communauté. L’implantation se fera donc de bas en haut permettant à la force du nombre
de s’engager dans un réel refus du confort dans l’ignorance, se réappropriant sa
communauté de manière à la cultiver dans un environnement en santé.
L’écologie sociale au sein du GRIP-UQÀM
Fondé en 1994, le Groupe de recherche d’intérêt public de l’UQAM est un
organisme sans but lucratif géré par les étudiants et étudiantes de l’UQÀM. À l’instar de
l’ensemble des GRIPs d’Amérique du Nord, qui forment un réseau de plus de 200
organisations, la mission première du GRIP-UQAM est d’allier le savoir universitaire et
le dynamisme étudiant à la réalisation de projets bénéfiques pour la communauté. Ses
efforts sont canalisés vers la recherche, la sensibilisation et l’action sur les thèmes de
l’écologie sociale. En effet, le GRIP se penche sur des problématiques qui touchent les
étudiants-es en tant que citoyens et citoyennes et espère ainsi contribuer à l’émergence
d’une citoyenneté critique et engagée, et ce, autant envers les enjeux sociaux
qu’environnementaux.
En termes de statut, le GRIP-UQAM, est reconnu par l’administration comme
groupe agréé. Sa gestion démocratique repose sur un conseil d’administration (C.A.)
formé majoritairement d’étudiants de l’UQÀM. Il est actuellement financé par des
subventions accordées par le Service à la Vie Étudiante (SVE) et diverses associations
étudiantes modulaires ou facultaires. Il fut toutefois financé jusqu’en 2001 par les
membres de la défunte Association Générale des Étudiants et Étudiantes en Sciences
Humaines, Arts, Lettres et Communication (AGÉESHALC-UQAM) via une cotisation
automatique non obligatoire. Le GRIP avait, en 2004, entamé des procédures afin qu’une
CANO soit rétablie de manière à faciliter le fonctionnement et la réalisation de ses
projets, comités et activités.
À cet effet, rappelons que le GRIP-UQAM est particulièrement actif au sein du
campus et cela depuis sa fondation. Que ce soit pour participer à l’ébauche et à
l’implantation d’une politique environnementale à l’université, instaurer un projet de
valorisation des travaux étudiants, organiser des colloques, des conférences et des
semaines thématiques d’envergure ou encore présenter des mémoires lors de la tenue
d’audiences publiques, les implications du GRIP sont nombreuses et sont, sans contredit
des vecteurs de changement social.
De plus, le GRIP a établi depuis quelques années, plusieurs partenariats avec des
groupes écologistes et communautaires, tel que les Amis de la Terre, Réseau Québécois
des Groupes Écologistes, le Réseau pour une Simplicité Volontaire, le groupe Action Re-
Buts, la Coalition Eau-Secours, les éco-quartiers de la grande région métropolitaine de
Montréal etc. Il entretient aussi une collaboration avec les autres GRIPs de Montréal, soit
ceux des universités McGill et Concordia et avec l’ensemble des groupes universitaires
environnementaux du Québec.