nouvelles espèces, suite à la loi d’évolution, n’est qu’une simple hypothèse de plus, parce qu’elle n’a
jamais pu être vérifiée. Personne n’a vu apparaître une nouvelle espèce. En créant la théorie de
l’évolution, la pensée moderne a oublié les processus destructifs de la Nature.
La raison de ceci s’appuie sur un champ de vision intellectuel, trop limité en ces temps. A cause de
cela, on élabore des théories « éclair », très jolies, mais avec un nombre insuffisant de faits. Aucun des
processus n’est certainement connu de manière intégrale. Et, en observant seulement une partie du
processus, les hommes disent que ce processus consiste dans des changements de type évolutif.
Le mental humain est, par ces temps modernes, déjà si dégénéré qu’il est devenu incapable de
comprendre le processus inverse, l’involution, à une grande échelle. L’esprit des savants est si
embouteillé dans le dogme de l’évolution qu’il sait seulement penser en fonction de son propre «
embouteillement ». Et aux phénomènes de destruction, de décadence, de dégénérescence, il applique
les qualificatifs d’évolution, de développement et de progrès.
Les peuples et les cultures de l’Âge de Pierre ne sont ni le début, ni la fin du monde. Ils représentent
uniquement le déclin et la dégénérescence de civilisations précédentes très riches. Ceci est démontré
par les restes de cultures préhistoriques, par les données de la philologie comparée, qui montrent la
surprenante richesse psychologique des langues archaïques, par les documents irréfutables d’art et de
littérature antiques. Tous les peuples isolés de la civilisation moderne tellement vantée ne sont pas
sauvages. Car rejeter la barbarie civilisée n’est pas un signe de sauvagerie. Mais cela ne signifie pas
pour autant qu’il n’existe pas des peuples isolés, vivant à l’état sauvage. Les peuples véritablement
sauvages ou semi-sauvages découverts par les explorateurs modernes sont, hors de tout doute, des
descendants dégénérés de peuples extraordinairement cultivés qui ont existé avant l’Âge de Pierre.
Aucun des peuples vraiment découverts par les explorateurs n’a montré un signe d’évolution. Au
contraire, dans tous les cas, sans exception, des signes caractéristiques de dégénération et d’involution
ont été observés.
Tous les peuples sauvages ou semi-sauvages ont des légendes ou des traditions d’un Âge d’Or ou
d’une étape héroïque. Mais en réalité ces traditions, ces légendes, parlent de leur propre passé, de leur
ancienne civilisation. Le même fait explique avec une immense clarté la supériorité indiscutable des
dessins paléolithiques c’est-à-dire des dessins plus anciens, trouvés dans les cavernes profondes de la
Terre, par rapport aux dessins néolithiques, plus récents.
En Bolivie il existe un fait intéressant et curieux, une légende qui n’est pas une création fantaisiste de
quelques esprits, mais qui paraît avoir une réalité objective. Cette légende dit que des êtres humains de
très petites proportions ont existé ; dans certains cas de plus ou moins 15 centimètres de haut et en
d’autres cas jusqu’à 25 centimètres. Ils vivaient dans des sortes de bourgades ou de localités, avec des
maisons construites par eux, des ustensiles tels que des marmites, etc..
Le Maître Samaël nous raconte avoir entendu, lorsqu’il était enfant, que près de la ville où il vivait, de
tels êtres avaient existé (exactement à Lipes, un haut plateau entouré de montagnes, les Andes, et d’un
très grand terrain à l’Est). Aujourd’hui près de Potosí, à quelques 120 kilomètres, il y a une population
de personnes d’environ 30 centimètres de hauteur, des demeures à l’intérieur desquelles on trouve des
vaisselles correspondant à des êtres très petits.
On dit que cette population est entourée de « coteaux » très pointus, assez rares, s’élevant au maximum
à deux ou trois mètres mais qui ressemblent, pour le hameau, à des montagnes. Autour s’élèvent de
plus grands coteaux, hautes de centaines de mètres. Les indigènes du lieu ne veulent pas que quelqu’un
s’approche de cette « curiosité ».
C’est une race lunaire très involutive. C’est la race lilliputienne et djinn des mystiques cimériens,
véritables « nibelungens » de ses galeries, hommes-fourmis, dont il reste encore des traces indélébiles
dans les peintures rupestres, que les scientifiques commencent à étudier aujourd’hui. Les races
primitives européennes de l’Âge de Pierre, comme celle de Cro-Magnon, lesquelles vivaient dans les
cavernes de la Terre, furent très belles. Mais l’impulsion cyclique descendante, involutive, pesait
terriblement sur ces races d’origine Atlante. Finalement, l’homme paléolithique a laissé la place à son
successeur, en disparaissant presque complètement de la scène. Dans tout processus évolutif existe un
processus involutif. La loi de l’évolution et sa soeur jumelle, la loi de l’involution, travaillent de
manière coordonnée et harmonieuse dans tout le créé.