La transmigration des âmes
Introduction
Quand l’Être commence à faire partie du Règne minéral, il évolue vers le Règne végétal après
beaucoup de temps, et postérieurement, après des éternités, il passe au Règne animal pour arriver
ensuite à l’état humain, où 108 vies nous sont assignées. Si au bout des 108 vies il n’y a pas d’Auto-
réalisation il commence une involution dans les règnes submergés de la planète Terre, en récapitulant
les états animaloïde, végétaloïde et mineraloïde. Dans les profondeurs de l’Abîme, dans les Enfers
Atomiques de la Nature, l’Essence ou Buddhata est purifiée, est libérée de l’Ego par la désintégration
de ce dernier. Et ainsi l’Essence après des éternités, monte à nouveau en recommençant par le Règne
minéral, ensuite par le végétal, puis par l’animal, jusqu’à atteindre l’état humain jadis perdu. C’est la
Loi de la Transmigration des Âmes.
Seulement en éveillant la Conscience nous saurons si nous avons déjà involué et si nous
recommençons un nouveau cycle. Le Retour et la Transmigration sont de type Lunaire, seule la
Réincarnation est Solaire. Les forces solaires s’écartent de la Loi de Retour, de la Loi de Récurrence.
Tout ceci fait partie du Secret de l’Arcane 10. Tant que nous ne dissolvons pas l’Ego nous serons
soumis au retour. Pour être libéré nous avons besoin de mourir, la mort de l’Ego est indispensable.
Alors nous cesserons de « retourner ».
Si on étudie le « Livre des Morts » des Egyptiens, Isis est appelée à donner la mort à l’Ego. Sans la
Mère Divine la mort de l’Ego s’avère impossible. Avec la mort de l’Ego l’Essence est libérée et se
perd dans Osiris, le Christ Divin. L’Essence ressuscite dans le coeur d’Osiris. Où sont alors les
affections, l’attachement aux choses, nos désirs ? Tout cela n’existera plus. Osiris est le Christ
Cosmique. Un homme « osirifié » a déjà le Christ Cosmique. Il n’a pas d’éléments subjectifs. Il a été
libéré de cette roue tragique de vies et de morts où réside la cause de la douleur.
La lutte la plus violente pour pouvoir obtenir l’élimination de l’Ego est avec le terrible serpent
tentateur qui est l’abominable organe Kundartisseur, la queue de Satan. Celle-ci est l’horrible Python
qu’Apollon a blessé avec ses dards. Elle est l’antithèse de la Mère Divine, elle est la matière dense et
épouvantable qui combat contre nous.
Tant que nous ne sommes pas à l’intérieur de la « Barque d’Isis », nous ne servons à rien.
Evolution et involution
Conformément à la définition commune et courante du dictionnaire, le mot « évolution » signifie un «
développement ordonné et progressif » gouverné par certaines lois précises mais inconnues.
Pour les adeptes du Matérialisme Dialectique, l’idée de l’évolution exclut l’idée d’un plan intelligent et
d’un Logos Créateur. Les fanatiques de cette farce écrite par Karl Marx, appelée Dialectique
Matérialiste, croient que l’évolution est un processus indépendant et mécanique, sans Dieu ni Loi.
Pour les étudiants des différentes écoles pseudo-ésotériques et pseudo-occultistes, l’idée de l’évolution
inclut l’idée d’un plan intelligent et d’un Logos Créateur. Le mot évolution contient en lui-même une
signification dogmatique et c’est précisément son trait caractéristique.
Les bases scientifiques de l’évolution sont, entre autres : premièrement, les théories confuses sur
l’origine de l’Univers, avec toutes ses innombrables modifications, ajouts, restrictions, etc., qui ne
changent réellement rien à la conception originelle erronée du processus mécanique de construction; et
deuxièmement, la capricieuse théorie de Darwin sur l’origine des espèces, avec toutes ses corrections
et changements postérieurs. En matière de conceptions confuses on peut beaucoup commenter. Et sur
l’origine de l’Univers, des théories très ingénieuses ont été inventées par ces temps-ci. Mais elles sont
toutes de pures spéculations fantaisistes sans aucune vérification, des jeux d’esprit, des bêtises.
L’évolution et la transformation des espèces, dans le sens strictement darwiniste, reposent sur des faits
choisis artificiellement. Pour prouver la théorie, on recourt à l’anatomie comparée, à la morphologie, à
l’embryologie, à la paléontologie, etc. Chaque décennie nie les faits de la décennie précédente et les
remplace par de nouveaux faits. Mais la théorie reste inébranlable. En réalité, l’apparition de
nouvelles espèces, suite à la loi d’évolution, n’est qu’une simple hypothèse de plus, parce qu’elle n’a
jamais pu être vérifiée. Personne n’a vu apparaître une nouvelle espèce. En créant la théorie de
l’évolution, la pensée moderne a oublié les processus destructifs de la Nature.
La raison de ceci s’appuie sur un champ de vision intellectuel, trop limité en ces temps. A cause de
cela, on élabore des théories « éclair », très jolies, mais avec un nombre insuffisant de faits. Aucun des
processus n’est certainement connu de manière intégrale. Et, en observant seulement une partie du
processus, les hommes disent que ce processus consiste dans des changements de type évolutif.
Le mental humain est, par ces temps modernes, déjà si dégénéré qu’il est devenu incapable de
comprendre le processus inverse, l’involution, à une grande échelle. L’esprit des savants est si
embouteillé dans le dogme de l’évolution qu’il sait seulement penser en fonction de son propre «
embouteillement ». Et aux phénomènes de destruction, de décadence, de dégénérescence, il applique
les qualificatifs d’évolution, de développement et de progrès.
Les peuples et les cultures de l’Âge de Pierre ne sont ni le début, ni la fin du monde. Ils représentent
uniquement le déclin et la dégénérescence de civilisations précédentes très riches. Ceci est démontré
par les restes de cultures préhistoriques, par les données de la philologie comparée, qui montrent la
surprenante richesse psychologique des langues archaïques, par les documents irréfutables d’art et de
littérature antiques. Tous les peuples isolés de la civilisation moderne tellement vantée ne sont pas
sauvages. Car rejeter la barbarie civilisée n’est pas un signe de sauvagerie. Mais cela ne signifie pas
pour autant qu’il n’existe pas des peuples isolés, vivant à l’état sauvage. Les peuples véritablement
sauvages ou semi-sauvages découverts par les explorateurs modernes sont, hors de tout doute, des
descendants dégénérés de peuples extraordinairement cultivés qui ont existé avant l’Âge de Pierre.
Aucun des peuples vraiment découverts par les explorateurs n’a montré un signe d’évolution. Au
contraire, dans tous les cas, sans exception, des signes caractéristiques de dégénération et d’involution
ont été observés.
Tous les peuples sauvages ou semi-sauvages ont des légendes ou des traditions d’un Âge d’Or ou
d’une étape héroïque. Mais en réalité ces traditions, ces légendes, parlent de leur propre passé, de leur
ancienne civilisation. Le même fait explique avec une immense clarté la supériorité indiscutable des
dessins paléolithiques c’est-à-dire des dessins plus anciens, trouvés dans les cavernes profondes de la
Terre, par rapport aux dessins néolithiques, plus récents.
En Bolivie il existe un fait intéressant et curieux, une légende qui n’est pas une création fantaisiste de
quelques esprits, mais qui paraît avoir une réalité objective. Cette légende dit que des êtres humains de
très petites proportions ont existé ; dans certains cas de plus ou moins 15 centimètres de haut et en
d’autres cas jusqu’à 25 centimètres. Ils vivaient dans des sortes de bourgades ou de localités, avec des
maisons construites par eux, des ustensiles tels que des marmites, etc..
Le Maître Samaël nous raconte avoir entendu, lorsqu’il était enfant, que près de la ville où il vivait, de
tels êtres avaient existé (exactement à Lipes, un haut plateau entouré de montagnes, les Andes, et d’un
très grand terrain à l’Est). Aujourd’hui près de Potosí, à quelques 120 kilomètres, il y a une population
de personnes d’environ 30 centimètres de hauteur, des demeures à l’intérieur desquelles on trouve des
vaisselles correspondant à des êtres très petits.
On dit que cette population est entourée de « coteaux » très pointus, assez rares, s’élevant au maximum
à deux ou trois mètres mais qui ressemblent, pour le hameau, à des montagnes. Autour s’élèvent de
plus grands coteaux, hautes de centaines de mètres. Les indigènes du lieu ne veulent pas que quelqu’un
s’approche de cette « curiosité ».
C’est une race lunaire très involutive. C’est la race lilliputienne et djinn des mystiques cimériens,
véritables « nibelungens » de ses galeries, hommes-fourmis, dont il reste encore des traces indélébiles
dans les peintures rupestres, que les scientifiques commencent à étudier aujourd’hui. Les races
primitives européennes de l’Âge de Pierre, comme celle de Cro-Magnon, lesquelles vivaient dans les
cavernes de la Terre, furent très belles. Mais l’impulsion cyclique descendante, involutive, pesait
terriblement sur ces races d’origine Atlante. Finalement, l’homme paléolithique a laissé la place à son
successeur, en disparaissant presque complètement de la scène. Dans tout processus évolutif existe un
processus involutif. La loi de l’évolution et sa soeur jumelle, la loi de l’involution, travaillent de
manière coordonnée et harmonieuse dans tout le créé.
Les lois d’évolution et d’involution constituent l’axe mécanique de la Nature. Indiscutablement, sans
un tel axe basique, la roue des mécanismes naturels ne pourrait pas tourner. La vie se déroule par
grandes vagues successives qui tournent autour de la roue. Nous, les gnostiques, nous ne nions pas la
loi de l’évolution : cette loi existe. L’erreur est d’attribuer à cette loi des facteurs et principes erronés
ou faux.
L’Auto-réalisation intime de l’Homme est le résultat d’énormes sur-efforts auto-conscients, accomplis
par lui-même et à l’intérieur de lui-même, ici et maintenant.
Nier la Loi de l’Évolution serait absurde, mais attribuer à cette loi des facteurs qu’elle ne possède pas,
est stupide.
Tout ce qui existe dans la Création évolue jusqu’à un certain point parfaitement défini par la Nature, et
ensuite involue jusqu’à revenir au point de départ originel. Aucun être vivant ne peut s’auto-réaliser,
encore moins se libérer avec la loi mécanique de l’évolution.
Il se diffuse actuellement, en Orient comme en Occident, beaucoup de doctrines philosophiques
fondées sur le dogme de l’évolution. L’évolution et l’involution sont des forces mécaniques qui
agissent simultanément dans toute la Nature. Nous ne nions pas la réalité de ces deux forces. Nous les
expliquons.
La transmigration des âmes
Du point de vue rigoureusement académique, le mot « évolution » signifie : « développement,
construction, progression, avancée, etc ». En faisant une mise au point grammaticale orthodoxe, pure,
nous clarifions le terme « involution » qui veut dire : « progression inversée, rétrogradation, recul,
destruction, dégénérescence, décadence, etc ».
Évidemment, il est urgent de souligner l’idée transcendante que la loi d’antithèse est coexistante avec
n’importe quel processus naturel. Ce concept de contenu est absolument irrécusable, irréfutable ; par
exemple : le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres, la construction et la destruction, la croissance et
la décroissance, la naissance et la mort, etc.
L’exclusion de chacune de ces deux lois précédemment citées (évolution et involution) serait à
l’origine du statisme, de l’immobilisme, de la paralysie radicale des mécanismes naturels. Nier donc
chacun de ces deux ordres, signifie, de fait, tomber dans un barbarisme.
Il existe une évolution dans la plante qui germe, se développe et croît. Il existe une involution dans le
végétal qui vieillit et décroît lentement jusqu’à se convertir en tas de branches. Il existe une évolution
dans tout organisme qui est conçu, naît et se développe. Il existe une involution dans toute créature qui
vieillit et meurt.
Il existe une évolution dans toute unité cosmique qui surgit du Chaos. Il existe une involution sur toute
planète en état de « consommation », appelée à se transformer en lune, en cadavre. Il y a une évolution
dans toute civilisation ascendante, il y a une involution dans n’importe quelle culture de type
descendant.
Beaucoup de gens pensent que les singes, les orangs-outans, les gorilles, sont de type évolutif. Certains
supposent que l’homme vient du singe. Un tel concept tombe bruyamment quand nous observons les
coutumes de ces espèces animales. Mettez un singe à l’intérieur d’un laboratoire et observez ce qui se
passe.
Les diverses familles de singes sont involutives et descendent de l’humanoïde intellectuel.
L’humanoïde ne vient pas du singe. La vérité est l’inverse. Les singes sont un mélange d’humanoïdes
involuants, dégénérés.
Observons la famille des porcs. Au temps de Moïse, les Israélites qui mangeaient cette viande étaient
décapités. Il est évident que ce type d’élémentaux se trouvent dans une franche involution. Une autre
famille : celle des corbeaux. Bien qu’ils se nourrissent de la mort, par le fait de se développer dans le
Rayon de Saturne, les corbeaux possèdent certains pouvoirs merveilleux qui indiquent une évolution.
Des grandes vagues d’Essences entament leur évolution dans le Règne minéral, la poursuivent avec
l’état végétal, continuent dans l’échelle animale et finalement, atteignent le niveau de type humanoïde
intellectuel. Des grandes vagues de vies descendent ensuite en involuant, en accord avec la Loi de la
Chute, en revivant des processus animaux, végétaux, minéraux, vers le centre de gravité terrestre.
Il n’y a pas de doute que les élémentaux des minerais avancés, entrent dans le Règne végétal. Chaque
plante est le corps physique d’un élémental végétal. Tout arbre, toute herbe, même insignifiante,
possède son élémental particulier.
Nous ne voulons pas dire avec ceci que les élémentaux des plantes, des arbres, des fleurs, etc.., sont à
toute heure dans leur corps immobile. Cela serait absurde et, de plus injuste. Les élémentaux des
végétaux ont pleine liberté pour entrer et sortir de leur corps à volonté. On s’étonne quand on les
rencontre dans la Quatrième Verticale.
Normalement, les créatures élémentales du Règne végétal, sont classées sous forme de familles. L’une
est de la famille des orangers, l’autre de la menthe, l’autre des pins, etc. Les élémentaux avancés du
Règne végétal se rendent plus tard dans les divers départements du Règne animal. Ces créatures,
répertoriées dans de multiples familles ou espèces, ont aussi leurs Guides et leurs Temples, situés dans
le Paradis terrestre, c’est à dire, dans la Quatrième Coordonnée, appelée par les occultistes Monde
éthérique. Les créatures élémentales les plus avancées entrent dans le Règne des humanoïdes
intellectuels. Il n’y a pas de doute de ce que ces bipèdes tricérébrés ou tricentrés sont beaucoup plus
dangereux. On a beaucoup dit sur la doctrine de la Transmigration des Âmes, exposée par le Seigneur
Krishna sur la Terre Sacrée des Védas mille ans avant l’Ère Chrétienne.
À chaque Âme on assigne 108 existences pour son Auto-réalisation intime. Celles qui n’arrivent pas à
l’Auto-réalisation avec ce nombre d’existences assignées, il est évident qu’elles descendent à
l’intérieur du Règne minéral submergé, l’Avitchi hindoustan, le Tartare grec, l’Averne romain, l’Enfer.
Ces 108 existences gardent une concordance strictement mathématique avec le nombre de perles qui
forment le collier du Bouddha.
Après chaque époque humanoïde, conformément aux Lois du Temps, de l’Espace et du Mouvement,
les grandes vagues de vies involuantes, descendent dans le Règne minéral submergé vers le centre de
stabilité planétaire pour remonter à nouveau et évoluer. Toute nouvelle remontée depuis le centre de
gravité terrestre exige une désintégration préalable du Moi-même, de l’Ego. C’est la Deuxième Mort.
Comme l’Essence est embouteillée dans l’Ego, sa dissolution devient indispensable pour qu’Elle soit
libérée. Au centre de stabilité planétaire on restaure la pureté originelle de toute Essence.
Ceux qui ont dissous l’Ego montent, ceux qui ne l’ont pas dissous descendent. Les victorieux se
transforment en Bouddhas, en Maîtres. Les « ratés », après la Deuxième Mort, annoncée par notre
Seigneur le Christ dans l’Apocalypse de Saint Jean, se transforment en élémentaux de la Nature. Il
serait grave que l’Ego n’ait pas de limites et continue éternellement à se développer : il n’y aurait
jamais de limite pour le Mal du monde. Il s’étendrait victorieux dans les espaces infinis et dominerait
tout le Cosmos. Dans ce cas, il y aurait en effet une injustice. Heureusement, le Grand Architecte de
l’Univers a mis une barrière au mal.
Ceux qui veulent s’auto-réaliser intimement, dans le but d’éviter la descente vers les Mondes
infernaux, doivent fouler le Sentier de la Révolution de la Conscience. Cela signifie se séparer et
s’écarter complètement des Lois d’Évolution et d’Involution. Descendre dans le Monde enterré, est
radicalement différent de l’ascension évolutive sur la surface de la Terre. La récapitulation animale
dans l’Abîme est de type dégénératif, involutif, descendant, douleureux.
La récapitulation végétaloïde dans les entrailles de la Terre est épouvantable. Ceux qui passent par un
tel processus sont plutôt des ombres qui gisent par-ci, par-là, dans des souffrances inénarrables. La
récapitulation minérale involutive, descendante, dans les entrailles de la Terre sur laquelle nous vivons,
est plus amère que la mort même. Les créatures se fossilisent, se minéralisent et se désintègrent
lentement dans des tourments impossibles à expliquer avec des paroles.
Il est évident que la destruction du Soi-même, l’annihilation de l’Ego, la dissolution du Soi-même dans
les régions submergées de l’Averne, est absolument indispensable pour la destruction du Mal à
l’intérieur de chacun de nous. Évidemment, la libération de l’Essence devient possible seulement par la
mort de l’Ego. Alors celle-ci resurgit et ressort à la surface de la planète, à la lumière du soleil, pour
recommencer un nouveau processus évolutif à l’intérieur des deux lois mécaniques de la Nature.
La remontée a toujours lieu à travers les états minéral, végétal et animal, jusqu’à reconquérir l’état
humanoïde, autrefois perdu. La Conscience souffre autant dans les processus évolutifs que dans les
processus involutifs. Des millions d’humanoïdes ont la Conscience endormie ; encore plus dans
l’Abîme où ils s’éveillent inévitablement dans le Mal et pour le Mal.
Dans ce cas, l’important est que, de toute façon, ils s’éveillent, bien que ce soit pour justifier leurs
erreurs dans les Mondes infernaux. Ceux qui croient arriver à la Christification avec le temps, au
moyen de l’évolution et en acquérant beaucoup d’expériences, sont de fait dans l’erreur. Ceux qui
pensent ainsi, perpétuent l’erreur de siècle en siècle, d’existence en existence, et la réalité est qu’à la
fin, ils se perdent dans l’Abîme.
Monades et essences
Indiscutablement, des millions de créatures involutives, dans ces moments traversent l’Achéron pour
entrer dans l’Averne. Après avoir complété le cycle d’existences dans le monde physique
tridimensionnel d’Euclide, de grandes vagues d’humanoïdes cessent de prendre des corps humains
pour plonger définitivement dans le Règne minéral.
Certainement le Mal du Monde, malgré sa monstruosité, a une barrière, une limite définie. Que serait
l’Univers s’il n’existait pas un obstacle infranchissable pour le Mal ?
Ce dernier se serait évidemment développé infiniment jusqu’à régner souverainement dans toutes les
sphères. Tout ceci compris, nous pouvons continuer.
Il est évident que la Mère Divine Kundalini, le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques, essaye
d’obtenir notre Auto-réalisation intime pendant le cours des 108 existences assignées à chacun de
nous. Ostensiblement, dans un tel cycle de vies successives, nous avons d’innombrables occasions
pour l’Auto-réalisation. Il est indiqué de profiter d’elles. Malheureusement nous récidivons sans cesse
dans l’erreur, et le résultat, à la fin, est généralement l’échec. Il s’avère manifeste et évident, que tous
les êtres humains ne veulent pas fouler le chemin qui doit nous conduire à la Libération finale. Les
différents Messagers qui viennent d’en Haut, Prophètes, Avatars, grands Apôtres, ont toujours voulu
nous indiquer avec une précision exacte le sentier rocailleux qui conduit au bonheur authentique et
légitime. Malheureusement les gens ne veulent rien savoir de la Sagesse Divine. Ils ont emprisonné les
Maîtres, ils ont assassiné les Avatars, ils se sont baignés dans le sang des justes, ils haïssent tout ce qui
a saveur de Divinité.
Toutefois, comme Pilate, nous nous lavons tous les mains, nous croyons être des saints, nous
supposons que nous marchons le chemin de perfection. Nous ne pouvons pas nier le fait ferme et
définitif qu’il existe des millions de sincères trompés, qui, très honnêtement, se présument vertueux et
pensent d’eux-mêmes le meilleur.
Dans le Tartare vivent des anachorètes de toute sorte, des mystiques dans l’erreur, de sublimes fakirs,
des prêtres de nombreux cultes, des pénitents de toute sorte. Ils accepteraient tout sauf l’énorme vérité
qu’ils sont perdus et qu’ils marchent sur le chemin de la méchanceté.
Avec juste raison, le Grand Kabîr Jésus a dit : « Pour mille qui me cherchent, un me trouve ; pour
mille qui me trouvent, un me suit ; pour mille qui me suivent, un est mien ».
La Bhagavad-Gita dit textuellement la chose suivante : « Entre des milliers d’hommes, peut-être un
essaye d’arriver à la perfection ; entre ceux qui essayent, probablement, un obtient la perfection ; et
entre ceux qui sont parfaits, peut-être un me connaît parfaitement ».
Jésus, le Grand Kabîr, met l’accent sur la difficulté pour entrer dans le Royaume : « Malheureux êtes-
vous, scribes et Pharisiens hypocrites, vous qui fermez devant les hommes l’entrée du Royaume des
Cieux ! Vous-mêmes en effet n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui le voudraient !
Malheureux êtes-vous, scribes et Pharisiens hypocrites, vous qui dévorez les biens des veuves et faites
pour l’apparence de longues prières : pour cela vous recevrez une condamnation particulièrement
sévère ».
Se référant à tant de faux apôtres qui marchent par-ci, par-là, qui fondent diverses sectes ne conduisant
jamais à la Libération finale, le Grand Kabîr Jésus dit : « Malheureux êtes-vous, scribes et Pharisiens
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