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UNIVERSITE DE PARIS IV | SORBONNE
Forum des Doctorants de l'Ecole Doctorale de Paris
1er juin 2005 Institut de Géographie
Thème du forum : "Evolutions, Inerties, Interférences"
RECHERCHE SUR L’EVOLUTION DES MODELES D’URBANISATION A LISBONNE
CATARINA LUÍSA TELES FERREIRA CAMARINHAS
Sous l’orientation du Prof. Michel Carmona.
Thèmes :
Aménagement urbain.
Ville de Lisbonne évolution du processus d’urbanisation.
Encadrement dans l’urbanisme portugais – écoles, évolution et influences
internationales.
La dimension sociale et politique et les mutations urbaines pendant le XXe
siècle. Les visions de ville : quelques pratiques. Formules de gestion et
administration urbanistique.
Le mouvement de régénération urbaine et environnementale.
Réhabilitation urbaine, logement social et projets urbains pour la
requalification de l’espace publique.
Implications métropolitaines et étude de centralité/périphérie.
Étude comparative de la couronne urbaine à Lisbonne : morphologie
urbaine et processus d’urbanisation.
L’époque concernée par la recherche : XX e siècle.
1. Une « école » d’urbanisme à Lisbonne?
Le XX e siècle représente, pour Lisbonne, une profonde mutation politique, dans le sens de la
démocratisation de sa société et aussi de la flexibilisation du pouvoir politique, avec des
implications très claires dans les tissus construits. La stratégie de la participation publique, les
grandes opérations de logement, les altérations du droit urbanistique, sont aussi des
manifestations nationales de cette période politique avec des représentations spatiales dans la
ville de Lisbonne.
Il serait possible de sélectionner quelques pratiques urbanistiques représentatives de
cette évolution :
les projets d’embellissement et d’expansion de la ville d’inspiration
haussmannienne mais aussi suivant une tradition des pratiques de la ville
régulière et pragmatique de Pombal (Ressano Garcia, Forestier) ;
les projets intégrés dans le cadre d’une politique urbaine de l’Estado Novo (1933-
74), très réglementés et dessinés selon des modèles classés comme des témoins
de l’urbanisme éclectique, avec plusieurs influences nationales et internationales,
mais pour la première fois tracés en considération d’une vision globale de ville (le
plan directeur d’urbanisation de Lisbonne, de 1938-48, « Plan de Gröer ») ;
projets urbains d’application de la charte d’Athènes (Olivais-Norte) ;
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projets de critique ou réflexion sur les modèles modernes, avec une vision
organique de la ville (Olivais-Sul, Chelas) ;
projets de logement social (SAAL, BAL, PER), initiés dans les années 1970, mais
qui se prolongent jusqu’à nos jours, associés à un mouvement de réforme
sociale;
pratiques anonymes insérées dans une absence de pouvoir réglementé qui a
caractérisé le début de la démocratie portugaise, dans une période de transition
politique (aires urbaines d’origine illégale) ;
nouvelles approches, plus récentes, de régénération urbaine (notamment le
projet urbain pour l‘Expo’98).
L’étude se situe d’abord comme un travail de synthèse sur le processus d’urbanisation à
Lisbonne, sur la façon d’imposer des modèles de transformation urbaine, mais aussi sur les
implications métropolitaines de la mutation territoriale et les questions relatives à l’antagonisme
centralité/périphérie à Lisbonne.
L’étude de la formation et de l’évolution d’une “école d’urbanisme” (dans le sens d’une
continuité dans les pratiques urbanistiques) à Lisbonne, permettrai de comprendre les liaisons
politique/urbanisme dans le cas de Lisbonne. Quels ont été les modèles de ville que certaines
visions (totalitaire, démocratique) ont implémenté ? La recherche essayera d’étudier l’évolution
des plusieurs modèles adoptés par différents contextes sociopolitiques : l’art urbain d’influence
international (haussmanniennes, mouvement city beautiful, cité jardin) ; les modèles de régime ;
jusqu’au urbanisme démocratique. Le but serait de comprendre s’il existe une cohérence d’école
ou, tout au contraire, si les actions urbanistiques sont établies sans aucune liaison, comme actes
isolés.
Le mot modèle a plusieurs significations selon son champ d’application ; les dictionnaires
lui donnent comme synonymes « archétype, canon, exemple, formule, paradigme, standard ». Il y
a toujours une idée positive, de perfection, associée au mot modèle. La singularité,
exceptionnalité, exemplarité, etc. d’une situation (dans ce cas urbaine) motive sa pétition, en
créant un modèle.
L’histoire urbaine nous montre comment les villes se sont toujours influencées les unes les
autres. La reproduction d’un modèle pourra être liée à la fascination qu’il exerce sur les autres
villes. Le modèle n’est pas une construction a priori, il correspond à la diffusion d’une
méthodologie et d’une vision de l’urbain. Le mot modèle prend alors le sens de thode. On ne
peut pas parler de modèle qu’à partir du moment où il sera répété par d’autres villes
1
.
La relation urbanisme/pouvoir serai centrale dans notre travail de recherche : l’urbanisme
sans pouvoir existe-t-il ? L’urbaniste est sûrement un politique, le politique (élu municipal) devrait
être un urbaniste, la fin ou l’absence de politique serait la désurbanisation. Quels ont été les
reflets de la démocratie pour la ville de Lisbonne ? A-t-il jamais existé un urbanisme à Lisbonne ?
1
RODRIGUES-MALTA, Rachel, Espaces et Territoires - Bulletin de la Société Languedocienne de ographie, n. º sur "Villes Portuaires -
modèles dans le temps et dans l'espace", 2001.
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Quelle a été l’influence de l’ouverture démocratique dans l’affirmation d’une « école », d’un
mouvement pour l’étude scientifique de Lisbonne ?
2. L’urbanisme contre l’urbanisation
Le but de notre recherche serait de tester l’existence d’une pensée urbanistique cohérente à
Lisbonne et de vérifier quelles ont été les influences dans sa formation et son évolution, les
moments de continuité et les ruptures dans les pratiques urbanistiques issues de cette pensée.
Le terme urbanisme est attribué à Ildefons Cerdà y Suñer (1815-1879), responsable du
plan d'extension de Barcelone (1860) et auteur de la Théorie nérale de l'urbanisation
2
. Cerdà
utilise le mot pour la première fois au milieu du XIX e siècle,
3
contribuant à la division de l’histoire
urbaine en deux grandes périodes: le pré urbanisme et l’urbanisme
4
.
L'urbanisme se constitue comme une façon propre au XX e siècle de produire l’urbain,
même s’il s’agit d’une évolution du processus d’urbanisation aussi ancienne que la ville elle-même.
Le néologisme de urbanización créé par Cerdà désigne une nouvelle science autonome à laquelle
Cerdà entend conférer un statut scientifique. On parlera à partir delà d'urbanisme, plutôt que
d’urbanisation, comme processus intentionnel et obéissant à des techniques spécifiques de
2
1859, publié en 1867, première traduction française en 1979.
3
Cerdà approche, en 1856, une réalité qui comporte de très graves dysfonctionements. Dans sa "Monografía Estadística de la Clase
Obrera" il fait une étude exhaustive des besoins sociaux, environnementaux, économiques et d’alimentation de la population qui habitait à
l’intérieur des enceintes de Barcelone. Ses études ont été précurseurs d’une volonté interdisciplinaire, exigeant l’imagination pour utiliser et
créer les instruments techniques, juridiques, économiques et sociales qui ont été à la base du nouveau concept.
Cerdà a lui-même fait référence à la création de ce nouveau terme: "colocado en la alternativa de inventar una palabra o de dejar de
escribir sobre una materia que, a medida que he ido profundizando en su estudio, la he creído más útil a la humanidad, he preferido
inventar y escribir que callarme; el uso de una palabra nueva no puede ser censurable, siempre y cuando la necesidad lo justifique y lo
abone a un fin laudable" (Cerdà, I., Teoría de la Construcción de Ciudades,1859).
C’est a partir de Cerdà que se sont identifiés les fondements scientifiques de l’urbanistique, discipline qui existait déjà comme pratique
dogmatique et intuitive dès la formation des premiers assemblements humains du Néolithique et qui plusieurs fois dans l’histoire a été
perfectionnée pour faire face aux demandes religieuses, économiques ou de techniques militaires sans jamais, jusqu'alors, elle n’avais
jamais été systématisée au point d’englober une pratique à la fois théorique, scientifique et politique.
C’est aussi dans le prologue de la Teoría de la Construcción de Ciudades que Cerdá énonce une nouvelle façon critique d’approche
méthodologique aux questions urbaines «de fundación de nuevas ciudades y de reforma y ensanche de las ecsistentes», en rupture avec
les pratiques plutôt formels de l’art urbain antérieur et la nécessité d’élaboration d’une théorie générale :
«Empecé pues por procurarme catálogos de varias librerías á fin de averiguar lo que acaso pudiera haberse escrito sobre este particular;
pero desgraciadamente encontré tan poco y tan incompleto que mis deseos y mis esperanzas estuvieron muy lejos de quedar satisfechas,
pues á cada paso que daban mis investigaciones, no obtenia mas resultado que el afirmarme mas en la convicción de la complexidad y
trascendencia del asunto, de la falta de datos para tratarlo con el debido acierto, y sobre todo, de la debilidad de mis fuerzas para llevar á
cabo una empresa tan árdua. (...) Cerrada esa puerta fui á llamar á otra, pasé del campo de las teorías al terreno de la práctica. Me dirijí á
los puntos donde antes que en España han tenido que tratar las cuestiones de ensanche y reforma de las poblaciones, me dirijí á las
administraciones y á los hombres de arte y de ciencia encargados de llevar á cabo dichos proyectos, con el fin de poder ilustrarme acerca
del modo de concebirlos y realizarlos para venir á deducir la ley que pudiera establecerse con el caracter de general y las modificaciones
que en ella pudieran ser convenientes para amoldarla practicamente á nuestro pais. (...); pero una vez mas tuve lugar de comprender su
enormidad y la necesidad de sacarla del terreno de las aplicaciones particulares para sujeterla á una teoría general. Vi que la necesidad de
una reforma radical en la disposición y sistema de construción de nuestras casas y de nuestras ciudades, es tan universalmente reconocida,
que, en todos los paises y de todas partes se deja sentir un deseo general que la reclama» (...) «.. el problema no solo está muy distante
de su resolucion, sino que ni siquiera se halla debidamente planteado. (...) Cuando se ha tratado de un proyecto de fundación, reforma ó
ensanche de una ciudad, se ha librado todo al empirismo facultativo, creyendo que consistia todo en cojer un plano mas ó menos exacto de
la localidad, trazar sobre él un sistema de lineas que siendo mas ó menos seductor á la vista de los profanos, haya halagado los intereses
privados de las personas que directa ó indirectamente podian influir en su aprobacion» (...) «Fundado en estos estudios analiticos que
habia empezado á hacer para darme cuenta de las condiciones higiénicas, económicas y sociales de la poblacion que habita esta ciudad, he
hecho despues la síntesis razonada de mi proyecto para su reforma y ensanche».
4
CHOAY, Françoise, L'Urbanisme, utopies et réalités: une anthologie, Paris, Éditions du Seuil, 1965.
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construction de territoires. C’est, bien évidement, une science que va s’articuler de façon très
claire avec les conséquences de l'industrialisation dans les grandes villes européennes où ses
conséquences sont les plus visibles.
La période sur laquelle porte notre recherche coïncide avec ce bouleversement conceptuel
vers une science de la ville, ce qui permet d’évaluer l’impact de cette mutation au Portugal et, de
façon plus concrète, dans les pratiques réglementaires, processuelles et opératives à Lisbonne.
Parce que l’objet principal de la recherche se situe à Lisbonne, les enquêtes effectuées sur
une base empirique auront lieu dans les archives et des bibliothèques portugaises
5
. La
participation des architectes et urbanistes français à l’aménagement urbain de Lisbonne étant
crucial, il se trouve que les archives et sources françaises
6
, sont aussi déterminantes pour cette
recherche.
L’information quantitative (démographique, par exemple) sera traitée avec l’appui des
systèmes d’information géographique. L’investigation essayera aussi de faire la collecte
d’informations qualitatives (interviews) avec quelques acteurs importants de ce processus de
transformation.
Même si l’objet principal de la recherche se situe à Lisbonne, le sujet d’étude n’est pas,
dans ce cas, la ville elle-même, mais la façon d’imaginer la ville, de la penser, de la dessiner, de la
produire. C’est une recherche sur la façon d’urbaniser Lisbonne pendant le XX e siècle. Qu’est-ce
qui a changé dans cet imaginaire de la production urbaine ? Comment a-t-elle évolué ? Est-ce qu’il
y a eu une rupture ? Plusieurs moments de rupture ? Est-ce qu’on peut parler d’une cohérence
intrinsèque dans le processus d’urbanisation de la ville de Lisbonne ? Est-ce que l’urbanisme a
jamais existé à Lisbonne ?
L’étude des processus d’urbanisation doit s’appuyer sur deux approches de recherche
symétriques : d’un côté les logiques de la production de la ville ; de l’autre côté les pratiques de la
production de la ville. Il s’agit de confronter les champs théorique et pratique de l’urbanisme ; la
vision politique et les résultats construits associés. La recherche sur l’espace urbain devrait
essayer de comprendre d’une part le dessin plus ample de son image, décrire les actions qui ont
crée cette espace, les résultats plus visibles du point de vue formel et d’autre part la construction
des pratiques de son utilisation/appropriation, les tendances d’évolution, et comment elles se
combinent
7
.
La ville de Lisbonne participe de cette intéressant dichotomie populaire/érudite,
spontanée/réglée. C’est surtout a partir du XVIII e siècle que la ville de Lisbonne se pense et se
dessine, dès le grand tremblement de terre de 1755 qui a obligé les responsables politiques à
trouver une façon rapide de réédifier la ville, presque totalement détruite par le tremblement de
5
Notamment les Archives de la Municipalité de Lisbonne (archives photographiques, cartographiques et hémérothèque), les Archives du
Ministère des Travaux Publiques, les Archives de la Direction Générale de l’Aménagement du Territoire et les Archives de la Commission de
Coordination de la Région de Lisbonne et de la Valée du Tage.
6
Notamment ceux des Centres de Documentation de l’Institut d’Urbanisme de Paris, Université de Paris, Val-de-Marne, du Musée social,
du Service Technique de l’Urbanisme du Ministère de l’Équipement, du Logement et de l’Aménagement du Territoire et de l’Association
Française des Architectes.
7
BOURDIN, Alain, Le Patrimoine Réinventé, Paris, PUF, 1984.
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terre et les raz de marées et incendies qui ont suivi. Au cours de ses huit siècles d’existence la
ville a été plusieurs fois victime de violents tremblements de terre qui l’ont détruite en partie. Le
plus terrible des temps moderne, celui du 1er novembre 1755, a détruit 10% des bâtiments et
rendu inhabitables plus des deux tiers de la ville. Le période d’urbanisation qui suit va marquer le
devenir de la ville de Lisbonne d’une part parce que c’est toute la zone centrale, appelée « Baixa »
(partie baisse de la ville), qui avait le plus souffert dans la catastrophe ; d’autre part, parce que
les options de reconstruction de la ville vont visiblement créer une tendance pour le dessin de la
ville en même temps qu’accentuer la création d’un axe vers le nord et l’intérieur de Lisbonne.
La solution adoptée présente une série de rues parallèles coupées orthogonalement par
des rues secondaires, expression d’une préoccupation géométrique qui se manifeste sous une
forme plus visible dans l’équilibre de la conception du vaste « Terreiro do Paço », place qui donne
sur le Tage. La « Baixa » s’affirme comme lieu de pouvoir, de commerce et de la finance, un
véritable centre de Lisbonne
8
. La ville devient, pour la première fois, intentionnelle, programmée,
glée, régulière
9
.
La réflexion associé à la reconstruction de Lisbonne, le rôle de l’État et des commerçants
impliqués très directement, la création d’un atelier d’urbanisme Sala do Risco ») et d’un
chantier urbain vont, en même temps, contribuer au début d’une conscience de l’urbain et
représenter un premier pas vers une science de la ville.
Mise à part la situation très exceptionnelle du tremblement de terre, la ville de Lisbonne
pourrait être, elle-même, un paradigme de l’urbanisation, dans le sens où elle pourrait être
exemplaire de l’évolution/croissance-type d’une ville occidentale.
Les premiers noyaux néolithiques, un peu excentriques vis-à-vis le futur «assemblement»
de Lisbonne, mais déjà montrant un choix de lieu, une tendance de peuplement. Puis, la
croissance lié à sa situation géographique : une fleuve (la Tage), son estuaire, facteur, plus tard,
de développement économique ; ses collines qui tombent sur la Tage ; une motivation géo-
stratégique pour la construction d’un château, des enceintes, des systèmes de fortification chaque
fois plus complexes ; une croissance lié au fleuve, à son port, avec quelques incursions
industrielles vers l’intérieur (Ajuda, Alcântara, Amoreiras), ou la géographie le permet, ou un
cours de rivière le facilite.
C’est surtout à partir de la période de l’industrialisation que Lisbonne, comme la plupart
des villes européennes, s’interroge sur son urbanisme : comment construire son avenir, comment
s’organiser du point de vue démographique, des accessibilités, de sa centralité ? La complexité,
l’exigeante demande de logement, d’organisation industrielle, vont être à la base de la pensée
urbanistique à Lisbonne. C’est à ce moment que la ville devient un objet complexe, que s’introduit
8
Le terme « Baixa » a même été exporté hors Lisbonne et a pris le même significat de Downtown, un lieu de commerce les fonctions
urbaines les plus importantes co-existent.
9
Bairro Alto: reconnu comme le premier projet d’expansion de la ville hors ses murs, de façon intentionnel, programmée et obéissant à un
dessin plus au moins défini (sec.XV). Le projet du Bairro Alto a été fait sur la coline de São Francisco, le long de la muraille fernandine et
était nommé primitivement Vila Nova de Andrade. Il s’agissait de grandes propriétés appartenant à la famille d’un astrologue et chirurgien
juif qui avait été contraint, à la suite des persécutions, de vendre ses terrains à la famille Andrade. L’urbanisation suit un dessin orthogonal
coupé en deux parties distinctes : la partie la plus basse, rapidement lotie, est devenue très populaire, alors que les terrains situés plus
haut, ont été acquis par des aristocrates qui, de façon plus lente, édifièrent leurs hôtels particuliers.
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