Virologie – Paramyxoviridae & Coronaviridae – page 3/9
Pour les trois derniers, on observe un cortège clinique variable : rhinites, laryngites, bronchites,
bronchiolite du nourrisson à HPIV 3:
chez le chien, on observe une « toux de chenil », atteignant l'appareil respiratoire supérieur,
et observée essentiellement chez les jeunes. Elle est multi-factorielle : Réovirus,
Parainfluenza, Bordetella. Des vaccins sont possibles
chez les bovins, on trouve des syndromes grippaux (il n'y a pas de vrai grippe chez les
ruminants, l'influenza ne les affectant pas). Il s'agit aussi d'un complexe dans lequel on
retrouve plusieurs agents infectieux (multi-factoriel) : le fait de rajouter un agent infectieux
révèle l'infection.
2) Le genre Morbilivirus :
Ces virus, redoutables, sont responsables la plupart du temps de troubles graves voire suraigus.
On retrouve :
le virus de la Rougeole : homme
Elle est en voie de disparition selon l'OMS mais a réémergé dans certaines régions du globe suite à
un relâchement dans la vaccination. Elle existe encore dans les pays développés et est une des
premières causes de maladies infantiles dans les pays en voie de développement. Elle induit une
immunodépression transitoire qui peut être délétère dans les zones à hygiène précaire ou les
surinfections bactériennes sont fréquentes.
le virus de la Maladie de Carré : tous les canidés, certains félidés sauvages (lions dans les
parcs africains) voire d'autres carnivores tels que le furet.
La maladie est redoutable chez les jeunes chiens, qui y sont très sensibles, et peut prendre des
formes cliniques très variées. Elle est associée à une mortalité importante.
la peste de petits Ruminants : Petits Ruminants
la peste bovine : Petits ruminants et bovins
Il s'agit d'une maladie asiatique à la base, qui a décimé les élevages en Europe au 18eme, puis les
troupeaux sauvages en Afrique. Elle est aujourd'hui en voie de disparition mais encore présente en
Somalie et devrait être éradiquée d'ici 4 à 5 ans.
Le nom de « peste » signifie est associé à une diffusion large, une clinique fulgurante avec une
mortalité pour une partie de la population.
le virus Phoque-Dauphin-Marsouin
Le spectre est étroit.
Tous les morbilivirus sont responsables d'immunodépression. Au moins pour la maladie de Carré et
la rougeole, on a une clinique de troubles nerveux (encéphalite aigüe ou retardée (CN et homme)).
Ils sont également responsables d'infection chronique du système nerveux central, ce qui constitue
une de leurs originalités.
Il existe des vaccins contre les Morbilivirus, très efficaces, mais à agents vivants atténués donc
thermolabiles. Il est donc important de ne pas les sortir trop tôt et de les conserver absolument à
4°C. Idem pour les vaccins lyophilisés.
Au sein de ce genre, on observe une forte communauté antigénique : on a des réactions croisées et
donc une protection croisée possible. Ça peut être embêtant en sérologie mais bien pour les vaccins.
Exemple du vaccin Rougeole-Carré : A une époque on utilisait le vaccin rougeole pour vacciner
contre la maladie de Carré, les Ac de type maternel interférant moins avec les Ac de type rougeole
qu'avec ceux de la maladie de Carré : cela permettait une diminution de l'échec vaccinal, mais cette
technique n'est plus utilisée aujourd'hui.
3) Rubulavirus
virus des oreillons (virus ourlien/mumps): il n'atteint que l'espèce humaine