" La plus parfaite des foi est celle du croyant caractérisé par un bon tempérament ; le
meilleur des croyants est celui qui se conduit le mieux envers sa femme." (at-Tirmidhi).
Je suis une femme musulmane... Mais je ne suis pas terroriste, je ne suis pas non plus la
femme malheureuse condamnée à la prison ferme au foyer conjugal, et à un surcroît de
prison sociale par le port obligatoire du foulard !
N'êtes-vous pas un peu curieux de savoir ce qui se passe dans la tête de cette femme
"malheureuse" ?
En fait, cette femme est la plus fortunée des femmes du monde : elle a retrouvé ce qu'elle
veut, en tant qu'être humain et en tant que femme.
- Ce qu'elle veut ?!
Ah ! une femme de ce monde a retrouvé enfin ce qu'elle veut ! N'est-ce pas là un miracle ?!
L'islam a fait de mon âme une quêteuse de tout ce qui est bon (et non pas de tout ce qui est
délicieux).
Or, tout ce qui est bon est, autrement dit, tout ce qui rapproche de mon Créateur. Mon âme
cherche au fur et à mesure à être bonne, tant envers soi-même qu'envers le monde entier.
Le désir de s'améliorer est à jamais inassouvi.
N'allez pas trop loin ! La bonté en islam n'a pas une définition autre que la vôtre. La bonté
du coeur, du caractère, des actes, c'est une notion universelle. Les philosophes n'ont rien à
dire là-dessus ; ça se sent au tréfonds de notre conscience sincère.
L'islam a fait de mon esprit un adepte du Vrai (et non pas un rhinocéros qui suit
aveuglément les autres). A chaque étape de ma vie, à chaque situation, j'ai des choix à faire
; mais aussi j'ai mes critères ! Allah avait tout fixé dans le Coran, sinon en donnant
l'explication détaillée, ce serait en traçant les grandes lignes du Vrai, du Juste et du Bien.
Rien n'est plus simple alors pour moi.
Reste l'effort d'adaptation à quelque Vrai qui aurait été à l'encontre de mes désirs qui, se
reconnaissant irrécupérables, ne tardent pas à se reformuler.
L'islam a fait de mon corps - le seul domaine de distinction d'avec l'homme - un sanctuaire
(et non pas un jardin public).
Le sanctuaire est aussi beau que le jardin, ses ressources sont mêmes plus largement
investies et concentrées en faveur de leur visiteur unique.
D'ailleurs, le sanctuaire est protégé comme un diamant ! Mais le jardin public ne peut
jamais se prétendre l'intime de quelqu'un en particulier, il doit plaire à tout le monde...
Et grâce à cette conception de mon être, je me sens plus humaine, plus libre et plus saine...
« Et parmi Ses signes IL a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en
tranquillité avec elles et IL a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des
preuves pour des gens qui réfléchissent. " (ar-Rum verset 21).
J'ai énuméré quelques règles qui peuvent faire bénéficier ceux qui recherchent un mariage
Islamique, aussi bien que, ceux qui sont déjà mariés.
Je ne feins pas pour être un expert de sorte. J'ai appris ce que je sais par le mariage à l'âge
jeune de 18 ans, juste 9 mois après avoir embrassé l’Islam. J'ai forgé ma voie par beaucoup
de mes 14 années de mariage, et me considère un diplômé de l’ école des coups durs.
Les règles sont:
1. Soyez conscient de votre aspect physique. Personne n'était plus conscient de ceci que le
Prophète SAWS. Son Sulmah reflète une attention vive à l'hygiène personnelle et au bon
toilettage. Il s'est maintenu fort et musculaire. Très probablement le premier aspect de vous
qui a attiré votre compagnon était votre aspect extérieur, ainsi ne pensez pas que
simplement parce que vous êtes mariés la tâche n’a plus lieu d’être. Vous ne pouvez pas
cacher un problème de poids sous Thawbs (robe) et long Khimars (voiles). Votre compagnon
sait. Rendez-vous compte que vous vivez dans une société qui place une prime élevée sur
l'aspect physique. Il affiche la femelle bien faite et ses contre-parties musculaires. Les
tentations que montrent les non-Musulmans du doigt montrent des musulmans du doigt
aussi bien. Faites attention à votre aspect physique et, Incha Allah, vous serez vibrant, plus
radiant, et plus attirant à votre compagnon.
2. Rendez-vous compte de votre rôle, mais ne tombez pas dans le jeu de rôle. Les conjoints
musulmans éprouvent parfois des difficultés parce qu'ils essayent de faire des choses ' par
le livre ' sans donner la considération due aux conditions régnant dans leur pays. Par
exemple, on enseigne à la plupart des convertis féminins que le rôle de la femme
musulmane est d'élever à la maison ses enfants. Censément, c'est l'homme qui travaille en
dehors de la maison pour subvenir aux besoins de la famille. Elle a pu avoir eu
connaissance du contrôle des naissances et supposé qu'il n'a aucune place pour la
Musulmane; encore, il vaut la peine de noter que le Prophète SAWS lui-même a permis le «
coitus interruptus ». Certaines conditions islamiquement valables amènent à espacer voire
réguler les naissances. L'Islam vous donne cette flexibilité. N’ ayez pas une honte effrayée
pour l'utiliser.
3. Soyez un compagnon à votre partenaire. Essayez de montrer de l'enthousiasme aux
intérêts et hobbies de votre conjoint. Il est bien connu que le Prophète SAWS faisait des
courses de cheval avec 'Aisha RAA. Faites participer votre partenaire dans vos intérêts.
4. Soyez en activité dans la vie Islamique de la communauté. Ceci renforcera votre
engagement à l'Islam tout en fournissant une dimension sociale saine. Encouragez votre
conjoint à s'engager dans les activités qui favorisent l'Islam. Dînez dans vos maisons avec
des musulmans comme avec des non-musulmans, et ne négligez pas vos parents. Ces
activités mettront en valeur indirectement la qualité de votre mariage en élargissant votre
cercle d'activité et de contacts.
5. Admettez vos erreurs et sachez pardonner, adoptez une attitude généreuse quand votre
compagnon erre. Ce pays est un endroit difficile à vivre. La plupart des musulmans font
défaut à l'idéal islamique. Les contradictions abondent. Soyez rapide pour admettre vos
imperfections et travaillez pour les modifier. Soyez indulgent quand votre compagnon ne vit
pas jusqu'à l'idéal Islamique et essayez tout doucement de le motiver dans la bonne
direction.
6. Ayez un sens de l'humour. Soyez capables de glousser les aggravations mineurs de la vie.
7. Soyez modeste à l’encontre des membres du sexe opposé. N'essayez pas de tester
l'affection de votre conjoint en simulant l'intérêt pour d’autres. Ceci causera seulement la
dissension : discorde désacord) et les mauvais sentiments.
8. Frères, faites une prise de conscience sur le partage des tâches ménagères et l’entraide
mutuelle. C'est particulièrement important de nos jours quand les femmes travaillent en
dehors de la maison. Le Prophète SAWS a toujours aidé ses épouses autour de la maison et
a même réparé ses propres vêtements. Qui sait? Vous pourriez vous trouver réellement bien
à préparer le repas de la soirée ou prendre soin des enfants ainsi votre épouse peut avoir
l'après-midi hors fonction. Le Messager d'Allah SAWS a dit : " La plus parfaite des foi est
celle du croyant caractérisé par un bon tempérament ; le meilleur des croyants est celui qui
se conduit le mieux envers sa femme." (at-Tirmidhi).
9. Surprenez vous mutuellement avec des cadeaux. Réservez vous une soirée tête à tête,
loin des enfants. Il n'y a aucun mot pour décrire l'ascenseur que ceci peut donner à un
mariage.
10. Communiquez tous vos sentiments à l’autre, bon comme mauvais. Dites-lui qu’il ou elle
est beau/ belle. Là où il y a un désaccord, ayez une discussion ouverte. Ne regroupez pas
les timbres rouges jusqu’à saturation.
11.Vivez avec vos propres moyens. Restez loin des cartes de crédit si vous pouvez. Mes
sœurs notez ceci : n'enviez pas les possessions de vos amies, et ne rabaissez pas votre mari
parce qu'il ne peut pas vous les fournir. Les couples musulmans feront bien de rester loin
de la vie fastueuse. Le Prophète SAWS n'a pas vécu de cette façon, donc ne le faites pas non
plus.
12. Respectez le besoin de votre compagnon à un peu d’intimité. Un temps de pose, à la
maison ou loin de la maison, chaque jour peut rendre une personne désagréable, agréable.
13. Ne rendez pas les problèmes personnels une affaire sociale où tout le monde est convié.
Il y a quelques exceptions à cette règle, mais si vous devez discuter de problèmes
personnels, assurez vous que cela se fasse avec une personne de grande confiance. Si vous
avez un frère ou une soeur musulmane instruit dans votre communauté, soumettez lui
votre problème en premier.
14. Soyez sensible aux humeurs et état d’âme de votre compagnon. Si vous voulez partager
un accomplissement personnel, ne le faites pas quand votre conjoint est ' vers le bas dans
les vidages mémoire '. Attendez le temps approprié. Vous allez sûrement vous dire : " c'est
plus facile à dire qu’à faire." Et bien, vous avez raison. Un mariage réussi ne se produit pas
simplement. Ce n'est pas simplement une question de chance ou de tomber sur la bonne
personne. Cela nécessite un travail dur et de la détermination. Cela signifie laissez de côté
son EGO et faire des concessions. Il signifie avoir du scrupule sur votre esprit mais une
rémission dans votre coeur. Mais, sachez alors que cette perfection est la " moitié de la foi ".
« Seigneur, donne-nous en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous
un guide pour les pieux. » (al-Furqane verset 74)
Question: Assalamoualaïkoum, Voilà, il y a beaucoup de divergences sur le "KHIMARE"
(voile sur le visage qui recouvrent la bouche et le nez; ne pas confondre avec le "hijab", voile
qui sert à recouvrir la tête). Certaines personnes disent qu'il est obligatoire, et d'autres
disent le contraire.
Qu'en est-il réellement ? Des maris, les imposent à leurs femmes quand elles sortent
dehors. Ont-ils le droit de faire cela ? Je vous pose la question, et je serais très heureuse
que vous me répondiez le plus rapidement possible, s'il vous plait.
Merci.
Réponse (revue et corrigée): Assalamoualaïkoum. Pour répondre à votre question, je
procéderai en trois étapes, Incha Allah.
* Nous essaierons d'abord de voir ce que nous disent les savants musulmans au sujet du
visage de la femme; est-ce que le visage fait partie du "awrah" (partie du corps que l’Islam
oblige de couvrir) ou non ?
* Puis nous verrons ce que les savants disent au sujet du "khimâr" (appelé communément
"niqâb"). Est-il obligatoire de le porter en présence d’ hommes étrangers ? et si oui
pourquoi?
* Enfin, nous aborderons la question portant sur le droit qu'aurait le mari d'imposer à sa
femme le "khimâr".
* Le visage de la femme fait-il partie du "awrah" ou non ? Il y a sur ce point de grandes
divergences entre les oulémas.
En fait, ces divergences sont le fruit d'une différence d'interprétation au sujet d'un verset
du Saint Coran. Le verset en question est le suivant :
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de
leurs atours que ce qui en paraît… " Que faut-il comprendre par l'expression: "…que ce qui
en paraît".
A ce sujet une majorité de savants pensent qu'il s'agit du visage et des mains, comme cela
est rapporté d'un compagnon du Prophète S.A.W., Ibné Abbas R.A. (Cette opinion est celle
d'un grand nombre de savants, comme az-zamakhshari r.a., ibné Kasir r.a., al-râzi r.a.,
ibné arabi al mâliki r.a., al qourtoubi r.a., al-tabri r.a., al djassâs r.a. etc…)
Cette interprétation est aussi confirmée par un certain nombre de Hadiths du Prophète
S.A.W. qui montrent qu'à l'époque de la Révélation, de nombreuses femmes musulmanes
gardaient le visage découvert, même lorsqu’elles se trouvaient en dehors de leur foyer.
Selon cette interprétation, il apparaît clairement que le visage de la femme ne fait pas partie
du "awrah". Face à cette opinion, on trouve un autre groupe de oulémas qui pensent, qu'au
contraire, le visage fait partie du "awrah", et que ce verset ne fait nullement allusion au
visage de la femme, mais qu'il s'applique plutôt aux vêtements apparents. Dans ce cas, le
sens du verset serait le suivant:
la femme doit couvrir son corps en entier, et ne doit laisser paraître que ses vêtements.
Cette opinion est celle de savants illustres, comme ibné taymiyah r.a., l'imâm Ahmad bin
hambal r.a. En fait, ils tiennent cette interprétation d'un autre compagnon du Prophète
S.A.W., Ibné Mas'oud R.A. Par ailleurs, un certain nombre de traditions montrent que
certaines femmes musulmanes (dont les épouses du Prophète S.A.W.) se couvraient le
visage lorsqu’elles se trouvaient en présence d’hommes étrangers, à l'époque de la
Révélation.
La question qui se pose à nous maintenant est de savoir quelle opinion devons-nous suivre.
A ce sujet, le plus sage consiste à pratiquer l'enseignement de l'école de jurisprudence à
laquelle on adhère. Sur ce point, il faut savoir que selon l'école hanafite, l'école shafeite et
l'école malékite, le visage ne fait pas partie du awrah. Cependant, selon l'école hambalite, le
visage fait partie du awrah.
Note : Peut-on en déduire de là que, selon l’opinion de ceux qui ne considèrent pas le visage
comme faisant partie du " awrah ", la femme peut en toute situation paraître en présence
d’hommes étrangers le visage découvert, et que selon eux le " Khimâr " n’est pas du tout
obligatoire ? Pas forcément… et c’est justement ce dont il va être question à présent:
* Une grande partie des savants qui pensent que le visage ne fait pas partie du " awrah "
affirment que la femme à le droit garder le visage découvert en présence d’hommes
étrangers sous deux conditions:
1- Elle ne doit pas se présenter à eux en étant maquillée.
2- Si le fait de garder le visage découvert représente une " fitnah ", c’est à dire qu’il présente
le risque d’être à l’origine de tentations interdites, en ce sens que la femme vit dans un
environnement dominé par l’impudeur et l’adultère, dans ce cas, selon ces oulémas, il n’est
pas permis à la femme de garder le visage découvert.
Ici, la nécessité de se couvrir le visage avec un Khimâr ne vient pas du fait que celui-ci
fasse partie du " awrah ", mais plutôt à cause de facteurs extérieurs.
Cette opinion est, entre autres, celle qui est présentée dans de nombreux ouvrages de
référence de l’école hanafite et de l’école malékite. Parmi les savants contemporains, on
retrouve les mêmes divergences: Un grand nombre de oulémas pensent que, le visage ne
faisant pas partie du " awrah ", la femme peut librement le garder découvert, le khimâr (ou
niqâb) étant seulement recommandé. Face à aux, on trouve une bonne partie des savants
indo-pakistanais et arabes qui sont d'avis que l’environnement actuel ne présentant pas les
conditions requises pour permettre à la femme de garder son visage découvert en présence
d’étrangers, celle-ci se doit donc de porter le "khimâr".
* Venons-en maintenant à la question de savoir si le mari peut imposer à sa femme le port
du "Khimâr" ou non ? A ce sujet, je suis désolé de ne pas être en mesure de vous donner de
réponse claire et précise; je me contenterai plutôt de relever quelques points: Déjà, il ne
faut pas oublier que la nécessité même de porter le "Khimâr" fait l'objet de divergences
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