Virologie – Rhabdovirus– page 5/6
Elle touche surtout les jeunes poissons dans une eau à moins de 15°C (au-delà de 15° l’expression
clinique est très diminuée). Cependant, les Salmonidé qui ne survivent pas à plus de 15°C.
Elle se caractérise par une léthargie, une anémie, une exophtalmie, une distension abdominale, et
une scoliose. Le taux de létalité est de 50 à 90%.
La transmission est horizontale avec une excrétion virale dans les urines et les fèces (d’où une
pollution du milieu environnant par le virus) mais aussi verticale (par les gamètes et de la mère au
petit par le lait), ce qui contribue à pérenniser l’infection.
Virus de la Septicémie Hémorragique Virale
C’est aussi une maladie des salmonidés mais on ne le trouve généralement pas au même endroit
que la nécrose Hématopoïétique Infectieuse, cela dit les deux virus peuvent coexister.
On a une forme aiguë caractérisée par de la léthargie, de l’anémie, une exophtalmie, et des
hémorragies avec une forte létalité dans une eau entre 3 et 5 °C.
La forme chronique présente des œdèmes divers avec forte distension abdominale (sans
hémorragies). Il existe des vaccins mais ils ne sont pas commercialisés.
Look at la photo de poisson du ppt : (annonce à toutes les fans de stephagnoli, il n’est pas parfait !
il n’est pas du tout calé en anatomie du poisson…un mythe s’effondre…) ce qu’on peut voir: en P
une hémorragie ponctiforme, en B des branchies hémorragiques et anémie avec forte perte de sang,
en F un foie très rouge aussi, et la pointe de flèche montre un œdème de la tête.
D.Genre Lyssavirus
Genre de virus qui crée le plus de problèmes en santé publique surtout avec le virus rabique.
Ils sont tous neurotropes (caractéristique).
Le prototype est le virus rabique qui est très connu ! La Rage est une maladie mortelle, zoonotique,
mortalité rapide.
Ils sont tous cultivables in vitro sur des cellules nerveuses ou épithéliales ou sur des œufs
embryonnés, sur animaux (lapins ou souriceaux) par inoculation intracérébrale (pour faire des
vaccins). Ils présentent peu d’effet cytopathique, et un cycle long (poussent lentement).
Pour le diagnostic et la mise au point de souches vaccinales, la culture est intéressante.
En France, les vaccins sont des vaccins à agents inactivés seulement, en l’occurrence pour la rage.
Pouvoir pathogène: ces virus induisent des encéphalomyélites avec atteinte du SNC, de
l’agressivité, des troubles du comportement, puis une paralysie finale jusqu’à la mort.
!! Pour le diagnostic différentiel toujours penser au virus rabique quand on a une atteinte du
système nerveux central par un virus, car les manifestations cliniques sont variables!!
La protéine G est impliquée dans le neurotropisme et les signes cliniques associés (pouvoir
pathogène) : si on la fait muter en changeant l’acide aminé situé en position 333, elle n’atteint plus
le SNC, et on a une atténuation suffisante pour avoir une souche vaccinale. Le codon induit est très
différent pour éviter une réversion de la souche vaccinale.
On constate de larges variations du pouvoir pathogène en conditions naturelles ou
expérimentales : il y a changement du pouvoir pathogène avec un changement d’environnement ou
même d’animal.
Le passage en culture entraîne souvent une perte du pouvoir pathogène par fixation du caractère
(d’où l’utilisation pour la fabrication de vaccins).
De plus, il existe des modifications naturelles : des souches sont spécialisées pour une espèce
donnée. Pour le virus du renard, la quantité nécessaire pour infecter l’Homme ou le chien est