos
pensées, nos actions, nos décisions ainsi que nos motivations les plus secrets. Si nous
lisons l'ouvrage : « la conscience divine ou la conscience éclairée », l'auteur dit que notre
conscience porte son jugement indépendamment de nous-mêmes et selon la loi de Dieu.
Bien r que votre conscience vous appartient. Mais elle n’est pas à vos ordres. Elle
dépend des normes et lois divines enregistrées en vous. Que vous soyez religieux ou
pas, votre conscience se charge de vous les rappeler. Paul dit que c’est Dieu qui a dicté
en nous pour nous accuser ou pour nous défendre. Dans l'épisode de la femme prise en
flagrant délit d’adultère, la conscience des juifs les fait éloigner de Jésus, tandis que la
conscience de la femme la fait approcher de Jésus. En effet Jésus, « quiconque n'a pas
de péché lui jette le premier la pière » et les religieux se retirèrent un par un de Jésus.
Paul dit une fois à Timothée : « cette conscience, quelques-uns l’ont perdue. » Notre
ennemi, par ce qu’il a bien compris l’enjeu, fait de la conscience son principal champ
de bataille. Il sait qu’une emprise sur la conscience du chrétien, peut l’éloigner du
Seigneur. Les personnes qui ne connaissent pas le Seigneur sont elles aussi victimes des
conséquences de cette mauvaise conscience. Ainsi le taux de suicide a triplé en moins
de soixante ans et le suicide est la première cause de mortalité des 35 ans à 44 ans. Le
chiffre est effrayant car 3000 personnes se suicident chaque jour dans le monde. Par
contre, l'auteur de « la conscience divine » nous raconte qu'il arrivera que des personnes
qui ne connaissent pas Christ, accusent le chrétien de quelques manières que ce soit.
Elles jugeront mal certains de ses choix et contesteront certaines décisions selon les
valeurs du monde. Mais il est important qu'on garde la conscience pure. Alors Dieu nous
donne la victoire par le courage d'en-haut. Les gens ne comprendront pas pourquoi,
Joséphine, dit l'auteur, après sa conversion, a rompu avec son petit ami qui lui avait
pourtant rendu beaucoup de services et qui était un jeune homme si gentil. Pour l’enfant
de Dieu, il est capital de poser des pas par conviction sur la base de la Parole de Dieu.
Deuxièmement, l’Evangile est voilé pour ceux qui périssent. Dans 1 Corinthien,
Paul dit le problème de voile porté par les femmes. Mais, le voile dont il s’agit est un
voile intérieur qui empêche de recevoir l’Evangile. Quel était le cas des Israélites ? 3 :14
dit, « Quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, ce voile demeure. » L’explication
était parce qu’ils étaient incrédules. Mais fondamentalement, c’était parce que le voile
doit demeurer avant la venue de Jésus. La raison de leur voile, c’était parce qu’ils ne
connaissaient pas ni n’acceptaient que la loi prévoit un Messie qui devrait venir pour
suppléer leur faiblesse dans laquelle ils s'obligeaient de désobéir à Dieu.
Regardons le verset 4. « Pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé
les pensées, afin qu’ils ne voient pas resplendir le glorieux Evangile du Christ, qui est
l’image de Dieu. » L’Evangile que nous portons n’est pas un Evangile ordinaire, c’est
le glorieux Evangile. Mais le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées des contemporains,
de sorte qu’ils en aient pas conscience. Nous pouvons énumérer plusieurs dieux
contemporains qui aveuglent les pensées, pour qu’on ne puisse pas regarder au-delà de
leurs yeux myopes. Ceux qui sont matérialistes pensent que la richesse est la meilleure ;
ceux qui sont hédonistes recherchent à l’aveuglette le plaisir de la chair. Mais pour les
gens modernes, le rationalisme est un dieu qui aveugle le plus leur pensée.
L’émancipation de la raison humaine est depuis les siècles de lumière un dieu puissant
qui s’emparait des hommes. En France, à la fin de 18e siècle, ce dieu était si puissant
que les français en vinrent à éliminer le mot religion de leur pays. La raison humaine
devint le dieu suprême des hommes et la société se déchristianisait de plus en plus, et
par conséquent on considérait de moins en moins la présence de Dieu et l’authenticité
de la Bible. La gloire de l’Evangile s’estompa, et la parole disparut de plus en plus du
système de pensée du peuple.
Mais que dit Paul ? Il dit qu’il prêche le Christ-Jésus, le Seigneur, non lui-même.
Le recours à notre idée et pensée et raisonnement se sert d’un voile qui voile la gloire
de l’Evangile. Il affaiblit notre prêche et notre enseignement. Donc, nous devons
renoncer à notre rationalisme et prêcher purement et simplement l’Evangile du Christ,
la croix et la résurrection, le Saint-Esprit et le pardon. Nous pouvons penser que sont
nécessaires mal de connaissances théologiques et intellectuelles pour convaincre les
gens sophistiqués. Mais, ce que nous devons prêcher, c’est Jésus-Christ, le Seigneur.
Quand nous prêchons ainsi, Dieu lui-même nous donne la force et le courage, pour
convaincre le peuple.
Lisons le verset 6. « Car Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres !
a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la
face de Christ. » Au commencement, Dieu dit, « Que la lumière soit ! » Alors la lumière
fut et les ténèbres à la surface de l’abîme donnèrent la place à l’éclatante lumière. Le
psalmiste, dans son angoisse du péché, vit venir éclairer la lumière, c’était Jésus, le
Seigneur. Quand nous sommes dans le péché, notre intérieur est comme les ténèbres.
Mais dès que Jésus vient entrer dans nos cœurs, notre vie est changée ; elle est pleine de
lumière. Dans la Judée il y avait un homme nommé Nicodème. Il était un homme de
renom, car il était un des Pharisiens, un parti d’élites et un membre du Sanhédrin,
assemblée suprême d’Israël et de plus, il était un docteur de la loi. Mais son cœur était
si ténébreux qu’il vint de nuit auprès de Jésus. Jésus vit son problème et dit : Si un
homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Malgré sa haute position
sociale et le renom et la richesse dans la société, il était quelqu’un qui ne voit pas le
royaume de Dieu ! Son dieu depuis sa jeunesse était la réussite dans le monde. Il en était
si aveuglé qu’il ne put comprendre cette vérité importante de la nouvelle naissance. Dans
la Bible, nous apprenons que Jésus a aimé cette âme si misérable. Quand il vit la croix
de Jésus un si cruel supplice qu'il a porté sans péché, il comprit que c’était pour son
péché qu’il l’avait portée. Ses yeux s’ouvrirent et vit le royaume de Dieu. Mais pour
l’instant, Jésus lui fit des reproches, « Et voici le jugement : la lumière est venue dans
le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs
œuvres étaient mauvaises. » (Jn 3 :19)
Troisièmement, nous portons ce trésor dans des vases de terre (7-15). Lisons le
verset 7. « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance
supérieure soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. » Ici, nous apprenons l’humilité de
Paul. Autrefois, Paul était un homme qui dépendait de son intelligence. Il était le plus
éminent disciple de Gamaliel, la haute érudition d’Israël. Il maîtrisait les philosophies
d’Occident et d’Orient. Mais avec toutes ces capacités, il persécutait l’Eglise de Dieu en
massacrant des hommes et des femmes innocents. Mais, maintenant, il reconnaît qu’il
est un vase de terre qui est si fragile et si cassable. Maintenant, il est devenu un homme
qui dépend de Dieu uniquement. En fait, il comprit que Dieu fait porter ce trésor par des
vases de terre. L’Evangile est si glorieux qu’il est comparable à un trésor caché. Mais
Dieu met ce trésor de l’Evangile dans des vases de terre, alors qu'en général, le trésor
doit être gardé par une boîte doré. Pourquoi ? Paul dit que c’est pour que la puissance
supérieure soit attribuée à Dieu, et non à nous. En manifestant la lumière resplendissante
sur la face du Christ, Dieu ne veut voir rétribuer la gloire qului. Dieu ne voulait pas
que ne serait-ce que pour une parcelle, l’homme s’approprie la gloire. Paul sait aussi
que la volonté de Dieu est ainsi, car de ce fait, il en vint à avoir la foi de la résurrection.
L’homme qui dépend de lui-même n’aura jamais expérimenté la puissance de
résurrection de Dieu. Mais Paul, en reconnaissant combien son corps est faible,
expérimentait chaque jour la puissance de la résurrection.
Il y avait en Corée une professeure chrétienne. Elle était une fille du PDG d’un
groupe conglomérat coréen. Elle était tout le temps majeure dans son université. Elle
finit le master en littérature anglaise dans l’université de Michigan, puis master dans la
faculté de théologie Fuller, la plus rénomée dans le domaine, puis elle obtint le doctorat
dans la théologie de la faculté de Havard. Au début cette dernière faculté était fondée
pour élever les bons chrétiens, mais maintenant elle est dévenue libérale. Donc, son titre
de thèse, « la théorie de Saint-Esprit selon l’épître aux romains » ne plut pas au jury qui
l’a rejeté, mais elle se tint ferme par la foi et persévérait jusqu’au bout pendant 8 ans et
obtint finalement le diplôme. Après quoi elle a reçu un poste de professeur dans
l’université de Havard. Mais elle le refusa et retourna en Corée pour aider les jeunes
étudiants à avoir la vraie foi. Elle se sentait très débitrice aux missionnaires de
l'Amérique, de Canada, de l’angleterre etc pour ce pays dans le passé, et voulut élever
les jeunes étudiants à devenir disciples de Jésus et missionnaires pour aller à l’étranger
pour rémbouser ainsi cette dette spirituelle. Sans se faire valoir son autorité en tant que
professeur de hautre notoriété, elle s’abaissait humblement pour servir, jusqu’à ce que
chaque année, elle dispense son conseil spirituel à plus de 100 étudiants qui venaient
vers elle. Cela était possible quand elle gardait Jésus, le vrai trésor au fond de son cœur
avec humilité. Seuls ceux qui gardent Jésus au fond de leur cœur comme trésor peuvent
le faire briller. Leur vie est semblable au trésor. Cette professeure est le trésor de nos
temps pour la Corée et pour le monde.
Un jour, les leaders religieux vinrent auprès de Jean-Baptiste. Il était renommé, à
tel point qu’avec un geste de signe de main, il put ramasser tout l’honneur du monde.
Les délégués Pharisiens lui posèrent la question, « es-tu Christ ? » « Je ne le suis »
répondit Jean. « Alors es-tu un prophète ? » Non, dit encore Jean. « Alors qu’est-tu ? »
Jean répondit, « Je suis la voix qui se fait entendre dans le désert. » La voix n’a pas de
corps, mais simplement apparait et disaparait selon le besoin. Jean dit qu’il faut qu’il
diminue, alors que Jésus croisse. Dieu éleva ce Jean à cause de cette attitude humble.
Dans les versets 8-12, Paul rend témoignage qu’il avait traversé beaucoup
d’épreuves afin de transmettre le précieux trésor Jésus dans le monde, mais à cause de
ce Jésus comme trésor sur lequel il fixait le regard constant, il put remporter de victoire
en victoire. Dans la fable de la Fontaine, la tortue gagne la course loin du lièvre. Savez-
vous pourquoi le lièvre a perdu ? La victoire dépend de ce sur quoi on fixe le regard. La
tortue fixa le regard sur le but, alors que le lièvre fixa son regarde sur la tortue, son
concurrent, ce qui le fait perdre la course. Beaucoup de gens veulent servir puissamment
l’œuvre de l’évangile, mais échouent parce qu’ils regardent non le but mais
l’environnement. Les missionnaires occidentaux pensent que l’évangélisation est
difficile parce que les intellectuels de ces pays sont orgueilleux. Il est vrai qu’en raison
de l’environnement défavorable, il est difficile de servir l’œuvre de Dieu. Mais autant
le moment est difficile, autant nous devons nous revêtir de la puissance de l’Evangile.
Le problème n’est pas l’environnement, mais le fait que nous ne nous revêtons pas de la
puissance de l’évangile. Quand nous nous revêtons de la puissance de l’Evangile, cet
environnement défavorable peut plutôt servir d’une base pour la création d’une nouvelle
histoire.
Lisons le verset 10. « Nous portons toujours avec nous dans notre corps la mort
de Jésus, afin que la vie de Jésus se manifeste dans notre corps. » En fait, ce que Paul
porte, c’est la mort de Jésus. L’Evangile est celui de la mort et la résurrection de Jésus.
Sans la mort, il n’y a pas de résurrection. Sans la mort, le trésor est sans or ni perles.
Quand Paul porta ainsi la mort de Jésus dans son corps quelle fut la conséquence ? Il
sentit que la vie de Jésus se manifeste pleinement dans son corps. Il sentit que la lumière
replendissante provenant de Jésus chasse complètement toutes les ténèbres dans son
cœur. Mais ce n’était pas tout. La vie de sus se propagea autour de lui. Ainsi le verset
12 dit, « Ainsi la mort agit en nous, mais la vie en vous. » Par son action de porter la
mort de Jésus dans des vases de terre, la vie de Jésus se mit à vivifier des âmes qui
ressemblaient aux morts. Les Corinthiens qui semblaient être morts à cause de leur
idolâtrie, commencèrent à reprendre vie et leur visage si sombre se mit à briller. La foi
de résurrection de Paul était si influente. Paul parlait de l’Evangile, mais qui pourra en
parler sans y croire vraiment ? Mais Paul croyait absolument que Jésus fut ressuscité
d’entre les morts et ce Jésus le ressuscitera au dernier jour pour être ensemble avec tous
les croyants devant sa face. Paul eut cette conviction, que Dieu bénit son action de porter
la mort de Jésus, afin que, la grâce se multiplie sur la terre, et un grand nombre de gens
retournent à Dieu par la repentance, et cela jusqu’au dernier jour. Cette partie nous
rappelle la parole de Jésus : « Si un grain de blé ne tombe en terre en terre et ne meurt,
il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jn 12 :24)
Quatrièmement, la demeure éternelle (16-5 :10). Après avoir exposé sa vie de
mission qui est la foi de la résurrection, Paul continue d’exposer quel est son espoir sur
la terre. Regardons le verset 16. « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même
lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour
en jour. » La vie d’un chrétien est une vie qui progresse. Dieu travaille en sorte qu'elle
soit ainsi, parce que sinon l’homme est toujours dans la chair mortelle. Quand Adam fut
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