L`Archè de la Création de Dieu en tant que l`Alpha et l`Omega [229]

Les Églises Chrétiennes de Dieu
[229]
L’Archè de la Création de Dieu en tant
que l’Alpha et l’Oméga [229]
(Édition 1.0 19971217-19971217)
Les arguments du Christianisme moderne en ce qui concerne Christ ont une grande partie
de leurs origines dans la philosophie grecque et les pratiques religieuses anciennes qui sont
contraires à la Bible. Certains des textes bibliques en français ont été mal traduits pour
cacher l'intention et la structure de l'application des termes parce qu'ils vont à l'encontre de
la théologie Trinitaire. L'application des termes Archè, Alpha et Oméga, premier et dernier,
commencement et fin, est expliquée en tenant compte des divers textes.
Christian Churches of God
PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA
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(Copyright 1997 Wade Cox)
(Tr. 2010, rév. 2015)
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L’Archè de la Création de Dieu en tant que l’Alpha et l’Oméga [229]
Dans les diverses études sur Dieu et le Messie,
nous avons traité avec les deux premiers
aspects des concepts énoncés dans la Divinité, à
savoir ceux de Dieu le Père et Jésus-Christ en
tant que le Fils de Dieu. Le résumé obtenu à
partir de la première section de nos Dépositions
de la Foi, c'est que Dieu le Père est bien le seul
vrai Dieu et que Jésus Christ est le Fils de Dieu
et que cette compréhension est la condition
préalable à la vie éternelle (Jean 17:3).
Dieu le Père
La Divinité Suprême de l'univers est
Dieu. Il est le Tout-Puissant, le Créateur
et le Pourvoyeur des Cieux, la terre et
tout ce qu'elle renferme (Genèse 1:1 ;
Néh. 9:6 ; Ps. 124:8 ; Ésa. 40:26,28 ;
44:24 ; Actes 14:15 ; 17:24,25 ; Apoc.
14:7). Lui seul est immortel (1Tim.
6:16). Il est notre Dieu et Père et le Dieu
et Père de Jésus-Christ (Jean 20:17). Il
est le Dieu Très-Haut (Genèse 14:18 ;
Nom. 24:16 ; Deut. 32:8 ; Mc. 5:7) et le
Seul Vrai Dieu (Jean 17:3 ; 1Jn. 5:20).
Jésus, le Fils de Dieu
Jésus est le premier-né (prototokos) de
la création (Col. 1:15), par conséquent,
le commencement (archè) de la création
de Dieu (Apoc. 3:14). Il est le seul Fils
de Dieu né (monogene) (Matthieu 3:17 ;
Jean. 1:18 ; 1 Jean. 4:9), conçu de
l'Esprit Saint et de la vierge, Mariam
improprement appelée Marie en français
(Luc 1:26-35). Il est le Christ ou le
Messie (Mat. 16:16; Jn. 1:41), envoyé
par Dieu pour être notre Sauveur et
Rédempteur (Mat. 14:33 ; Jean. 8:42 ;
Éph. 1:7 ; Tit. 2:14).
Le commentaire dans Apocalypse 3:14 que
Christ est l’archè de la création de Dieu a une
grande importance. Nous ne comprenons
généralement pas aujourd'hui pourquoi Jésus-
Christ a dit à Jean par rapport à l'église de
Laodicée, en effet, dit à l'ange de l'église de
Laodicée que je suis l’archè de la création de
Dieu. Or, la raison que cela a été fait était
parce que, dans l'église de Laodicée, l'argument
devait se produire à la fois dans l'église et dans
l’ère que Christ n'était pas l’archè de la
création de Dieu. Cet argument se concentre
autour de l'éternité de la matière et de
l'immanence de Dieu dans toute la matière.
Le mot archè signifie commencement. Le terme
utilisé dans Apocalypse 3:14 semble se
rapporter à une discussion philosophique qui
existait dans le Moyen-Orient à partir de Philon
en passant par les Moyen-platoniciens
jusqu’aux Néo-platoniciens. L'argument se
centrait autour de la théorie de l'origine du
monde. Vous devez comprendre cet argument
parce que la signification de celui-ci entre dans
le Mouvement du New Age (Nouvel Âge).
Vous comprendrez alors le blasphème du
Mouvement du Nouvel Age. Vous
comprendrez aussi que c'est la prophétie de
Jésus-Christ que cet argument surgirait dans
l'église dans les derniers jours et que l'église de
Laodicée serait prostituée par cela et perdrait
son droit à la première résurrection. Le
théologien Clément d'Alexandrie a examiné
l'argument comme étant une forme de
Gnosticisme (Gnosis signifie connaissance, par
conséquent, le Gnosticisme était le processus
par lequel l'initié atteint l'illumination). Il y
avait deux niveaux impliqués ; les laïcs et les
éléments Gnostiques. Le sacerdoce, en fait,
devint l'élément Gnostique. Ils auraient eu,
paraît-il, des connaissances secrètes et il fut
donné aux laïcs un niveau moindre de
compréhension. Cela est fonctionnellement
devenu la doctrine des Nicolaïtes, le
sacerdoce instruit était tenu d'obtenir une
connaissance que les laïcs n'ont pas atteint, ou
ne pouvaient pas atteindre à cause des mystères
impliqués. Christ dit qu'il déteste la doctrine
des Nicolaïtes et la doctrine de Balaam
d’enseigner pour un salaire [ou gloire]. La
doctrine de Balaam va de pair avec la doctrine
des Nicolaïtes et, en fait, est directement anti-
Christ. Elle confine ou limite la capacité de
l'Esprit Saint à se développer ou à croître dans
l'individu. Nous devons comprendre la relation
et son application à l'Esprit Saint. Les doctrines
sont couvertes dans les études Les Nicolaïtes
(No. 202) et aussi La Doctrine de Balaam et la
Prophétie de Balaam (No. 204).
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Clément a suivi l'auteur juif Philon dans
l'interprétation du commencement de la Genèse
en recourant à la distinction Platonicienne entre
le monde sensible et intelligible. Les mondes
matériels et les mondes immatériels ont été
essentiellement développés le long des lignes
Platoniciennes. Ainsi, il était également en
accord avec l'école-platonisme qui avait aussi
considéré le monde sensible comme une copie
de l'intelligible. Salvatore Lilla (Clement of
Alexandria, Ch. III, Oxford University Press,
1971, p. 192) note cela et à la page 230 dit :
Dans la doctrine de la matière, Clément, comme
Philon et le Moyen-platonisme, semble croire en
sa préexistence et la considère comme
dépourvue de toute forme et qualité (cf. Ch. III,
p. 226).
L'accord était seulement partiel puisque
Clément rejette la vue de l'école-platonisme,
selon laquelle la matière est l'un des Archai la
pluralité du commencement des origines du
monde. Clément a dit que cela ne pouvait pas
être, mais ils ont dit que cela l’était, et que la
matière était originale. Clément affirme que
Dieu est le seul vrai archè, et que tout autre
archè découlait de Dieu. Or, Christ disait qu'il
était l’archè de la création de Dieu parce qu'il a
créé par délégation de Dieu. C'est la position
biblique, et pourquoi Jésus-Christ l'a dit.
Clément a tenu plus tard, que Dieu est le seul
vrai archè, ce qui est vrai d’après Apocalypse
4, où toutes choses sont créées par la volonté de
Dieu. Mais les Platoniciens disaient que la
matière elle-même était un archè. Clément
croyait à l'existence de la matière avant l'origine
du monde. En d'autres termes, la matière avait
une existence intrinsèque avant la formation
actuelle du monde. Ceci est similaire à la
théorie du big bang la matière existait au
commencement. Elle a été amorcée et ensuite
condensée, formée en planètes. Ainsi, le monde
a été créé à partir de la matière du big bang.
Ainsi, la théorie du big bang n'est pas nouvelle.
Il s'agit d'une doctrine Platonicienne. Clément a
défendu l'accusation selon laquelle les
Stoïciens, Platon et Aristote avaient considéré
la matière comme l'un des premiers principes. Il
a soutenu que la matière avait été décrite par
ces philosophes comme originellement
dépourvue de toute qualité et définie par Platon
comme moi en venant à l'existence dans un
réceptacle (upodoche) (voir Timée 49e-50a,
50b-c), et est dépourvue de forme (Tim. esp.
50d-e), difficile à connaître (51b1), saisissable
au moyen d’un raisonnement illégitime (bâtard
: Lilla), et à peine croyable (52b2). Clément
semble complètement d'accord avec eux (Lilla,
p. 193). Donc, vous avez les églises
commençant à formuler ces concepts, en
s'éloignant de ce qui est Biblique vers ce qui est
Platonique. C'est le précurseur du raisonnement
Trinitaire et c’est du Platonisme, pur et simple.
Philon (le philosophe juif écrivant durant la
période avant Christ) et Plutarque au contraire
estiment la matière comme toujours un ousia
(Lilla, p. 230). Lilla dit que Plutarque avec les
autres Moyen-platoniciens tels qu’Albinus,
Apuleis et les auteurs du troisième livre de
Diogène Laërce et d'Hippolyte considéraient la
matière comme éternelle et comme dépourvue
de toute qualité et forme (ibid., Ch. III, pp.
193,195-6). Alors, ils disaient effectivement
que c’est -haut, mais il n'y a pas de qualité,
c’est suspendu dans l'éther. Vous avez ce
format (éternité) qui possède les qualités de
Dieu. Elle a l’éternité de son propre chef. À
partir de ce processus de pensée est venu le
système Babylonien Animiste. Ce raisonnement
était dérivé du babylonien et il est plutôt la
formulation de ces processus de pensée. En ce
qui concerne la matière en tant que moi,
Clément est d'accord avec le Néo-
Pythagorisme, avec Plotin, et peut-être aussi
avec Ammonius Saccas (Lilla, Ch. III, pp. 195-
196 et n. 1, p. 226).
Ainsi, la matière est dans le débat quant à
savoir si elle est informe éternelle ou informe
créée. C'est l'essence même de l'argument.
L'éternité informe de la matière en fait un ousia
ou une hypostase de Dieu, par conséquent,
Dieu est immanent parce que la matière est une
hypostase de Dieu et donc Dieu est dans la
matière. De ce raisonnement quasi-gnostique,
la Trinité a été développée les trois
hypostases de Dieu étaient les hypostases
primaires. Maintenant, nous allons au-delà de
cela dans les églises.
La question se pose alors : Le monde a-t-il été
généré ou non-généré ? En d'autres termes,
avait-il la vie en lui-même ou a-t-il été créé.
Cela anticipe l'argument d'aujourd'hui de
l'évolution et de la création. Christ disait que
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cela ne l’était pas ; qu'il était l’archè. Il a été
l'instrument de la création de Dieu et cette
matière (le monde) elle-même n'était pas un
archè et Dieu n'est pas immanent dans la
matière, n'est pas dans les roches, dans la pierre
et le verre. Dire que Dieu est immanent dans la
matière, par les moyens de destruction et de
mise à mort et que Dieu lui-même est
intrinsèquement mauvais, est un blasphème.
Vous allez alors au point Satan était tenu
pour être mauvais dès le moment de sa création
et est en fait juste une hypostase du mal de
Dieu.
De même, les anges ne sont que des hypostases
de Dieu, comme aspects de Son message. On
peut maintenant voir l'énormité du blasphème
qui se dessine. Les gens sont aveuglés à ce
problème. Principalement parce qu'ils suivent
les doctrines de gouvernement qui n'ont rien à
voir avec le système biblique. C'est pourquoi
Dieu et Christ détestent la doctrine des
Nicolaïtes. Elle aveugle les gens à la vérité. Ils
sont subvertis par des doctrines platoniciennes.
Les élus doivent être mis au courant de cette
erreur doctrinale.
Le message aux Laodicéens est un peu plus
clair d’après cette discussion. Le débat
philosophique se centrait autour de la thèse
selon laquelle la matière elle-même était un
ousia ou une hypostase de l'un et c'est ainsi que
Dieu était immanent dans toute la matière. Dieu
était donc dans le bois et la pierre. C'est
l'hypothèse fondamentale de l'Animisme, y
compris ce que l'on trouve à Babylone, dans le
Chamanisme, et dans toute Théologie de la
Libération s'étendant au Bouddhisme et le
Shintoïsme japonais. Or, le livre de Sir Wallace
Budge sur Babylone (il l’a excavé) a été autour
pendant longtemps. Nous connaissions pendant
plus de cent ans ce que la religion babylonienne
est. La religion babylonienne était animiste et
c'est exactement la religion poussée à travers la
plupart des Églises aujourd'hui.
Clément, tout comme Philon et les Platoniciens
du Moyen-Orient Plutarque et Atticus
favorisa ouvertement la génération. Clément,
suite à Philon, soutient que la création n'a pas
eu lieu dans le temps, puisque le temps lui-
même est directement dépendant du monde
sensible (Lilla, p. 230). Ceci est
fondamentalement faux (pour les raisons
exposées précédemment, et dans d'autres
études) et a été repris par Augustin dans La
Cité de Dieu. Pour répéter la section sur Le
Temps et l'Immortalité de l’étude La Vie
Éternelle (No. 133):
Le concept de temps prend place seulement
lorsqu’il y a une relation entre des objets. Par
exemple, un jour arrive suite au mouvement de
la terre sur son axe par rapport au soleil.
L’année solaire est comprise comme étant la
révolution singulière de la terre autour du Soleil.
Il y a diverses années impliquées dans la
rotation de la galaxie, c.-à-d.
Solaire/Sidérale/Galactique. L'univers a un
facteur d'expansion qui démontre un mouvement
d’expansion à partir d'un point initial.
Le point initial a été déterminé par Penrose
comme étant dix à la puissance dix à la
[puissance] 123ème. Ainsi, à partir de la
magnitude même de ce nombre, il doit y avoir
un lieu d'origine unique pour l'univers, et aucun
autre. Tous ces mouvements sont exprimés par
des concepts de temps qui sont reliés au système
terrestre.
Indépendamment de la méthode de mesure, cela
peut seulement être ce temps qui provient de la
relation de deux objets ou plus les uns aux
autres. Donc, le temps ne pouvait seulement
commencer qu’avec l'existence de deux objets
ou plus. Dieu existait avant le temps. La
génération [de générer] des élohim était en fait
le commencement du temps : Le commencement
de la création de Dieu (Apo. 3:14). Colossiens
1:15 dit que Christ était le premier engendré de
la Création.
Le Seigneur Dieu est ainsi l'Alpha, étant autant
la cause que l’existant, et étant l'objectif final de
cette action. Il est aussi l'Oméga :
Apocalypse 1:8 Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit
le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui
vient.
lorsqu’il devient tout en tous (Éph. 1:23).
Ainsi, le concept de temps a commencé avec la
formulation de Jésus-Christ. Car, lorsque Jésus-
Christ a été généré (et que les élohim ont été
générés) le temps a commencé parce qu'il y
avait une relation entre deux êtres. Dieu seul
existait dans l'immortalité. Indépendamment de
la question de la mesure, ces deux objets créent
le temps. Christ devient alors la création de
Dieu à partir de sa génération. Toute la création
L’Archè de la Création de Dieu en tant que l’Alpha et l’Oméga [229] Page 5
tire son origine de Dieu. Ainsi, Dieu est l'Alpha
étant autant la cause que l’existant et l'objectif
final de l'action. Ainsi, Il est aussi l'Oméga
d’après Apocalypse 1:8. Ainsi, Christ a mis en
garde l'église de Laodicée, et nous devons
prendre connaissance des avertissements aux
Laodicéens.
Alpha et Oméga tel qu’étendu à
Jésus-Christ
Les titres d’Alpha et d'Oméga et les autres
termes utilisés en particulier dans le livre de
l'Apocalypse répondent aux préoccupations
philosophiques grecques en plus d’exposer les
faits évidents de la délégation de la position
d’élohim pour les élus à travers Jésus Christ.
Dans la version KJV, Apocalypse 1:11 a une
référence à l'Alpha et l’Oméga tel qu'appliqué à
Jésus Christ. Ce titre est absent dans la version
RSV et les textes anciens (cf. Companion Bible
note au texte). Il apparaît seulement dans le
[texte] Receptus et, de là, dans la version KJV.
L'importance de cet ajout est dans son
utilisation pour dissimuler la séquence de ce
qui se passe dans l'application des titres de
Dieu à Christ dans la séquence de la prophétie
de l'Apocalypse.
En conséquence, le texte original qui se lit plus
ou moins comme la version RSV (ou la version
LSG) :
Apocalypse 1:11 11 qui disait : Ce que tu vois, écris-
le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à
Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes,
à Philadelphie, et à Laodicée. (LSG)
Ce texte devient dans la version KJV (ou la
MAR) :
Apocalypse 1:11 11 Qui disait : Je suis l’Alpha et
l’Oméga, le premier et le dernier : Écris dans un
livre ce que tu vois, et envoie-le aux sept Églises
qui sont en Asie ; {savoir} à Éphèse, à Smyrne, à
Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à
Laodicée. (MAR)
Cette insertion dans le texte est fait
spécifiquement pour soutenir le Trinitarisme et
nier l'intention du reste de l'Apocalypse dans
cette affaire.
Apocalypse 1:8 explique cette référence comme
s'appliquant à Dieu dont Apocalypse 1:6 dit
qu’il est le Dieu et Père de Christ.
Apocalypse 1:8 8 Je suis l’alpha et l’oméga, dit le
Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient,
le Tout-Puissant. (LSG)
Nous voyons à nouveau que la KJV (ou la
MAR) utilisant le Receptus supprime les mots
ho theos ou Le Dieu et utilise uniquement
kurios ou Seigneur. Le texte porte alors
l'intention tout à fait différente et frauduleuse
des deux textes en faisant référence à Christ
quand l’Alpha et l’Oméga sont nettement
investis dans le Seigneur Dieu et Père de Christ
et ne s'applique pas à Christ du tout depuis le
commencement. Cela a beaucoup à voir avec la
théologie telle qu’elle a été développée à partir
des préoccupations de la philosophie grecque et
trinitaire que nous voyons ici. C’était une
tentative délibérée de dissimuler la véritable
nature de la position de Christ par rapport à son
Dieu, et l'élevant dans la fausse structure de la
Trinité.
Apocalypse 1:8 8 Je suis l'Alpha et l'Oméga, le
commencement et la fin, dit le Seigneur, qui est, qui
était, et qui est à venir, le Tout-Puissant. (MAR)
Apocalypse 1:17 et 2:8 ne contiennent pas les
mots Alpha et Omega. Ils utilisent protos et
eschatos ce qui implique un autre concept en
distinction de l'Alpha et l'Oméga.
Apocalypse 1:17 17 Quand je le vis, je tombai à ses
pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite
en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le
dernier, (LSG)
Apocalypse 2:8 8 Écris à l’ange de l’Église de
Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier,
celui qui était mort, et qui est revenu à la vie :
(LSG)
Les termes protos et eschatos portent les
concepts contenus dans Apocalypse 3:14,
Christ est le archè ou commencement de la
création de Dieu en tant que prototokos ou
premier- en tant qu’un fils spirituel. Plus
tard, il est devenu le seul Dieu-né de Jean 1:18
(en tant que theos ou élohim ou theos
monogene).
Cette fonction est accrue. Au retour du Messie
et dans le processus de la fin avec l'avènement
de la Cité de Dieu, nous voyons le Messie
comme l'Alpha et l'Oméga. Ces titres n'étaient
1 / 8 100%

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