
Structure et composition chimique de la terre 
 
 
Problématique : comment connaître la structure et la composition de la terre, alors que pour 
un rayon de 6380 km les sondages ne dépassent pas 10 km de profondeur 
 
Intro 
Les géologues ont beaucoup utilisé une méthode indirecte ; la propagation des ondes 
sismiques 
 
I. Les informations apportées par l’étude des ondes sismiques :  
( TP1, TP2 ) 
 
Un séisme est le résultat de la libération brutale d’une énergie longtemps accumulée et qui 
provoque le mouvement relatif de deux plaques lithosphériques. Cette énergie se manifeste 
alors sous forme d’ondes sismiques. 
 
1) les différentes catégories d’ondes sismiques (voir TP1, activités 2&3) 
 
Il existe trois sortes d’ondes : P, S et L qui diffèrent entre autre par leurs vitesse de 
propagation. Dans un milieu homogène, et pour des températures et pressions constantes, la 
vitesse de propagation d’un type d’ondes, est constante. La modification de la vitesse d’un 
type d’onde correspond à un changement de nature, de densité, d’état, ou de plusieurs de ces 
facteurs réunis. 
 
2) Existence de « zones d’ombres » (voir TP2, activités 1&3) 
 
Les ondes P ne sont pas reçues dans les stations distantes de 11500 à 14500 km de l’épicentre 
d’un séisme. Les ondes S ne sont plus du tout reçues au-delà de 11500km. Ce sont des zones 
d’ombres. On sait que les ondes S ne se propagent pas dans les liquides, on en déduit qu’il 
existe une surface de discontinuité, càd une surface de réfract° séparant deux milieux au 
propriétés très différents ; son nom est la discontinuité de Gutenberg. A 2900km, elle sépare 
le manteau du noyau externe liquide. 
 
3) la discontinuité de Mohorovicic (Moho) (voir TP2, activité 2) 
 
Pour des stations assez proches de l’épicentre, les ondes P et S arrivent à une vitesse 
constante, correspondant à une trajectoire directe. Pour une distance précise, une deuxième 
série d’ondes P arrive plus tard, on suppose un phénomène de réflexion sur une surface de 
discontinuité. Pour des stations un peu plus éloignées, des ondes sont enregistrées plus tôt, 
cela est dû à un phénomène de réfraction dans un deuxième milieu plus dense où les vitesses 
sont plus élevées. Cela confirme l’existence d’une discontinuité de Moho qui délimite la 
croûte du manteau. Elle se situe à environ 10km sous les océans et 30 km en moyenne sous 
les continents.  
4) Etude des vitesses de propagation des ondes P et S en fonction des profondeurs (voir TP2 
activité 4) 
  a) Dans la croûte et dans le manteau :  
    Les vitesses des ondes P et S arrivant des stations situées à distances diverses 
de l’épicentre (jusqu’à 11500 km), ne sont pas constantes. Plus les stations sont éloignées,